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[...] i'ay voulu faire vn liure particulier de ces instrumens, à raison de leur grande multitude, & des difficultez particulieres qui se rencontrent dans leurs proportions, & dans la maniere dont il en faut vser pour faire toutes sortes de sons, afin que ceux qui les preferent aux instrumens à chorde, y trouuent dequoy se contenter, & que la confusion ne s'introduise pas dans nos traitez. Mais auant que d'expliquer les instrumens à vent, il faut dire que c'est que le vent dont on vse pour en sonner [...]

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, 5, 1, p 225

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[…] car la proportion de ces grosseurs & longueurs doit suiure la raison des interualles, qui sont entre tous les sons: de sorte que si la plus grosse a 16 parties en sa circonference, la moindre doit seulement avoir vne partie, parce que 16 est à I. comme le son plus graue de l’Epinette est au plus aigu.Il faut dire la mesme chose de la longueur des chordes, dont la proportion est vn peu mieux gardee par les ouuriers, que celle de la grosseur, mais non parfaitement. Or il n’est pas besoin d’expliquer ces proportions plus particulierement, parce qu’elles dependent de la cognoissance du monochorde, dont nous auons desia parlé dans vn autre lieu.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 1, p104

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Quant à l’accord, qui dépend dudit temperament, il n’est pas aysé de le representer, tant parce que les Maistres se servent de differentes methodes pour accorder l’Epinette, que parce que cet accord suppose vne oreille iuste & delicate, n’y ayant nulle science qui apprenne à accorder cet instrument sans le jugement de l’oreille, si ce n’est que les poids attachez au bout de chaque chorde nous donnent tous les sons iustes, mais les chordes s’aslongent toujours, & ne peuuent subsister long-temps sans rompre;& puis elles deuroient avoir vne parfaite proportion en longueur & en grosseur, & vne parfaite esgalité, & finalement les poids apporteroient vn trop grand embarras & trop d’incommodité, neantmoins i’expliqueray apres ce qui appartient à ces poids, & aux tensions qu’ils donnent aux chordes.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 1, p105

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Car il faut remarquer que la chorde que l’on bande, devient plus deliee à proportion que l’on la bande dauantage: de sorte que si, par exemple, elle deuient plus courte de moitié par la tension, elle sera aussi plus deliee de moitié qu’auparauant.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 1, p105

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[…] l’œil n’est pas assez subtil quoy qu’aydé du compas, ou des autres instrumens, pour discerner combien la tension de chaque chorde la rend plus deliee que deuant, n’y quelle longueur de chordes enuironne les cheuilles.& puis quant l’on sçauroit ces particularitez, elles ne suffiroient pas pour venir à l’accord de l’Epinette, d’autant qu’il y a des chordes qui font plus de tours de cheuilles que les autres, & consequemment qui deuiennent plus deliees, encore qu’elles ne montent pas tant, comme demonstre l’experience aux chordes plus deliees, qui montent beaucoup plus haut à proportion, que ne sont les plus grosses, encore qu’on ne leur donne pas tant de tours de cheuille: mais ie parleray encore de cette maniere d’accorder.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 1, p105

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Or la main du Musicien peut suppleer à cela [treuuver le moyen de faire vn archet, qui touche les chordes aussi fort, ou aussi doucement que l’on desire], car à proportion que l’on baissera ou que l’on haussera les chordes, afin de rencontrer l’archet, elles seront touchees plus rudement ou plus delicatement. & l’on peut imaginer un mouuement par les ressorts, ou avec le pied, que sera tousiours cheminer l’archet, afin qu’il touche chaque chorde aussi long-temps que l’on voudra.Mais je ne croy pas que l’on puisse suppléer les gentillesses de la main gauche, ny les fredons, & les douceurs & ravissements des coups d’archet, dont les excellens ioüeurs de Violes & de Violons, comme les Sieurs Maugards, Lazarin, Bocan, Constantin, Léger & quelques autres, ravissent l’esprit des auditeurs.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 1, p106

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La circonference des rouës est couuerte de cuir bien collé pour seruir d’archet.Quant à l’vsage de l’Epinette, elle a cela d’excellent, qu’vn seul homme fait toutes les parties d’vn concert, ce qu’elle a de commun avec l’orgue & le luth: mais ses accords & les sons approchent plus pres de la iuste proportion de l’harmonie qu’ils ne sont sur le luth; & l’on fait plus aysément plusieurs parties de l’Epinette, que sur ledit luth.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 1, p107

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Or l’on peut disposer les chordes en deux manieres pour treuuer les proportions, & les differences des humiditez du temps; premierement en les suspendant, comme font les chordes des cloches & des lampes dont la plus basse soit à niueau du bout de la chorde, quand elle a sa plus grande longueur, & la plus haute soit à niueau du lieu, où la chorde est la plus courte, les degrez du milieu marqueront les differents racourcissements de la chorde, & consequemment les differens degrez de l’humidité, ou de la seicheresse, comme les degrez du Verre Calendaire que l'on appelle Thermoscope, monstrent les degrez du froid & du chaud; Ce que i’explique par la chorde A B C, dont la plus grande longueur est A C, et la moindre A B […] quand la chorde s’acourcit d’autant de parties.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 11, p132

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Or la chorde dont le diametre est 1/6, ou 1/5 de ligne, comme est la plus grosse des Epinettes ordinaires […] de sorte qu’il faut que la longueur de la chorde soit à la grosseur comme 3456 à I […] & si l’on mesure les plus grosses chordes des plus grands Tuorbes, & des Luths, l’on trouuera qu’elles sont n’ont pas plus de 4 pieds de long depuis le filet iusques au cheualet […] Mais pour sçauoir la vraye raison que doit auoir la longueur de la chordes à sa grosseur pour faire les meilleurs sons de tous les possibles, il faut supposer l’expérience; & parce que les Epinettiers disent que les chordes de mesme grosseur que les plus grosses de l’Epinette, ou du Clauecin ordinaire sonnent parfaitement quand on leur donne 4, ou 4 & demy, ou 5 pieds de long, l’on peut retenir l’vne de ses proportions; & parce que la chorde de 5 pieds de long peut auoir 1/4, ou 1/3 de ligne en diametre, la meilleure proportion de la longueur à la grosseur sera de 2440, ou de 2160 à I.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 12, p134

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Quant aux chordes qui sont toutes bonnes, & dont les vnes sonnent mieux sur de certains instrumens que sur les autres, cela peut arriuer à cause qu’elles sont mieux proportionnées aux vns qu’aux autres: de là vient que les plus grosses chordes rendent plus d’harmonie sur les Luths, que sur les petits; & qu’il se rencontre ordinairement vne chorde sur chaque instrument, qui sonne mieux que toutes les autres, & qui a vn ton entre tous ceux qu’elle peut auoir par ses differentes tensions, ou ses differens racourcissements; qui surpasse tous les autres […] car si elle estoit trop courte à proportion de sa grosseur, ou trop longue à proportion de ce qu’elle est mince & deliée, elle ne feroit pas ouyr le meilleur de ses tons, encore qu’elle fust à l’vnisson de la table du Luth, ou des autres instrumens.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 13, p136

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[…] i’ay monstré dans la douziesme Proposition, la proportion qu’il faut garder de la longueur des chordes à leurs grosseurs pour rendre vn bon son, & ie diray ailleurs comme il faut trouuer le ton de la table de toutes sortes d’instrumens c’est pourquoy il suffit icy de conclure que l’on sçaura quelle chorde sonne mieux de toutes les autres sur vn instrument proposé, lors que l’on cognoistra le ton de la table de l’instrument, car celle qui ayant la longueur, & la tension requise sera à l’vnisson de la dite table rendra le meilleur son […]

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 13, p136

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[…] puis que le son de la chorde, qui fait 10 retours dans vne seconde, s’affoiblit en mesme proportion que les retours de la chorde se diminuent, si le second retour est moindre que le premier d’vne dix-neuviesme partie pour le moins, & que les autres retours se diminuent tousiours en mesme proportion, comme ie suppose maintenant, il s’ensuit que si la premiere partie du son a 20 degrez de force, que la 2. partie n’aura que 19 degrez de force & consequemment que l’oreille distinguera ces parties, comme si elles faisoient des sons differens, si elle est assez delicate pour apperceuoir ces petites differences. Mais ie ne croy pas que l’on rencontre des oreilles si iustes qu’elles puissent remarquer la diminution de chaque partie du son d’vne chorde;[…]

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 15, p139

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Mais parce qu’il est difficile, & peut estre impossible de prouuer que le mouuement fasse vn son, quand nulle oreille ne le peut ouyr, il suffit de monstrer quel doit estre le mouuement des chordes pour faire des sons que l’oreille puisse apperceuoir […] car puis que l’experience fait voir les retours des chordes se diminuent selon la proportion de 12 à 11; et que i'ay monstré que le 132 retour n'est que la cent milliesme partie de la premiere traction, & que l’on oyt assez clairement le son d’vne chorde l’espace de 2, ou 3 secondes minutes, quoy qu’elle soit touchée tres foiblement, & que la premiere traction ou impulsion ne soit que du quart d’vne ligne, il s’ensuit que les chordes font des sons fort sensibles, encore que leur mouuement soit bien tardif, car supposé que l’on oye lesdits sons tandis que la chorde tremble 132 fois, elle ne fera pas l’espace d’vn poulce dans le temps d’vne seconde minute […]

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 16, p140

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[…] premierement […] la chorde, qui est à l’vnisson d’vn tuyau d’Orgue de 4 pieds ouuert, fait 48 retours dans l’espace de la trois mille six centiesme partie d’vne heure, c'est à dire l'espace d'une seconde minute, qui est la durée d'un battement du coeur, ou du poux tres lent & paresseux. Secondement, que les retours des chordes se multiplient en mesme proportion que les sons deuiennent plus aigus; & consequemment lors que l’on sçait le nombre des retours d’vne chorde, dont on cognoist le son, on sçait quant & quant le nombre des retours de toutes sortes de chordes, dont on cognoist les sons.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 17, p p140-141

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Quant à la maniere dont on vse pour trouuer le son, lors que l'on a le nombre des battemens d'air dans vn temps donné […] c'est pouquoy ie diray seulement icy qu'vne chorde longue de 48, ou de 24 pieds estant tenduë par vne force donnée, ou par vn poids cogneu tel que l'on voudra, monstre le nombre des battemens d'air, qui font chaque son, car les battemens se multiplient à proportion que l'on accourcit la chorde […]

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 18, p148

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Corollaire I. Puis que les Musiciens cognoissent combien il faut de battemens d'air pour faire toutes sortes de sons, par le moyen des proportions precedentes, il est raisonnable qu'ils offrent autant de mouuemens de leur coeur, & d'autant d'actes de reverence & d'adoration à Dieu qui est le premier moteur, & dont l'ordre & la conduite est necessaire à chaque tremblement de chorde, & à chaque mouuement d'air, & que le mouuement des chordes qui est si prompt & si viste que l'on ne peut apperceuoir ou mesurer […]

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 18, p148

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Proposition 20. Expliquer la proportion de toutes les parties de l’Epinette, & du Clauecin, & leur construction.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 20, p156

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D’autant que l’on peut determiner quel est le ton de toutes sortes de corps par le moyen de ces Regales, & par consequent l’on peut sçauoir la raison que leur pesanteur à auec leur sons […] par exemple si l’on fait des Cylindres de plusieurs sortes de pierres, les sons plus aigus feront voir celles qui seront plus dures, plus seiches, ou plus legeres. I'ajouste, encore la figure BDE pour representer l'eschelle dont les Turcs & plusieurs autres se servent en frappant dessus avec un petit baston au bout duquel on met une petite boule. Cet instrument [eschelette] est composé de douze bastons qui vont en se diminuant depuis le 12 D E iusques au premier A B. Le plus grand baston a ordinairement dix poulces de longueur, & consequemment le dernier doit estre de trois poulces & , afin de faire la Douziesme dont la raison est de 3 à 1, encore que les Facteurs les diminuent si peu que le premier est seulement double au dernier, ie monstreray plus exactement dans les liures de la Theorie quelle proportion il y a entre les corps solides & leurs sons.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 27, p176

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Quant à la longueur [des cordes de l'épinette], elle approche plus pres de cette proportion, quoy que la difference de ces longueurs ne soit pas harmonique, car la chorde qui fait C Fa vt, n’est pas sesquidixiesme de celle, qui fait D Sol re, & celle-cy n’est pas sesquineusiesme de celle qui fait l’E la mi, &c .Quant à la grosseur, on obserue encore moins la proportion harmonique dans la difference des grosseurs, qu’en celle des longueurs, car les chordes de mesme grosseur seruent souuent à sept ou huist touches: au lieu qu’elles deuroient garder la mesme raison que les longueurs, pour rendre vne parfaite harmonie.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 6, 120

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[…] la premiere colomne contient le nombre des chordes: la seconde, la proportion que les chordes ont entr’elles, c’est à dire la proportion des sons: la troisiesme, la longueur des chordes: la quatriesme, la grosseur desdites chordes diuisees en miliesmes, c’est à dire en mille parties: la cinquiesme reduit les grands nombres de le precedente en moindres termes: la sixiesme contient les diametres desdites chordes qui sont diuisez en miliesmes: & la septiesme les reduit en moindres nombres.Or puis que le diametre de la I, ou plus grosse chorde est I/5 de ligne, soit la ligne diuisée en 1000. parties, le diametre de ladite chorde sera 200, & son Tour ou sa grosseur sera 629. & ainsi des autres chordes iusques à la 4. Octaue en haut, selon la proportion qui suit, auec la reduction en moindres parties de proche en proche.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 6, 120

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[…] 3. on les mesure par les trous des filieres, car les fils, ou les chordes qui passent, & qui sont tirées par vn mesme trou sont d’esgale grosseur; mais parce que l’on ne sçait pas la proportion des trous de la filiere, & que quand on la cognoistroit, on n’a point ordinairement de filiere, ny de trous pour mesurer la grosseur des chordes, & que cet instrument ne sert qu’aux chordes de metal, cette maniere ne peut estre vtile aux Musiciens. 4. on les peut mesurer par l’eau […] mais les chordes de boyau se gastent dans l’eau […] mais le poids d’vne chorde d’instrument, par exemple, de la chanterelle d’vn Luth, est si petit, que l’on a de la peine à remarquer les differences du poids de telles chordes.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 8, 126

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[…] [corde] si l’on commence par la grosse; et si on ne veut pas prendre la peine de les tendre, & de les mettre à l’vnisson, il suffit de remarquer l’interualle de leurs sons, & leurs poids, car si celle qui est tenduë d’vn moindre poids, a le son plus aigu, elle est plus deliée.
Or, l’on treuuera la proportion de leurs grosseurs en considerant la raison des 2. poids, & des 2. sons; par exemple, quand elles sont tenduës par vn mesme poids, si le son de la plus deliée fait la Quinte en haut, sa grosseur sera à celle de la plus grosse comme celle de 4. à 9, mais parce que nous supposons que leurs tensions sont inesgales, il faut treuuer la raison de leurs tensions […]

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 8, p127

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Ie suppose donc que la petite [chorde] ayt 3. de tension, & la plus grosse 4., leurs tensions seront comme 3. à 4., & consequemment leurs grosseurs seront I à 3., d’autant que la raison triple est composee de la raison doublée de l’interualle de leurs sons, & de la sesquialtere de leurs tensions. es proportions sont fondées sur les regles de le precedente proposition, c’est pourquoy il n’est pas necessaire de les expliquer plus amplement, car l’on peut se seruir desdites regles pour treuuer toutes sortes de grosseurs de chordes, sans vser d’autre mesure que de celle des sons, qui est la plus iuste de toutes, pourueu que l’on en vse comme il faut.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 8, p127

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Quant aux longueurs, elles ne sont pas plus difficiles à treuuer que les grosseurs, car supposé que l’on cognoisse la proportion de grosseurs, l’on treuuera les longueurs par les sons par exemple, si les chordes de mesme grosseur sont à l’Octaue l’vne de l’autre avec mesme poids, celle qui fait l’Octaue en haut est plus courte de moitié: mais les poids sont differents, il en faut sçauoir la difference, puis que toutes sortes de chordes differentes tant en grosseur qu’en longueur peuuent estre mises à l’vnisson, ou à tel interualle, que l’on voudra, par le moyen des differentes tensions.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 8, p127

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Quant à la grosseur & à la longueur des chordes, elles doiuent suiure celles des Violons, & les raisons de l’harmonie: par exemple, celles du Dessus doiuent estre huict fois moindres que celles de [p180] la Basse, lors qu’elles montent plus haut de trois Octaues, si l’on desire que la Musique soit parfaite, encore que ceux qui ioüent de cet instrument n’obseruent pas ces grandeurs si exactement, & que les Facteurs ne fassent pas les tables, les corps, & les manches en mesme raison que les sons qu’ils veulent tirer, […] neantmoins s’ils en veulent prendre la peine, il n’est pas si difficile que l’on ne puisse le pratiquer, car si la plus grosse chorde de la Hautecontre est plus basse d’vne Quinte que celle du Dessus, il faut que ces quatre chordes soient sesquialteres de celle du Dessus tant en longueur qu’en grosseur, c’est à dire qu’elle ayent trois pieds de long, si celle du Dessus ont deux pieds; & si la plus grosse de la Taille descend plus bas d’vne Octaue que celle du Dessus, elles doiuent auoir toutes leurs dimensions doubles de celles du Dessus. Finalement si la plus grosse chorde de la Basse est à la Douziesme, ou à la Quinziesme du Dessus, elle doit auoir ses chordes trois ou quatre fois plus grosses & plus longues. Mais i’ay fait vn discours particulier de la raison de toutes sortes de chordes dans le traité de l’Epinette, où l’on void la iuste proportion de leurs grandeurs.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, IV, 1, p179-180

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Ce qu’il faut semblablement observer aux Violes, aux Luths, & à tous les autres instrumens, dont on fait des concerts, d’autat que ie je parleray plus de ces proportions dans les autres discours.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, IV, 1, p180

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Mais puis que l’on prise d’autant plus chaque instrument, qu’il fait plus de varietez avec moins de chordes, & que l’on ne touche quasi que la chanterelle & la seconde des Dessus de Violon, cette cinquiesme chorde n’est pas necessaire, & mesme l’on peut assez bien ioüer auec trois. Quant à la perfection de la Pratique [du violon], elle consiste au beau toucher, lequel est la base & le fondement du plaisir qui doit contenter l’oreille: & parce que cet instrument n’a point de touches, il faut tellement aiuster les doigts sur chaque lieu du manche, que les sons persuadent vne proportion aussi bien reglée que s’il y auoit des touches comme à la Viole.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, IV, 3, p183

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[…] Monsieur de Beau-grand Conseiller […] a inuenté, & fait tracer vne ligne sur le compas de proportion, qu’il nomme Harmonique, par le moyen de laquelle l’on trouue tout d’vn coup où l’on doit placer toutes les touches […] il la faut diuiser pour la rendre Harmonique […] & puis il faut grauer à costé les mesmes lettres Alphabétiques qui sont dans la table.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, IV, 7, p202

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Ce qui est des-agreable dans la parole, ou le discours, ne peut venir de nulle autre cause que des syllables que l'on fait trop longues ou trop courtes, & trop graues ou trop aiguës; comme l'on experimente en ceux qui traisnent trop quelques parties de certaines dictions, ou qui se precipitent en prononçant; or la Musique qui traite de la valeur des notes, & de toutes sortes de temps, enseigne quant & quant le temps qu'il faut employer sur chaque syllabe, & consequemment quelle proportion doit garder le temps de chaque syllabe, donnee auec le temps de toutes les autres[…]

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Voix, I, 20 p29

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[...] vne partie ou vn chant seul, peut contenir & nous representer vne mode ou harmonie entiere & tres-parfaicte : comme il se voit au chant Gregorien, ou toutesfois il n'y a point de consonance : ains suffit pour la raison de l'harmonie [...] que l'entendement comprenne & considere le diapason, auec vne mediation, qui le diuise en vn diapente, & vn diatessaron : ou bien, que l'entendement comprenne & considere la proportion double, qui est entre les deux extremitez du diapason, & les proportions sesquitierce, & sesquialtere, qu'il y a des deux extremitez susdites, à la mediation.

Maillart, Les tons ou discours, sur les modes de musique et les tons, 0, I,5,p17

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Ioannes Froschius, chapitre 14. de sa musique, dit, que la nature de la mode consiste en la proportion double qui est entre les deux extremitez du diapason, & en la proportion simple qu'il y a des deux extremitez susdites à la mediation.

Maillart, Les tons ou discours, sur les modes de musique et les tons, 0, I,5,p19

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Plutarque, au 9. chapitre de sa musique, dit expressément, que l'harmonie consiste en la proportion double, & qu'il faut prendre les medietez en proportion sesquitierce, & sesquialtere : & de faict, le monstre par exemple, prennant l'interualle qu'il y a depuis l'hypate des moyens, iusques à la nete des disioints, que nous disons, depuis Elamy iusques elamy. Les medietez qu'il prend en proportion sesquitierce & sesquialtere, sont meze & parameze, que nous disons, alamire et b fa B my, comme on peut veoir plus ampleme[n]t par tout le 9. & 10. chapitre de sa musique.

Maillart, Les tons ou discours, sur les modes de musique et les tons, I, 5, p19

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[...] vne partie ou vn chant seul, peut contenir & nous representer vne mode ou harmonie entiere & tres-parfaicte : comme il se voit au chant Gregorien, ou toutesfois il n'y a point de consonance : ains suffit pour la raison de l'harmonie [...] que l'entendement comprenne & considere le diapason, auec vne mediation, qui le diuise en vn diapente, & vn diatessaron : ou bien, que l'entendement comprenne & considere la proportion double, qui est entre les deux extremitez du diapason, & les proportions sesquitierce, & sesquialtere, qu'il y a des deux extremitez susdites, à la mediation.

Maillart, Les tons ou discours, sur les modes de musique et les tons, 0, I,5,p17

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L’Vsage des Tables precedentes. Premierement si les chordes sont esgales en grosseur & longueur, il faut proportionner leurs tensions suiuant la premiere table. 2. Si elles sont esgales en longueur & tension, il faut proportionner leur longueur suiuant la 2. table. Or encore que la raison de la tension des chordes inesgales en longueur & grosseur doiue estre composée des raisons simples, & doublées des interualles pour estre mises à l’vnisson, neantmoins la raison simple suffit pour les mettre aux interualles de l’Octaue suiuant la 4. Table, sans que la pratique de la 5., & 6. regle soit necessaire car si les chordes A & B esgales en grosseur sont tenduës de mesme force, & que B soit double d’A en longueur, la chorde B fait l’Octaue en bas auec A; & si la chorde C esgale à B en longueur, mais double en grosseur est mise à l’vnisson de B par vne double force, C fera l’Octaue auec A, si elle est tenduë d’vne force qui soit double de la force qui tend A.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 7, p126

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Para sacar prouecho de las obras, quando se pusieren cinco cosas, se han de notar. La primera, es entender de rayz la inuencion y artificio que lleuaren los passos, y assi mesmo la respon[n]sion de las bozes, esto es, si en los passos las bozes se remedaren y correspondiere[n] en quarta, o en quinta, o en octaua, o en otra manera, o si los passos se hirieren a duo, a tres, o a quatro, y demas desto, si fueren en fugas o no, en lo qual consiste el arte de la fantasia [...] La segunda cosa, es notar la entrada de cada boz, es a saber, si entra antes de la Clausula, o en la Clausula, o despues de la clausula, o si entra sin clausula, o con que inuencion o proposito entra porque la entrada de cada boz, es la cosa mas dilicada [sic], y de mayor primor y arte que ay en la Musica [...] La tercera cosa, es notar todas las maneras de clausulas que se hizieren en las obras entendiendolas de rayz, y tenerlas en la memoria, para por ellas hazer otras Semejantes en la fantasia.
[58r] La quarta cosa, es notar las consonancias y disona[n]cias que se dieren en las obras, assi las que dieren a duo, como las que se dieren a tres, y a quatro, y juntamente entender toda la Solfa de cada boz, y notar todas las Consonancias que con ella se diere[n], y assi mesmo notar la Solfa que fuere graciosa de cada boz, para co[n] ella hazer passos diuersos, porque esto es lo que mucho aprouecha para tener caudal y abundancia de fantasia.
La quinta cosa, es quando vn passo se remedare, notar las differencias que se hizieren en la mesma remedacion del passo, y assi mesmo notar si se remedare a duo, a tres, o a quatro bozes.

Sancta Maria, Arte de Tañer Fantasia, 1565, I, 57v-58r

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En tanto que la musica se tañia en organos simples, sin misturas de generos obraua en los ho[m]bres grande honestidad y toda virtud. Despues que se tracto con mesclas: perdio el modo de la gravedad, y virtud […]De las palabras arriba dichas de Boecio infiero, que las mezclas de los generos que los tañedores en este tie[m]po usan: antiguamente entre sabios musicos se usauan, y fueron dexadas […] El que supiere la propriedad de cada uno de los modos, segun que uiere al cantor inclinado a componer unos mas que otros: sabra jusgar la complision y las inclinaciones de tal componedor […] Los ca[n]tantes que deßean ser musicos: no canten letra deshonesta, ni canto que prouoque, o combide a la sensualidad.

Bermudo, Declaración de Instrumentos Musicales, 1555, I, 10, f10va-11ra

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Cognosca pues el tañedor el valor y poßibilidad de cada vno de los modos, y aplique los para lo que son poderosos: y vera quanto es el poder de la Musica.[f7vb] Los tañedores que tienen noticias de las propriedades de los modos : porque carecen destos effectos ? […] por las misturas y mesclas que los tañedores hazen en los modos: ha perdido la Musica su virtud. Pongamos que vno enferma de tristeza y para sanarlo tañeys vn modo primero, que es alegre: si este mezclays con el sexto, que combida a tristeza: pierde el primero su operacion. Tengo entendido, que las misturas en los modos han nascido de buenas habilidades: y de falta de principios theoricos.

Bermudo, Declaración de Instrumentos Musicales, 1555, I, 7, f7vab

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En esta arte de ca[n]to llano ay cinco deduciones. El signo que tiene ut: es principio de la deducion, y todas seys bozes es la deducion […] Cantanse estas deduciones por tres propiedades. que son quadrado, natura, y bmol.

Bermudo, Declaración de Instrumentos Musicales, 1555, II, 4, f21rb

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No es mutança otra cosa: sino dexar una boz, que no puede mas subir, o abaxar: y tomar otra en el mismo signo, ygual en la entonacion: la qual es de otra deducion y propriedad. Luego la mutança es para subir, o abaxar de una deducion y propiedad en otra.

Bermudo, Declaración de Instrumentos Musicales, 1555, II, 5, f21va

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Las que nosotros llamamos propriedades: este insigne doctor [Andrea] dixo deducciones. Yo puse cinco deducciones en canto llano, y los que ponen veynte signos dize[n] ser siete las deduciones, Gamaut la primera, Cfaut la segunda, Ffaut la tercera, Gsolreut la quarta, csolfaut la quinta, ffaut la sexta, gsolreut la septima.

Bermudo, Declaración de Instrumentos Musicales, 1555, III, 6, f34va

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Mutança, dizen los musicos, es ayu[n]tamiento de dos bozes yguales, de diversas deduciones y propiedades, en un signo.

Bermudo, Declaración de Instrumentos Musicales, 1555, III, 8, f35va

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Los que mas propriedades quisieren saber de los modos: entiendan los effectos y virtud de los planetas, y por ellos, y por lo dicho en este [capítulo] las sabran explicar, y poner por obra en la composicion.

Bermudo, Declaración de Instrumentos Musicales, 1555, V, 5, f123ra

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Disiunta es pasar de salto de vna deducion y propriedad a otra sin mutança spressa segund quedan puntadas.

Durán, Lux bella, 1492, f[a4]

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Mutança es mudamiento de dos bozes eguales en signo y boz. diuersas en propriedad assi por sobir como descender.

Durán, Lux bella, 1492, fa1

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Signo es ayuntamiento de letra con boz y propriedad. Cada signo tiene un punto que representa su letra: con tantos nombres o bozes quantas sillabas.

Durán, Lux bella, 1492, fa1

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Las mutanças subintellectas falla[n] se solame[n]te e[n] las disiuntas. ca passamos de salto de una deducio[n] y propriedad/ a otra.

Duran, Comento sobre Lux Bella, 1498,

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Todo signo co[ntiene] en si letra y boz y p[ro]priedad. y como el signo es rep[re]sentatiuo y demostratiuo de otra cosa: pa[ra] q[ue] sea signo ha de co[n]ntener, letra co[n] boz y p[ro]priedad.

Duran, Comento sobre Lux Bella, 1498, aiiii

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Cantar naturalmente es quando no fazemos mutança de una deducio[n] y propriedad a otra. cantar accidentalmente es quando nos mudamos de una deducion y propriedad a otra/ o quando cantamos por co[n]juntas que son musica fingida.

Duran, Comento sobre Lux Bella, 1498, b

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Disiuncta [...] es un apartamiento fecho de vna deducio[n] y p[ro]piedad en otra de salto. y sobie[n]do el ca[n]to q[ue]da la muta[n]ça subintellecta en el la de q[ua]lquier deducio[n] q[ue] sea la boz do comie[n]ça el salto: y dece[n]diendo en vt.

Duran, Comento sobre Lux Bella, 1498, d

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Estas siete deduçiones se cantan por tres propriedades. Conuiene a saber por bquadrado, e por natura e por bemol.

Estevan, Reglas, 1410, f1v[p55]

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Mutança es mudarse el o[m]me de una pr[ro]piedat en otra. assi co[m]mo de bq[ua]drado en natura. e de natura en bemol.

Estevan, Reglas, 1410, f26r[p151]

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Mutança de canto llano es ayuntamiento de dos boses en un signo, e de una p[ro]piedat en otra [...] Asi co[m]mo desimos en, cfaut, faut. E este es ayuntamiento de dos boses en un signo [...] Otrosi de una p[ro]piedat en otra, entiende del fa [...] al ut.

Estevan, Reglas, 1410, f26v[p153]

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Muta[n]ça es mudamie[n]to de dos boses yguales, e de diuersas propiedades, pues aq[ui] no[n] son boses yguales no[n] ay ninguna mutança.

Estevan, Reglas, 1410, f5r [p67]

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Notese que siempre que dixeremos Befa, se entie[n]de la tecla negra que esta entre Alamire y Bemi, que es el fa. de la propriedad de bemol. y quando dixeremos Bemi, se entiende la tecla blanca, que es el mi de be quadrado, la qual tecla blanca esta junto a la sobredicha tecla negra, a la mano derecha. Desta tecla negra a la sobredicha tecla blanca ay distancia o espacio de vn semitono incantable. Y assi mesmo quando dixeremos Befabemi, se entie[n]de lo vno y lo otro (es a saber) la tecla negra y la tecla blanca.

Sancta Maria, Arte de Tañer Fantasia, 1565, I, 2r

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Estos siete signos se ca[n]tan por tres propriedades, cuyos nombres son, bequadrado, natura, y bemol, para cuya intelligencia sea de notar que entre las siete letras q[ue]son, g ,a, b, c, d, e, f, de las quales diximos nascer los siete signos, ay tres principales, que son, g, c, f, estas son la llaue y gouierno de todo el canto, la. g, significa y da a entender bequadrado, la. c, natura, y la. f, bemol. De cada vna destas tres letras nacen tres cosas principalissi[2v]mas en el canto, que son, vt, propriedad, y clave. con estas tres cosas se rige y govierna el canto llano y canto de Organo. El vt es principio y raiz de las cinco bozes, que son re, mi, fa, sol, la. Y por tanto por la propriedad que se cantare el vt, se cantaran tambien todas las otras cinco bozes, que son re, mi, fa, sol, la. Y ase de notar que el vt, en ninguna de las otras quatro letras se halla excepto en estas tres, que son g. c. f. sino fuesse accidentalmente.

Sancta Maria, Arte de Tañer Fantasia, 1565, I, 2r-2v

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Las propriedades (como dicho es) son tres, es a saber, propriedad de bequadrado, propriedad de natura, propriedad de bemol. La propriedad de bequadrado, nasce de todos los signos que comie[n]çan en g, en los quales siempre ay vt.

Sancta Maria, Arte de Tañer Fantasia, 1565, I, 2v

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La propriedad de natura nasce de todos los signos q[ue] comiençan en c, en los quales siempre ay vt, y todas las seys bozes desde el vt. hasta el la, se cantan por esta mesma propriedad de natura.

Sancta Maria, Arte de Tañer Fantasia, 1565, I, 2v

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La propriedad de bemol nasce de todos los signos que comiençan en f, en los quales siempre ay vt, y todas las seys bozes desde el vt, hasta el la. se cantan por esta mesma propriedad de bemol.

Sancta Maria, Arte de Tañer Fantasia, 1565, I, 2v

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A estas tres propriedades corresponden tres claues que ay en el canto de Organo (es a saber) claue de bemol, claue de natura, y claue de bequadrado, la de bemol tiene su assie[n]to en Fefaut, graue, la qual se figura co[n] tres pu[n]tos, desta forma siguie[n]te . La de natura tiene su assie[n]to en Cesolfaut, y señalase con dos pu[n]tos como esta q[ue] se sigue La de bequadrado tiene su assie]n]to e[n] Gesolreut, sobre agudo, la q[ua]l se figura co[n] vna g, griega d[e]sta forma y notese que estas tres claues sie]m]pre esta[n] en regla, por quanto los signos donde tienen su assiento tambien estan en regla.

Sancta Maria, Arte de Tañer Fantasia, 1565, I, 2v

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Destas tres propriedades, las dos q[ue] son, bequadrado, y bemol, Es muy notorio ser repugnantes y contrarias entre si, y en tanto grado que por ninguna via pueden conuenir ni conformarse vna con otra, ni tan poco la vna tras la otra, si no fuesse por particular necessidad de cumplir, algun diapente, o diathesaron, o por excusar alguna disonancia de fa, contra mi, o de mi contra fa, finalmente tañendo o canta[n]do por bequadrado, necessariamente hemos de huy de cantar y tañer por bemol.

Sancta Maria, Arte de Tañer Fantasia, 1565, I, 2v-3r

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Todas las teclas blancas se cantan por bequadrado, natura, y bemol. Sacando solamente de la propriedad de bemol, los faes de las teclas negras de befa, los quales son de la orden alta accidental, de manera q[ue] aunque toda la orde[n] baxa es natural, con todo esso tiene mezcla de cinco bozes accidentales de la propriedad de bemol, que son, vt, re, mi, sol, la, las quales nascen de todos los signos de Fefaut.

Sancta Maria, Arte de Tañer Fantasia, 1565, I, 3r

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Esta materia de los ocho tonos generales, assi naturales como accidentales, es tan necessario que los tañedores la entiendan y sepan poner por obra, que sin ello es impossible ninguno tañer, sin hazer grandes defectos, saliendo a cada passo del tono [...] para cuyo remedio co[n]uiene que cada vno se exercite en esta materia, hasta hazerse diestro en ella, Para saber guardar vno de los mayores y mas necessarios primores que ay en la Musica, que es dar a cada tono su propriedad y naturaleza .

Sancta Maria, Arte de Tañer Fantasia, 1565, I, 60r

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Vna regla se ha de guardar con todo rigor en los tonos, y es, que en ninguna manera se mezclen las dos propriedades contrarias, que son Bemol y Bequadrado, excepto por escusar alguna Disonancia de fa, contra mi, o por cumplir algun Diapente, o Diatessaron.

Sancta Maria, Arte de Tañer Fantasia, 1565, I, 61v

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Los tonos se tañen de dos maneras. La vna es conforme a la propriedad y naturaleza que cada tono tiene, y esto es lo que hemos siempre de guardar, imitar, y seguir, porque en estos se hallan las verdaderas sequencias y Clausulas de todos los ochos tonos generales, y assi conforme se hazen todas las composturas. La otra manera, es conforme al seculorum, que cada tono tiene, lo qual sirue solamente, para tañer en la yglesia, Psalmos, hymnos, y canticos.

Sancta Maria, Arte de Tañer Fantasia, 1565, I, 62v

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Assi mismo el seculorum del quinto tono, es contrario en la propriedad al [65r] quinto tono, que Se canta y tañe conforme a su propriedad y naturaleza, en que el que se canta y tañe conforme al seculorum, se canta y tañe por be quadi[=r]ado, y el que se canta y tañe conforme a su propriedad y naturaleza, se canta y tañe por Bemol, aunque en el Arc[=ç]obispado de toledo, tambien el seculorum se canta por Bemol.

Sancta Maria, Arte de Tañer Fantasia, 1565, I, 64v-65r

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Quando los tonos se ca[n]taren o tañeren, co[n]forme al seculorum que cada vno dellos tiene, las clausulas que en la mediacion dellos se hazen (como dicho es) son conformes a las clausulas medias, que se hazen en los otros tonos, que se cantan y tañen conforme a la propriedad y naturaleza que cada tono tiene [...] excepto la mediacion del septimo tono, la qual (como antes fue notado) fenesce fuera del tono, y assi es contraria a la clausula media del septimo tono, que se canta y tañe conforme a la propriedad, y naturaleza que de su cosecha tiene.

Sancta Maria, Arte de Tañer Fantasia, 1565, I, 65r

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Quando [los tonos] se cantan o tañen conforme a la propriedad y naturaleza que cada tono tiene, las clausulas que en ellos se hazen, se distinguen en tres maneras, es a saber en finales, medias, y de passo, y quando se cantan o tañen conforme al seculorum que cada tono tiene, las clausulas que en ellos se hazen, se distinguen en solas dos maneras, es a saber en finales y medias. Son llamadas finales, porque se hazen adonde los tonos fenescen, las quales como mas principales tienen el primer grado. Las otras se llaman medias, porque se hazen adonde los tonos demedian, las quales tienen el segundo grado. Las otras postreras se llaman de passo, porque no son tan proprias, ni tan naturales a los tonos [...] tienen el tercero grado. Las Clausulas finales y medias, son proprias y naturales a los tonos, pero las Clausulas de passo (como dicho es) no son proprias ni naturales a los tonos, antes son como agenas y peregrinas dellos, y assi se hazen de passo [...]. De las clausulas finales vsamos en el proceso y fin de las obras, y con todo eso se llaman finales, por razon que se hazen en los signos en que los tonos fenescen. De las Clausulaes medias vsamos, solamente en el proceso de las obras y con todo eso se llaman medias porque se hazen en los signos en que los tonos demedian. De las Clausulas de passo hemos de vsar pocas vezes, por razon de no ser proprias ni naturales a los tonos.

Sancta Maria, Arte de Tañer Fantasia, 1565, I, 66v

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De tres maneras se sale del tono. La primera es mundando se la sequencia de la Solfa natural en accidental, o la accidental en natural, assi como diziendo naturalmente, vt, re, mi, fa, sol, re, mi, fa, començando desde Cesolfaut para arriba, y despues mudando accidentalmente, haziendo, re, mi, fa, sol, re, mi, fa, sol, començando desde el mismo Cesolfaut para arriua.
[EXEMPLO]
La segunda manera, es haziendo Clausulas fuera del tono primero començado. assi como haziendo en el primero tono, Clausula de quarto en elami. La tercera manera, es mudando la propriedad contraria del tono primero començado, esto es, mudando la propriedad de bemol, en la de bequadrado, o la de bequadrado, en la de bemol.

Sancta Maria, Arte de Tañer Fantasia, 1565, I, 70v-71r

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Por dos causas se puede licitamente salir del tono. La vna por cumplimiento y perfeccion de algun Diapente, o diatessaron, o por escusar alguna disona[n]cia, de fa contra mi, en lo qual se muda la propriedad de bequadrado en la de bemol, o la de bemol en la de bequadrado. La otra causa es, tañendo sobre alguna canto llano, o sonada, que saliere fuera del tono, en dos casos. El vno [...] por cumplimiento y perfecion, de algun Diapente, o diatessaron. El otro caso es, en las Clausulas, que el canto llano o sonada hiziere fuera del tono, como se vee en el himno de aue maris stella, que siendo primero tono, haze Clausula en cesolfaut, que es fuera del tono.

Sancta Maria, Arte de Tañer Fantasia, 1565, I, 71r

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[…] procure en todo caso, saber muy bien y entender, y despues tañer todos los ochos tonos, assi naturales como acidentales, con todas las circunstancias de cada vno en particular, mayorme[n]te lo q[ue] cada vno puede subir y baxar, y las clausulas que cada vno puede hazer, y en que signos, y saber porque propriedad se canta y tañe cada vno en particular.

Sancta Maria, Arte de Tañer Fantasia, 1565, II, 52, 121v

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Tiene el Arte de Canto de Organo los mismos signos, deduciones propriedades, voces, claues que el Canto llano tiene, mas la Claue de g. sol. re. vt que en canto llano no se vsa, tiene su casa en g. sol. re. vt. sobre agudo [EJEMPLO]. Lo primero que ay junto a la Claue, es el tiempo, que sin el todas las figuras son yguales. Si ha de hauer Bemol, ha se de poner entre la Claue y el Tiempo.

Montanos, Arte de musica theorica y pratica, 1592, cdo, f4r

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Be quadrado, y Bemol, son contrarios, que jamas, andan juntos, o raras vezes. Y assi quando huuiere razon para cantar por Bemol, no se haga cuenta que ay Be quadrado en aquel paso, o obra. Y quando no huuiere regla pa[ra] ca[n]tar por Bemol, no se haga cue[n]ta que le ay, y assi se hallara que en comu[n] no ay mas de dos propriedades Natural y Bemol.

Montanos, Arte de musica theorica y pratica, 1592, cdo, f6v

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En estos siete signos, los tres dellos son mas principales, a los quales llaman deduciones porque dellos tienen principio todas las vozes, son les tres signos. g. sol. re. vt. c. sol. fa. vt. F. fa. vt. Los mismos tienen agudos y sobreagudos[…] Deducio[n] est principium a quo res aliqua ducitur. En estas deduciones tienen principio tres propriedades, que son. be quadrado. natura. bemol. Be quadrado tiene su principio en g. sol. re. vt. Natura en c. so. fa. vt. Bemol. en f. fa. vt.

Montanos, Arte de musica theorica y pratica, 1592, cll, f11v

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Su diffinicion de propriedad es Proprietas est qualitas consequens essentiam rei. De cada deducion nacen seys vozes, que son vt. re. mi. fa. sol. la. Las quales se cantaran por la [12r] propriedad que tiene alli su principio, si come[n]çaren las vozes. vt. en g. sol. re. vt. todas aquellas seys se cantaran por be quadrado, poniendo en cada signo vna voz successiuamente; porque alli tiene su principio la propriedad de be quadrado. Y si començaren el vt. en c. sol. fa. vt se cantaran por natura[m] . Y si en f. favt. se cantaran por bemol.

Montanos, Arte de musica theorica y pratica, 1592, cll, f11v-12r

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Quando subiere el canto del. la. arriba, o baxare del, vt. abaxo, es necessario hazer mutança, que es poner vozes de otra propriedad. Si fuere subiendo, se tomara vna de tres voces. vt. re. mi. y si baxando. fa. sol. la. Su diffinicion de mutança es Mutança est, commutatio vocis ex vna cum alia proprietate. Mutança es, trocar vna voz con la de otra propriedad.

Montanos, Arte de musica theorica y pratica, 1592, cll, f15r-v

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Disiunta se llama subir o baxar de vna propriedad a otra, en quarta o quinta, o mas, sin puntos intermedios. Su diffinicion es Disiuncta est transitus de proprietate vna in alima. Sic ait Pithagoras.

Montanos, Arte de musica theorica y pratica, 1592, cll, f18v

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Todo lo que no fuere como en las raçones sobredichas para cantar por bemol, sera siempre natural y bequadrado, que es lo natural, a lo qual llaman genero diatonico, que es compuesto de solas estas dos propriedades. Sus diathesarones son compuestos de dos tonos, y vn semitono natural, que es de elami, a fefavt. Y de b. fa. b. mi. a c. sol. fa. vt. y si otro algun semitono se haze no es deste genero, y assi se atribuye al genero chromatico [EJEMPLO DIATONICO] [19v] El bemol respecto deste genero, es tenido por accidental, y llamado Semichromatico.

Montanos, Arte de musica theorica y pratica, 1592, cll, f19rv

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El diatonico procedia por tonos y semitonos naturales. Su discurso era be quadrado, y natura, sin mezcla de bemol ni semitono accidental. Solo tenia los naturales, destas dos propriedades que son, de ela. mi, a fe fa vt. y de be. Fa. Be. Mi. a cesol. fa. vt. sin admitir otro en clausula, ni discurso, como se vera en el exemplo, y en el exemplo a quatro.

Montanos, Arte de musica theorica y pratica, 1592, prop, f17v

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Mutança es mudamiento de dos bozes iguales en diversas propriedades. En gamaut nos demuestra que avemos una boz et mutança, ca segund es dicho, mutança es fecha de dos bozes iguales en diversas propriedades, pues no ay mutança ninguna en Gamaut.

Anonyme, Arte de melodía, 1436, [V], 83

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[…] la segunda falsa, es de genero. Falsa de genero es la que se comete entre dos signos de diferentes generos o propriedades, vno blando, y otro duro, vno imperfecto, y otro perfecto, y estas falsas de genero se pueden cometer entre signos remotos; por quanto su enemistad no consiste en encuentro propinquo que es como vn agravio contingente, sino en vna contraria naturaleza, y propriedad: y por esto se dize en signos o vozes contrarias, como fa, contra mi, vel é contra mi, contra fa: como de el mi [f7v] de bemi, al fa de fefaut superior, quinta menor mas arriba, vel é contra, del fa de fefaut, al mi de befabemi superior quarta tritonica mas arriba, el mi del qual dicho bemi o befabemi, por ser perteneciente al primero Diathesaron, de que se forma el genero semidiatonico (que es de la propiedad de bequadrado) es de genero imperfecto, y de naturaleza mas dura, que el segundo Diathesaron, que es donde se halla el fa de fefaut dicho, el qual es de la propiedad de natura, o natural, propiedad mas blanda, noble, y amorosa, y de quie[n] se perficiona el genero Diatonico, genero perfecto […,]

Correa de Arauxo, Libro de Tientos, 1626, Advertencias, f7r-7v

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Todas las falsas de la musica (que a parte rei se pueden llamar falsas) son tan solamente en dos maneras co[n]viene a saber, falsa de numero, y falsa de genero. Falsa de numero es, la que se comete entre dos numeros, o signos contiguos, y contrarios. Falsa de genero es, la que se comete entre dos vozes de genero, o propiedad contraria: como fa, contra mi, vel e contra. Numeros, o signos contiguos contingentes y contrarios son, como, vno, y dos; dos, y tres; tres, y quatro; quatro, y cinco; cinco, y seys; seys, y siete; siete, y ocho. Y reduzidos [f7r] a signos: fefaut, y gesolrreut; gesolrreut, y alamire; alamire, y befabemi; befabemi, y cesolfaut; cesolfaut, y delasolrre; delasolrre, y elami; elami, y fefaut. Todas estas son segundas, las quales son falsas, y disonancias en la m[u]sica, y se comete[n] entre numeros, o signos ascende[n]tes. De estas se originan otras falsas, que se cometen en numeros contrarios descendentes, y estas son las septimas.

Correa de Arauxo, Libro de Tientos, 1626, Advertencias, f6v-6r

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[…] vn genero no puede proceder por mas que por dos Diatesarones co[n]tinuos, que inf14v] sinuan dos propiedades, de modo que tres propriedades no caben juntas, como be quadrado y bemol juntamente […]

Correa de Arauxo, Libro de Tientos, 1626, Cifra, f14r-f14v

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Destos veynte signos se siguen siete deducçiones por las quales son regidos estos veynte signos et las deducçiones son éstas: Gamaut, cfaut, ffaut, gsolreut, csolfaut, ffaut, gsolreut. Estas siete deducçiones se cantan por tres propriedades, por b quadrado et por natura et por b mol.[.]Et cada una de éstas siete deducçiones rige sus seys bozes naturales, conviene saber : ut, re, mi, fa, sol, la ; ut, re, mi por sobir ; la, sol, fa [.] por desçender.

Anonyme, Arte de canto llano, 1436, [III], p81

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Otrosí, por quanto a las vezes non pueden avenir nin juntar las bozes a fazer mutança nin abastar un punto a otro, por ende el maestro puso aquí una regla que llamaron et llaman conjunta por la qual puede el canto pasar de una propriedad a otra por el lugar que le dará la conjunta.

Anonyme, Arte de canto llano, 1436, [VIII], p85

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Siguese agora tractar mas por extenso de las Mutanças, con las quales se passa de vna propriedad à otra, y de vna Deducion à otra: y es cierto, que vna de las cosas que hasta agora à muchos ha hecho dificultad e impedimento para saber cantar Cantollano y de Organo, ha sido las Mutanças, como por esperiencia vemos cada dia

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, V,2,p398

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Mutança es trocar vna voz que sea de vna propriedad con la voz de otra propriedad; que es quando cantando por natura, passamos à b mol o a be quadrado; o al contrario. Esto es mudando el nombre de la voz, y no el tono, para tener lugar de mas subir, o mas baxar: de donde se sigue que es necessario hazer mutança, qua[n]do subiere el canto del La arriba, o baxare del VT abaxo .

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, V,2,p399

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[...]aduierto que en el arte de Cantollano ay tres mouimientos, vno se llama Deducional, otro Ygual, y otro Disjunctiuo. Mouimiento Deducional, es aquel que anda cantando por vna Deducion ò por qualquiera dellas sin hazer mutança [...] [p401] Mouimiento ygual es aquel quando se haze mutança tacita ò virtual en vn Signo ò posicion de la mano, ayuntando y discudiendo [sic]dos vozes de diuersas propriedades en vn mesmo Signo; que es, à la entonacion de vna voz, tomar otra para subir ò baxar:mudando el nombre de la nota, y no el tono de la voz [...] Mouimiento disjunctiuo es aquel que se causa quando quiera que passamos saltando de vna propriedad en otra, con vna mesma nota, en quanto al nombre, mas con diuerso tono.

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, V,3,p400-401

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El Quinto Tono se compone de la 3. especie del Diapente, que es la que forma en los extremos Fa fa desde el Fa de F fa vt graue, al Fa de C sol fa vut agudo: y de la 3. especie de Diathessaron, que forma Vt fa, del VT de C sol fa vt al Fa de F fa vt agudo. De modo que viene à formar su Diapason del Fa de F fa vt graue, al Fa de F fa vt agudo: que es la Sexta especie en la orden de los Diapasones o Octauas. Aduiertan que la especie mayor deste Tono se conuierte muchas vezes en 4. especie por la propriedad deb, que forma VT sol desde F fa vt à C sol fa vt.

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, V,30,p428

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Declaramos diziendo que Disjuncta se llama el subir ò baxar de vna Propiedad en otra de vn golpe, a sauer sin puntos intermedios, sino ha de ser seguido con salto de quarta, o de quinta en Cantollano ordinario: de sexta mayor y menor, y de octaua, cantando en compas binario o ternario, como vemos en algunos Credos y Hymnos.

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, V,4,p401

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Mutança es vn ayuntamiento de dos vozes yguales de diuersas Deduciones y propriedades en vn Signo [...] Aduiertan tambien que de aquella palabra de la sobredicha deffinicion, que dize yguales , se sigue que en ninguno b fa [C2,1] mi ay mutança: porque las dos bes que ay en ellos Fa y MI, no estan yguales: que la vna es vn Semitonno incantable mas subida de la otra

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, V,5,p402

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Es muy notorio à todos los Musicos, que de las tres propriedades que ay en Musica, las dos que son de Be quadrado y b mol, son repugnantes entre si y en tanto grado, que por ninguna via pueden conuenir, ni conformarse vna con otra; ni tampoco la vna tras la otra, si no fuesse por particular necessidad de cumplir alguna Diapente ò Diathesaron, ò por escusar alguna dissonancia de Fa contra Mi ò de Mi contra Fa . La razon y causa desta contradicion y repu[g]nancia es, porque (como mas vezes tengo dicho) el canto bemolado es vn canto blando, dulce y suaue; y por el contrario, el canto bequadrado es vn canto duro, rezio y aspero. Y assi como lo duro y lo blando, es cosa manifiesta ser opuestos y contrarios; assi por esta misma razon, el canto bemolado y bequadrado son opuestos y contrarios: de donde se sigue poderse cantar por dos propriedades, (es à saber) por Bequadrado y natura; ò por b mol y natura, conformandose amicablemente con qualquiera dellas.

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, V,8,p406

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[...] la propriedad de natura, es medio y temperamento y concordia dellas [de las voces] ; y por esto es dicha, propio canto natural , sin la qual ningun Tono, y con la qual todos los Tonos pueden cumplir sus operaciones perfectas.

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, V,8,p406

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En estas veynte letras se forma[n] siete grados y los grados son estos.gamaut el p[ri]mero. cfaut el segundo. ffaut el tercero : gsolreut el quarto. csolfaut el quinto. ffaut el sexto. gsolreut el septimo. Estos siete grados se cantan por tres propriedades: conuiene a saber por. . y por natura y por bemol. Los q[ue] se cantan por .. son gamaut e gsolreut. e gesolreut. Los q[ue] se ca[n]ta[n] por natura son cefaut y csolfaut. Los q[ue] se cantan por bmol son ffaut e ffaut […] Para las las veynte l[et]ras los dichos siete grados bastan : e si exceder dellas quisieren assi añadiran los grados como es ffaut de retropolex : y en csolfa csolfaut : y si mas quisiere[n] mas por sus octauas de los grados ante puestos.

Martínez de Bizcargui, Arte de canto llano y contrapunto y canto de organo con pr, 1511, cap.iij; p3

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Mutança es ayuntamie[n]to e departimie[n]to de dos bozes yguales e de diuersas propriedades en vn lugar por subir y en otro por desce[n]der. de manera q[ue] en gamaut ni en are ni en bmi ni en ela no hay muta[n]ça ninguna: porq[ue] en ningun signo destos no hay mas de vna boz: y de vna sola boz no se haze mutança ninguna.La muta[n]ça se haze de dos bozes yguales; la primera dexamos sie[m]pre e la postrimera tomamos.

Martínez de Bizcargui, Arte de canto llano y contrapunto y canto de organo con pr, 1511, cap.vj; p7-8

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Otrosi es de notar si canta[n]do por bmol: tal canto sube del fa a elami agudo ferir se ha fa entre delasolre y elami por diuisio[n] de tono en tal passo y en otros semeja[n]tes se dan a la propiedad del bmol: sol en csolfaut: y la en delasolre.

Martínez de Bizcargui, Arte de canto llano y contrapunto y canto de organo con pr, 1511, cap.xvij; p20

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Todo canto q[ue] subiere a csolfaut ca[n]tarse ha por . Opinio[n] es de algu[n]os despues que entre en el bmol a vn q[ue] suba a csolfaut/ y de a dlasolre q[ue] no salgamos del bmol hasta do[n]de dura[n] las bozes de su propriedad. Especialme[n]te el Guill[ermo] [de Podio] tiene esta opinio[n] cono esta dicho arriba: ningu[n]a razon haya para ello. La verdad es despues q[ue] el fa del bmol por diathessaron/ o qualquier co[n]sonancia se hiera e se salue no hay q[ue] hazer en aq[ue]l genero: sino es por vna excepcion q[ue] se dira luego adelante q[ue] empieça/ muchas vezes el ca[n]to llano en [e]l c.xviij.

Martínez de Bizcargui, Arte de canto llano y contrapunto y canto de organo con pr, 1511, cap.xvij; p20

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Diuidese adequadamente la musica en dos especies, que llaman los Musicos propiedades, Bemol, y Bequadrado, tan opuestas entre si, que cantando por la vna, no se puede mezclar voz de la otra [...] El Bemol se diuide en dos tonos, que son .5.y 6. El Bequadrado en seis, que son primero, segundo 3.4.7. y 8 [...]

Gómez, Arte de Canto llano organo, y cifra. Iunto con el de canta, 1649, f15v

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Los signos (como las vozes) son siete, Ffavt, Gsolre, Alami, Bfa ni, Csolvt, Dlare, Enini: y porque las propiedades no son mas que dos, no tiene cada signo mas que dos vozes; vna de Bemol; otra de Bequadrado [...]

Gómez, Arte de Canto llano organo, y cifra. Iunto con el de canta, 1649, f15v

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Diuidese la Musica en dos generos, ò especies subalternas essencialmente diferentes, que son Bemol, y Bequadrado (à quien los musicos impropiamente llaman propriedades) tan distantes, y opuestas, que de la vna a la otra no ay transito, ni mutança, ni puede cantando por Bemol mezclarse voz de Bequadrado, ni al contrario: porque Bemol es modulacion graue, y blanda, esso significa B.mollis; y Bequadrado alta, y aguda: tomada la denominacion de las dos B. de Bfa mi, en quien concurren dos vozes opuestas, vna blanda de Bemol, que es el fa, à quien antecede esta B. y otra aguda de Bequadrado, que es el mi, à quien precede esta que por lo quadrado, y agudo de sus esquinas denomina aguda la especie de Bequadrado.

Gómez, Arte de Canto llano organo, y cifra. Iunto con el de canta, 1649, f1r

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Diuidese la Musica en dos generos, ò especies subalternas essencialmente diferentes, que son Bemol, y Bequadrado (à quien los musicos impropiamente llaman propiedades) tan distantes, y opuestas, que de la vna a la otra no ay transito, ni mutança, ni puede cantando por Bemol mezclarse voz de Bequadrado, ni al contrario: porque Bemol es modulacion graue, y blanda, esso significan B.mollis; y Bequadrado alta, y aguda [...] Tercera propiedad, añaden los musicos à quien llaman Natura; la qual segun la mejor opinion no constituye tercera especie de musica, porque coincide con las otras dos, y es frequente el transito, y mutança, de Bemol à Natura, y de Bequadrado à Natura [...]

Gómez, Arte de Canto llano organo, y cifra. Iunto con el de canta, 1649, f1r-1v

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