Ce qui est des-agreable dans la parole, ou le discours, ne peut venir de nulle autre cause que des syllables que l'on fait trop longues ou trop courtes, & trop graues ou trop aiguës; comme l'on experimente en ceux qui traisnent trop quelques parties de certaines dictions, ou qui se precipitent en prononçant; or la Musique qui traite de la valeur des notes, & de toutes sortes de temps, enseigne quant & quant le temps qu'il faut employer sur chaque syllabe, & consequemment quelle proportion doit garder le temps de chaque syllabe, donnee auec le temps de toutes les autres[…]