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Ie laisse plusieurs choses dans cette tablature qui appartiennent à l’Epinette, par exemple que l’on en peut mettre deux ou trois sur vne mesme table; qu’on les peut faire descendre aussi bas que les plus grosses pedales de l’ orgue : que la diuision du ton, ou de l’Octaue en douze demy-tons esgaux ne peut seruir à cet instrument, à raison que son accord depend de la seule tension des chordes, & se iuge par l’oreille, sans que la veuë ou le toucher y puissent remedier, si ce n’est que l’on suppose des chordes tres esgales & inalterables, & que l’on vse de poids pour les tendre suiuant les proportions harmoniques dont i’ay parlé dans la tablature des sourds […]

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 23, p163

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Ce qu’il faut aussi entendre de tous les autres instrumens dont nous auons parlé [épinette, clavecin][…] quoy qu’il en soit ie donne icy la piece de Musique à quatre dont i’ay desia parlé, afin que l’on voye vne partie de ce que peut faire l’Epinette touchée des plus excellens maistres; elle peut semblablement estre iouëe sur la Harpe, puis qu’elle n’est qu’vne Epinette renuersée, c’est pourquoy ie ne donnerai point d’exemple pour cet instrument […] parce que le clauier de l’ orgue n’est pas different de celuy du Clauecin, il n’y a pas nul doute que les Organistes la peuuent toucher, quoy qu’il y ayt de certaines particularités au toucher de l’ orgue qui ne sont pas à celuy de l’Epinette, comme ie dirai dans vn liure particulier, dans lequel ie donneray vn autre exemple pour monstrer ce que peut faire l’ orgue, & ce qui lui est propre.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 23, p164

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[…] l’on ne peut apporter vne plus grande perfection à l’Epinette qu’en faisant durer ses sons autant que ceux de la Viole, ou de l’ orgue, & en rendant la diuision de son clauier, & de ses demy tons si iuste qu’elle responde à la Theorie. Quant à la duree de ses sons [de l’épinette], i’en ay desia parlé, & les Allemans font voir par experience que les Clauecins sont capables de faire ouyr d’excellens concerts de Violes par le moyen des roües qui suppleent les traits de l’archet : ce qui se peut faire en plusieurs manieres, mais la iustesse des interualles & des degrez du clauier depend d’vne bonne oreille, & de plusieurs choses qui y [p169] doiuent contribuer, par exemple de nouuelles marches, & feintes que l’on y doit adiouster, suiuant ce que i’ay remarqué dans le discours des clauiers […]

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 23, p164-169

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Quant à l’accord de la Harpe, il est semblable à celuy de l’Epinette, car toutes ses chordes vont de demy-ton en demy-ton, de sorte qu’elle contient 28 demy-tons, dont il n’est pas aysé de determiner les grandeurs, qui peuuent [p171] estre esgales ou differentes selon le temperament qu’on leur donne, dont il n’est pas besoin de parler icy, d’autant que i’en ay traité amplement dans les Discours du Luth, de l’Epinette, & de l’ orgue. D’ou on conclura si l’on peut mettre le genre Enharmonique sur la Harpe.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 24, p170-171

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[…] il n’est pas necessaire de remarquer que l’on sait maintenant des Clauecins, qui ont sept ou huict sortes de ieux, & deux ou trois clauiers, & que ces ieux se varient, & se tirent, se ioignent, meslent ensemble comme ceux de l’ orgue, par le moyen de plusieurs petits registres, cheuilles & ressorts, qui font que les sautereaux ne touchent qu’vn seul rang de chordes, ou qu’ils en touchent deux, ou plusieurs, par ce que la veüe & l’experience en sera plus comprendre que le discours, c’est pourquoi ie viens à l’explication d’vne autre sorte d’Epinette, dont on n’vse pas en France, & qui est en vsage dans l’Italie, apres auoir remarqué que plusieurs ayment mieux se servir du seul clauier qui se pousse, & se tire pour changer les ieux, que des susdits ressorts, qui ne sont pas ordinairement si iustes; Que d’autres vsent de 2. ou 3. clauiers pour varier les ieux; & qu’il y a encore plusieurs inuentions qui se peuuent adiouster à cet instrument.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 3, p112

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Il est bien aysé de marquer toutes les Dissonances, puis qu’elles se trouuent en tous les endroits que ie n’ay pas mis. Mais puis qu’il y a tant de touches ou de lettres qui n’ont pas toutes les Consonances, & que la Quarte ou la Quinte, ou l’vne des Tierces & des Sextes manquent si souuent, il est euident que ce Clauier n’est pas assez parfait, & qu’il y faut encore adiouster de nouuelles touches, si l’on veut pratiquer le genre Diatonic en sa perfection.Comme il arriuera si l’on vse du Clauier, ou de l’Octaue qui a dix-neuf marches, dont i’ay expliqué l’vsage dans les discours que i’ay fait des trois genres de Musique: c’est pourquoy ie n’en parle pas icy, & l’on peut voir ce que i’en dis dans le Liure des orgues.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 5, 119

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Ie remarqueray seulement que le Clauier ne doit estre estimé parfaict iusques à ce que chacune des touches principales, ou chaque lettre Diatonique fasse toutes les Consonances iustes tant en bas qu’en haut. Mais ie le reserue pour le traité des orgues, d’où l’on le peut icy transporter, si l’on desire auoir vne parfaite Epinette.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 5, 119

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Quant au Clauier imparfait et temperé dont on vse, il est representé par les deux premiers, dont chacun n’a que treze touches à l’Octaue: pourueu que l’on n’ayt nul esgard aux nombres qui sont sur les marches, & qui leur ostent le temperament, dont ie traicte si clairement dans le liure des orgues, qu’il n’est pas besoin d’en parler icy, l’Epinette n’ayant rien de particulier qui ne soit aussi dans leurs Clauiers.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 5, 119-120

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[…] Car i’ay mis les nombres Harmoniques de chaque son, ou de chaque chordes sur les 13. marches, afin que l’on sçache la distance des sons, & que l’on voye clairement qu’il est impossible de ioüer iustement de l‘Epinette, si l’on ne met un plus grand nombre de marches sur son clauier. Car si l'on dispose les interualles suivant les nombres de ce premier clauier, qui sont sur chaque marche, ou selon les nombres de cet autre clauier qui suit, c’est chose aseuree que l’on ne peut trouuer les Tierces & les Sextes, tant maieures que mineures, en plusieurs endroits, où elles necessaires; ce que I’explique tres clairement dans le liure des orgues.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 5, p117

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[…] ces sept Quintes font la Vingt-neusiesme [sic], c’est à dire quatre Octaues, de sorte que les Violons ont autant d’estenduë que le clauier des Epinettes & des orgues. Quant à l’estenduë de chaque partie, elle est de quatre quintes qui font la Dix-sesptiesme maieure, car outre les trois Quintes qu’elle fait à vuide, elle monte encore d’vne quinte par le moyen du manche que l’on touche. Et les excellens Violons qui maistrisent cet instrument peuuent faire monter chaque chorde iusuqes à l’Octaue par le moyen du manche, sur lequel ils treuuét 144 demy-tons pour transposer les 12 modes en tel lieu, & à tel ton qu’ils veulent. Or les 2 figures precedentes suffisent pour faire co[m]prendre celles des autres parties, qui ne different que de grandeur, com[m]e il arriue aux autres instrumens, dont les plus grand esbranlent vne grande quantité d’air, & font des sons plus graues & plus profonds.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, IV, 1, p179

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Il est certain que l'on peut tousiours adiouster de nouuelles inuentions aux instrumens, & que les siecles à venir en pourront auoir qui ne sont pas encore tombez en l'imagination des Facteurs : par exemple, on peut faire des Clauecins qui auront tous les tons diuisez en quatre parties, pour faire les dieses Enharmoniques partout, suiuant le Systeme que i'explique dans le liure des Genres : de sorte que le mesme clauier seruira pour autant de tuyaux d' orgue, qui feront vne Fluste douce, & qui accompagneront chaque chorde. Et l'on m'a escrit de Rome que le sieur Iean Baptiste de Bonis de Corrone, ville de Toscane, en fait d'excellens, qui ont toutes les touches brisées ou coupées, & que l'on accorde auec vne admirable facilité en toutes sortes de manieres que l'on peut s'imaginer.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, IV, 11, p215-216

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[…] le Violon à cela par dessus les autres instrumens qu’outre plusieurs chants des animaux tant volatiles que terrestres, il imite et contrefait toutes sortes d’instrumens, comme les voix, les orgues, la Vielle, la Cornemuse, le Fifre, &c. de sorte qu’il peut apporter de la tristesse, comme fait le Luth, & animer comme la Trompette, & que ceux qui le sçauent toucher en perfection peuuent representer tout ce qui leur tombe dans l’imagination.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, IV, 3, p183

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[…] i’adiouste que l’on transpose aysément chaque ton en douze manières, par le moyen des dieses & des fa feints, ou b mols qu’ils appellent accidens, comme l’on void dans l’exemple du premier mode qui commence en C sol vt fa, dans lequel ce mode commence tousiours vn demy-ton de plus haut en plus haut iusques au douziesme demy-ton de l’Octaue: ce que l’on pratique semblablement dans les onze autres modes; Par exemple dans le troisiesme qui suit, & qui commence en D re sol, de sorte que l’on fait 144 varietez des douze modes sur le Violon: ce que l’on peut semblablement faire sur le Luth, sur la Viole, & sur tous les autres instrumens à manches, & mesme sur les Epinettes, & sur l’ orgue dont le clauier est diuisé en douze demy-tons esgaux suiuant la methode que i’en ay donnée dans le traité du Luth.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, IV, 4, p189-190

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[…] si l’on dit que l’ orgue, la Musette, la Fluste, &c. peuuent fournir vne tenuë & continuité beaucoup plus longue que la Viole, l’on peut respondre qu’à cela pres, & à quelques mignardes cadences, ils manquent de tout le reste […][…] et si l’on allegue le Luth, la Harpe, l’Epinette, &c. i’aduouë qu’ils ont aucunement le mignard effet de la Viole, mais auorté, pour n’auoir pas le moyen d’obseruer les tenuës. Quant aux Violons & à la Lyre moderne, on peut les appeler imitateurs de la Viole, comme ils le sont de la voix, mais ils ne l’esgallent pas, car le Violon a trop de rudesse, d’autant que l’on est contraint de le monter de trop grosses chordes pour esclater dans les suiets […]

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, IV, 5, p195

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L’on peut remarquer beaucoup de choses qui sont particulieres à l’archet; par exemple qu’il tient le mesme son aussi long-temps, & aussi foible ou aussi fort que l’on veut, ce que n’a pas l’ orgue qui ne peut affoiblir ou renforcer ses sons selon le desir des Organistes.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, IV, 6, p197-198

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[…] Mais afin que l’on doute nullement que la chorde ne fasse autant de retours lors qu’elle est touchée de l’archet, que quand elle est touchée du doigt, ie veux expliquer la maniere de l’experimenter […] ce qui arriuera si l’on estend vne chorde de cent pieds de long […] soit qu’on la touche de l’archet ou du doigt […] l’archet peut tellement contraindre la chorde que le premier retour ne sera pas plus grand que le milliesme ou le dernier, au lieu qu’ils vont tousiours en diminuant apres que l’on la touchée du doigt: d’où il arriue que l’archet fait les sons beaucoup plus esgaux que le doigt, & que l’on imite le chant de toutes sortes d’oyseaux, & vne infinité d’autres sons, & d’autres bruits par les differentes pressions, & les differens coups de l’archet, qu’il n’est pas possible d’imiter sur le Luth, sur l’Epinette ou sur l’ orgue.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, IV, 6, p198

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[…] si l’on veut accorder la Viole par Vnissons, il faut toucher l’F des plus grosses, & celles qui suiuent vers la chanterelle à vuide. Quant aux dieses qui sont sur quelques touches, elles signifient les demy-tons, & representent les feintes de l’Epinette & de l’ orgue, ce que i’ay voulu adiouster en faueur de ceux qui ayment le concert des Violes.[…] si l’on veut apprendre aux enfans à chanter tous les demy-tons de la Viole, l’on peut vser de l’eschelle que i’ay expliquée dans la pratique de la Musique, comme ie monstre icy en l’accomodant icy à l’estenduë du Dessus, & de la Basse de Viole, ausquelles sert le manche precedent, sur lequel l’Octaue est diuisée en treize sons, c’est pourquoy il faut vser de treize syllabes ou voix differentes: ce que ie fais en commençant par le D re, qui marque le premier son de la sixiesme chorde à vuide. (schéma d’une échelle harmonique).

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, IV, 7, p203-204

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[…]l’on peut semblablement abaisser le ton des Violes, pour rendre ses sons plus doux, & pour les ioindre à la voix: ce que font quelque-vns assez heureusement en les accordant de Quarte en Quarte comme les Violes, afin de les ioindre à l’ orgue, ou à la voix.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, IV, 7, p204

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[…] de tous les autres noms que l'on peut donner à l'Octaue celuy [diapason] des Grecs est l'vn des plus propres, & puis il est déjà receu, car l'on sçait que le Diapasonsignifie l'Octaue, ou l'accord qui contient tous les simples interualles de la Musique, comme le nombre denaire contient tous les nombres ; car ceux que l'on ajoûte à dix ne sont que répétitions des autres nombres qui le précèdent, comme les sons que l'on ajoute à l'Octaue ne sont que les répétitions de ceux qui la précèdent.
L'Octaue peut donc estre appellee Diapason , puis que cette diction Grecque signifie par tous, dautant que l'Octaue comprend tous les sons, comme la lumiere toutes les couleurs […] ; car si la lumière produit toutes les couleurs par les différentes diuisions ou conjonctions de ses rayons […], l'Octaue produit aussi toutes les Consonances & les Dissonances par ses différentes diuisions.[…] L'Octaue peut donc estre nommée Diapason , puis que nous iugeons de toute la Musique par l'Octave, comme nous iugeons d'vn bastiment entier par son fondement, & que l'on peut restablir la Musique par sa seule connoissance comme tout l'edifice par celle de son fondement. Et puis les Facteurs d' orgues & d'Epinettes règlent tout leur clauier sur vne mesme Octaue, qu'ils prennent ordinairement vers le milieu, comme ie diray en parlant de l'industrie dont il faut vser pour accorder l' orgue & l'Epinette.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Mhu, Cons, I, p42

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Quelques-vns croyent que de l'[l'octave]appeller Diapason, comme ont fait les Grecs, c'est donner vn nom general à vne chose particuliere, & le nom du genre à l'espece ; & que les facteurs d' orgues & d'Epinettes ont mieux appellé leur clauier, ou la mesure de leurs tuyaux & de leurs chordes du nom de Diapason, qui contient quarante & neuf marches, chordes, ou tuyaux pour faire autant de sons, à sçauoir 19 qui vont par degrez naturels pour faire quatre Octaues, & vingt autres qui seruent pour faire les Tierces mineures en de certains endroits (comme il sera expliqué dans le troisiesme liure de l'Epinette) & les majeures en dautres, & pour trouuer les Sextes majeures ou mineures, & les Quintes parfaites aux endroits où elles se doiuent rencontrer, quand on passe d'vne Octaue à l'autre; car ce clauier contient tous les sons par le moyen desquels l'on peut faire toutes sortes de chants simples, ou d'accord, qui peuuent estre agréables à l'oüye, ou à l'entendeme[n]t qui en iuge.Quant aux autres diuisions des sons elles ne sont pas naturelles, puis que nulle oreille ne s'y plaist: & comme la nature a mis des bornes à la mer que tous les flots les plus orageux ne peuuent outrepasser, aussi nul entendement humain ne peut faire qu'vne fausse Quinte, c'est à dire moindre qu'elle ne doit estre, ou qu'vne fausse Octave puisse donner du plaisir, dautant qu'il ne peut passer les bornes que la nature a prescrit aux tons sans renuerser la nature.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Mhu, Cons,I,p40

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Toutesfois il semble que le Son est autre chose que ce mouuement, puisque nous sentons de grands mouuemens d'air, ou d'eau, ou de quelques autres semblables corps, qui ne sont point de Son, ou qui le sont si foible, qu'il n'est nullement proportionné à la force du mouuement, comme nous experimentons aux pierres que l'on iette dans l'air auec des fondes [=frondes], aux bases d'arquebuse, […]
Au contraire, il y a de petits mouuemens qui font de grands bruits, comme ceux du larynx, de l'epiglotte & de la langue, quand nous parlons, ou ceux de l'air qui fait sonner les orgues, & les autres Flustes.
Neantmoins ie n'estime pas que le Son soit différent du mouuement du corps, qui frappe le Tambour, ou la Membrane de l'oreille […]

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Sons, I, 1, p1

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L'on peut se servir des Sons de chaque instrument de Musique, & des differens mouuemens que l'on leur donne pour discourir de toutes sortes de sujets, & pour enseigner & apprendre les sciences. Cette proposition est excellente, car elle enseigne la maniere de discourir de toutes choses en ioüant des instrumens, encore que celuy qui les touche, ou qui en oyt ioüer soit muet, car l'on peut discourir auec vn autre en ioüant de l' orgue, de la Trompette, de la Viole, de la Fleute, du Luth & des autres instrumens, sans que nul puisse entendre le discours, que celuy qui sçait le secret; ce qui se peut pratiquer en plusieurs manieres. En premier lieu si le ioüeur d'instrumens, & l'auditeur se servent d'une tablature qui contienne toutes les lettres de l'alphabet: car chaque Son exprimera chaque lettre; par exemple, les trois notes, ou les trois voix qui se treuuent dans G, re, sol, vt, pourront seruir pour ces trois lettres R, S, V, &c, & l'auditeur ayant son luth, ou sa tablature deuant les yeux verra clairement les dictions que formera le ioüeur auec les Sons de son instrument, auquel il pourra responfre en ioüant d'vn autre instrument.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Sons, I, 22, p39

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L'on se peut aussi seruir du Tambour, encore que le Son qu'il fait ne soit pas capable des interualles harmoniques, car la varieté des mouuemens Rythmiques, dont on a coustume de le battre, peut seruir de characteres; […]; le mouuement Choriambique dissous, […] qui est composé de quatre mouuemens briefs & d'un long, peut exprimer I K L M N; quelques uns appellent ce mouuement François d'autant que les François se seruent ordinairement de ce mouuement quand ils battent le tambour, comme l'on voit icy %u 02D8, 02D8, 02C9 % -. […] L'on peut se seruir des mesmes mouuemens sur les Cloches, sur les Trompettes, sur le Luth, sur la Viole, sur l' orgue & sur les autres instrumens, […]

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Sons, I, 22, p40

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Ces 24 changements monstrent que l'on peut faire vingt-quatre chants differents auec quatre chordes d'vne Epinette, quatre tuyaux d' orgue, ou autres quatre Sons sans repeter deux fois vn mesme Son; la Quinte donne six vingt chants tous differents: la Sexte maieure ou mineure 720: la Septieme 5040. & l'Octave 40320: d'où il s'ensuit que l'on peut faire des harangues entieres auec la seule Quarte sur le Luth, sur l' orgue, sur les Cloches, sur la Trompette, &c. qu'avec l'Octave l'on peut exprimer tous les characteres des Chinois, pourueu qu'ils ne surpassent pas le nombre de quarante mille trois cens vingt: & que celuy qui cognoistroit toutes les especes des plantes, des animaux […] pourroit les exprimer & enseigner toutes les sciences auec toutes sortes d'instruments de Musique. %iFig. 1 Alphabet Harmonique%.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Sons, I, 22, p41

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Proposition XXXI. A scavoir si le Son aigu est plus agreable & plus excellent que le grave. Cette question peut être décidée par l’experience & par la raison, mais il faut prendre le grave, & l’aigu d’vn mesme genre; c’est à dire sur vn mesme instrument, ou dans les voix humaines, car ce seroit vne autre difficulté, si l’on vouloit faire comparaison de la voix aiguë d’vn homme, & du son graue d’vne Viole, ou d’vn Luth.
L’on peut donc entendre cette difficulté de la comparaison du Son graue, & de l’aigu d’vn mesme instrument, par exemple du Luth, de la Viole, de l’Epinette, ou de l’vn des ieux d’ orgues, ou de la voix humaine: & la comparaison des voix se peut faire en deux manieres, à sçavoir de la voix graue de celuy qui fait la basse, & de l’aiguë d’un enfant, ou de la voix grave et aiguë d’vne mesme personne. Mais il ne faut pas comparer vne bonne voix auec vne mauuaise, car la bonté de la voix graue doit estre esgale à celle de l’aiguë, afin que la comparaison soit parfaite. […]

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Sons, I, 31, p71

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Le chant est tres-different de la parole, car il ne requiert point de consonantes, ni de voyelles, comme l'on experimente sur l' orgue, & sur les Instrumens dont on vse pour faire ouyr toutes sortes de chansons, encore qu'ils ne prononcent nulle lettre, neantmoins l'on peut faire vne langue entiere de tant de dictions que l'on voudra par le moyen de ces chants, comme l'on peut aysément conclure de ce que nous auons demonstré dans le liure des Chants, ; & conséquemment la parole n'a nul aduantage par dessus les chants que le seul vsage, & l'institution des hommes qui ont voulu que les dictions composées de voyelles & de consonantes signifiassent leurs pensées & les objetcts exterieurs; de sorte qu'il n'y a nulle autre difference entre la parole et le chant, sinon que le chant est ce semble plus propre & plus naturel pour signifier les passions et les autres choses, & particulierement celles qui consistent dans le mouuement.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Voix, I 33, p41

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[…] si l'on suit les sons de l'Instrument, ou du système parfait, & particulierement ceux de l' orgue, qui contient les trois genres de Musique, l'on chantera tous les interualles de la Chromatique & de l'Enarmonique; & lors que l'on aura accoutumé la voix à tous ces interualles elle les chantera aussi aisément que ceux de la Diatonique. Il faut dire la mesme chose des interualles qui sont dans les especes des trois genres; car il n'y a point d'interualles ausquels la voix humaine ne puisse s'accomoder, pourueu qu'ils ne passent pas sa portée & son estenduë. Et si les Praticiens prennente la peine d'instruire quelques enfans auec l' orgue diuisé en ces interualles, ils auront le contentement de faire chanter l'Enharmonique. L'on peut aussi contraindre les Chantres de faire lesdits interualles, pourueu qu'ils veüillent chanter ce qu'ils sçauent; car si l'on prend le mesme chant plus haut ou plus bas qu'eux d'vne diese Enharmonique, l'on entendra tousiours cette diese.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Voix, I, 15, p16

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L'on experimente la mesme chose [la division de l’intervalle] aux anches des orgues, dont la languette estant ouuerte ou fermee monte ou baisse si peu que l'on veut: ce qui arriue semblablement aux autres tuyaux qui peuuent estre si peu élargis ou estrecis par le bout auec l'accordoir, & dont la lumiere peut estre si peu augmentee ou diminuee par le moyen des oreilles qui l'ombragent que l'on fera le quart d'vn Comma, qui peut estre diuuisé en autant de parties que l'on voudra: ce que l'on peut aussi faire sur les Instrumens à chorde, dont nous parlerons ailleurs.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Voix, I, 15, p16

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PROPOSITION XIX A sçavoir si l'on peut connoistre asseurément quel est le graue ou l'aigu du son que l'on oit.
Cette difficulté est si grande, que plusieurs Musiciens se trompent souuent en iugeant des sons, car ils croyent & iugent que le son qu'ils oyent est plus bas [p28] ou plus haut d'une octave qu'il n'est, ce qui arriue particulierement aux sons des chordes, des orgues, ou des petits enfans, qui font souuent l'Octaue en haut ou en bas auec le son, lequel nous pensoins estre à l'Vnisson desdites voix ou des sons.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Voix, I, 19, p27-28

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PROPOSITION XXXV
Determiner quels sont les vices & les imperfections de la voix; & si l'on peut faire chanter la Musique à une voix mauvaise & inflexible.
[…] [p44] Iosquin a fait voir qu'vne voix inflexible & mauuaise peut chanter sa partie, car ayant promis à Louys XII, dont il estoit Musicien, de luy faire chanter sa partie, quoy qu'il eust la voix discordante, & très–mauuaise, il fit une composition à quatre parties, & fit aduoüer au Roy qu'il pouuoit chanter en Musique. Il faut néanmoins remarquer qu'il est necessaire que la voix tienne ferme sur un ton ou sur une chorde, & qu'elle soit constante; car si elle varie tellement qu'elle n'ait nul arrest, il n'est pas possible qu'elle chante sa partie quoy qu'vniforme, si ce n'est qu'en variant elle face [sic] de certains tons dont on puisse remarquer les differences, & que cette veriété garde quelque sorte d'vniformité […]Ie donne donc la piece de Musique dont i'ay parlé, afin de ioindre l'exemple au discours. (Fig. II, 1, 32, p45) . Or il n’y a voix si mauuaise qu’elle ne puisse chanter cette Taille; car si elle est entierement inflexible, elle ne peut manquer à tenir ferme; & si l’on a peur qu’elle ne tienne pas ferme, & qu’en haussant ou baissant elle fasse des Dissonances, l’on peut faire souuvent sonner vn tuyau d’ orgue pour la contraindre à tenir le mesme ton. L’on peut faire chanter le Dessus ou la Basse à la mesme voix, suiuant le ton qu’elle a: mais parce que la voix du Roy estoit propre pour le Tenor, Iosquin luy donna cette partie [.;]

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Voix, I, 35, p43-44

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L'on peut semblement se seruir du Luth, & de tous les autres Instrumens à chorde, dont l'Epinette est la principale, & la plus aisée à raison que ses touches sont tellement disposées, que l'on fait tel interualle ou degré que l'on veut d'vne seule main, ou mesme sans la main, car il suffit d'abbaisser [sic] les touches de son clauier, soit auec le pied, ou auec la bouche, ou en quelqu'autre maniere que l'on voudra, suuiant les artifices & les ressorts dont i'ay parlé dans le traité de l' orgue et de l'Epinette. Mais l' orgue est la plus propre de tous les Instrumens pour apprendre à chanter, à raison que ses tons tiennent aussi long–temps que l'on veut, afin de donner loisir à la voix de l'ajuster, & de s'accoustumer à toutes sorstes de tons & d'interualles.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Voix, I, 37, p46-47

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Avant traicter quel est le vray nombre des Modes de Musique, qu'aucuns appellent les Tons Musicaux; il faut premierement noter, que ce mot (Ton) est equiuoque, & a diuerses significations entre les Musiciens. La premiere est, quant il signifie vn son ferme, & stable: en laquelle signification nous disons, le ton de la cloche, le ton de l' orgue, le ton du pseaume: & de là vient, donner le ton, ou intonner; qui ne signifie autre chose, que designer le son, auquel on doibt commencer quelque chose. Laquelle signification est la plus propre, d'autant qu'elle conuient au commun vsage de parler, auquel le son ou bruit vehement, qui se faict en l'air, s'appelle le tonnerre.

Maillart, Les tons ou discours, sur les modes de musique et les tons, 0, Prologue

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Les orgues n’ont point eu de plus docte sonneur,
La Musique jamais ne reçeut tant d’honneur
Que depuis qu’Apollon l’en a rendu le maistre.

Titelouze, Magnificat, 1626, A Monsieur Titelouze, sonnet de N. Frenicle, p1

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Deduction est vne conduyte des six voix [...], selon leur chant & situation propre (comme dict Guilliand [sic] au 4. chapitre de son 2. traicté) & tout ainsi qu'il y a trois ordres de clefs, aussi y a il trois deductions de voix, comprises en chascun ordre. Dont la premiere est du chant de quaire, lequel prend tousiours son origine de l'vt de G solreut : la deuxiesme est du chant de nature, lequel pre[n]d tousiours son origine de l'vt de C solfavt : & la troisiesme est du chant de bmol, lequel prend son origine de l'vt d'Ffaut, estant demonstré par ce charactere, b. Exemple.

Maillart, Les tons ou discours, sur les modes de musique et les tons, 0, I,3,p9-10

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El mejor organo el de mostoles q[ue] tiene 21 difere[n]cias admirables lo hordinario lo flautado orlos dulçainas tronpetilla paxarillos y a[u]n bozes humanas vihuelas de arco harpas co[n] te[m]bla[n]tes ta[m]boriles cornetas chirimias.

Zapata de Chaves, Miscelánea, 1589, 39, f54r

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[31/8/1596] […] que viese [Joan Chacon] con guerrero ministril las flautas y orlos que estan en el sagrario si se pueden aprobechar para que compren las que faltaren y si no fueren de probecho que se compren nuebos instrumentos de flautas y orlos pa[ra] que los ministriles tañan y diferencien de lo que ordinariamente hasta aquí tañen […]

Cabildo de la catedral de Sigüenza, Actas capitulares de la catedral de Sigüenza (ACCS), 0, ACSS, n°17, f272v

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Mandaron [los capitulares] que el señor mayordomo de la fabrica aderesçe en los organos lo que es necesario para el ornato de ellos.

Cabildo de la catedral de Sevilla, Actes Capitulaires de la Cathédrale de Séville, 0, n° 246, 26, 1547

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[…] si l’on vouloit passer outre pour trouuer les deux Tierces, & les deux Sextes dans l’ordre des mesures et des diminutions, il faudroit faire cinq ou six notes en baissant, contre 3, 4 ou 8 notes en leuant: ce qui n’est pas si mal-aysé que l’on ne puisse y accoustumer l’imagination et les doigts: & l’on n’en trouue desia quelques vns qui font tel nombre de notes que l’on veut en baissant contre tout autre nombre proposé en leuant, le principal ornement depent du beau toucher, & de l’entretien que l’on fait des beaux chants qui doiuent perpetuellement seruir le suiet, tandis que l’on fait entendre les differentes parties, & les contres-batteries, autrement tout ce que l'on fait ressemble à un corps sans ame, & à vn tintamare qui fait plus de bruit qui ne donne de plaisir à ceux qui cherchent la proportion dans l’harmonie, & qui preferent l’ordre à la confusion.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 23, p164

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La lettre A est le reste du manche, sur laquelle l’on peut faire vn Orphée, ou tel autre ornement que l’on veut: ce qu’il faut remarquer pour tous les ornements dont on vse sur les autres instrumens, que quelque-vns couurent de nacres de perles, de rubis […] quoy que cela ne serve de rien à la bonté de l’instrument.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, IV, 1, p178

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La lettre X monstre l'ouye de la Vielle, & que l'on peut y adiouster d'autres ouyes comme à la Viole, & plusieurs particularitez & circonstances, tant pour l' ornement que pour la commodité, par exemple, vn petit coffre pour mettre des chordes & de la colophone ; ce qui depend de l'industrie & de la volonté des Facteurs. Et parce qu'ils peuuent faire des Vielles de cinq ou six pieds de long, & de toutes autres sortes de grandeurs, il n'y a nul doute que l'on en peut faire des concerts, qui toucheroient peut-estre dauantage l'esprit que ceux des autres instrumens. Quant à disposition de cette figure, si on la regarde du costé D T en voyant les lettres selon leur disposition ordinaire, on la verra de la mesme facon dont ceux qui en iouënt la tiennent & l'enuisagent, car ils mettent le bras gauche dessouz, afin de pousser les marches de la main gauche, & faire tels interualles qu'ils veulent par le mouuement des doigts, tandis que la main droite torne la maniuelle, & consequemment la rouë qui fait sonner les chordes, auxquelles on attache de petits morceaux, ou floccons de cotton vis à vis de la rouë, afin d'adoucir son frayement & ses sons.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, IV, 10, p213-214

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[…] l’on peut expliquer ce que fait l’archet aux tremblemens de la chorde par ce que fait le doigt que l’on passe fort viste sur les trous d’vn Flageollet tandis que l’on en sonne, car il ne change pas le nombre des tremblemens, ou des battemens du vent, ny consequemment l’aigu du son, mais il luy donne vn nouveau mouuement qui est quasi semblable aux fredons que l’on fait de la gorge, qui ne changent pas les tons ou l’aigu de la voix, & qui luy seruent seulement d’vn nouuel ornement.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, IV, 6, p197

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[...] comme nature ne faict rien sans cause, aussi que ceste composition [le diapason] a esté ainsi naturellement ordonnee, pour le plus grand ornement de la musique. Car comme nous voyons, que la varieté cause vn embellissement & bien-seance en toute chose (comme il se voit és fleurs, peintures, tapisseries, et autres choses semblables) aussi est-il certain, que de ceste varieté de tons, et demy tons, procede toute la beauté, toute la douceur, & toute l'harmonie qu'il y a en la musique. Car si le diapason eut esté composé de six tons entiers, sans demy tons, il n'y eut eu qu'vne sorte de chant, qu'vne espece de consonance, sans aucune harmonie, d'autant que c'est le demy ton qui cause la difference entre les consonances, la varieté du chant, & finalement toute l'harmonie de la musique [...]

Maillart, Les tons ou discours, sur les modes de musique et les tons, 0, I,4,p14

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COROLLAIRE
Les Musiciens Grecs n'ont point parlé des fredons & des passages dont on vse maintenant pour orner & pour broder les chants, si ce n'est que nous n'entendions plus maintenant leurs termes; ce qui témoigne ce semble qu'ils n'en ont pas eu l'vsage, puis qu'ils ont esté si feconds & curieux en vocables propres & particulierss, qu'ils n'ont quasi rien inuenté, à quoy ils n'ayent donné vn nom particulier.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, VoiX, I, 32, p41

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Symbolos se dizen tambien las señales, mas son aquellas, que como en cifra dan a entender alguna cosa, y son en la guerra las que se llamaron entre los Latinos Tesseras [...] y segun Onosandro, son necessarias, para que entendidas vna vez las señalus [=señales], fuesse comun lenguage a todos los que de diferentes naciones se suelen juntar en los exercitos; y tambien para que el enemigo estando cerca, no pueda entenderlo, como seria quando con sonido de atambor, o trompetas se mandasse algo[...]Pegmas es otro nombre que se ha dado a las Emblemas, por la semejança que tienen con aquellas; las quales eran vna representacion que se hazia con figuras mudas en vna fabrica quadrada de madera[...] Desta manera de representacion con solo figuras se vso mucho; no solo en estas Pegmas, sino en las que se llamaron Orchestras, que son las da[n]ças del verbo Griego, que significa saltar, que es lo mismo que dançar; y estas se hazian con solo meneos: y porque lo principal era con las manos, llamò a las destos dançadores Casiodoro, manos habladoras, y que sus dedos tenian lenguas; cuyo silencio era clamoroso, y la exposicion callada

Horozco y Covarrubias, Emblemas morales, 1604, I,f11r-12r

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La Semibreue llena de color, puede ser la misma sin perder cosa ninguna de su proprio valor: segundariamente puede ser del valor de vna Minima con puntillo: y puede ser finalmente solo del valor de vna Minima. Por esto, quien quiere saber quando sirue de vna y quando de otra manera, tenga cuenta con esta regla: y es que
1 En el numero Ternario queda del valor de dos Minimas; que es su proprio valor, sin perder nada.
2 Siendo puesta en principio de oscuracion en el Binario, quiero dezir que no tenga por guia a la Breue llena, se toma por Minima co[n] punto; pues pierde la quarta parte.
3 Mas teniendo delante Breue llena de negrura, a quien sirue de acompañamiento, entonces vale solamente vna Minima; pues pierde la mitad.

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, VII,7,p522

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Sepan que las Figuras bipartidas no son muy aceptas [sic] a los Mvsicos. [...] Pues las bipartidas no se han de vsar muy à menudo, por quanto tienen del desconocido: y vsandolas, a uezes se puede tolerar en el Binario, mas nunca en el Ternario: que de razon, en los numeros Ternarios, no se han de escurescer las Figuras, si no es por fuerça de imperfeccion, y por la reintegracion del Ternario. [...] La naturaleza y calidad de las Figuras, es que cada Figura compuesta de numero Ternario, siendo llena de color, queda imperfeta; es a sauer queda diminuyda de la cantidad de vna tercia parte. Para cuya intelligencia aduierto que no se puede poner vna sola Figura llena, mas conuiene le sigua otra Figura negra que cumpla el numero Ternario (ò mas numeros Ternarios) y es que la cantidad que pierde vna Figura mayor por la color, se ha de dar a otra menor.

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, VII,6,p522

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Las Figurar [sic] bipartidas no son muy aceptas [sic] à los Musicos [...]. Pues las bipartidas no se han de vsar muy à menudo, por quanto tienen del desconocido: y vsandolas, auezes se puede tolerar en el Binario, mas nunca en el Ternario: que de razon, en los numeros Ternarios, no se han de escurescer las Figuras, si no es por fuerça de imperfeccion, y por la reintegracion del Ternario. Concluyremos pues, que la naturaleza y calidad de las Figuras, es que cada Figura compuesta de numero Ternario, siendo llena de color, queda imperfecta; es a sauer queda diminuyda de la cantidad de vna tercia parte. Para cuya intelligencia aduierto, que no se puede poner vna sola Figura llena, mas conuiene le sigua [sic] otra Figura negra que cumpla el numero Ternario (ò mas numeros Ternarios) y es que la cantidad que pierde vna Figura mayor por la color, se ha de dar à otra menor.

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, VII,6,p522

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C'est une chose ordinaire de demander au commencement des traitez que l'on fait des sciences, si elles sont quelque veritable object, et quel il est; il est donc à propos auant que passer outre de sçavoir si le Son, qui est le suiet, ou l'obiet de la musique & de l'ouye, a un estre réel et quel il est: car il s'en trouve plusieurs qui croyent que le Son n'est rien, s'il n'est entendu, & que c'est une simple impression de l'air qui ne doit pas être appelée Son, s'il n'y a quelque oreille qui l'entende et qui la distingue d'auec les autres choses; certainement si cela est, il faut que l'ouye luy donne la nature du Son, comme l'imagination et l'entendement donnent l'estre aux pensées imaginaires & aux fantomes, que l'on appelle estres de raison. Quant à mon particulier, i'estime que le son n'est pas moins réel deuant qu'il soit entendu, que la lumière ou les couleurs, & les objets des autres sons exterieurs auant qu'ils soient apperceus, & que les Sons ne laisseroient pas d'estre ce qu'ils sont, encore qu'il n'y eust nulle oreille. Ce que ie dirois tousiours, bien que i'eusse aduoüé que le Son ne fust pas different d'auec le mouuement de l'air.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Sons, I, 1, p1

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[…] l’on peut adiouster que les chalumeaux de paille sont tres simples, & qu’il n’y a nul instrument plus rural ou champestre, ny que soit plus aysé à faire, si ce n’est qu’on leur prefere les cornes de bœuf & de belier, ou des autres animaux, dont ie parleray dans le discours que des Cors de chasse. Ie laisse plusieurs sons que produisent les vents à la rencontre des rochers & des autres corps […] ils ne peuuent seruir à la Musique, encore qu’il puisse arriuer qu’ils fassent toutes les parties d’vn concert par le moyen de plusieurs trous […] de sorte que l’on peut se tromper en s’imaginant que la douce confusion des sons que l’on oyt pres des bois, des forests, des rochers, des cauernes, &c. vienne de quelque Musique esloignée.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst ,5, 2, p227

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PREMIERE PROPOSITION

DETERMINER SI LE SON SE FAIT DEVANT qu'il soit receu dans l'oreille, c'est à dire deuant qu'il soit ouy, & s'il est différent d'auec le mouuement de l'air.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Sons, I, 1, p1

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COROLLAIRE
L'on peut considérer plusieurs choses sur ce sujet, particulierement que Dieu ne nous a pas donné deux ou plusieurs ouuertures du larynx, ou plusieurs arteres pour faire deux ou plusieurs sons en mesme temps, parce qu'ils nous eussent esté inutiles, & que l'vn eust peu empescher l'autre; & puis l'harmonie de deux ou plusieurs parties qu'vn mesme homme eust peu faire, ne luy est pas necessaure, & Dieu a voulu que ce plaisir dépendist des autres, afin que l'harmonie des voix inuitast les hommes à l'harmonie des mœurs, & à l'amitié reciproque, qui est representee par les Consonances. Il ne nous a pas aussi donné la voix si forte qu'elle puisse estre oüye par tout le monde, afin que chacun ait des lieux dans l'air où il puisse exercer sa voix sans qu'elle soit empeschee par d'autres bruits, dont l'air seroit tousiours meu si les voix penetroient toute son estenduë. Ie laisse mille autres considerations qui peuuent seruir de sujet pour admirer la sagesse du Souuerain ouurier.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Voix, I, 21, p30

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[…] La nature de la chanson est aussi difficile à connoiftre, comme elle est facile à oüir. Or il faut remarquer que la diction air dont on vfe pour signifier le chant, se prend en plusieurs manieres; car elle signifie premierement le troisiesme element, qui s'etend depuis la surface de la terre iufques à la Lune […] Secondement, l’air signifie la maniere dont on parle, on interroge, ou l’on repond, particulierement si l’on parle en cholere; car nous disons qu’on a répondu d’vn tel air, &c. […] La troifiesme sgnification est quand elle exprime la mesme chose que la chanson ou le chant dont nous nous feruons pour chanter quelques fantaisies, soit que nous prononcions quelques paroles, ou que nous chantions sans paroles auec les notes de la Musique, […]

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Voix, II, 1, p89

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[…] encore que chaque trou [du flageolet] ne fasse qu’un ton, & que le Flageollet n’ayt aussi qu’un ton quand tous ses trous sont bouchez, & qu’il monte à l’Octave, quand on pousse le vent plus fort, sans qu’il passe par les intervalles du milieu, neantmoins je fais tous les sons de l’Hexachorde, à savoir ut, re, mi, fa, sol, la, sans deboucher aucun trou, soit que la pate soit ouverte ou bouchée, comme on l’experimentera, pourvu que l’on pousse premierement le vent tres foiblement, & qu’il s’augmente toujours peu à peu jusques à ce que le Flageollet fasse son ton naturel & ordinaire, c'est-à-dire ledit la : quoy que ces sons ne puissent servir à la Musique, à raison de leur foiblesse & de leur inconstance, car ils ressemblent aux bruits que l’on oyt dedans de l’oreille.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst ,5, 7, p235

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I'ai dit cy-dessus, pourueu que le vent soit poussé d'vne égale force, à raison que la mesme ouuerture & la mesme languette d'vn tuyau fait plusieurs tons differens par le moyen de la differente force du vent que l'on pousse auec la bouche, ou auec des soufflets: d'où l'on peut semblablement conclure que la mesme ouuerture de la languette du larynx peut seuir à plusieurs tons differens, lors que l'on pousse le vent auec vne plus grande violence, quoy qu'il ne soit pas certain si la dite ouuerture s'estressit tousiours à chaque ton plus aigu, & si elle s'élargir à chaque ton plus bas & plus grave.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Voix, I, 16, p17

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COROLLAIRE
L'on peut considérer plusieurs choses sur ce sujet, particulierement que Dieu ne nous a pas donné deux ou plusieurs ouuertures du larynx, ou plusieurs arteres pour faire deux ou plusieurs sons en mesme temps, parce qu'ils nous eussent esté inutiles, & que l'vn eust peu empescher l'autre; & puis l'harmonie de deux ou plusieurs parties qu'vn mesme homme eust peu faire, ne luy est pas necessaure, & Dieu a voulu que ce plaisir dépendist des autres, afin que l'harmonie des voix inuitast les hommes à l'harmonie des mœurs, & à l'amitié reciproque, qui est representee par les Consonances. Il ne nous a pas aussi donné la voix si forte qu'elle puisse estre oüye par tout le monde, afin que chacun ait des lieux dans l'air où il puisse exercer sa voix sans qu'elle soit empeschee par d'autres bruits, dont l'air seroit tousiours meu si les voix penetroient toute son estenduë. Ie laisse mille autres considerations qui peuuent seruir de sujet pour admirer la sagesse du Souuerain ouurier.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Voix, I, 21, p30

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[. .] tel est d'vn temperament chaud & bilieux, qui a la voix aussi graue & aussi forte que celuy qui a le temperament froid & terrestre: & l'on trouue des Chantres dont la Basse est égale, qui ont le temperament bien different; de sorte qu'il faut conclurre [sic] que le grauue & l'aigu de la voix n'est pas vn signe infaillible du temperament, ny de la force de l'homme, ou de l'animal; & plusieurs ont la voix aussi forte & grosse, qui sont plus foibles que ceux qui l'ont plus foible & plus aiguë. De là vient que la gravité de la voix ne conclud autre chose qu'vne plus grande ouuerture de la glotte; & que la force de la voix n'est signe ou celle du poulmon, ou de la force des muscles du larynx. neantmoins l'on peut dire que les plus grosses & les plus fortes voix sont souuent accompagneées d'vne plus grande force de corps, dont elles sont comme le symbole & la marque.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Voix, I, 7, p9

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[...] la pratique de ce Diatessaron nous donne un grand aduentage sur les autres nations, qui negligeans sa bonté dont mesme se plaignent leurs Theoriciens, ils ostent a la musique une des belles parties de sa perfection. Et bien qu'à grand tort plusieurs de leurs musiciens mesprisent la Musique de France, comme sçavent ceux qui ont voyagé: ils doyvent pourtant confesser qu’avec plusieurs autres advantages elle à celui-cy particulier sur leurs ouvrages.

Titelouze, Hymnes de l'Eglise, 1623, Au lecteur, p11

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Quant à l'estenduë & à la tablature de cette Fluste, qui peut seruir pour le Fifre, qui luy est entierement semblable, ie l'ay mise par des cercles blancs & noirs, afin de retenir celle qui est en vsage, ce qui n'empeche nullement que l'on ne la puisse marquer auec les petites lignes de la tablature de la Fluste à neuf trous, ou de telle maniere que l'on voudra. Or i'ay mis chaque rond vis à vis de chaque trou, afin que l'on sçache les trous qu'il faut boucher ou deboucher pour faire les sons marquez par les notes qui sont dessus, dont chacune respond à chaque rang de cercles, qui monstrent que tous les trous estant bouchez elle fait la plus basse note, à sçauoir l'VT de G re sol vt, & le RE qui suit en debouchant le sixiesme trou, & ainsi des autres iusques au 19. son, qui se fait en ouurant seulement le troisiesme trou, car elle a vne Dix-neuviesme d'estenduë, comme l'on void par les notes de la Musique.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, 5, 9, p 241-242

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Puedese pues concluyr que de la Melodia y principalmente de la Oracion ò narracion, en la qual se contenga alguna historia ò fabula, ò otra semejante cosa que exprima y declare las imitaciones y costumbres, ayan sido puestos en acto los tales effectos. Y que la Musica bien compuesta bien ordenada y bien cantada, no solo deley[p237]ta, mas es aun mueve, si halla aparejados para ello los oyentes lo qual no se haze si no halla aparejo assi como dizen los Philosophos de la forma, que no se introduze en la materia, si no la halla dispuesta y preparada.

Cerone, El Melopeo y Maestro, II, 26, p236-237

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Pues oye[n]do la boz superior (con la qual communmente tienen cue[n]ta los oyentes) que guarda la co[m]posicion de el modo, y que las otras bozes con ella consuenan; parecen todas las bozes una composicion natural de el tal modo: au[n]que el fa inferior fue acciden[n]tal.

Bermudo, Declaración de Instrumentos Musicales, 1555, IV, 43, f85rb

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Para ser buena compostura, ha de tener las partes siguientes, Buena consonancia, buen ayre, diuersidad de passos, imitacion bien puesta, que cada boz cante bien, passos sabrosos. Y la parte mas essencial hazer lo que la letra pide, alegre, o triste, graue, o ligera. Lexos. O cerca. Humilde, o leuantada. De suerte que haga el effecto que la letra pretende para leuantar consideracion los animos de los oyentes.

Montanos, Arte de musica theorica y pratica, 1592, comp, f27rv

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[…] por dos respetos conviene que sepan tañer por todos los puntos qualquier tono. El primero es; yà saben que la voz no se puede acomodar à todos los puntos, porque à unos es muy alta, à otros muy baxa, y si quieren cantar por el modo que saben, y aciertan con una Guitarra, que tiene de si estar muy alta, o muy baxa, y no saben tañer el tono que quieren cantar sino de una manera, por fuerça avran de cantar, o muy alto, o muy baxo, y ofenderán los sentidos de los oyentes, y los suyos: pero si saben tañer el tono por las susodichas doze partes, cantarán segun la voz que tienen, aunque la Guitarra sea, o muy alta, o muy baxa. El segundo es, quando quieren que [p28] dos Guitarras se toquen juntas, la una tiene de si estar [sic] muy alta, y la otra muy baxa; aunque los puntos sean diferentes, pueden cantar à concierto, pues serán todas de una misma consonancia. De esta manera se pueden tocar doze Guitarras juntas, cada una por sus puntos, y todas hara[n] una mesma consonancia.

Amat, Guitarra Española, 1596, 7, p27-28

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[…]y ansi es que la diferencia de los instrumentos y tonos de la musica (como dize Aristotiles[sic]) causan diferentes mouimie[n]tos y mudanças en los animos de los q[ue] oyen, q[ue] vnos mueue[n] a alegria, otros a tristeza, otros a co[n]te[m]placion otros a sueño, otros a furor, otros a lasciuia, otros a templança, otros a mansedumbre y concordia, otros a castidad y deuocion, otros a osadia y effaerço [sic=esfuerço], y a otros diuersos afectos. De donde los Griegos celebran çinco generos de musica, de cinco prouinçias, de tanta efficacia y perffection, que tales parauan los coraçones y voluntades de los oyentes, quales eran sus tonos y consonantias, conuiene a saber, de los Phrygios, de los Dores, de los Lidios de los Tonicos [sic=Ionico] y de los Aeolicos, de que los antiguos musicos hizieron arte.

Valderrabano, Silva de Sirenas, 1547, [Aiiiibis], p14

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Timotheo Milesio / porq[ue] auia inuentado el genero chromatico, / el qual combidaua a cosas muelles [sic] y blandas d[e] la / carne: fue determinacio[n] de todo el cabildo, q[ue] lo des / terrasse[n] de la cibdad d[e] Lachonia. […]Como se fuere / muda[n]do la Musica: ta[m]bie[n] se mudara[n] los coraço[n]es / de los oye[n]tes, y no q[ue]dara señal d[e] virtud. No ay ca / mino tan co[n]uenible pa[ra] enseñar el ente[n]dimie[n]to, co / mo son los oydos. El ente[n]dimie[n]to enseñado, co[n] el / harmonia musical: mueue al hombre.

Bermudo, Libro Primero de la Declaracion de Instrumentos, 1549, 11, f40r

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[...] el Musico, de mas que es mouido del mesmo fin [que el poeta], es asauer de aprouechar y de deleytar los animos de los oyentes con los acentos harmonicos, tiene el subiecto ò thema sobre del qual esta fundada la Cancion; à la qual adorna despues con diuersas modulaciones y con variadas harmonias, de manera que da vn aplazible plazer à la gente.

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, XII,1,p652

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Que fue de tanto eccelentes Musicos y Compositores, que en vida espantaban oyentes, y los quales no dejaron nada debuxado por la gente venidera? passaron como trueno que suena mucho y dura poco. En que se tornaron sus primores? adonde fueron à parar sus nombres? en que se conuirtió su mucho saber? adonde fueron à parar sus altiuas imaginaciones?que se hizo de sus vanas singularidades? de que prouecho an [p181] sido sus trabajos y velas? Toda à sido de ningun provechos, todo se deshizo en nada, y todo parò y acabò en nada, y si ( conuienen en dezir assi) en menos que nada: oygan el proverbio; Fumi vmbra . [...] Digo otra vez que estos tales, luego que mueren apagan la luz de sus memorias, y entierran sus nombres en la sepultura del olvido. Cosa digna de compassion, que en subito mueran los secretzos de la Musica, y juntamente en vn soplo se pierda lo que costò quarenta o cinquenta años de trabajo y de continuos sudores. [...] Yo por mi parte humildemente ruego y muy de ueras suplico à los Musico[s] de España, que en esta materia escriuan copiosamente; primero por seruiucio de Dios, y después por honra suya dellos y reputacio[n] de toda España. Ansi yo lo hago, no como Musico, sino como hombre muy afficionado à Musica: y no tanto porq[ue] me precie de honrar mi nación, como por comunicar con el proximo lo que Dios me diò, à fin por este particular no sea yo castigado. Lo q[ue] en esta vida sembrare el hombre, cogera en la hora de la muerte. En el hymbierno siembra el labrador para coger el Agosto. El buen Christiano sembre [ sic ] en esta vida enseñando, para coger en la vida eterna, y hazer thesoro en el cielo

Cerone, El Melopeo y Maestro, I, 62, p180-181

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[...] la quarte (qui est le premier nombre composé de pair) & la quinte (qui est le premier nombre composé de pair & im pair, qui sont les deux premiers nombres en proportion superparticuliere, à sçauoir, sesquitierce, & sesquialtere) viennent à composer le premier nombre, en proportion double, qui est l'octaue ou diapason, auecq ceste forme si excellente, & si admirable, qu'elle sert d'idee, & de patron, à toute sorte de musique qu'on sçauroit imaginer [...]

Maillart, Les tons ou discours, sur les modes de musique et les tons, 0, I,4,p15-16

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El mejor organo el de mostoles q[ue] tiene 21 difere[n]cias admirables lo hordinario lo flautado orlos dulçainas tronpetilla paxarillos y a[u]n bozes humanas vihuelas de arco harpas co[n] te[m]bla[n]tes ta[m]boriles cornetas chirimias.

Zapata de Chaves, Miscelánea, 1589, 39, f54r

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Organo: Es nombre griego, (((((((, instrumentum; por excelencia significa el instrumento músico de cañutería, que se tañe con el aire, de que particularmente usan en las iglesias para los días festivos. Bien como ordinariamente el instrumento que oy llamamos órgano, se anima con el viento de los fuelles; así antiguamente se usaron órganos que sonaban con el agua, como lo refieren muchos autores y particularmente Tertuliano en el libro De anima, donde dize así: Specta […] En Tíboli hay, entre otras cosas de admiración, un órgano que con sólo torcerle la llave del agua, que mueve un cubo, se tañe, y ponen en él canciones de a quatro vozes tan ajustadas como si las cantaran cuatro cantores. También hay en el mismo jardín un árbol de metal, dados sus colores naturales, y en él muchas diferencias de paxaritos que por el mismo principio de filosofía, echándoles el agua imitan el canto de los verdaderos. La llave desta fuente tienen por remate una lechuza, y quando quieren que cesen, quitándoles el agua con torcer la llave, sale la lechuza a vista de todos, de donde entiendo aver nacido un refrán muy usado en Roma, quando están cuatro o cinco amigos parlando en buena conversación, si sobreviene algún otro que no sea a su gusto dicen: “Ecto la chiveta”: Véis aquí la lechuza; porque todos callan y mudan la plática. Estas paxaritas, aunque no con tanto primor, las ponen en los órganos. Debió de aver antiguamente algún instrumento de boca que se aprovechaba y tañía con el agua y el soplo en esta forma, y de allí se llamaron hydraulos los músicos deste instrumento. Los órganos de viento se llaman pneumátcios, como si dixésemos espirituales, por tañerse con el viento. De los sobredichos hidráulicos verás a Macrobio, lib. 4, Saturnalium. Julio César Bulengario, lib. 2, De theatro, refiere un epigrama de Juliano Apóstata, en griego, cuyo tenor en latín es éste: Aliam video calamorum naturam, sed ventus ex specu taurino exiliens sub radice foraminum, calamum graditur et vir aliquis honoratus habens leves manuum digios consistit, attingens regulas tibiis concinentes, illae exilientes exprimunt tenerum conceptum. Donde se vee expressa toda la máchina del órgano y la dignidad del organista y la necesidad que tiene de ser veloz, que vulgarmente llaman tener manos. Órgano de voz se dice de los cantores, como metal de voz. Organista, el que tañe los órganos. Maestro de hazer órganos, el que haze la fábrica dellos. Organizar, disponer el instrumento, y a su semejança dezimos cuerpo bien organizado, naturalmente bien compuesto.

Covarrubias, Tesoro de la lengua castellana o Española, 1611,

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Organo: Es nombre griego, (((((((, instrumentum; por excelencia significa el instrumento músico de cañutería, que se tañe con el aire, de que particularmente usan en las iglesias para los días festivos. Bien como ordinariamente el instrumento que oy llamamos órgano, se anima con el viento de los fuelles; así antiguamente se usaron órganos que sonaban con el agua, como lo refieren muchos autores y particularmente Tertuliano en el libro De anima, donde dize así: Specta […] En Tíboli hay, entre otras cosas de admiración, un órgano que con sólo torcerle la llave del agua, que mueve un cubo, se tañe, y ponen en él canciones de a quatro vozes tan ajustadas como si las cantaran cuatro cantores. También hay en el mismo jardín un árbol de metal, dados sus colores naturales, y en él muchas diferencias de paxaritos que por el mismo principio de filosofía, echándoles el agua imitan el canto de los verdaderos. La llave desta fuente tienen por remate una lechuza, y quando quieren que cesen, quitándoles el agua con torcer la llave, sale la lechuza a vista de todos, de donde entiendo aver nacido un refrán muy usado en Roma, quando están cuatro o cinco amigos parlando en buena conversación, si sobreviene algún otro que no sea a su gusto dicen: “Ecto la chiveta”: Véis aquí la lechuza; porque todos callan y mudan la plática. Estas paxaritas, aunque no con tanto primor, las ponen en los órganos. Debió de aver antiguamente algún instrumento de boca que se aprovechaba y tañía con el agua y el soplo en esta forma, y de allí se llamaron hydraulos los músicos deste instrumento. Los órganos de viento se llaman pneumátcios, como si dixésemos espirituales, por tañerse con el viento. De los sobredichos hidráulicos verás a Macrobio, lib. 4, Saturnalium. Julio César Bulengario, lib. 2, De theatro, refiere un epigrama de Juliano Apóstata, en griego, cuyo tenor en latín es éste: Aliam video calamorum naturam, sed ventus ex specu taurino exiliens sub radice foraminum, calamum graditur et vir aliquis honoratus habens leves manuum digios consistit, attingens regulas tibiis concinentes, illae exilientes exprimunt tenerum conceptum. Donde se vee expressa toda la máchina del órgano y la dignidad del organista y la necesidad que tiene de ser veloz, que vulgarmente llaman tener manos. Órgano de voz se dice de los cantores, como metal de voz. Organista, el que tañe los órganos. Maestro de hazer órganos, el que haze la fábrica dellos. Organizar, disponer el instrumento, y a su semejança dezimos cuerpo bien organizado, naturalmente bien compuesto.

Covarrubias, Tesoro de la lengua castellana o Española, 1611,

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Quien quisiere ser perfeto en componer ò cantar, ha de guardar estas tres partes de Musica. La harmonica, para que sepa mouer la boz de vn lugar à otro; y no hazerla mas graue o mas aguda de lo que pide el interualo. La rytmica, para que entienda los rythmos, y su cantar à compase con numero; guardando la orden de los tiempos en la presteza ò en la tardanza de la pronunciacion de la voz. La metrica para que junte bien, y acomode lo que se canta con los metros; ò por dezirlo mas vulgarmente, para que las palabras concorden con el canto, según el canto largo y breue, que parezca que la Musica tuuo cuenta con la cantidad de las sílabas y de su calidad, para proporcionarse con ellas. Y no rebuelua los modos Iambicos con los Trochaicos; antes haga que las palabras correspondan en todo con las notas, y las notas con las palabras. Muchos Compositores modernos tienen menester saber esta tercera parte; por quanto muchos dellos auezes hazen ciertas composiciones, que cantándolas ( por no seruar el orden metrico) mas parecen obras Francesas ò Tudescas, que Españolas ò Italianas.

Cerone, El Melopeo y Maestro, II, 6, p210

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El proprio destas Clausulas [imperfectas y improprias] es, ponerlas quando se quiere hazer alguna distincion de la Harmonia, y juntamente de las palabras; las quales aun no ayan acabado del todo su sentencia: q[ue] el acabar el canto en esta manera, se llama semejante passo, Huyr la Clausula : no siendo cosa honesta terminarla perfetame[n]te (es asauer en Vnisonus, ó en Octaua) no auiendo aun hecho fin al periodo, en las palabras: que por esto huye à otras Consonancias improprias à la terminacion de las Clausulas principales y finales. Aquí se puede aduertir que muchas vezes se pueden trocar las partes, poniendo aquel passo que haze la parte grave en la parte aguda, y al contrario. De manera que, qualquiera Solfa que lleuare la Clausula, que se haze con Septima en la Sincopa, esta mesma Solfa puede lleuar la Clausula, que se haze con Segunda: de suerte que en estas dos Clausulas truecan las vozes la Solfa.

Cerone, El Melopeo y Maestro, XIII, 47, p743

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[...] La Musica nuestra es compuesta, es á sauer consta de diuersas bozes, con que se viene à perturbar el effecto natural de los interualos y numeros consonantes, y à oscurecer la inteligencia de la palabra: y tambien porque muchos modernos carecen del verdadero conocimiento de los Tonos. Y los que dellos tienen poca luz, los corrompen en componer con tantas variedades de especies, y con tanta contrariedad de consonancias: y los haçen perder la fuerça de su effecto natural con mezclar en vn Tono las especies, y consonancias de otro: como se vee en muchas obras, las cuales à pena tiene el principio conforme al fin. Lo qual no hazian nuestros antiguos; mas tenian cuenta de proseguir su Tono con solas sus especies, sin dar lugar à especie de otro Tono, que le hiziesse perder su operacion. Porque quien canta ò tañe vn Primer Tono para alegrar vn hombre triste y melancolico, y le mezcla con passos, que dizen ser chromaticos, y con el Tono Quarto ò con otro que combide à tristeza, claro esta que pierde el Primero su operacion. Cierto es cosa que enloquesce mucho, el oyr como vician y contaminan los Tonos vnos barbaros Compositores,

[...] La Musica nuestra es compuesta, es á sauer consta de diuersas bozes, con que se viene à perturbar el effecto natural de los interualos y numeros consonantes, y à oscurecer la inteligencia de la palabra: y tambien porque muchos modernos carecen del verdadero conocimiento de los Tonos. Y los que dellos tienen poca luz, los corrompen en componer con tantas variedades de especies, y con tanta contrariedad de consonancias: y los haçen perder la fuerça de su effecto natural con mezclar en vn Tono las especies, y consonancias de otro: como se vee en muchas obras, las cuales à pena tiene el principio conforme al fin. Lo qual no hazian nuestros antiguos; mas tenian cuenta de proseguir su Tono con solas sus especies, sin dar lugar à especie de otro Tono, que le hiziesse perder su operacion. Porque quien canta ò tañe vn Primer Tono para alegrar vn hombre triste y melancolico, y le mezcla con passos, que dizen ser chromaticos, y con el Tono Quarto ò con otro que combide à tristeza, claro esta que pierde el Primero su operacion. Cierto es cosa que enloquesce mucho, el oyr como vician y contaminan los Tonos vnos barbaros Compositores,

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Avnque de diuersas maneras, todas buenas y muy prouechosas, suelen los Maestros modernos exercitar à sus discipulos en el Canto, con todo esto me parece que tampoco sera malo seruirse del modo que vsauan nuestros antecessores, los quales primeramente hazian cantar la nota, luego solamente las entonaciones de las bozes, y finalmente las palabras [...] [p349]. Y en sintiendo que las entonan seguro y con desemboltura, de lo qual conocen que estan muy señores dellas, los hazen proferir solo el sonido y voz concebida en el entendimiento: y callando el nombre de las notas, hazenlos vociferar à imitacion de los instrumentos de Musica. O los hazen proferir con pronuncia clara y distincta vna de las cinco letras vocales, cantandolas con el espiritu solamente, digo sin especificarlas tan claramente con lengua y labios. [...] Lo mesmo hazen con las demas vocales, que son I.O.V.hasta tanto que lo hagan bien. Finalmente despues de vn poco de tiempo, passanlos à lo mas difficoltoso, que es haziendoles aplicar las palabras que van escritas de baxo de los puntos ó notas, à las vozes que tienen en la memoria concebidas; por medio de las seys vozes cantables [EJEMPL0]

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, III,31,p348-349

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Tambien para cantar perfectamente la letra, conuiene aduertir que nunca el Cantollano repite la palabra, ni la sylaba, (como haze el de Organo) mas siempre va [p416] siguiendo su Oracion co[n] nueua letra.

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, V,14,p415-416

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Tambien se acostumbra para cantar con buena orden la letra, detenerse siempre en la palabra que acaba sentencia; aunque la nota este sin plica.

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, V,14,p416

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Quando el Motete esta diuidido en dos partes, y que las postreras palabras de la segunda parte, son las mismas de la primera, assi mesmo el Composidor (si quiere) puede repetir en la segunda parte la mesma Musica, que cantò en la primera parte : lo qual de ordinario acontece, quando que las palabras son tomadas de los Responsos con sus Versetes. Verdad es, que si la primera parte acabasse con Clausula suspensa, la segunda parte en lugar desta final, ha de terminar con la final del Tono; por seruar la orden de las Clausulas finales [...] Conuiene acabarle [el motete] en la cuerda final de aquel Tono que esta compuesto, para que facilmente se pueda conocer de que Tono sea. Verdad es, que si està diuidido en dos partes, la primera (querendo [sic] el Composidor) puede acabar con final suspensa: es asauer en la posicion adonde acaba la Diapente de aquel Tono; de modo pero, que la segunda parte acaba siempre con la propia Clausula final del Tono. Y noten que si el Motete es diuidido en tres, en quatro, ò en mas partes, conuiene hazer infaliblemente que la primera y postrera parte acaben en la verdadera cuerda final; y las demas partes que[p687]daran à la voluntad del Componedor. De modo empero no haga arreo dos de aquellas finales suspensas: que es en la cuerda confinal del Tono.

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, XII,12,p686-687

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La Missa de ordinario se suele componer sobre de algun Motete, Madrigal ò Cancion (como dicho es) aunque sea de otros autores: y assi se intitula despues con las primeras palabras que canta el dicho Motete, Madrigal, ò Cancion, en esta manera: Missa Virtute magna: Missa Vestiua i colli [...] O siendo del Canto llano, es asauer, q[ue] sea formada con las Solfas de los Kyrios, Gloria, Sanctus, Agnus Dei ò de otra cosa, pero con las differentes notas del Canto de Organo, darseleha el nombre segun fuere el Cantollano: como à dezir, Missa de B. Virgine: Missa Apostolorum [...]

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, XII,13,p688

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Avnque en estos Reynos de España, se vso el cantar los Salmos en Musica, si no à Fabordones, con todo esto (por quien gustare componerlos) no quiero dexar de dezir lo que conuiene obseruar en hazerlos. Querendo [sic] componer Psalmos no serà error aunque se dexe á parte la imitacion de la Psalmodia por ser los passos breues; que imitando al Cantollano con todas las partes, y remendando los passos, seria el Verso muy largo, con mucho artificio, y con demasiada solennidad; la qual no conuiene à la psalmodia: aunque Italianos ay, que hechos los tienen con mayor solennidad, y con mas arte, que no hizieron los Magnificat, que bien considero es grande error. Mas muy bien se puede hazer la Imitacion con dos ò alomenos con vna parte, à fin que mas facilmente se conozca el Tono [...] Tambien conuiene hazer la demediacion del Verso del Canto de Organo, con la Clausula de la mediacion del C.llano; para que se dia [sic] à conocer de presto ser psalmodia [...] Mas la Clausula final ha de ser differente segun fuere la variedad del E u o u a e, ò Sœculorum Amen. Iten se deue obseruar que la Musica sea tal, que no offusque las palabras; las quales han de ser muy explicadas y claras: de manera que todas las partes pronuncien casi juntamente, ni mas ni menos, como si fueran à modo de Fabordon.

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, XII,14,p689

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Entre todas las obseruaciones quando se compone [un tiento], en particular conuiene tener cuenta de hazerlo de manera, que se pueda tañer con instrumento de tecla, sin perder punto dello y sin desacomodidad de las manos: que faltando esto, valdrà muy poco; pues el Organista no se podra seruir del. Que el Tiento no se haze à otro fin si no para tañerle: y assi hallanse muchos dellos que son muy singulares para tañer y nada ò poco valen para cantar; aunque esten llenos de nueuas inuenciones, y de mil lindezas estraordinarias. En quanto á las Clausulas se siruen de las mismas de los Motetes y Missas, segun fuere el Tono. Finalmente digo, se hazen sin palabras, porque (como dicho es) no siruen sino para tañer. Quien dessea ver Tientos ò Ricercarios bien ordenados, vea los de Anibal de Padua, los de Iaques Bus, de Ioseph Ascanij, de Claudio Merulo de Corregio, y los de Luzasco Luzazqui.

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, XII,14,p692

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Las inuenciones de los Madrigales han de ser breues, no mas largas del valor de dos Semibreues ò de tres siendo à Compas menor: y es, porque si las invenciones fuessen largas, no serian para Madrigales; mas fueran proprias de los Motetes y Missas. Su proprio es tener en su compostura muchas Semiminimas, y tambien de las Minimas, y Semiminimas sincopadas (las quales ya deximos no tener lugar en las Composiciones Ecclesiasticas) y con la palabra debaxo casi de cada nota, Semibreue, Minima, ò Semiminima que sea; por no vocalizar con tantos puntos, como se haze en los Motetes. Hazese en ellos algunas Corcheas, y algunas vezes ( para florear mas la obra) algunas Semicorcheas, pero muy pocas; y no en todas las partes juntamente, si no en algunas dellas; que de otra manera, fallera [=saliera] de su orden, y podriase llamar obra glosada; y han de ser ordenadas, sin lleuar sylaba particular, y sin saltos: pues estas assi ordenadas, se reseruan para las Chanzonetas y para los Estrambotes, y Frotolas.

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, XII,14,p692

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Agora queda de ver (ya que el tiempo, y el lugar lo pide) en que manera se deuen acompañar las harmonias à las palabras. Para principio desto digo, que para acompañar bien la letra y el sentido de la palabra, es necessario aplicarle la Harmonia que sea formada de vn Numero semejante à la naturaleza de la materia contenida en el sentido de la Oracion. A fin que de la Composicion destas cosas ayuntadas con significacion, mysterio, y con proporcion, salga la Melodia segun el proposito.

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, XII,5,p665

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[...] assi como no es licito entre los Poetas, componer vna Comedia con versos Tragicos[citó en renglones anteriores a Horacio]; de la mesma manera no serà licito al Musico de acompañar estas dos cosas, es a sauer Harmonia y palabra, fuera de proposito. No serà pues co[n]ueniente que en vna materia alegre, vsamos la Harmonia melanconica y los Numeros graues ò autorizados; ni ado[n]de se tractare materias dolorosas y de muerte y llenas de lagrimas serà licito vsar la Harmonia alegre, y los Numeros ligeros ò regozijados: que dezir queramos. Pues conuiene vsamos las Harmonias alegres y los Numeros ligeros en las materias de alegria, y en las materias de dolor y de tristeza, las Harmonias melanconicas y dolorosas, y los Numeros autorizados y graues; para que todo sea hecho con razon.

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, XII,5,p666

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Para esto [imitar con el canto el sentido de la letra] sera de mucha consideracion si el Composidor terna cuenta de tomar vn Tono apropriado al sentido de la palabra; como seria à dezir, si las palabras seran de tristeza, tomar vn Tono triste; y si fueren de alegria, tomar vn Tono alegre. Aunque es mas que verdad, que vn buen Composidor ordenara, que todos los Tonos sean melanconicos, ò alegres, como el quisiere y esto por acompañar las Consonancias quando de vna, y qua[n]do de otra manera: vsando auezes muchas Terceras y Sextas menores, con muchas Dissonancias y ligaduras; y auezes vsando muchas Sextas, y Terceras Mayores, y muchas Dezenas. Y tambien (como dicho es) porque procedera en las partes de su Composicion con mouimientos espaciosos y largos, ò ligeros y breues.

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, XII,5,p666

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De mas de lo dicho [sobre la imitación de la letra por el canto] hauemos de aduertir de acompañar en tal manera cada palabra, que adonde significa crueldad, amargura, dolor, passion, aspereza dureza, llanto, sospiros, y cosas semejantes; la Musica tambien ha de ser dura, aspera, y triste [...]

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, XII,5,p669

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Muchos Composidores ay, que acauaron auezes con suspension, haziendo desaparecer las bozes, callando todas juntamente, con la terminacion de vna Minima: y esto, para imitar la palabra que significaua, saltar, partir; asconder, desaparecer, callar, y morir & : pero nadie hasta oydia (que sepa yo) lo ha hecho mejor, que el dicho Rogier [Giovanelli]. El qual en el 13 Madr del 3. lib. no solamente haze la terminacion con Minima, mas haze desaparecer vna parte, luego empues de la otra; con que mucho mas puntualmente viene a imitar el sentido de la palabra, morire; cantando assi.

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, XII,5,p671

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La Composicion ha de tener particularmente cinco partes ò calidades. La primera que sea formada debaxo de Tono. Quiero dezir, que este en sus terminos; y que no passe (nota) del Primero al Septimo; ni del Septimo en el Segundo; y deste en otro:aunque considero q[ue] auezes es necessario; y se haze por Arte el salir del Tono [...] La segunda, que sea compuesta de Consonancias y Dissonancias: auezes atadas ò en ligadura, y auezes sueltas y con mucha variedad de Figuras. La tercera, que las palabras tengan su conclusion : quiero dezir que no se halle en esta vna Clausula mezclada con otra, entreponiendo el sentido de la letra [...] La quarta es, que se hallen en ella nueuas Inuenciones, y no esten de continuo en solfas comunes, en passos dozenales, y en Fugas ordinarias. La quinta, que en ella (pudiendolo hazer sin desacomodar las partes) se halle siempre la Tercera, y Quinta, ò en lugar della, la Sexta, quando cantaren a 4. vozes: afin quede mas acabada y mas llena la Harmonia. Pero quando faltase de vna Consonancia, no por esso serà reprobado el Composidor mientras la Composicion salga galana y bien ordenada.

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, XII,6,p672

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Hauiendo de hauer Cantollano en vna Composicion, serà cosa mas alabada el hazer que las partes imiten el subiecto ò thema del Cantollano, quando que [sic] el començare primero , que no sera, quando que [sic] el Canto llano començare despues. Tambien conuiene tener esta consideracion, que haziendo vna Composicion sobre de Cantollano, no se ha de mudar el propio valor de las Figuras: verdad es que no es regla legal si no arbitraria; con todo esto haziendo, venran à obseruar lo que obseruaron los eccelentes Composidores Morales, Cypriano, Adriano, Prenestina y otros, que professaron saber componer co[n] differentes ordenes. Y no como oydia vsan los mas modernos: que no hazen otra differencia mas entre las Missas, Magnificat, Hymnos, Motetes, Madrigales, Canciones, Chanzonetas, Villancicos, Frotolas, y Estrambotes, si no aquella poca diuersidad de la palabra que se canta.

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, XII,6,p675

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No vsen de hazer cantar solas dos bozes (digo en cosas de Yglesia, y menos siendo en el Choro principal; que en la musica vnida ò de camara, auezes por occasion de las palabras, se podra hazer; como á dezir: due Ninfe, duo amanti &) cantando à mas Choros, aunque auezes se podrà tolerar siendo en Tercio, todas vezes que las tres partes canten en vn mesmo Choro. [...] Aunque se que oydia, este modo de cantar, lo tienen algunos por gracioso, y muy galano: particularmente los Musicos Napolitanos; los quales gustan mucho de la Monodia, haziendo cantar [p677] de quando en quando vna boz sola, acompañada solo con el Organo.

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, XII,6,p676-677

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[...] no se hagan passos desacomodados y dissonantes à la pronuncia del bien cantar: como son los saltos de Sexta Mayor, de Septima, de Nouena, y de Dezena. Aunque no faltan Musicos, que por imitar el sentido de la palabra, vsaron semejantes saltos en sus obras: y otros que sin esta occasion los vsaron solamente para acomodar las partes, en el acompañamiento de las Consonancias.

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, XII,7,p677

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[...] si no es licito el seruirse de vno destos saltos [6ta mayor, 7ma, 9na, 10na], puesto en vna sola parte, quanto menos lo serà el seruirse de muchos, y en mas partes de vna Composicion? con todo esto (dicho con la deuida reuerencia) Lucas Marenzio hizo estos vituperacantores, con la ocasion de las palabras que dizen: Che mi sottraghi à si penose notti; cantando con todas cinco partes muy escabroso, y mas con el Tenor y Baxo; que son estos [EJEMPLO]. Bien considerado, este canto es mas para mirar y dexar, que para cantar y goçar. Lo mismo digo de aquel canto de Iaques Vuert [ solo pensoso i piu diserti campo]

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, XII,7,p678

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Porque las dos Musicas mundana y humana son naturales, cuyos discursos pertenecen à los especulativos Philosophos, y no à los praticos Musicos, las dexaremos à parte, y diremos solamente de la tercera Musica, q[ue] es la instrumental. Haueys visto pues en el Cap. 2 passado, que esta música instrumental otra cosa no es, que vna harmonia causada con ayuda de instrumentos. Y porque ay instrumentos artificiales, y otra naturales; y vna harmonia que se perficiona con instrumentos artificiales, y otra con naturales; à la primera llamaron los Philosophos Musica Organica; y à la segunda, Musica harmonica. La Musica instrumental Organica, es la que pertenece à instrumentos artificiales ò es vna sciencia que perficiona la Musica con instrumento, con mano, y con ayre; diziendo Celio: Musica Organica est, quae ad instrumenta artificialia expectat: vel est peritia concentum, pulsu, manu, statu perficiens. Pero à differencia, porque la que se perfecciona con instrumentos de ayre, como es la flauta, dulçayna, corneta, sacabuche, cherremías y Organo, &c. propriamente se llama Musica instrumental organica: à differencia de la que se perfecciona con instrumentos de toque, como es la vihuela, quitarra, laud, y harpa, &c. que se llama propiamente Musica instrumental rithmica: aunque Zarlino à la vna y á la otra llama indifferentement llama Musica artificiada; que suena, hecha con arte. Mas la Musica instrumental harmonica, es la que pertenesce à instrumentos naturales, ya son estos: pulmon, garganta, paladar, lengua, quatro dientes (que son los grandes que están en el medio) y dos labios.[...Cita de Roseto...]. Y assi el Cantor que estuuiere falto ò defectuoso en vno de aquestos instrumentos, jamas podrá cantar claro, y con satisfaccion del oído. Y esta Musica es de dos maneras, inspectiua y actiua; que por otro nombre se dizen theorica y pratica.

Cerone, El Melopeo y Maestro, II, 4, p209

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[…] El instrumento que agora llamamos salterio es un instrumento que tendrá de ancho poco más que un palmo, y de largo una vara, hueco por dedentro, y el alto de las costillas de cuatro dedos; tiene muchas cuerdas, todas de alambre, y concertadas de suerte que tocándolas todas juntas con un palillo guarnecido de grana hace un sonido apacible; y su igualdad sirve de bordón para la flauta, que el músico deste instrumento tañe con la mano siniestra y conforme al son que se quiere hacer, sigue el compás con el palote; úsase en las aldeas, en las procesiones, en las bodas, en los bayles y danças. Díxose a psallendo, porque al son suyo acostumbraban cantar.

Covarrubias, Tesoro de la lengua castellana o Española, 1611, p922b

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Vino [Luys Darmas] a la yglesia y subio a la sacristia y quitó de los organos pequeños unos palitos que son los con que se tañen y las teclas dellos no se pueden tañer no teniendolos y si acaso no obiera quien entiendiera el daño y el rremediarlo no pudiera servir los dichos órganos que son los que se llevan en la proçesión del día del Corpus Christi.

Cabildo de la catedral de Las Palmas, Actes Capitulaires de la Cathédrale de Las Palmas, 0, n°159, 10/06/1558

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Hemos de saber que los Musicos (considerado la diuersidad de los mouimientos que las partes de la Composicion hazen cantando juntamente, por ser el vno (como dicho es) mas apresurado ò mas tardo del otro ) ordenaron vna cierta señal visible y actual , de la qual cada Cantante se ouiese de regir en proferir la voz con medida de tiempo , presto ó tardo , segun se muestra con la diuersidad de las Figuras cantables. Mas imaginaronse que fuera bien,si la tal señal se hiziesse con la mano, para que todos los Cantantes la pudiessen ver; y fuesse regolada en su mouimiento (como dixe) à imitación del pulso humano. Ado[n]de despues de auer dado tal orden algunos llamaron à esta señal Batuda de la palabra Batir, que es golpear: otros la nombraron Tiempo sonoroso [...] y otros llamaronla con voz latina Plauso , que deriua de Plaudo , que significa batimiento de manos ò dar palmadas ; por quanto antiguamente solían dar golpes con vna palma de la mano, sobre la palma de la otra mano, en señal de alegría : y es lo que en España llaman Compas dicho assí dal [=del] compassar y medir del tiempo. Esta Batuda pues ò Compas, es vna medida de tiempo en la Musica, tomado à intento que las vozes concurran en Consonancia à vn mismo tiempo.

Cerone, El Melopeo y Maestro, XIII, 53, p750

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Hemos de saber que los Musicos (considerado la diuersidad de los mouimientos que las partes de la Composicion hazen cantando juntamente, por ser el vno (como dicho es) mas apresurado ò mas tardo del otro ) ordenaron vna cierta señal visible y actual , de la qual cada Cantante se ouiese de regir en proferir la voz con medida de tiempo , presto ó tardo , segun se muestra con la diuersidad de las Figuras cantables. Mas imaginaronse que fuera bien,si la tal señal se hiziesse con la mano, para que todos los Cantantes la pudiessen ver; y fuesse regolada en su mouimiento (como dixe) à imitación del pulso humano. Ado[n]de despues de auer dado tal orden algunos llamaron à esta señal Batuda de la palabra Batir, que es golpear: otros la nombraron Tiempo sonoroso [...] y otros llamaronla con voz latina Plauso , que deriua de Plaudo , que significa batimiento de manos ò dar palmadas ; por quanto antiguamente solían dar golpes con vna palma de la mano, sobre la palma de la otra mano, en señal de alegría : y es lo que en España llaman Compas dicho assí dal [=del] compassar y medir del tiempo. Esta Batuda pues ò Compas, es vna medida de tiempo en la Musica, tomado à intento que las vozes concurran en Consonancia à vn mismo tiempo.

Cerone, El Melopeo y Maestro, XIII, 53, p750

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No pequeños yerros haze[n] algunos cantores que tiene[n] cuydado de regir a los otros en los choros: por no estar auisados […][18vb] Lo principal que un sochantre auia de tener: es sauer llevar el compas, que sea sabio y honesto. En los hymnos de proporcio[n] lleva[n] muchos en cada co[m]pas, co[m]pas y co[m]paßete: porque como entra en el compas un breve y un semibreve: al breve dan compas, y al semibreve medio […] Algunos [sochantres]oluiidados estar dela[n]te de dios lleva[n] el compas sobre el libro co[n] una uara, y los golpes se notan en la yglesia. De las palmadas que otros dan: no quiero hablar […] Visto he regidor de choro, que lleuaba el co[m]pas con una vara, y mirando a la punta de la dicha uara: el yua por una parte, y todo el choro con el co[m]pas, y la uara señalaua otro. El compas no vaya tan precipitado, que sea con confusion: ni tan de espacio: que se pierda deuocion […] [f18va]Suelen mudar los cantores el compas en medio de una obra, o al cabo: que de co[m]paßete lo hazen proporcion.

Bermudo, Declaración de Instrumentos Musicales, 1555, I, 19, 17vb-18va

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Otro auiso ha de auer [el sochantre], y es acerca del Compas, que sea sabio y honesto, y que en los hynnos que requieren muchos Compases de proporciones, se las den con su Compas, y no en dos golpes. No como otros que dan el golpe con vna vara que se notan en la Yglesia. De la deshonestidad de las palmadas que otros dan, no quiero [p481]hablar. Para el que sabe cantar, basta alçar la mano dos o tres vezes; para el otro que no sabe, tanto le aprovechan doscientos palos, como vno. Nunca pare el Compas hasta el fin. En la psalmodia pare el Compas en la mediacion.

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, V,100,p480-481

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[…] los organos co[m]munes de choros donde no ay capilla de cantores de canto de organo (y mayormente de frayles) son en dos maneras. Los organos que tienen siepte palmos, y quatorze son de una mesma entonacion. Y aunque no tengan siepte, y alleguen a treze y medio, los quales siendo un poco mas altos: suffriran la mesma entonacion, aunque sean yguales en la anchura.

Bermudo, Declaración de Instrumentos Musicales, 1555, IV, 44, f85ra

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Prosa del Santissimo Sacramento qve se canta el dia del Corpus Chistit, y en su octaua, despues de la epistola. Va puntada naturalmente, re, y la, en alamire, del genero diatonico; para organos de tono de treze palmos o treze y medio, que son los que tienen la cuerda del fa del octauo tono de canto de organo, en alamire: Tambien puede seruir por el mismo termino, para canto llano, en organos de tono de catorze. Lleua el canto llano el tiple, y donde se hallare vn calderon son puntos ligados, y en el segundo no entra letra.

Correa de Arauxo, Libro de Tientos, 1626, f199r

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