Quotations

Displaying 23601 - 23700 of 38554
Enter any part of the word
Enter any part of a word

Details

Body: 

[…] il faut remarquer que les Musiciens ont inuenté des notes pour signifier toutes leurs mesures, c’est à dire tous les temps, ou toutes les especes de durée qu’ils donnent aux sons & aux voix, dont ils composent toutes sortes de chansons & de motets & celle qui signifie vne mesure est blanche, & sert comme de pied, de diapason & de regle à toutes les autres, qui augmentent ou diminuent ordinairement leurs valeurs de moitié en moitié, de sorte que la 2. vaut la moitié d’vne mesure, la troisiesme le quart, la 4 la 8 partie, la 5 la 16 partie, la 6 la 32 partie, & la 7 la 64 partie, qui est la moindre de toutes celles qu’ils ont inuentées, parce qu’ils ont iugé que l’on ne pouuoit pas chanter vne note en vn moindre temps qu’en la 64. partie d’vne mesure.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 14, p137

Details

Body: 

Il faut encore remarquer qu’ils [les musiciens] font durer vne mesure plus ou moins comme [p138] ils veulent: mais il est necessaire d’establir vn temps certain & determiné pour la mesure, si l’on veut sçauoir combien l’on peut faire de sons, c’est à dire combien l’on peut chanter de notes dans le temps d’vne mesure. Et parce que les Astronmes ont diuisé chaque minute de temps en 60 parties, & que chaque 60 partie de minute, qu’ils nomment seconde, est esgale à vn battement ordinaire du poux, comme i’ay desia dit ailleurs, ie suppose maintenant qu’vne mesure dure vne seconde minute, & dis qu’il n’y a point de main si viste qui puisse toucher plus de 16 fois vne mesme chorde, ou plusieurs, ny voix qui puisse chanter plus de 16 notes ou doubles crochuës dans le temps d’vne seconde minute […]

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 14, p137-138

Details

Body: 

[…] consequemment que ceux qui font 32 notes à la mesure employent 2 secondes dans la mesure, & que ceux qui en font 64 font la mesure de 4 secondes ou de battements de poux: ce que i’ay observé dans l’experience des meilleurs ioüeurs de Viole & d’Epinette, & ce que chacun remarquera en faisant reflexion sur le ieu de ceux que l’on estime auoir la main tres-viste & tres legere, quand ils vsent de toute la vistesse qui leur est possible. D’où il s’ensuit que nul ne peut toucher plus de 960 fois vne, ou plusieurs chordes dans l’espace d’vne minute d’heure, ou de 17600 dans vne heure. Quant à la comparaison de la vistesse dont on vse sur la Viole, sur l’Epinette, ou sur les autres instrumens, il est tres difficile d’en iuger autre chose, sinon que ceux qui en ioüent en perfection, peuuent les toucher d’vne esgale vistesse.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 14, p138

Details

Body: 

Mais il faut remarquer que la premiere colomne, qui est à la marge, sert de conduite aux 8 suiuantes, dont les nombres qui representent les retours, ou battements des chordes, sont en mesme raison que ceux de ladite colomne; quant à la premiere colomne des retours, elle comprend la plus basse Octaue, & la huictiesme contient la plus aigu. Or chaque Octaue a 19 chordes, notes ou caracteres, d’autant qu’on ne peut marquer la Musique à plusieurs parties sans se seruir de ce nombre de chaque Octaue […]

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 17, p 141

Details

Body: 

[…] afin que l’on comprenne mieux l’vsage de cette table, par exemples que par discours, ie prend l’vn des airs du Sieur Boësset imprimé l’an 1630 qui commence par ces paroles, Diuine Amaryllis, qui est à 4 parties; dont chacune chante 22 mesures sans pauses. La voix, ou la note la plus graue de la Basse est sur F vt fa; & parce que ceux qui font la Basse dans la chambre, ne vont pas ordinairement plus bas qu’vn tuyau d’Orgue de 4 pieds ouuert, qui est à l’vnisson de la plus grosse chorde de l’Epinette, qui a 3 pieds de long, il s’ensuit que la plus basse note de l’air susdit respond au premier ou moindre nombre de la 4 Octaue, qui est dans la 4 colomne de la table precedente, c’est à dire au nombre 48.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 17, p 143

Details

Body: 

Or la table qui suit, fait voir les mesures de chaque Partie, & les retours de chaque chorde, car la premiere colomne de chaque partie represente les chordes, ou les lettres d’où dépendent les notes; la seconde contient le temps, ou la mesure des notes qui sont sur chaque lettre; & la troisiesme comprend le nombre des retours que font les chordes qui appartiennent à la mesme lettre. Or parce que toutes les parties chantent tousiours ensemble sans se reposer, elles ont chacune 22 mesures, comme l’on void en adioustant toutes les mesures de chaque partie.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 17, p 143

Details

Body: 

Corollaire V. Si l’on comprend la tablature du retour, ou du battement des chordes, l’on peut dire le son que peut faire chaque chorde, encore que l’on n’oye nullement le son qu’elle a, pourueu que l’on voye ses retours; car si par exemple, elle fait seulement 6 retours dans l’espace de la mesure de ladite tablature, on est asseuré qu’elle fait la Vingt-deuxiesme contre la plus basse note de l’air precedent & si l’on tendoit vn chable qui ne feist que trois retours dans le mesme temps, il feroit vn son plus bas de 4 Octaues que la plus basse note dudit air.[…]

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 17, p 145

Details

Body: 

Quant à l’usage de cette table, il est si aysé, qu’il n’est quasi pas besoin de l’expliquer, car le premier nombre de la premiere colomne, à sçauoir 6, signifie que le son le plus graue de tous les instrumens, à sçauoir le son du tuyau d’Orgue de 32 pieds, se fait par les 6 retours de la chorde, qui bat 12 fois l’air dans l’espace d’vn battement de cœur; & les autres nombres qui suiuent, tant dans cette Octaue, que dans les 7 autres, representent tousiours le nombre des retours de chaque chorde, qui respond à chaque note, ou lettre de l’Octaue, qui est marquée à la marge: par exemple, le premier ou le moindre nombre de la 8 octaue signifie que la plus basse chorde de la 8 Octaue fait 768 retours dans l’espace d’vn battement de poux & le 2 nombre de la mesme colomne, à sçauoir 800, signifie que la chorde qui a ce son, fait 800 retours dans le mesme temps.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 17, p141

Details

Body: 

Cette proposition [XVIII] est l'vne des plus belles de la Musique pratique, car si l'on envoyoit vne piece de Musique de Paris à Constantinople, en Perse, à la Chine, ou autre part, encore que ceux qui entendent les notes, & qui sçauent la composition ordinaire, la puissent faire chanter en gardant la mesure, neantmoins ils ne peuuent sçauoir à quel ton chaque partie doit commencer, c'est à dire combien la premiere, ou les autres notes de la Basse doiuent estre graues ou aiguës, d'autant que si les Chinois, par exemple, ont la voix plus graue & plus basse que les François, ils commenceront chaque partie plus bas que nous ne faisons, & s'ils l'ont plus aiguë ils commenceront plus haut.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 18, p147

Details

Body: 

Ie sçay que l'on peut aduertir au commencement de la piece de Musique qu'elle doit estre chantée au ton de Chapelle, ou plus haut ou plus bas d'vn demy ton, &c. Mais plusieurs ne sçauent que c'est le ton de Chapelle, & il est trop difficile de transporter vn tuyau d'Orgue, ou quelqu'autre instrument, & bien qu'on l'enuoyast en telle façon qu'il ne perdist nullement sa forme, il parleroit plus haut ou plus bas selon le vent que l'on luy peut donner, & consequemment l'on n'auroit pas vne entiere certitude du graue & de l'aigu du son. Or le Compositeur donnera vn signe certain & uniuersel du ton, auquel il desire que l'on chante sa Musique, ou telle autre qu'il voudra, s'il met vis à vis de l'vne des notes de la Basse, ou des autres parties, le no[m]bre des battemens de l'air qui fait le son; par exemple, s'il met 96 vis à vis de la premiere note de l'air du Sieur Boësset […] tous ceux qui sçauront la nature du son, ou la maniere dont il se fait, chanteront la Musique, proposée selon son intention, ou celle de quelqu’autre Compositeur, & chaque partie prendra le ton suiuant leur desir.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 18, p147

Details

Body: 

En effet l'on ne peut mieux representer le son que par le nombre desdits battemens, puis qu'ils ne sont nullement differens du son, que l'on appelle nombre sonant ou sonore, & si l'on vouloit composer auec des notes de mesme valeur, par exemple auec celles que l'on nomme semibreues, qui valent ordinairement vne mesme mesure entiere, l'on pourroit vser de toutes sortes de temps, en faisant que la valeur des notes suiuist le graue, ou l'aigu des sons; c'est à dire la multitude des battemens de l'air; ce qui peut arriuer en deux façons, car l'on peut diminuer la valeur des notes en mesme raison que le nombre des battemens, s'augmente; d'où s'ensuiura que le Dessus ira plus viste que la Basse, car le Dessus chantera plus haut d'vne Octaue, la note semibreue ne vaudra qu'vne minime, c'est à dire vne demie mesure; & s'il chante vne Quinziesme, elle vaudra seulement ¼ de mesure, d'autant que le nombre des battemens qui font le Dessus est 2 ou 4 fois plus grand que celuy des battemens qui font la Basse.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 18, p147

Details

Body: 

[…] il n'est pas necessaire de sçauoir le nombre des battemens pour faire seruir les mesmes notes à des temps differens, car il suffit de sçauoir combien [p147] les notes sont plus hautes, & plus aiguës les vnes que les autres pour diminuer leur valeur d'autant de degrez, que l'on augmente leur aigu. L'on peut semblablement augmenter la valeur desdites notes en raison doublée, ou triplée du nombre des battemens de l'air; qui font les sons de chaque Partie: or la maniere la plus naturelle, dont on peut vser pour la valeur des notes, ou des voix & des sons, est celle qui donne les mesures les plus lentes & plus tardiues aux notes de la Basse, & les plus vistes à celles du Dessus […] car puis que les battemens des sons du Dessus sont plus vistes que ceux de la Basse, il est raisonnable que le mouuement de ces notes soit aussi plus viste, afin que ces deux vistesses s'approchent de l'vnisson qu'elles feroient, si le mouuement des notes estoit aussi viste que celuy des battemens de l'air.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 18, p147-148

Details

Body: 

Corollaire II. Si l'on veut determiner le ton de la voix, auquel l'on veut que la note, ou la partie proposée se chante, il n'y a nul moyen plus general & plus asseuré que de donner vn nom propre à chaque ton, qui soit pris du nombre des battemens d'air qui font toutes sortes de tons, ou de sons. Par exemple, si l'on veut chanter l'air precedent du Sieur Boësset, & que l'on vueille commencer par la premiere note de la Basse, il faut dire qu'elle est au ton de 48, d'autant que la chorde qui fait ce son, tremble 48 fois dans le temps d'vne mesure, qui dure 1/60 de minute, c'est à dire dans vne seconde.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 18, p148

Details

Body: 

Et si ie voulois faire chanter ce vers hexametre François au mesme ton que ie le chante, lors que ie commence à vn ton plus haut d'vne Tierce maieure que le plus bas ton de ma voix, & que ie voulusse que les Chinois le chantassent au mesme ton que moy, il suffiroit qu'ils cogneussent que le ton de la premiere note vaut 50, parce que la chorde qui est à l'vnisson de ce ton tremble 50 fois dans vne seconde; c'est pourquoy 50 est le propre charactere, ou [p149] le propre nom de la premiere note de cet air, il n'y a point de mesure si propre pour mesurer le graue & l'aigu des sons, que les nombres par lesquels les Medecins peuuent remarquer le temperament ou la complexion des hommes aux differens tons de leurs voix, ou aux differens battemens de leur poux.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 18, p148-149

Details

Body: 

L'on peut […] conclure […] que le nombre des retours estant marqué vis à vis de chaque note, tous les hommes du monde commenceront & chanteront la mesme piece de Musique au mesme ton, & que si tost qu'ils verront 50 à la marge du papier, dans lequel le vers precedent sera escrit, ils le chanteront en mesme ton que moy. Où il faut remarquer que ces nombres de tremblemens peuuent seruir au lieu des notes, ou de la Tablature ordinaire de voix & des instrumens.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 18, p149

Details

Body: 

Corollaire IIII. L'on peut encore marquer la mesure, selon laquelle on veut faire chanter la Musique, par les battemens ou les tremblemens des chordes, dont on vse pour representer le ton; par exemple si l'on veut que chaque mesure dure de minute, c'est à dire 2 secondes, & que le ton de la premiere note soit 50, il faut seulement marquer 100 à costé de la Musique, pour signifier que la [p150] mesure dure cent tremblemens de la chorde […]

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 18, p149-150

Details

Body: 

Finalement l’or fin fait la Quarte iuste auec l’argent, & la diminuée auec l’or meslé: mais si l’on veut trouuer ces comparaisons plus iustement que par l’oreille, il se fait seruir des nombres qui ont tous esté marquez par le moyen de l’vnisson; ce que les Practiciens comprendront plus aysément par les notes qui suiuent, & qui monstrent le son que chaque chorde du metal, dont le nom est dessouz.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 19, p152

Details

Body: 

Quant au clauier, (qui contient toutes les marches, dont les principales ou diatoniques sont marquees de leurs propres lettres) i’ay osté l’ais de dessus, qui se pose sur la ligne VX, afin que l’on veist le bout des petites pointes de fer qui attachent les marches, dont les Chromatiques ou les Feintes sont beaucoup plus estroites.Or chaque Octaue de l’Epinette a 13 notes, comme l’on void aux 13 qui sont grauees sur l’ais Q R, lequel se leue pour fermer le clauier, & qui appartiennent à la première octaue marquee C fol vt fa […] car il suffit d’auoir des yeux pour voir les 12 demy tons lesquels cette octaue est diuisée par le moyen des dieses, qui sont entre les notes diatoniques, & qui representent les feintes du clauier.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 2, p109

Details

Body: 

Cette diminution est signifiee par le lettre d, qui enseïgne que toute les notes, sur lesquelles il se rencontre, doiuent estre affoiblies ou diminuees. Quant aux octaues qui parroissent entre les quintes, elles sont tousiours iustes.Or les cinq règles d’en haut contiennent l’accord des feintes, c’est à dire des marches Chromatiques. Apres que l’on a accordé la premiere quinte de F à C, l’on accorde le C d’en bas à l’octaue, & de ce C on monte à la quinte en G, duquel on passe au G d’en haut; & puis on accorde le D de dessus à la quinte auec le mesme G.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 2, p109

Details

Body: 

Quant aux trois autres elles sont marquées par d, parce qu’elles doiuent estre diminuées. Le 71. ou dernier rang de notes signifie le defaut de l’accord ou du clauier. Or l’on peut faire les Epinettes aussi grandes que l’on veut, par exemple de 4. ou 5. pieds de long; mais ce que l’on pourroit desirer en celle-cy, s’expliquera si clairement dans le traicté du Clauecin qui suit, qu’il n’est pas necessaire d’allonger ce discours.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 2, p109

Details

Body: 

Proposition XXIII. Expliquer la Tablature du Clauecin, & tout ce qui luy appartient.
L’on peut vser des lettres de la tablature du Luth, & des autres instrumens du second liure pour celle de l’Epinette, puis que tous ces instrumens diuisent l’Octaue en douze demy-tons, mais puis que l’on a coustume d’vser des notes ordinaires de la Musique, tant pour le Clauecin que pour l’Orgue, ie ne veux pas changer cette pratique, quoy que ceux qui n’ont point apris la Musique se puissent seruir de nombres, ou de lettres, car puis [p163] qu’il y a 50 marches dans le Clauecin, chaque nombre signifiera chaque marche, par exemple 40 representera le son de la 40, & ainsi des autres. […]

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 23, p162-163

Details

Body: 

[…] la piece de Musique qui suit a esté composée par le Roy, & mise en tablature d’Epinette par Monsieur de la Barre Organiste & ioüeur d’Epinette du Roy & de la Reyne, dont le beau toucher peut seruir d’exemple & de regle à ceux qui desirent acquerir la perfection de cet instrument, dont on peut conclure l’excellence par cette composition, dans laquelle il y a plusieurs mesures à 32, & à 64 notes: c’est pourquoy i’vse de triples & quadruples crochuës pour marquer la grande vistesse de la main qui touche souuent 32, ou 64 notes ou touches du clauier dans le temps d’vne mesure, comme i’ay souuent experimenté, c’est pourquoy ie donne icy le temps de cette mesure qui dure vn peu moins qu’vne seconde minute […] de sorte que l’autheur de cette tablature touche souuent 32 notes, & quelquefois 64 dans le temps d'un battement de coeur, ou de poux […]

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 23, p163

Details

Body: 

[…] pour vser de la sesquialtere, il faudroit que le frapper durast vne fois & demie autant que le leuer: ou au contraire, c’est à dire qu’il faudroit faire deux notes contre trois, & consequemment que la mesure fust composée de cinq notes, pour respondre à raison du Diapente que l’on appelle Hemiolia pour faire la mesure triple qui respond à la Douziesme, il faudroit que le battement durast trois fois autant que le leuer, & que l’on feist trois notes contre vne: & finalement pour battre la mesure sesquitierce, il faudroit faire 4 notes en baissant, contre 3 notes en leuant, afin de composer la mesure de 7 notes, et d’imiter la raison du Diatessaron dans le temps.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 23, p164

Details

Body: 

[…] si l’on vouloit passer outre pour trouuer les deux Tierces, & les deux Sextes dans l’ordre des mesures et des diminutions, il faudroit faire cinq ou six notes en baissant, contre 3, 4 ou 8 notes en leuant: ce qui n’est pas si mal-aysé que l’on ne puisse y accoustumer l’imagination et les doigts: & l’on n’en trouue desia quelques vns qui font tel nombre de notes que l’on veut en baissant contre tout autre nombre proposé en leuant, le principal ornement depent du beau toucher, & de l’entretien que l’on fait des beaux chants qui doiuent perpetuellement seruir le suiet, tandis que l’on fait entendre les differentes parties, & les contres-batteries, autrement tout ce que l'on fait ressemble à un corps sans ame, & à vn tintamare qui fait plus de bruit qui ne donne de plaisir à ceux qui cherchent la proportion dans l’harmonie, & qui preferent l’ordre à la confusion.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 23, p164

Details

Body: 

Sa tablature ordinaire [celle de la harpe] n’est pas differente de notes de Musique, quoy que l’on puisse vser du nombre de ses chordes pour ce suiet: par exemple, l ‘on peut marquer l’Octaue par I ou 13, la Quinte par I & 6, &c. d’auant que la premiere chorde fait l’Octaue auec la 13, & la Quinte auec la 6, & parce qu’il y a 49 chordes, à sçauoir celles de deux premiers rangs, qui toutes ont leurs sons differents, il faut vser de 49 nombres, dont chacun signifiera tousiours sa propre chorde. Or l’on peut commencer par la plus courte, que l’on appelle chanterelle, & finir par la plus longue A K, qui sert de bourdon, & de Proslambanomene, comme parlent les Grecs, afin de suiure l’ordre que l’on garde aux autres instrumens; quoy que l’on puisse semblablement commencer à conter 1, 2, 3, &c. par la plus grosse chorde, comme font les Italiens, puis qu’elle sert de base & de fondement aux autres chordes, comme l’vnité des nombres.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 24, p171

Details

Body: 

[…] l’on peut conclure que cette Harpe peut seruir pour apprendre vne bonne partie de la Musique des Grecs, & de celles des Modernes. Ie laisse la Harpe antique grauée au bas de celle-cy […] mais l’on peut icy considerer les notes ou caracteres des nouueaux Grecs. I’adiouste encore que l’on fait les Harpes de telle grandeur que l’on veut, par exemple de quatre ou cinq pieds; & que le Luth a par-dessus elle qu’il est plus portatif, mais en recompense l’on touche vn plus grand nombre de parties sur la Harpe que sur le Luth.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 24, p171

Details

Body: 

Ceux qui desirent sçauoir les notes de plusieurs instrumens & de leurs inuenteurs, peuuent lire le traité que Plutarque a fait de la Musique, Athenée, Pollux, & tous les Autheurs anciens, & attendre le traité particulier qu'en a fait le Sieur Saumaise. Quant aux parties de ces instrumens anciens d, h, l & I est le travers, qui est lié aux branches, ou aux cornes f, g, n, o, & qui tient les cheuilles h, l, dont on bande les chordes. La coquille sert de table, laquelle est droite dans la figure h, i, pres de laquelle on void le Plectrum des anciens, lequel n’est autre chose qu’vn baston dont ils frappoient les chordes, comme l’on fait maintenant au Psalterion, duquel ie donneray la figure & l’vsage.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 25, p172

Details

Body: 

Quant à la Tablature [du psaltérion] on la peut marquer par les notes de la Musique, ou par les lettres de la main harmonique, A, B, C &c. ou par les nombres dont se seruent quelques-vns en chantant un, deux, trois, quatre, cinq, &c. au lieu d’ut, re, mi, fa, sol, &c. de sorte que les treize premiers nombres peuuent seruir à tous les chants, dont cet instrument est capable pourueu que l’on sçache le son de chaque chorde, l’vnité seruira au plus graue, le binaire au second, le ternaire au troisiesme, & ainsi des autres iusque au treiziesme qui signifie le son le plus aigu.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 26, p174 bis

Details

Body: 

L’estenduë du Clauecin, & consequemment de l’Epinette à grand clauier est marquée en bas par les cinq notes qui represente les quatre Octaues dudit clauier, car il y a vue Octaue de la premiere ou plus basse note à la seconde, & puis vue autre Octaue de la seconde à la troisiesme, &c, ce qui monstrent les nombres qui sont sur les notes, dont le 4. signifie que la note finale fait le vingt-neuviesme [sic], c’est à dire quatre Octaues auec la premiere: ce qui est tres aysé à comprendre par le moyen des trois clefs differentes de cet accord.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 3, p112

Details

Body: 

Quant aux chordes [du manichordion], leur son est determiné par la partie qui est depuis les [p116] crampons iusques aux cheualets, car la partie qui reste entre les crampons, & l’escarlate ne sonne point: de là vient qu’vne mesme chorde peut servir à plusieurs crampons, dont chacun sait vn son different selon la distance du point où il touche la chorde, iusques au cheualet de la dite chorde. Il n’est pas necessaire d’expliquer l’estenduë de cet instrument qui est en bas, par ce qu’elle ne differe qu’en disposition de clefs d’auec celle du Clauecin, c’est pouquoy ie viens à son estenduë d’en haut, laquelle i’ay mise tout au long sans laisser aucune note: c’est à dire que j’ay remply les quatre Octaues d’en bas, en mettant onze notes entre les deux notes de chaque Octave.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 4, p116

Details

Body: 

Les 29. nombres, dont chaucun est vis à vis de chaque note, monstrent l’ordre desdites notes, qui toutes sont esloingnées l’vne de l’autre d’vn demy ton: de sorte qui ie ne pense pas qu’il y ayt autre chose necessaire pour entendre tout ce qui appartient à cet instrument.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 4, p116

Details

Body: 

Par exemple le premier VT RE, qui est de C Sol en D Sol, comprend cinq notes, dont la premiere est esloignée de la seconde d’vne seule diese, c’est pourquoy i’ay marqué cette diese d’vne simple croix, comme la 3. note d’vne double croix, à raison qu’elle est esloignée de la premiere note de deux dieses. Semblablement vne triple croix precede la 4. note, par ce qu’elle en est esloignée de trois dieses; de sorte qu’il ne reste plus qu’vne diese de la 4. à la 5. note pour acheuer le ton.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 4, p116

Details

Body: 

[…] il faut remarquer que i’ay vsé de trois sortes de notes, afin qu’elles monstrent la distinction de chaque degré, & que l’on voye dans vn moment à quel genre chaque note appartient: car toutes celles qui valent vne mesure, & que l’on appelle semibreues, ou blanches sans queuë, appartiennent au genre Diatonic, dont elles constituent les 8. Sons.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 4, p116

Details

Body: 

Ie dirai seulement qu’il faut adiouster les deux Clauiers precedens, & n’en faire qu’vn des deux, si l’on veut auoir toutes les Tierces & les Sextes iustes, comme ie monstre dans la table qui suit, dans laquelle i’explique les interualles de chaque marche, & toutes les consonances qui sont iustes dans ce troisiesme Clauier composé des deux precedens; Car la comparaison des nombres qui sont dessus auec ceux de ce troisiesme Clauier ou systeme, monstre les raisons de chaque interualle consonant ou dissonant, comme l’on void dans ce troisiesme Clauier qui a dix-sept touches, afin de contenir les Feintes des deux precedens. Car l’on void les interualles, qui sont entre chaque note, ou diction, & consequemment les touches, qui font les Consonances, ou les Dissonances dans leur iustesse; ce que i’explique encore dans la table qui suit, & qui commence par le C Sol vt fa d’en bas.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Inst, III, 3, 5, p117-118

Details

Body: 

Nota figura quadrada descendiente.excepto la maxima.la primera y postrimera sera longo enxemplo. E si el primero toviere plica descendiente a la mano esquierda sera vreue con todos los descendientes del e el postrimero siempre longo.enxemplo. Si la plica descendiere de arriba seran los dos primeros semibreues.Si pasare la ligadura de tres notulas seran breues el postrimero longo.si fueren quadrado.en otra manera sera breue Enxemplo. Toda ligadura quadrada subiente sin plica ninguna seran todos breues enxemplo. Si la ligadura subiente touiere plica descendiente de arriba el primero e el segundo seran semibreueves los otros breues. enxemplo. Si la ligadura quadrada junta con el alpha descendiente. o subiente con plica de arriba descendiente el primero y el segundo seran semibreves el otro breue enxemplo. [los ejemplos que siguen están en el texto después del vocablo ‘enxemplo’].

Anonyme, Ars Cantus mensurabilis et inmensurabilis, 1480, p175; f46v-47r

Details

Body: 

La guitarra co[m]mun tiene quatro ordenes de cuerdas: las quales cuerdas se pueden llamar quarta, tercera, segu[n]dda, y prima. Esta guitarra ti[f28vb]ene co[m]munmente dos temples. Vno se llama a los nueuos otro a los viejos. La guitarra a los nuevos tiene en vazio vna novena mayor […] No es otra cosa esta guitarra : sino vna vihuela quitada la sexta y la prima. El temple de la guitarra a los viejos no diffiere de esta a los nueuos: sino que la quarta cuerda suelen abaxar un tono. Auia desde la quarta a la tercera a los nuevos un diateßaron, y a los viejos ay un diapente, que es quinta perfecta […] Este te[m]ple mas es para roma[n]ces viejos, y Musica golpeada: que para Musica de el tiempo.

Bermudo, Declaración de Instrumentos Musicales, 1555, II, 32, f28va-f28vb

Details

Body: 

Como el rabel tenga tres cuerdas: pueden tener los mesmos nombres de las cuerdas de la ba[n]durria. La distancia de estas cuerdas es vna novena. De vna cuerda a otra ay un diapente […] Este instrumento en el temple y distancia inmita a la guitarra en el te[m]ple de los nueuos: porque tiene nueue puntos en vazio.

Bermudo, Declaración de Instrumentos Musicales, 1555, II, 34, f29va

Details

Body: 

Para cumplir con lo prometido en este libro falta hablar de las bandurrias. Este instrumento de algunos tañedores es muy extimado: por lo qual quiero del tractar en el presente capitulo. Co[m]munmente tiene la bandurria tres cuerdas en la forma del rabel […] Los nombres destas tres cuerdas son tercera, segu[n]da, y prima. Esta una cuerda de otra por distancia de una quinta perfecta: segun el temple de algunos tañedores. De forma, que la bandurria en vazio tiene una novena. Quisieron los tañedores que deste temple usan abreuiar la guitarra en el tamaño, y cuerdas. y hizieron la ba[n]durria.

Bermudo, Declaración de Instrumentos Musicales, 1555, IV, 68, f97va

Details

Term: 
Body: 

La razon porque la clausula sostenida no se puede hazer con la dissona[n]cia que se hiere con el co[n]trabaxo en la clausula remissa que es nouena ni tampoco la clausula remissa, se puede hazer con la dissonancia que se hiere con el contrabaxo en la clausula sostenida que es onzena, es porque en ambas a dos Clausulas se daria fa, contra, mi, o se saldria del tono con la vna voz y juntamente se cometeria desgracia. Lo qual tambien se entiende de sus compuestas.
Exemplo de los sobredichos defectos.

Sancta Maria, Arte de Tañer Fantasia, 1565, I, 78v

Details

Term: 
Body: 

El quarto defecto [del subir o bajar las voces] que es la mala entonacion se comete quando qualquiera de las quatro vozes sube o baxa de salto, sexta, o septima, o nouena, o onzena. La voz que mas puede cometer este defecto, es el contrabaxo, por quanto en la solfa, lleua mas saltos que ninguna de las otras vozes, y por esta causa se deue tener mas quenta con este contrabaxo, que con todas las otras vozes.

Sancta Maria, Arte de Tañer Fantasia, 1565, II, 13, 26v

Details

Term: 
Body: 

El segundo lugar de la clausula […] es la segunda mitad del semibreue de la clausula, o el puntillo de la minima, que (como dicho es) muchas vezes se da en lugar del semibreue de la clausula […] Las dissonancias que en este segundo lugar de la clausula, el contrabaxo o tenor al entrar puede herir son, quarta o nouena, o qualquiera de sus compuestas, que son, onzena y dezisesena, exepto que quando la clausula se haze sostenida, el contrabaxo y tenor, solamente pueden entrar hiriendo quarta o onzena, y quando la clausula se haze remissa, el contrabaxo y tenor solamente, pueden entrar hiriendo nouena o dezisesena.

Sancta Maria, Arte de Tañer Fantasia, 1565, II, 44, 102r

Details

Term: 
Body: 

La razon y causa, por que en este segu[n]do lugar d[e] la clausula, en la que se haze remissa, el contrabaxo y el tenor, no pueden entrar hiriendo quarta ni onzena, ni en la que se haze sostenida, pueden entrar hiriendo nouena ni dezisesena, es, porque en todas estas clausulas, de mas de la dissonancia que el contrabaxo y el tenor, en este segundo lugar de la clausula entran hiriendo, heririan otra dissonancia de fa contra mi, en quinta, o en octaua, o en quinzena, lo qual se puede suffrir en la musica.

Sancta Maria, Arte de Tañer Fantasia, 1565, II, 44, 102r

Details

Term: 
Body: 

Para inteligencia de este capitulo se aduierta, que con cada mano ay, y se pueden dar, ocho posturas, y son las siguientes. Vnisonus, segu[n]da, tercera, quarta, quinta, sexta, septima, octava: otras dos se vsan, aunque pocas vezes, que son: Nouena, y dezena; y estas se reduze[n] a los mismos dedos de octaua.
Vnisonus es, quando dos numeros semejantes estan fronteros en dos rayas diferentes, esto es, que dan a la par: reputanle por vno, y assi se da[n] ambos en vna tecla, y co[n] vn mismo dedo, y no ay dedo determinado, regulase por lo dicho atras, en el modo de come[n]çar y proseguir vna obra.
Segu[n]da co[n] la derecha (de golpe, o ligada en clausula hecha o acometida) con las dos vozes superiores, se suele dar con tercero y quarto dedos.
Segunda con la izquierda (en la misma forma) se suele dar con quarto y segundo, y con segundo y primero dedos […]

Correa de Arauxo, Libro de Tientos, 1626, Cifra, f18v

Details

Term: 
Body: 

Quatro consonancias (principalmente) se pueden dar cerradas, o abiertas, con ambas manos, y son las siguientes: quinta, sexta, septima, y octaua; tambien se pueden dar otras dos mas, que son nouena y dezena (aunque raras vezes todas tres vozes de golpe; sino solas las extremas) y estas se reduzen a los mismos dedos de la octaua cerrada.

Correa de Arauxo, Libro de Tientos, 1626, Cifra, f21r

Details

Term: 
Body: 

Despues de entender y saber el contrapuncto lla / no que se demuestra de vn sonido a otro ygual / mente con el canto llano de todos los modos: se / ha de ente[n]der y saber contrapuncto diminuto: el / q[ua]l es de mistio[n] de figuras diminutas y semibreues: y esto en / tres maneras. La primera co[n]struyendo el canto llano de / semibreues: el contrapu[n]cto a vn semibreue puede dar dos / sonidos o tres o quatro o mas: los quales se daran con se / mibreues sincopados: y con minimas sueltas: o tenie[n]do al / gun punto que haga sincopa: y con semiminimas: formando / interuallos de consonancias: y disonancias: las quales se / forman vnas entre otras subiendo o descendiendo derecha / me[n]te el co[n]trapu[n]cto: y en clausulas. y es de saber q[ue] las diso / na[n]cias segunda. quarta mayor. septima. nouena. onzena. ca / torzena. deziochena. veintena: se han de formar despues de / dado el golpe del compas. y en las clausulas despues del / golpe: y en el golpe de otro por q[ua]l es de saber q[ue] dos figu / ras antes del final ha de ser septima: fenesciendo sobre el / canto llano en octaua: o segu[n]da fenesciendo e[n] vnison[us].

Aranda, Tractado de canto mensurable: y contrapuncto, 1535, conclusion quarta f15v

Details

Term: 
Body: 

Aunque […] no hablo sino de las especies simples, se entiende lo mismo de sus compuestas, como son la nouena de la segunda, la onzena de la quarta, la dezena de la terzera &c.

Doizi de Velasco, Nvevo modo de cifra para tañer la gvitarra, 1640, p27

Details

Term: 
Body: 

Contrapunto que se puede replicar vna Octaua en baxo, todas vezes se cante el cantollano vna Quinta en alto. Finalmente para hazer otro Contrapunto (y muy hermoso) el qual en la replica se pueda baxar vna Octaua, subiendo empero vna Quinta al Cantollano, hauemos de dexar la Sexta, la Septima y la Quinzena (que queda Quarta en la replica) no obstante se pueda vsar Unisonus y Octaua, y todas las demas consonancias: la Quarta tambien puede seruir, assi en ligadura como fuera della. Aduirtiendo que la Segunda, Sexta, Septima, Nouena, y Quinzena, pueden seruir ordenandolas al alçar del Compas y de grado, assi subiendo como abaxando; de mas desto, sepan que la Quinzena puede seruir tambien en esta otra manera, y es todas vezes que en el principal Contrapunto se ponga en ligadura al dar del Compas, y que la nota siguiente abaxe gradatin al alçar del Compas; la qual (por ser dissonante) es menester se salue con su regla.

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, X,12,p604

Details

Term: 
Body: 

Para hazer otro Contrapunto que se pueda replicar en Octaua, en Dezena, y en Dozena graue, se ha de obseruar no hazer Quinta, con todo esto podemos seruir de la Dozena. Lo mesmo digo de la dissonancia Nouena y Onzena, las quales buenas son, y en ligadura y sin ella; aunque en la replica por xij. despues de la Quarta sigue la Quinta. Noten con todo esto, que siendo las tales dissonancias en ligadura, que el Cantollano ha de proceder subiendo y de grado, y no de otra manera. Aduirtiendo que en semejantes Contrapuntos no tiene lugar la Quinzena,porquanto en vna replica queda Octaua, en otra Sexta. y en otra (que es por la xij.) Quarta; si no es ordenandola demodo se pueda saluar. En lo demas se guarden las reglas del Contrapunto passado. [EJEMPLO]

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, X,8,p601

Details

Term: 
Body: 

[...] no se hagan passos desacomodados y dissonantes à la pronuncia del bien cantar: como son los saltos de Sexta Mayor, de Septima, de Nouena, y de Dezena. Aunque no faltan Musicos, que por imitar el sentido de la palabra, vsaron semejantes saltos en sus obras: y otros que sin esta occasion los vsaron solamente para acomodar las partes, en el acompañamiento de las Consonancias.

Cerone, El Melopeo y Maestro Tractado de Musica Theorica y Practic, 1613, XII,7,p677

Details

Term: 
Body: 

Assi como el Diapente es ascenso de cinco puntos, el descenso de otros tantos se llaman Subdiapente : y à esta semejança se conocera que es Subditono, Subtritono, Subdiapason, Subdiatesaron, &c. Otros terminos semejantes de que vsan los Musicos. Los demas mouimientos se componen de los explicados : la Nouena de la Segunda: la Dezena de la 3: la 11. del Diatesason,&c

Gómez, Arte de Canto llano organo, y cifra. Iunto con el de canta, 1649, f6r

Details

Term: 
Body: 

Aduiertase que qua[n]do entre las cifras graues viniere cifra sobreaguda, o aguda, de manera que la voz de salto desatinado o al contrario quando entre sobreagudas o agudas, vinieren graues o regraues, de manera que den setima o nouena de salto, que aquello es falta de la impresion: mirese como la voz vaya mas concertada.

Details

Body: 

La.ix. diuision d[e] tono semeja[n]te en todo ala quarta llamada octaua por los q[ue] carece[n] delos verdaderos principios demusica se haze entre.ffaut agudo y. gsolreut sobre agudo con señal mobile de.mi.ala p[ar]te aguda del tono mas cerca de gsolreut: [y] mas lexos de:ffaut:avnque no se puede señalar enlas reglas d[e]l ca[n]to sino de[n]tro d[e]l: tiene el: vt en.dlasolre: y el.re. en elami:y el.mi:assi señalado # dentro dela dicha diuision:conel qual forma.mi.fa. semitono menor hasta dentro de.gsolreut: y q[ue]da el mayor ala parte graue:hasta dentro de.ffaut.

Espinosa, Principios de Canto Llano, 1520, XXXVII, f23v

Details

Body: 

Tritono, Diatesaron, ò quarta [sic] , es mouimiento de dos tonos, y vn semitono, como vt fa , re sol , mi la, sol vt, ni mi, subiendo, y baxa[n]do.

Gómez, Arte de Canto llano organo, y cifra. Iunto con el de canta, 1649, f6r

Details

Body: 

Il faut seulement icy remarquer que les chants sont semblables aux nuances des couleurs, qui se suiuent tellement que l'on ne passe pas d'vne extremité à l'autre sans passer par celle du milieu. C'est pourquoy l'on peut s'instruire pour faire de bons chants par la consideration desdites nuances; car comme l'on a sept interualles ou huit sons dans l'estenduë de l'0ctaue, dont on a coustume d'vser; de mesme l'on prend pour l'ordinaire sept ou huit couleurs pour chaque nuance, […] de sorte que l'on peut comparer chaque chant à chaque nuance, si ce n'est que l'on veüille rapporter tous les chants de l'vn des genres de Musique à vne espece de nuance: par exemple, Ies chants dont on vse dans nostre Diatonique la nuance de verd [sic], & ceux des autres especes du genre Diatonique aux autres sortes de nuances.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Voix, II, 6, p100

Details

Body: 

L'on peut donc examiner de combien de couleurs il faut nuancer le jaune, ou le bleu, […] & faire autant d'interualles depuis le son graue iusques celuy du milieu, & du milieu iusques à l'aigu, afin de voir si le chant qui sera conduit par ces nuances sera le meilleur de tous.
Et parce que l'on aime la diuersité des chants, comme celle des tableaux […] lors que l'on diuersifiera les chants, & que l'on quittera la precedente nuance pour passer à des couleurs éloignees, ou a des sons separez, & dis-joints, il faut que le son ou la couleur ayent de l'analogie, & de la conuenance auec les autres ausquels nous passons.

Mersenne, Harmonie universelle contenant la pratique et la théorie d, 1636, Voix, II, 6, p101

Details

Body: 

Entiendo los instrumentos ser de quadrado: qua[n]do todas las cuerdas son de un tamaño. Si antes de poner las cuerdas en un instrumento estuuiessen de quadrado la ceja y el puente: puestas las dichas cuerdas se perderia. Es manifiesto. que mas distancia occupa el nudo, o ligadura de la cuerda sexta por ser gorda: que la de la prima que es delgada.

Bermudo, Declaración de Instrumentos Musicales, 1555, IV, 85, 108va

Details

Body: 

El official que la puente pusiere: deue tener consyderacion que tanto occupara mas el nudo de la sexta, que el de la prima: y aquello dara de viaje a la puente. De forma, que puestas las cuerdas queden todas de un tamaño. Miden se las cuerdas en lo que forma[n] las bozes. Forman las bozes desde las ligaduras hasta la ceja de la vihuela. Todas las cuerdas ternan una mesma distancia, dando de viaje a la puente el exceso que haze la ligadura de la sexta, al de la prima.

Bermudo, Declaración de Instrumentos Musicales, 1555, IV, 85, f108va

Details

Term: 
Body: 

Quise tomar este nueuo / trabajo de poner en arte (assi para el tañer, como / para el modo de obrar) algunos instrume[n]tos de / tal forma, que de todos (los que quisieren apren / derlos) se dexen entender, y no superficialmente / o (como dize[n]) a sobre peyne, y que sepan cifrar pa[ra] / ellos con facilidad y certidumbre, aunque sepan / poco cantar, y q[ue] tengan por instrumentos nueuos / y deste[m]plados, y q[ue] por certidu[m]bre de co[m]pas sepa[n] el / verdadero diapasson de la vihuela, harpa, mona / chordio, organo y d[e] todo otro instrume[n]to, y otros / gra[n]des primores y secretos q[ue] en el discurso d[e] qua / [fx] tro libros de la sobredicha declaracio[n] alcançara[n].

Bermudo, Libro Primero de la Declaracion de Instrumentos, 1549, Prologo para el lector, f9v

Details

Body: 

La Musica, vna de las partes subjectiuas de la Mathematica, es arte de cantar bien. Ars bene modulandi: dixo San Augustin. Su objeto es el numero sonoro, à diferencia de la Arithmetica, que considera el numero numerable.

Gómez, Arte de Canto llano organo, y cifra. Iunto con el de canta, 1649, f1r

Details

Term: 
Body: 

Otrosi modo mayor se dize por la maxima al respecto de la lo[n]ga q[ue] es menor: perfecto se dize por el numero ser ternario: porque vale tres lo[n]gas: e assi las pausas suyas son tres: e cada vna dellas toma quatro reglas: e tres lineas: e todas tres se señalan a par. vt pater infra. Modo menor perfecto se dize quando la longa vale tres breues menor[sic] por la razon dicha p[er]fecto por el numero: porque se aplica al numero ternario. si el breue vale tres semibreues: dize se tiempo perfecto. si el semibreue vale tres minimas: dize se prolacion perfecta.Exemplo de todo. [...] Assi mesmo si la maxima vale dos longas dizese modo mayor imperfecto:e si la longa vale dos breues dizese modo menor imperfecto: e si el breue vale dos semibreues dizese tiempo imperfecto: e si el semibreue vale dos minimas dizese prolacion imp[er]fecta: de manera que es todo imperfecto por respecto del numero binario.

Martínez de Bizcargui, Arte de canto llano y contrapunto y canto de organo con pr, 1511, cap.xxxviij; p45

Details

Term: 
Body: 

La Musica, vna de las partes subjectiuas de la Mathematica, es arte de cantar bien. Ars bene modulandi: dixo San Augustin. Su objeto es el numero sonoro, à diferencia de la Arithmetica, que considera el numero numerable.

Gómez, Arte de Canto llano organo, y cifra. Iunto con el de canta, 1649, f1r

Details

Term: 
Body: 

Para entender las mutanças, y el fundamento con que se introduxeron, se note; que el siete en la Musica, es lo que el diez en la Arithmetica, y assi como en la Arithmetica, en llegando à siete se prosigue la numeracion por numeros compuestos de digitos, y articulos, repitiendolos hasta el diez, y diziendo, diez y vno, diez y dos, 13.14.15.16.17.19. assi en la Musica, en llegando à siete vozes. se prosigue de alli adelante la modulacion por vozes, ó numero sonoros, tan semejantes a los primeros por donde començó, que apenas los diferencia el oìdo, como se percibe sensiblemente, quando tiples, y tenores cantan vn mismo canto, que estando octaua arriba los vnos de los otros, todos parecen que van en vnisonus.

Gómez, Arte de Canto llano organo, y cifra. Iunto con el de canta, 1649, f1v

Details

Term: 
Body: 

Las vozes con que se canta, vsando de mutanças son seys, vt, re, mi, fa, sol, la: pero como el diapason consta de siete ha sido necessario para llenarle suplir la septima con alguna de las seys precedentes: y tan forçosas las mutanças, como lo fuera en la Arithmetica suplir vnos numeros con otros [...] Supongamos que los numeros digitos, ó unidades, no fuessen mas que ocho, y que la numeracion huuiesse de passar de 10. En este caso seria forçoso suplir la falta del 9. y llenar su lugar con alguna de [f2r] las vnidades precedentes, haziendo mutança de vn numero en otro para el asce[n]so gradatim hasta 10:dizie[n]do: 1.2.3.4.5.6.7.8.2.10. &c. Y lo mismo seria nesessario para el descenso diziendo 10.2.8.7.6.5.4.3.2.1. Assi pues en la Musica, no siendo basta[n]tes (como no lo son) seys vozes para cumplir de numeros sonoros el diapasson, que consta de siete, y llegar a la octaua compuesta del vnisonus: es forçoso suplir la septima voz con alguna de las precedentes, diziendo en el ascenso: vt, re, mi, fa, sol, re, mi, fa, y en el descenso fa, mi, la, sol, fa, mi, re, vt. Y como faltando vozes à Bequadrado no se puede hazer transito à Bemol (lo qual es principio sin controversia) de aqui se originaron las mutanças, que consisten formalissimamente en transito de Bequadrado à Natura, ò de Bemol à Natura, y al contrario; y en mutacion de vnas vozes en otras, como del la en re ó mi para el ascenso, y del mi, ó re en la para el descenso. De donde procedió aquella reglilla comun de las mutanças : vt, re , mi para subir: fa, sol, la para baxar [...]

Gómez, Arte de Canto llano organo, y cifra. Iunto con el de canta, 1649, f1v-2r

Details

Term: 
Body: 

Assi pues en la Musica, no siendo basta[n]tes (como no lo son) seys vozes para cumplir de numeros sonoros el diapasson, que consta de siete, y llegar a la octaua compuesta del vnisonus: es forçoso suplir la septima voz con alguna de las precedentes, diziendo en el ascenso : vt, re, mi, fa, sol, re, mi, fa, y en el descenso fa, mi, la, sol, fa, mi, re, vt. Y como faltan las vozes á Bequadrado no se puede hazer transito à Bemol (lo qual es principio sin controuersia) de aqui se originaron las mutanças, que consisten formalissimamente en transito de Bequadrado à Natura, ò de Bemol á Natura, y al contrario; y en mutacion de vnas vozes en otras, como del la en re ò mi para el ascenso, y del mi, ò re en la para el descenso. De donde procediò auqella reglilla comun de las mutanças. vt, re, mi, para subir: fa, sol la, para baxar [...]

Gómez, Arte de Canto llano organo, y cifra. Iunto con el de canta, 1649, f2r

Details

Source: 
Term: 
Body: 

Enla pausa se p[er]mite la sincopa asi como en qualquiera delas otras figuras la q[ua]l avn que no sea detracio[n] o diminucio[n] de sonido. De figura es consideracion de numero auido respecto dela figura menor antecedente a la figura menor siguie[n]te por que lo mismo se guarda callando que se guardaua en las sonadas cantando. d[e]los puntos de reducio[n] y alteracion hauie[n]do mencio[n]. hallo que son sejema[n]tes in stricta forma loquendo al punto d[e] diuision: porque como quiera que vengan: conoscemos por la diuision la reducion: y assi mismo la alteracio[n] q[ua]ndo quiera que es puesto entre tres figuras menores. el qual diuide y altera. exe[m]plo.

Puerto, Portus musice correctus seu emendatus in quo nemo periclit, 1504, favijv

Details

Term: 
Body: 

Maxima de mayor imperfecto no se puede diminuir en quanto maxima.mas puede se diminuir en quanto las partes remociores que son los semibreues. y por que la maxima vale ocho semibreues puede ser diminuida de ocho minimas [p169] enxemplo. El longo no se puede diminuir en quanto longo mas puede ser inperfecto o diminuido en quanto las parte.motas [sic=¿remotas?]. asi que el longo se puede dimiuir de quatro minimas enxemplo. El vreue no se puede diminuir en quanto breue por que consiste en numero vinario en esta prolacion. Segunt la regla del auctor.ninguna figura vinaria puede ser diminuida en quanto su ser de la figura.mas puede ser imperfecta en quanto las partes propinquas.remotas.o remociores. asi que breue puede ser diminuido de vna minima, de dos exemplo. El semibreve de vna minima o de dos seminimas. Enxemplo. [los ejemplos que siguen están en el texto después del vocablo ‘enxemplo’].

Anonyme, Ars Cantus mensurabilis et inmensurabilis, 1480, p168-169; f45r

Details

Term: 
Body: 

Para inteligencia y vso de la cifra deste libro, se ha de presuponer que el que quisiere poner las obras de el en Tecla, Harpa o Vihuela, ha de saber cantar y tener muy conocidos y en la memoria, los signos de la musica, significados en esta cifra, por las siete primeras letras de guarismo q[ue] corresponden a las siete letras de los signos, en esta manera, vno Fefaut. 2. Gesolreut. 3. Alamire. 4. Befabemi. 5. Cesolfaut. 6. Desolre. 7. Elami. Saluo que para distinguir los siete signos graues, aqui se comiençan a contar desde Fefaut de Retropoles. Las letras numerales van señaladas con vn rasguillo en esta forma. Y los siete agudos assi. Y los sobre agudos, co[n] vn puntillo a la parte de encima Desta manera. Si encima de los sobreagudos ubiere alguna obra, los numeros de los puntos que subiere se señalaran de mas del puntillo, con vna coma o señal, enesta forma. Y si de los graues baxaren mas abaxo los signos que fueren, se señalaran desta manera.

Details

Term: 
Body: 

Iuntamente con esto han de saber, que assi como ay figuras o puntos para cantar ta[m]bien ay vna para callar. Desta manera la qual sirue de pausa a todas las figuras y vozes, y ansi desde ella adelante callan las vozes donde estuuiere en los compases q[ue] no vuire numeros o ligadura.

Details

Term: 
Body: 

[...] aunque se principien los cantos por Segunda y Septima, y por qualquiera otra dissonante, no po eso se deuen començar por relacion de Tritono, ni de Semidiapente, como tienen hecho algunos mas modernos; siendo que estas dissonancias, no tienen sus formas contenidas entre los numeros harmonicos, como aquellas.

Cerone, El Melopeo y Maestro, XIII, 28, p723

Details

Term: 
Body: 

Maxima de menor perfecto no se puede diminuir en quanto maxima porque consiste en numero binario mas puede ser diminuido en quanto las partes remotas que son los breues/ asi que la maxima puede ser imperfecta de quatro semibreues o de ocho minimas enxemplo . El longo se puede diminuir de vn semibreve e de dos o de quatro minimas enxemplo El breue se puede diminuir de vn semibreve o de dos miminas enxemplo. [los ejemplos que siguen están en el texto después del vocablo ‘enxemplo’].

Anonyme, Ars Cantus mensurabilis et inmensurabilis, 1480, f45rv

Details

Term: 
Body: 

El tono es proporcion musical sesquioctava. Toda proporcion (segun dize Boecio en el capitulo quarto del libro primero) se ha de hazer de dos numeros.Comparando vn numero a otro: se causa la proporcion.

Bermudo, Declaración de Instrumentos Musicales, 1555, III, 3, f32va

Details

Term: 
Body: 

La proporcion, dize Euclides, es cierta habitud, o semejança que un numero con otro comparado tiene: los quales numeros han de ser de un genero propincuo […] La quantidad continua y discreta, se contiene debaxo de vn mismo genero, y por no ser propinquo no ay entre ellas proporcion. Es la proporcion musical causada de la quantidad discreta de los numeros. Una proporcion se dize de ygualdad, quando comparo dos numeros yguales, conuiene a saber de tres a tres: la qual propiamente hablando no pertenece a la Musica. Ay otra porporcion de desygualdad: la qual se causa comparado dos numeros desyguales, como tres a dos.

Bermudo, Declaración de Instrumentos Musicales, 1555, III, 42, f54vb

Details

Term: 
Body: 

Los numeros que estan en la parte superior de la vihuela pintada [EJEMPLO] desde vno hasta diez señalan el orden de los trastes. De forma que sobre el traste primero esta una unidad, sobre el segundo ay dos, y aßi procedo hasta el decimo traste. De la manera que en las letras de la Musica y de las consonancias de ca[n]to de organo podemos proceder en infinito: assi en los trastes de la vihuela.

Bermudo, Declaración de Instrumentos Musicales, 1555, IV, 54, f91ra

Details

Term: 
Body: 

La quarta proporcion se señala con estos numeros. 9/3. nueve a tres que se llama tripla/ y significa que como yvan tres semibreues en vn compas se lleuen nueue.

Narváez, El Delphin, 1538, [aiiijv], p12

Details

Term: 
Body: 

La proporcio[n] de tres minimas en vn co[m]pas. se señala con otros dos numeros que son estos. 3/2. tres a dos. que es proporcion sexquialtera / y significa que como yvan dos minimas al compas vayan tres.

Narváez, El Delphin, 1538, [aiiij], p11

Details

Term: 
Body: 

La proporcio[n] de tres semibreues en vn co[m]pas: se señala con estos dos numeros. 3/I. tres a vno:que es proporcion tripla / y significa que como yua vn semibreue en vn compas se lleuen tres semibreues.

Narváez, El Delphin, 1538, [aiiij], p11

Details

Term: 
Body: 

Cierto es que si ponen va Octaua tras otra. ò vna Quinta despues de otra, q[ue] el oydo artizado no lo sufre, luego en tal caso, qualquiera dellas es dissonancia, y mayormente la Octava. Pruevase facilmente por la diffinicion de la Dissonancia, la qual dize: Dissonancia est duro collisio, atque aspera voces permixtio . El golpe que da vna Octaua en post de otra, es golpe desabrido al oydo artizado, luego en tal caso, la Octaua es dissonancia, Prueuase tambien assí: Miel sobre miel, no es tan acepto como differenciar el manjar . Queda pues de aqui, que ni Vnisonus, ni Octaua, ni Quinta, ni sus compuestas no se den vna tras otras. A semejante observacion y à tal regla nos combidan los Numeros y las Proporciones: porque entre ellos, no se halla en la orden natural dos Proporciones ò Numeros, el vno imediatamente en pos de otro, que sean semejantes.

Cerone, El Melopeo y Maestro, XIII, 29, p724

Details

Term: 
Body: 

La tercera proporcion se señala co[n] estos numeros. 6/4. seys a quatro que asi mismo es sexquialtera/ y se ha de entender que como se lleuauan quatro se minimas en vn compas lleuen seys seminimas.

Narváez, El Delphin, 1538, [aiiij], p11

Details

Term: 
Body: 

Co[m]pas se llama la dista[n]cia y espacio que ay de vn golpe a otro/ Ay dos maneras de co[m]pas mayor y menor el mayor co[n]tiene en si dos del menor q[ue] se dize co[m]pasillo: del qual nos seruiremos eneste libro porque es mas facil y claro de entender: y a esta causa todo lo q[ue] agora se ca[n]ta es a co[m]pasillo que es el valor de vn semibreue o dos minimas / o quatro seminimas. o de ocho corcheas q[ue] qualquiera destos numeros haze[n] un co[m]pasillo.
[EJEMPLO]

Narváez, El Delphin, 1538, [aiiij],p11

Details

Term: 
Body: 

Las rayas que atrauiesan las cuerdas diuide[n] vn co[m]pas que son los golpes que ay de vna raya a otra/que si es vn golpe se le dara el valor de vn semibreue: y si ay dos golpes se le ha de dar a cada vno valor de vna minima. y si son quatro se le daran el valor de quatro seminimas. y si ay ocho golpes se le daran valor de ocho corcheas: que cada vno destos quatro numeros por si hazen vn compasillo.
[|EJEMPLO]

Narváez, El Delphin, 1538, [aiij], p10

Details

Term: 
Body: 

Las figuras de ca[n]to de organo que esta[n] encima d[e]las rayas señalan el valor delos golpes / y asi todo numero que estuuiere con otros o por si se le dara el valor de la figura que tuuiere por señal exemplo.
Los pu[n]tillos que ay enlos espacios entre raya y raya sirue[n] de guiar los numeros q[ue] se an de dar ju[n]tos. y asi mismo guian las figuras de canto de organo sobre los numeros que an de estar como enel exemplo de ariba parece.
[EJEMPLO]

Narváez, El Delphin, 1538, [aiij], p9

Details

Term: 
Body: 

Las letras de cuenta del Guarismo significan numero contando de vno hasta diez exemplo. I.Z.3.4.5.6.7.8.9.X. saluo esta letra.O. que en la cuerda que estuuiere se ha de dar en vazio.

Narváez, El Delphin, 1538, [aiij], p9

Details

Term: 
Body: 

Todos estos numeros [ I.Z.3.4.5.6.7.8.9.X.]señala[n] en q[ue] trastes an de tocar las cuerdas yasi en la cuerda q[ue] estuuiere alguno dellos si fuere este numero. I.tocaran en el primer traste.y si fuere este numero.Z. tocara[n] enel segu[n]do traste y por el co[n]siguie[n]te de los demas: y todos los numeros q[ue] estuuiere[n] en fre[n]te los vnos d[e]los otros tocar se an juntas las cuerdas en q[ue] estuuieren/y qua[n]do esten por si apartado el vno del otro tocarse ha cada cuerda por si como aqui se muestra.
[EJEMPLO]

Narváez, El Delphin, 1538, [aiij], p9

Details

Term: 
Body: 

El punto de perfection, es numero ternario. Ponese delante de la figura vn espacio mas baxo, co[n] el qual es perfecta, la qual no lo era, por tener ante si figura, o pausa que la imperctionaua

Montanos, Arte de musica theorica y pratica, 1592, cdo, f11v

Details

Term: 
Body: 

El punto de diuision es en numero ternario, quando ay dos menores entre dos mayores, que el segundo es altera, poniendo vn punto entre dos menores, quita que el segu[n]do no sea altera; que llaman punto de diuision.

Montanos, Arte de musica theorica y pratica, 1592, cdo, f12rv

Details

Term: 
Body: 

El punto de alteracion es en numero ternario, significa altera action, que es tener valor doblado de lo que parece para cumplir con la figura antes della el numero ternario, esto es lo mas comun.

Montanos, Arte de musica theorica y pratica, 1592, cdo, f12v

Details

Term: 
Body: 

El compas en numero, o proporcio[n] ternaria (que otros llaman) yendo tres figuras en vn compas, no se parte en dos partes yguales como en el comun vinario, en dar y alçar, mas la primera figura es al dar del co[m]pas, y luego se pronuncia la segunda, y al alçar la tercera [EJEMPLO] Lo mismo tres minimas al compas

Montanos, Arte de musica theorica y pratica, 1592, cdo, f14v15r

Details

Term: 
Body: 

De la virgula puesta en tiempo perfecto dize Fabro Lucensi, autor latino, Que demas de ser diminucion virgular que se puede vsar della para poner proporcion sexquialtera, co[n] sus numeros, y su raçon no me quadra, aunque algunos vsan della, porque es equivocar el quando ha de ser diminucion virgular, o precisio, y es confundir lo que esta claro, y la proporion los numeros la han de declarar que no el tiempo. Y otros la ponen sin proporcio[n] (que es mayor yerro.) Y assi me parece que es sin proposito vsar della, mas de para aquello que es su officio, que es diminucio[n] virgular, o precisio.

Montanos, Arte de musica theorica y pratica, 1592, comp, f23r

Details

Term: 
Body: 

Vsan en numero ternario poner corcheas blancas. Comunmente era en ensaladas o villancicos. Mas Palestina [sic] lo vsa en algunas partes de sus missas, hauiendo prolacion, donde vale la minima vn compas, y cada semini[23v]ma medio, que son las corcheas bla[n]cas que digo. Y porque cantando a compasillo va la musica pesada lo vsan ca[n]tar tres minimas al compas, como si tuuiesse tres guarismo ju[n]to al tiempo […]

Montanos, Arte de musica theorica y pratica, 1592, comp, f23rv

Details

Term: 
Body: 

[…] la proporcion sexquialtera, para estar puntada con el tiempo que mas le conuenga, ha de ser de por medio, o imperfecto. Porque (como ya he dicho) los numeros declara[n] la proporcion que es, y el tiempo, entre que figuras.

Montanos, Arte de musica theorica y pratica, 1592, comp, f23v

Details

Term: 
Body: 

De las figuras que en numero ternario hazen tres vn compas, muchas vezes se ponen negras, y tienen el valor que siendo blancas, ponen se para llenar el numero ternario con otras que son del mismo color para que en el sea el numero entero. Todas las figuras que pueden ser perfectas, en el tiempo que lo fueren pierden por ser negras la tercia parte de su valor.

Montanos, Arte de musica theorica y pratica, 1592, comp, f29v

Details

Term: 
Body: 

La tercera parte que en la musica llaman Rithmica, conuiene a la compostura, y como a principio suyo, al contrapunto del qual dize Bachio, [al margen: Bachio. Que sea contrapunto] Contrapunctus est quasi contrapositis vocibus concors conce[n]tus arte probatus, vel est numerus ex diversitate consona[n]tiaru[m] constitutus. Dize esta vltima, que contrapunto es vn numero constituydo de diversidad de consonancias.

Montanos, Arte de musica theorica y pratica, 1592, cont, f2v

Details

Term: 
Body: 

Proportio est Habitudo duarum quantitatum. [Al margen: Proporcio[n] que sea. Fra[n]quino. Arithmetica. Geometrica. Strereometrica. quid. Continua Discreta La Proporcion es vna similitud entre dos cantidades; Vnde ait Franquinus, Arithmetica proporcio, constat in numeris. Geometrica in co[n]inuis, Strereometrica, in libratione ponderu[m]: La qual se halla continua y discreta: La co[n]tinua en la Geometria; como linea; cuerpo tiempo; lugar; superficies. La discreta, que [f2r] es la que haze a nuestro proposito, esta constituyda en numeros. Esta se halla ygual e ynigual. La ygual es de vn numero a otro que sea ygual suyo, como. 2. a 2. 3. a 3. &c. Desta ay poco que dezir. La ynigual, de quien hemos de tratar, es de vn numero a otro desigual como. 3. a 2. de 4. a3. &c Diuidese en mayor y menor. Mayor es quando se haze similitud de vn numero mayor a vn menor, como de 3. a 2. de 4. a 3. &c. Menor es quando se haze similitud de vn numero menor al mayor, como de 2. a 3., de 3. a 4. co[mo] esta preposicion sub. que siempre consigo trae la proporcion menor.

Montanos, Arte de musica theorica y pratica, 1592, prop, f1v2r

Details

Term: 
Body: 

Multiplex es quando el numero mayor contiene al menor alguna vez, o vezes, no sobrando parte menor que llaman parte aliquota, como 4 a 2. dupla 6. a2: tripla 8. a2. quadrupla, &c. que son especie de multiplex. Esta mesma sera proporcion menor, puestos los numeros al contrario, como 2. a4. subdupla. 2. a6. sub tripla2. a8. sub quadrupla.

Montanos, Arte de musica theorica y pratica, 1592, prop, f4

Details

Term: 
Body: 

Yo por lo poco que he leydo en diversos tractados de Musica, hallo que de dos maneras se toma esta palabra Melodia. La vna es comun y universal, y palabra muy vsada entre los Praticos [...] ; los quales por melodia entienden la gracia y suavidad del canto; tiniendo consideracion solamente al buen ayre de la canturia. Y assi dizen que Melodia quiere dezir dulce canto y suave, y que deriva (como dicho es) de la palabra Melos . La otra manera es mas particular de los Theoricos, y por ende de pocos conocida: y assi para poder declarar mejor su segunda significación, es menester come[n]çar muy de lexos; y para esto han de advertir tres cosas. La primera es que de las consonancias y dissonancias [...] nace la Harmonia. La segunda, que del numero determinando [ sic ] contenido en el verso [...] nasce el Rythmo [...] al qual assi mesmo dieron el nombre de Metro. La tercera es, que de la narracion de alguna cosa, nace la Oracion. Mas despues destas tres susodichas partes, nace la Melodia; la qual pierde su ser, faltandole la vna dellas. Concluyendo esto con Platon digo: Melodia extribus confiat, oratione, harmonia, & rithmo . Nota que aunque la consonancia, la dissonancia y la harmonía puedan nacer no solamente de las bozes, mas tambien de los sonidos: empero la Melodia (por quanto en ella ha de auer la Oracion) no puede nacer sino de las bozes.

Cerone, El Melopeo y Maestro, II, 29, p238

Details

Term: 
Body: 

La proporcion se ha de considerar siempre del numero que esta a la parte alta, al q[ue] esta en baxo, para ver si es mayor o menor, y para cantar lo compuesto en la tal proporcion, se considere el numero alto con el tiempo, para que se vea si es ternario, o vinario (que es lo mas comun).

Montanos, Arte de musica theorica y pratica, 1592, prop, f5v

Details

Term: 
Body: 

De otra suerte se apunta sexquialtera sin numeros, q[ue] se llama denigratio, aut mutatio coloris. Vt ait Aulus Gelius, C. 14. Que etia[m] alij Hemiola vocant. Y en esta manera de puntar con figuras negras, no ay punto de perficion, diuision, o alteracion, solo ay de aumentacion, y assi ninguna figura es perfecta como esta ya dicho en otra parte. En la Osana de la missa de virtute magna, en el contrabaxo.

Montanos, Arte de musica theorica y pratica, 1592, prop, f6v

Details

Term: 
Body: 

La superpaciens es, quando el numero mayor contiene al menor vna vez sola, y algunas partes menores que con ellas y el numero contenido hazen ygual numero con la parte que contiene, como es 5. a3. que el cinco co[n]tiene a tres, y dos, que son dos partes tercias d[e] tres, q[ue] se llama, superbiparciens tercias.

Montanos, Arte de musica theorica y pratica, 1592, prop, f8v

Details

Term: 
Body: 

Multiplex super particularis es, quando el numero mayor contiene al menor, dos o mas vezes, y alguna parte menor, que juntada con las partes contenidas hazen ygual numero a la parte que contiene, como 5. a 2.; que es dupla sexquialtera.

Montanos, Arte de musica theorica y pratica, 1592, prop, f9r

Details

Term: 
Body: 

Multiplex super parciens es, quando el numero mayor contiene al menor, dos, o mas vezes, y algunas partes del numero menor, las quales juntadas con las partes co[n]tenidas hazen ygual numero a la parte que contiene, como 8. a 3. que es dupla super bipartiens tercias.

Montanos, Arte de musica theorica y pratica, 1592, prop, f9v

Pages