Cecy estant posé ie mets vn exemple de tablature, afin que l'on voye la Pratique de cet instrument [la Lyre], suiuant la methode de l'Orphée de la France Monsieur le Baillif. Or il est certain que si l'on met cet instrument en pratique, & s'il vient dans vn vsage aussi grand que celuy de la Viole & du Luth, que l'on en receura de grands contentemens à raison de la tenuë & de la multiplicité de ces accords. Au reste il est libre à vn chacun d'accorder la Lyre comme il voudra, car il n'importe pourueu que l'on puisse toucher les accords aysément en couchant [p208] l'index sur les touches comme l'on fait ordinairement pour faire quatre ou cinq accords.
COROLLAIRE I La Vielle peut seruir pour accorder les Epinettes, & particulierement celles qui sont Luthées, ou qui font le concert des Violes, & qui pour ce suiet [p215] sont montées de chordes de Luth & de Viole, car si les touches du Clauier de la Vielle sont bien disposées selon les raisons harmoniques, soit exactes ou temperées, on peut les mettre à l'vn des bouts, ou à costé de l'Epinette, ou les cacher dessouz, afin d'aiuster ses chordes auec l'harmonie de la symphonie, dont l'accord & la iustesse ne change point, soit que la chorde s'enfle, & qu'elle monte, ou qu'elle descende, d'autant que chaque touche luy sert de cheualet immobile.
PROPOSITION XIII [XI]. Expliquer les nouueaux instrumens à chordes, & l'accord de la Lyre dont on vse en Italie. Il est certain que l'on peut tousiours adiouster de nouuelles inuentions aux instrumens, & que les siecles à venir en pourront auoir qui ne sont pas encore tombez en l'imagination des Facteurs : par exemple, on peut faire des Clauecins qui auront tous les tons diuisez en quatre parties, pour faire les dieses Enharmoniques par tout, suiuant le Systeme que i'explique dans le liure des Genres : de sorte que le mesme clauier seruira pour autant de tuyaux d'Orgue, qui feront vne Fluste douce, & qui accompagneront chaque chorde. Et l'on m'a escrit de Rome que le sieur Iean Baptiste de Bonis de Cortone, ville de Toscane, en fait d'excellens, qui ont toutes les touches brisées ou [p216] coupées, & que l'on accorde auec vne admirable facilité en toutes sortes de manieres que l'on peut s'imaginer. L'on m'a aussi aduerty que la Harpe à trois rangs a esté inuentée il y a trente ou quarante ans par le sieur Luc Anthoine Eustache Gentil-homme Neapolitain, & Chambrier du Pape Paul V : & que le sieur Horace Michi a mis cet instrument à sa perfection, dont il ioüe tres-excellemment […]
PROPOSITION VIII. Expliquer la figure, l'estenduë, la tablature, & l'vsage des Flustes d'Angleterre, que l'on appelle douces, & à neuf trous, auec vn exemple à quatre parties. Ces Flustes sont appellées douces, à raison de la douceur de leurs sons, qui representent le charme & la douceur des voix : on les appelle à neuf trous, parce que le huictiesme, qui est proche de la pate, est double, afin que cet instrument puisse seruir aux gauchers & aux droictiers. Or l'on embouche cette Fluste comme les precedentes, & le premier trou est marqué d'vn zero blanc, afin de signifier qu'il est derriere, & qu'il doit se boucher du pouce de la main gauche, dont les trois doigts suiuans seruent pour boucher le deuxiesme, le troisiesme, & le quatriesme trou, comme les trois de la droite bouchent le cinq, six & septiesme, car le huictiesme est destiné pour le petit doigt, que l'on appelle auriculaire, ce qui est representé si clairement par cette figure, qu'il n'est pas besoin d'vn plus long discours, car les huict nombres monstrent l'ordre des huict trous ; A signifie l'emboucheure, dont la fente est representée par le bout D. B C signifie la longueur de son corps, & le bout E F monstre encore vne autre sorte d'emboucheure, qui sert aux Tailles & aux Basses, qui ont deux pieds & 3/4 de longueur ; la Taille a vn pied cinq pouces, & le Dessus n'a qu'onze lignes. Mais pour entendre l'accord de toutes les parties, il faut remarquer que leur huictiesme trou estant ouuert, le Dessus est à la Neufiesme, & la Taille auec la Haute-contre est à la Quinte [p238] de la Basse : car la Haute-contre n'est pas differente de la Taille, d'autant que l'estenduë de l'vne suffit pour faire les deux parties, comme il arriue à plusieurs autres instrumens à vent & à chordes. Or ces Flustes font le petit ieu, comme celles qui suiuront apres font le grand ieu, mais elles se peuuent toutes accorder ensemble, comme font les grands & les petits ieux des Orgues.
L'on experimente la mesme chose [la division de l’intervalle] aux anches des Orgues, dont la languette estant ouuerte ou fermee monte ou baisse si peu que l'on veut : ce qui arriue semblablement aux autres tuyaux qui peuuent estre si peu élargis ou estrecis par le bout auec l'accordoir, & dont la lumiere peut estre si peu augmentee ou diminuee par le moyen des oreilles qui l'ombragent, que l'on fera le quart d'vn Comma, qui peut estre diuisé en autant de parties que l'on voudra : ce que l'on peut aussi faire sur les Instrumens à chorde, dont nous parlerons ailleurs.
Des tons, les Anciens ont dit l'un estre unison assavoir quand il resonne tout un que celui auquel il est raporté : l'autre dissonant assavoir quand il sonne inegalement à celui auquel il est raporté : desquels ceus qui coulent si pres de l'unisonance que l'élongnement de l'un à l'autre est obscur et incomprehensible, ne servent à mon propos, mais ceus que les Anciens ont nommez difiniz, et desquelz l'on peut aisement discerner l'espace du mouvement, servent de fondement necessaire à la Harmonie, et aus acors de Musique : car la Harmonie, naist de proporcion, et la proporcion doit estre raportee à quelque chose : feingnez qu'un ton soit acommodé en proporcion d'un unison, ne demeurera pas tel acouplement de deus sons egaus, sans Harmonie ? il faut donq à fin que de la proporcion des deus, la Harmonie procede, que l'un soit diferent à l'autre [...]
A quoy i'adjouste que l'on transpose aysément chaque ton en douze manieres, par le moyen des dieses & des fa feints, ou ♭ mols qu'ils appellent accidents, comme l'on void dans l'exemple du premier mode qui commence en C sol vt fa, [p190] dans lequel ce mode commence tousiours vn demy-ton de plus haut en plus haut iusques au douziesme demy-ton de l'Octaue : ce que l'on pratique semblablement dans les onze autres modes ; par exemple dans le troisiesme qui suit, & qui commence en D re sol, de sorte que l'on fait 144. varietez des douze modes sur le Violon : ce que l'on peut semblablement faire sur le Luth, sur la Viole, & sur tous les autres instrumens à manches, & mesme sur les Epinettes, & sur l'Orgue dont le clauier est diuisé en douze demy-tons esgaux, suiuant la methode que i'en ay donnée dans le traité du Luth. Or puis que l'on peut prendre l'VT, le RE, le MI, &c. sur chaque chorde du Violon, soit qu'on la touche à vuide, ou qu'on l'accourcisse d'vne, de deux, ou de trois touches, &c. il est certain que la touche ou le manche du Violon est capable de representer tous les modes, quoy qu'il n'ayt que quatre chordes, c'est pourquoy il faut corriger ce que i'ay dit au contraire dans la troisiesme Proposition de ce liure, quoy qu'il se puisse expliquer au sens de quelques ioüeurs de Violon, dont i'ay suiuy l'idée. Mais puis que i'ay entrepris de parler nettement & intelligiblement, il faut oster tous les embarras du discours. Il faut aussi corriger ce qui est dit que D sol re est le plagal du mode C sol vt fa, car son mode collateral ou plagal descend vne Quarte plus bas en G re sol vt ; mais i'ay traité fort amplement des modes dans vn autre liure, auquel ie desire que l'on se tienne. Voyons maintenant ce qui appartient aux Violes.
Mvsiqve (laquelle est appelée practique) est vn art nous enseignant la maniere de bien chanter. D’icelle sont deux especes, c’est à sçauoir la simple, autrement appellée plain chant (de laquelle p[ar]lerons seuleme[n]t en ce premier traicté) & la figurée, que le vulgaire appelle chose faite (& d’icelle traicterons au seco[n]d) lesquelles sont differente par ce que l’une (sçavoir est la simple) a ses notes quasi toutes de forme, figure, & quantité semblables, esta[n]t proferées sans accroissement, ou diminution aucune. La figurée au contraire a les siennes de diuerse forme, ou figure (dont elle pre[n]d le nom figurée) & selon leur varieté inesgale ce profferent sous diuerse quantité, estant augme[n]tées, ou diminuées selon qu’il est requis en Mode, Temps, & Prolation.
Los mayores yerros y notables dissonan / cias q[ue] se hazen: son causadas por enme[n]dar fuera d[e] / tiempo. Va vno cantando vn psalmo que auia de / ser de el tono septimo, y hizo lo tercero, si el que / tiene cuidado de enme[n]dar, assi como erro el otro / a bozes lo enmienda: causan vna disonancia de se / gunda diabólica. Quien cotexare la mediacion / del modo septimo y del tercero: ente[n]dera lo ya di / cho. Començo el cantor vn yntroito y pongamos / que auia de decir vn punto la, y lo hizo sol: si vos / le quereys luego enmendar, hareys dissonancia / de segunda. Y los que assi enmiendan acelerada / mente: pocas vezes dan en el blanco. Si el que en / tona el psalmo, lo hizo modo septimo, y auia d[e] ser / octauo: en acabando prosiga el choro concluyen / do con octauo. Esto mesmo se haga en todo ye / rro. […] Quando todo el choro va cantando, y vno / [f138r] yerra: no le buelua el que tiene el cargo el rostro, / y el que erro no se ria. Porque si buelue el rostro / es afre[n]ta, y lo otro que por mirar al que yerra pri / mero: haze el mayor yerro en quitar los ojos del / canto. De lo vno y de los otro tenga larga experien / cia. Nunca pues deue apartar el sochantre los o / jos del libro: si quiere hazer su officio bien.
Acento. El tono que hemos de dar a cada dicción, levantando la voz, o baxándola; y éste da vida y gracia a las palabras, que sin él ofenderían nuestras orejas y serían m al entendidas y muchas vewes mudarían de sentido […]-Ay tres diferencias de acento: acuto, grave y circunflexo. Los hebreos tienen muchos con los que llaman músicos.
A la vltima voz que formaron los labios, abrio el infierno su temerosa clausura, y salto Anatarax acompañado de los accentos musicos, que en su casa se auian escuchado quexas
En la quinta conclusion [de música mensurable]aumentacion es acrescienta / miento de figuras menores en sus mayores: lo qual de / muestra el punto que estuuiere junto delante qualquie / ra figura que de su principio fuere binaria: el qual pun / to a la figura que lo tuuiere le acrescienta otra su menor / que no contiene dentro de si: por donde se dize de au / mentation. y assignanse puntos y no figuras por mas / detenimiento en ellas para guardarse los accentos en / la letra: y para distincion de pasos: y para mensura en / tre las vozes: porque si los puntos fuessen figuras di / stintas munchas [sic] vezes la letra no vernia [sic] bien: y los pa / sos del canto no demostraria[n] enteramente su manera: y e[n] / la mensura de as vozes los puntos son detenimiento en / las figuras para esperarse vnas bozes a otras sin seña / lar figuras: por donde los puntos que fueren en quar / ta partede compas o en mas diminucion no se deuen / nombrar.
Porque vimos con Augustino la poesia pertenescer a la musica, y el poeta tracta de acce[n]to: sepamos si ay differencia entre el ca[n]to y accento, o sino la ay. Parece, que tractando Augustino indifferentemente de ambos, que no pone differencia, Comu[n]mente se dize el accento y ca[n]to ser hermanos.
Tened paßos particulares y graciosos de memoria, de cada uno de los modos: para qua[n]do sean menester. Sobre todas las cosas guarde el componedor el accento: si quiere que el canto tenga gran ser, y de toda parte quede gracioso Por esta causa conuiene al co[m]ponedor ser latino.
Porque vimos con Augustino que la poesia / pertenecia a la Musica, y el poeta tractaba / acento: sepamos si ay diferencia entre el acento / y el canto. Parece que tractando Augustino indi / [fxxiiij] ferente de ambos que no pone differencia. Co[n]mu[n] / mente se dize el accento y el canto ser hermanos. / Para prouar esto vn gran musico trae cierta parabola diciendo. El sonido siendo Rey de la harmo / nia ecclesiastica: enge[n]dro dos hijos, vno de la gram / matica, y otro de la Musica. El primero es el accen / to: y el segundo fue el canto […] Queriendo coronar a vno de ellos por / rey: no sabia a qual de los dos diesse el reyno eccle / siastico. Manda para esto el Rey llamar a todos los / principales d[e] su reyno: los q[ua]les son grammaticos, / poetas, oradores, philosophos morales, cantores y / los regidores del officio diuino. [fxxiiijv][…] Los grammaticos poetas, y oradores pedian por / Rey al accento. […] Los philosophos morales y los canto / res pedian por Rey al canto. […] [fxxv] Dieron por parecer, que ninguno de los dos fuesse desecha / do: sino que el reyno se diuidiesse, y ambos reynas / sen en la iglesia: porque eran menester, y solo vno / no bastaua. […] Pues diuidieron el reyno ecclesiastico: y los hym / nos, antiphonas, responsos y todo lo que se canta / en la missa dan al canto: las oraciones, lectiones, / epistolas y euangelios dieron al accento.
El que con el canto se co[n] / formare, se conformara con la letra, y con el tiem / que vsa la yglesia: y con esto cantara suauemen / te para que de Dios sea oydo; Requierese en to / das las cosas guardar el compas. Tres compa / ses ay en el canto llano, vno sirue para la psalmo / dia, otro para hymnos particulares, y el tercero / para todo lo de mas puntado. El compas de los / psalmos no mira hazer todos los puntos yguales: / sino va midiendo tadas las sylabas breues y lon / gas, segun las reglas grammaticales. De forma, / que ta[n]to tiempo gasta en vna longa: como en dos / breues. El que en la psalmodia vuiere de lleuar co[m]pas: no solamente ha de ser buen cantor, sino tam / bien latino. Entiendo esto de compas igual, y los / [f63] puntos desyguales. Vna uez entre en vn compas / dos puntos, otra vez tres. En todo y por todo en la / psalmodia se deue guardar el accento: specialmen / te en la demediacion de los versos, y en la sequen / cia […] El compas / de algunos hymnos es a proporcion de sesquial / tera, que entra[n] tres semibreues en vn compas. En / pocas partes estan bien puntados los tales hym / nos: porque todos los puntos tienen quadrados. / Los hymnos que este compas tienen son los si / guientes […] Otros hymnos / se canta[n] en tiempo de por medio, que ya se dize vn / punto en vn compas, ya dos, ya tres. […] Todos los otros hymnos lleua[n] / el compas del otro ca[n]to: el qual en cada vno d[e] los / puntos, se gasta vn compas.
En / la mediacion de los modos vnos son diferentes, y / otros semejantes. Hazen los modos en vna de dos / maneras la mediacion. Vnos la hazen en el punto / penultimo: los quales son primero, segundo, quin / to, sexto y octauo. Entre estos cinco modos vnos / suben al dicho punto, como son segundo, quinto, y / octauo: otros abaxan, que son primero, y sexto. En / todos estos modos subiran o abaxaran en la me / diacion en la sylaba antes de la postrera. Esto entie[n] / do, si la diction fuere de mas de vna sylaba, y si la / dicha sylaba fuere longa, o sobre ella se hiziere el / acento. Porque si la diction fuere de vna sylaba: / sobre ella subiran, aunque no abaxaran. Y si la pe / nultima fuere breue: sobre la antepenultima subi / ran o abaxara[n]. […] Toda diction de vna sylaba que fuere vltima en la / mediacion: sobre ella subiran. En estos dos casos / en el mesmo signo dexaremos, que subimos: y no / [fvjv] abaxaremos al signo del qual salimos para subir. Esta regla en canto concertado de fauordon, o con / trapunto padece exception: porque bolueran con / punto ligado al proprio signo de ado[n]de salieron. / En los otros dos modos que abaxan en la media / cion: por ninguna causa quedara el vltimo punto / baxo: sino, que siempre boluera a su proprio signo. / por donde los psalmos sera[n] cantando. Los otros / tres modos (que son tercero, quarto y septimo) / ay gran dificultad de ponerlos en regla en la me / diacion. Tienen estos tres modos por mediación quatro puntos. Unas vezes han menester quatro / sylabas, y otras vezes mas, y otras menos. Todas / las vezes que la ultima diction fuere griega, he / brea, o de vna sylaba, que tuuiere el acento en la / vltima: con tres sylabas se complira la mediacio[n] / en estos modos. El quarto modo terna quatro sy / labas, si la penultima fuere longa: y si fuere breue, / cinco. Esta mesma regla se guarde en el tercero, y / septimo modos: excepto que por guardar el accen / to algu[n]as vezes son menester seys. En el final (que / es la sequencia) todos tienen seys puntos. A lo / menos para cada vno son menester seys silabas: / y segu[n] vienen breues, se van augmentando hasta / nueue. Para estos finales y para todo lo dicho doy / una regla general. De tal manera auemos de can / tar: que guardemos el acento. En las mediacio / nes y finales de los psalmos nunca se suba sobre sy / laba breue, o vltima: porque sera hazerla longa.
Creo que el que lee y considera lo que lee, aura aduertido que en el principio, nos fue manifiesto por Sant Augustino que la Poesia pertenecia a la Musica: y pues que el Poeta tracta de acento, sepamos si ay differencia entre el acento y el Canto. Parece que tractando el sobredicho Doctor de la Yglesia Santa, indiferentemente de ambos, que no pone differencia. Comunmente se dize el acento y el Canto ser hermanos.
El Sonido siendo Rey de la Harmonia Ecclesiastica, engendro dos hijos; vno de la Gramatica y otro de la Musica: El primero es el acento y el segundo fue el Canto [...] [p420] diuidieron el Reino ; y los Hymnos, Antiphonas, Responsos, Versos, Yntroytos, Alleluias, Offertorios , Comuniones y todo lo que se canta por punto, assi en las Missas y Visperas, como en todos los Officios, dieron al Canto. Mas las Oraciones Lectiones, Prophecias, Epistolas, Homelias, Euangelios, Psalmos, y todo lo de mas que no se canta por punto, dieron al acento.
El Tercero Tono se compone de la 2. especie de Diapente, que es la que forma en los extremos Mi mi, desde el Mi de E la mi graue, al Mi de b fa be mi agudo: y desde la 2. especie de la Diathessaron, que forma Mi la , del mi de be fa be mi al La de [p428] E la mi agudo. De modo que viene à formar su Diapason del Mi de E la mi graue, al La de E la mi agudo: que es la Quinta especie en la orden de los Diapasones .
[...] el Musico, de mas que es mouido del mesmo fin [que el poeta], es asauer de aprouechar y de deleytar los animos de los oyentes con los acentos harmonicos, tiene el subiecto ò thema sobre del qual esta fundada la Cancion; à la qual adorna despues con diuersas modulaciones y con variadas harmonias, de manera que da vn aplazible plazer à la gente.
Tono: Latine tonus, vale sonido o acento, cerca de los músicos; le dividen en ocho, por ser tantas las diferencias del clausular, considerando lo que sube y lo que baxa el canto llano, en el empezar y terminar. De allí se dixo entonar, cantar a tono, y entonado, que algunas veces se toma en mala parte, por el fantástico. Salir de tono, no continuar el modo y orden con que uno empieza, o a cantar o a razonar.
acento. El tono que hemos de dar a cada dicción, levantando la voz, o baxándola; y éste da vida y gracia a las palabras, que sin él ofenderían nuestras orejas y serían m al entendidas y muchas vewes mudarían de sentido […]-Ay tres diferencias de acento: acuto, grave y circunflexo. Los hebreos tienen muchos con los que llaman músicos.
JULIO: [...] Ya de su voz no tienen/que dulcemente imiten/los arroyos pasajes,/los ruiseñores tiples./[...]/Levantan las cabezas/las focas y delfines/a las amargas voces/de mis acentos tristes/[...]/Ya mi amado instrumento,/que hazañas invencibles/cantó por admirables,/lloró por infelices/en estos verdes sauces/ayer pedazos hice./[...]/Cuál toma los fragmentos/y a unirlos se apercibe_/pero, difunto el dueño,/las cuerdas, ¿de qué sirven?/[...]
JULIO: [...] Ya es muerta, decid todos,/ya cubre poca tierra/la divina Amarilis,/honor y gloria vuestra_/aquella cuyos ojos/verdes, de amor centellas,/músicos celestiales,/Orfeos de almas eran./[...]/la que en la voz divina/desafió sirenas,/[...]/ya roto el instrumento,/los lazos y las cuerdas,/lo que la voz solía,/las lágrimas celebran./Su dulce nombre llamo_/mas poco me aprovecha/que el eco que me burla,/con mis acentos suena./[...]
DOROTEA: *304_Ay, Felipa, que somos Fernando y yo como la voz y el eco! El canta, y yo repito los últimos acentos. –FELIPA: Creo que andas porque te vea_ -DOROTEA: ¿Puede ignorar su alma que la mía le escucha? –FELIPA: La prima que se le quebró ha puesto, y a cantar vuelve_ [...]
El acce[n] to de la letra, es cosa principal porque si lo que se lee y se ca[n]ta, no va adornado con buen accento, ofende gra[n]demente al oydo, y parece mal, especialmente a los letrados que no son musicos.
Accentus es son e modificaçion de la boz en el canto. Faze se deprimiendo o alçando o modificando. Et assi son tres las speçies del açento e tienen tres señales. Et el agudo se señala con vna virgula ençima torçida en la parte diestra de la diction en esta manera Andreas. Graue desciende de arriba en la parte diestra desta manera dominus. Et circumflexo se faze del agudo e del graue desta manera.
Para entonar los psalmos no vinie[n]do por via de an[tiphon]as, o de officio de la manera que leemos (que es guardando el acento) assi cantando los pronunciaremos deteniendo la silaba luenga, y corriendo la breue, esto se guardara en las oraciones, prophecias, lectiones, epistolas, y evangelios: teniendo mas respecto al accento y pronunciacion de las palabras que no a la canturia: porque como no tienen respecto a subir ni a descendir (ye[n]do cantando por vna regla) estan apartadas las dichas canturias de toda armonia como dize guill.l.j.c.xj. Eccepto los finales destas ca[n]turias q[ue] tiene[n] respecto a subir y a desce[n]dir, q[ue] por las fenescer dulcemen[n]te, algu[n]nas vezes se q[ue]bra[n]ta el acce[n]to y todas las demas canturias: como son hymnos, an[tiphon]as, responsos, introitus, y alias: ternan mas respecto a la canturia y armonia para las cantar dulcemente que no al acce[n]to y pronunciacion de las palabras [...]
[...] por esto y por ruegos de algu[n]os amigos me determine de poner e[n] reglas breues ciertas y claras, el modo de acce[n]tuar y ca[n]tar las dichas canturias, para q[ue] todos en este arçobipado de Seuilla, se conforme[n] con el buen vso, y costu[m]bre que en esta sancta yglesia se tiene : es de tanta necessidad el accento, que si todo lo que se canta, y lee, no va, adornado con accento, ofende al oydo, y quedan casi muertas las dictiones.
Accento es cierta ley, o regla para tener las sillabas luengas y correr las breues, de qualquiera dicion : assi subiendo, como descindidento, o es regla y melodia de la habla.
Accento graue es abaxar la silaba final, vnas vezes por quinta q[ue] se llama acce[n]to graue [sic] : el qual se hara en fin de cada clausula, antes de la letra capital (no feneciendo en interrogante, ni en diction de vna silaba, ni en no[m]bre propio) y otras vezes se abaxa por tercera, q[ue] se llama Acce[n]o menor, que se hara de la diction que esta antes de la Coma (:) principalmente siguiendose interrogante, no siendo nombre propio o diction de vna silaba [...]
Acce[n]to agudo es, co[n] el q[ua]l la sillaba, o sillabas son eleuadas hazia arriba boluie[n]do a do[n]de saliero[n], q[ue] se llama acce[n]to agudo : esta manera de acce[n]to se hara para come[n]çar maytines : y para la bendicion episcopal [...] Hazerse ha este accento agudo, de la dicion q[ue] esta antes de la Coma y si despues de la co[f38r]ma se siguiere interrogante la tal diction se pronunciara con Accento medio y no agudo.
[...] ay otra manera de acce[n]to agudo q[ue] es boluerse, no a donde salio, sino vn pu[n]to mas baxo que se llama acce[n]to moderado : este acce[n]to se hara de la dictio[n] q[ue] estuuiere antes del Colu[m] (.) cabe la letra capital [f38v] siendo la tal diction de vna silaba, o no[m]bre propio, que se pronunciara con este accento moderado [...]
La oracion ha de acabar co[n] vna reducion, o clausula, y para la hazer pornemos el accento en la quarta syllaba, antes del fin: y despues de la reduction quedara[n] tres syllabas agudas y eleuadas.
Al interrogan[n]te le daremos acce[n]to agudo, y señalase desta forma ha se de començar del principio de la noticia postrera, de la sentencia de la letra que comiença despues de la Coma : por manera que el interrogante tenga pocas sillabas, para que sea mas gracioso [...]
A la vltima voz que formaron los labios, abrio el infierno su temerosa clausura, y salto Anatarax acompañado de los accentos musicos, que en su casa se auian escuchado quexas
[...] por esto y por ruegos de algu[n]os amigos me determine de poner e[n] reglas breues ciertas y claras, el modo de acce[n]tuar y ca[n]tar las dichas canturias, para q[ue] todos en este arçobipado de Seuilla, se conforme[n] con el buen vso, y costu[m]bre que en esta sancta yglesia se tiene : es de tanta necessidad el accento, que si todo lo que se canta, y lee, no va, adornado con accento, ofende al oydo, y quedan casi muertas las dictiones.
Pensado he, que si estos trastes fueßen de azero, o se hizießen de palo, o de guesso: que causarian mejor musica […] Estoy persuadido, que siendo los trastes de azero, o de marfil causarían mejor musica. La humidad del traste, specialmente en tiempo humido causa gran imperfection en la Musica.
Quanto a la quinta ligadura, que se haze entra[n]do las vozes en acometimiento de clausula, que por otro nombre se llama hurtar la clausula, es de saber, que (como antes fue notado) hurtar la clausula o acometerla, es començarla a hazer y no acabar del todo, lo qual se haze cantando o tañendo los dos primeros puntos de la clausula, que son, el semibreue que se toma en alto, y la minima que inmediatamente se sigue, despues del sobre dicho semibreue, y tras esto en lugar del otro punto que inmediatamente se sigue, despues de la sobre dicha minima, el qual punto para hazer clausula, auia de subir segunda, torna a baxar arreo o de salto, o sino en lugar del sobre dicho punto, que para hazer clausula auia de subir la sobre dicha segunda, sube tercera o quarta arreo o de salto [118v][…] Este acometimiento de clausula, es remedio para la entrada de muchos passos, que no se pueden hazer con algunas de las otras cinco maneras de entrar las vozes.
El contralto y el tiple hazen la dicha quarta [EJEMPLO], y se hizo: por que el contralto acometio clausula en el contrabaxo, y se la tomo el tenor: y el tiple acometio clausula con el tenor, y se la tomo el contralto. Assi que, el contra alto hizo la dicha quarta desde el sustendo de csolfaut hasta ffaut, y el tiple desde el suste[n]tado de gsolreut a cesolfa. No ay consonancia mas usada, que esta quarta [de un tono y dos semitonos], yendo el canto gradatin, o seguido: y se haze todas las vezes que en una quarta suste[n]tamos el pu[n]to inferior.
En las […] paradas o pausas, aduierte assi mismo el buen discipulo la calidad de la clausula, si fue acabada o acometida, si fue remissa o sustenida: el acompañamiento que tuvo, sobre que falsa se intentò si se acabò sobre ella misma, o acometiendo otra de nuevo al acabarse. Nota assi mismo, quando no queriendo vsar de vn mismo thema el autor, casa otro diferente con el primero, o esse mismo lo imita passivè, esto es haziendole que baxe lo que sube, y a la contra. Advierte el tono y sus clausulas devidas, y nota con la moderacion que vsa de las agenas, intentando gustosas digressiones, saliendose del tono por sus passos contados, y bolviendo por los mismos (o por otros) a entrarse en el.
Para inteligencia de este capitulo se aduierta, que con cada mano ay, y se pueden dar, ocho posturas, y son las siguientes. Vnisonus, segu[n]da, tercera, quarta, quinta, sexta, septima, octava: otras dos se vsan, aunque pocas vezes, que son: Nouena, y dezena; y estas se reduze[n] a los mismos dedos de octaua. Vnisonus es, quando dos numeros semejantes estan fronteros en dos rayas diferentes, esto es, que dan a la par: reputanle por vno, y assi se da[n] ambos en vna tecla, y co[n] vn mismo dedo, y no ay dedo determinado, regulase por lo dicho atras, en el modo de come[n]çar y proseguir vna obra. Segu[n]da co[n] la derecha (de golpe, o ligada en clausula hecha o acometida) con las dos vozes superiores, se suele dar con tercero y quarto dedos. Segunda con la izquierda (en la misma forma) se suele dar con quarto y segundo, y con segundo y primero dedos […]
Digo que de dos maneras se dan falsas y todas necesarias al fin que se pretende. Vna es en los passos de diminucion que se quenta vna especie buena, y otra mala, guardando el orden de dar y alçar, y otras intermedias, segun la diminucion seran buenas y las demas puede[n] ser falsas. Porque si esto no fuera, los pasos no lleuaran buen ayre, antes fueran desabridos y de mala cantoria, si todas fueran buenas especies. La segunda es en clausula que para serlo es de essencia, o las que se dan por clausula acometida, estas quales han de ser en sus lugares es esta, ya cada tono quales le conuengan. La tercera en el contrapunto co[n]certado, junto al de bozes yguales se trata componiendo a tres o mas [13bv] boces, como se dan quartas y con que consonancias se han de acompañar. Para todo esto digo que assi como para te[m] plar el guisado que lleua mucho dulçe, co[n] lo qual podra no dar gusto le echan vn poco de agrio, y lo vno y otro mezclado haze[n] el mangar sabroso
Es de notar, que assi como en qualquier consonancia el tenor no puede estar quarta del co[n]trabaxo, por qua[n]to es falso fundamento, assi ta[m]poco ninguna de las otras vozes q[ue] son contraalto y tiple puede estar onzena, ni deziochena del co[n]trabaxo, excepto en clausula o en acometimiento dellas […].
[…] siguese ahora tratar del modo q[ue] se ha de tener, para asir o ligar […] las dos [voces] baxas con las dos altas, o las dos altas con las dos baxas, o el duo baxo con el alto, o el alto con el baxo, q[ue] es lo mesmo, lo qual se puede hazer de seys maneras. La primera es sin clausula, la segu[n]da antes de la clausula, la tercera en la clausula, la quarta despues de la clausula, la quinta en acometimiento de clausula (q[ue] por otro no[m]bre llaman hurtar la clausula) la sexta en clausula larga.
Quanto a la quinta ligadura, que se haze entra[n]do las vozes en acometimiento de clausula, que por otro nombre se llama hurtar la clausula, es de saber, que (como antes fue notado) hurtar la clausula o acometerla, es començarla a hazer y no acabar del todo, lo qual se haze cantando o tañendo los dos primeros puntos de la clausula, que son, el semibreue que se toma en alto, y la minima que inmediatamente se sigue, despues del sobre dicho semibreue, y tras esto en lugar del otro punto que inmediatamente se sigue, despues de la sobre dicha minima, el qual punto para hazer clausula, auia de subir segunda, torna a baxar arreo o de salto, o sino en lugar del sobre dicho punto, que para hazer clausula auia de subir la sobre dicha segunda, sube tercera o quarta arreo o de salto [118v][…] Este acometimiento de clausula, es remedio para la entrada de muchos passos, que no se pueden hazer con algunas de las otras cinco maneras de entrar las vozes.
[…] qua[n]do vn semibreue se tomare en alto, y despues del se siguiere minima, y mas desto en la mitad deste semibreue se hiriere dissona[n]cia con otra voz, o vozes, ora sea en clausula, ora sin ella, ora en acometimie[n]to de clausula, sie[m]pre la sobre dicha minima q[ue] se sigue despues d[e]l sobre dicho semibreue q[ue] se toma en alto, ha de baxar, y en ninguna manera subir y de mas desto ha de herir sie[m]pre en consona[n]cia la qual por la mayor parte ha de ser imperfecta, excepto en clausula remissa, porq[ue] ento[n]ces ha de herir en co[n]sona[n]cia perfecta, la qual solame[n]te puede ser octaua o quinzena.
De una Tabla con la qual puede qualquier cifrar el tono, y cantar por doze modos.
[…] para poner, o ajuntar en la Guitarra qualquier tono, no es de necessidad entender esta Tabla que verán, porque ya pueden sin ella acomodar el tono que quisieren: pero será tan dificultoso, quanto facil, haziendolo con el estilo que verán luego.
Para sacar provecho de las obras quando se partieren, quatro cosas principales se han de notar . La primera es, entender de raíz la intencion y artificio que lleuaren los passos , y assi mesmo la responsion de las voces ò partes: esto es, si en los passos las vozes se remedaren y correspondieren en Quarta, ò en Quinta, ò en Octaua, ò en otra manera. O si los passos se cantaren à duo, o à tres, o à quatro vozes; con la distancia harmonica que ouiere entre ellas. Y de mas desto, si fueren en Fuga ò nò: si en Canon, si en Contrapunto contrario: si en Co[n]trapunto doblado à la Dezena ò a la Dozena &. La segunda cosa es, notar la entrada de cada voz es asauer, si entra antes de Clausula, en la Clausula, ò despues de la Clausula, ò si entra sin Clausula. La tercera cosa es, notar las Consonancias y Dissonancias que lleuare la obra ; assi las que fueren à dos, como las que fueren à tres y à quatro : y aduertir con que Consonancias seran acompañadas, y de que manera estan puestas y ordenadas las vnas con las otras. La quarta y vltima cosa es, quando vn passo se remedare, notar las differencias que hizieren en la misma remediacion del passo: porque cada vez el passo remedado, serà differente en la ordenacion de las vozes, y compostura de las demas partes.
[...] más me satisfazen estos rústicos y pastoriles cantos de una simple llaneza acompañados, que en los palacios reyes y señores las delicadas vozes con arte curiosa compuestas y con nuevas invenciones y variedades requebradas. Y cuando tengo por mejor melodía estas que aquélla se puede creer que lo es, porque tengo el oído hecho a las mejores músicas que en ciudad del mundo ni corte de rey pudiessen hazerse. Que en aquel buen tiempo que Marcelo servía a nuestra hermana Alcida, cantaba algunas noches al son de una vihuela tan dulcemente que si Orpheo [...]
A la vltima voz que formaron los labios, abrio el infierno su temerosa clausura, y salto Anatarax acompañado de los accentos musicos, que en su casa se auian escuchado quexas
La Semibreue llena de color, puede ser la misma sin perder cosa ninguna de su proprio valor: segundariamente puede ser del valor de vna Minima con puntillo: y puede ser finalmente solo del valor de vna Minima. Por esto, quien quiere saber quando sirue de vna y quando de otra manera, tenga cuenta con esta regla: y es que
1 En el numero Ternario queda del valor de dos Minimas; que es su proprio valor, sin perder nada.
2 Siendo puesta en principio de oscuracion en el Binario, quiero dezir que no tenga por guia a la Breue llena, se toma por Minima co[n] punto; pues pierde la quarta parte.
3 Mas teniendo delante Breue llena de negrura, a quien sirue de acompañamiento, entonces vale solamente vna Minima; pues pierde la mitad.
Es regla general y necessaria, que no puede faltar, que quando cantando à Fugas, ò a passos sueltos, qualquiera de las quatro vozes a hecho el passo sobre que se compone, luego sirue à la otra (ò a las otras) de acompañamiento. Y esto se haze porque ninguna voz ande sola; lo qual no se puede suffrir en la Musica; saluo que en el pincipio de las obras, donde por la mayor parte comiença vna voz sola: como verse puede casi en todas las obras de Musica concertada.
La manera y el estilo, que se ha de tener para componer vna Missa, es conforme la del Motete, en quanto al mouimiento graue, que han de tener las partes; mas no en quanto à la orden, que es muy differente. Porque el principio de la primera parte, y el principio de la segunda y mas partes del Motete, son differentes el vno de lo otro ; y la inuencion esta hecha à voluntad y aluedrio del Composidor, mientras apropriada sea al Tono. Mas en el Componer vna Missa, por fuerça y de obligacion (seruando su verdadera orden) conuiene que la Inuencion en el principio del primero Kyrie, y en el de la Gloria in excelsis Deo, del Credo,del Sanctus, y en el primero Agnus Dei,sea vna misma: digo que ha de ser vna mesma cosa en la inuencion, y no en las Consonancias y acompañamientos [...] De modo que todos los principios arriba dichos han de tener variedad en las partes y Consonancias, mas no en la inuencion y subiecto.
No es licito [en el tiento] pararse las partes con Figuras de Semibreues, como se haze en las Missas y Motetes; y menos de Breue, como se acostumbra hazer en las Composiciones de Semana Santa. Tampoco es licito començar con dos partes juntamente, saluo si no se haze con diuersas inuenciones; que en tal caso, se puede muy bien hazer. Empero si, que es licito reyterar dos, tres, quatro, cinco, y mas vezes la mesma inuencion. Haziendola vna vez de Semibreues, otra de Breues, otra de Longas, otra de Minimas, y otra de Semiminimas: pero siempre con acompañamientos diuersos, y con alguna variedad de Consonancias; y de manera, que la vna no sea conforme à la otra: y el Composidor qua[n]to mas variado lo hiziere, tanto mas mostrara à los professores su saber y habilidad.
Para componer las Cha[n]zonetas ò Cancioncillas con su verdadera orden aduiertan de vsar en la Composicion vnos acompañamientos de Consonancias naturales, formando con ellas vnos cantares ayrosos: alegres, apartados, polidos, graciosos, y ligeros ò diminuydos: pronunciando las palabras casi juntamente con todas las partes. Aqui no ha de auer artificio de Contrapuntos, ni variedad de inuenciones, como en los Madrigales, si no interualos consonantes bien ordenados; y auezes algunas breues Fugas (en principio particularmente) pero de las mas naturales y mas dozenales. Aqui no tienen que hazer los passos de ligadura pues la Solfa ha de ser suelta y veloz. Su propio es hazer cantar todas las partes conjuntamente con tres, quatro ò mas Minimas, Semiminimas, ò Corcheas (ò de qualquier cantidad mixta) sobre de vna mesma cuerda, dando pero su sylaba à cada punto. Mas digo, que su proprio es cantar à tres bozes solamente (por quanto assi tiene mas del natural) muy distantes y muy apartadas: como es introduziendo vn Baxo con vn Contralto y vn Tiple; ò vn Baxo muy graue y dos Tiples muy agudos: cuyas Clausulas finales ordinariamente concluyen en Quinzena, ò en Octaua, con la parte del Baxo; y las dos partes agudas terminan propriamente en Vnisonus, y assi se deue cantar; por quanto la terminacion tiene mas del natural en esta, que en otra manera, aduertiendo que quieren ser replicadas con los postreros versos. Y la mayor hermosura consiste en cantarlas de coro y sin libro; con variarles la letra, segun la diuersidad de las coplas que tienen.
[...] no se hagan passos desacomodados y dissonantes à la pronuncia del bien cantar: como son los saltos de Sexta Mayor, de Septima, de Nouena, y de Dezena. Aunque no faltan Musicos, que por imitar el sentido de la palabra, vsaron semejantes saltos en sus obras: y otros que sin esta occasion los vsaron solamente para acomodar las partes, en el acompañamiento de las Consonancias.
[...] de ninguna manera deuemos hazer contra la regla sobredicha poniendo dos Consona[n]cias perfetas vna empues de otra, de là manera que à sido arriua declarado; mas deuemos procurar de variar siempre los sonidos, las Consonancias, los acompañamientos, los mouimientos, y los intervalos.
[...] de ninguna manera deuemos hazer contra la regla sobredicha poniendo dos Consona[n]cias perfetas vna empues de otra, de là manera que à sido arriua declarado; mas deuemos procurar de variar siempre los sonidos, las Consonancias, los acompañamientos, los mouimientos, y los intervalos.
[...] de ninguna manera deuemos hazer contra la regla sobredicha poniendo dos Consona[n]cias perfetas vna empues de otra, de là manera que à sido arriua declarado; mas deuemos procurar de variar siempre los sonidos, las Consonancias, los acompañamientos, los mouimientos, y los intervalos.
Aduiertan [...] que cinco son las faltas ò defectos que puede auer tañendo los doze Tonos accidentalmente. El primero es, falta principal de alguna de las seys vozes naturales, para formar la sequencia de la Solfa conforme à lo natural: el segundo defecto , es falta de Sostenidos para las Clausulas; assi en las vozes altas, como en las baxas: el tercero , es falta de contras para acompañamiento de sus Octauas: el quarto es , falta de cumplimiento de Diapente ó Diathessaron: auezes es falta de puntos altos para formar la Solfa de la Sequencia de algunos Tonos. Todos estos cinco defectos se reduzen à dos : el primero, es falta principal de Tonos y Semitonos cantables, assi para formar la Solfa de los Tonos conforme à lo natural, como para hazer Clausulas sostenidas y otras cosas necessarias, que muchas vezes se offrecen: y el segundo defecto es, falta de cumplimiento de contras y Tiple, que a uezes son necessarias.
En las […] paradas o pausas, aduierte assi mismo el buen discipulo la calidad de la clausula, si fue acabada o acometida, si fue remissa o sustenida: el acompañamiento que tuvo, sobre que falsa se intentò si se acabò sobre ella misma, o acometiendo otra de nuevo al acabarse. Nota assi mismo, quando no queriendo vsar de vn mismo thema el autor, casa otro diferente con el primero, o esse mismo lo imita passivè, esto es haziendole que baxe lo que sube, y a la contra. Advierte el tono y sus clausulas devidas, y nota con la moderacion que vsa de las agenas, intentando gustosas digressiones, saliendose del tono por sus passos contados, y bolviendo por los mismos (o por otros) a entrarse en el.
Nota [el discípulo] la curiosidad y la licencia, la libertad y la falsa, el acompañamiento, y el intento della. Nota el passage de la glosa, el ayre, la imitacion propria, o de las otras vozes, el passo ya largo y veloz, ya rebuelto y entricado: el bocadito gustoso, el melindre, y el juguete, y otros mil sahinetes que la eminencia del arte descubre cada dia. Conoce (si ya es sabidor) los generos y sus intervalos, las proporciones y sus numeros. (materia en q[ue] se descubre la profundidad y latitud de la musica) Advierte el principio, medio y fin de los co[m]pases, y todo lo demas que dentro dellos se encierra, viendo donde da y alça, que vozes dan a la par, y en que lugar y parte de cada vna de ellas.
Quanto a la otra manera de fuga, que se haze tañendo los passos sueltos, es de saber que ay muchas solfas, las quales no se pueden hazer en la fuga que se haze tañendo los passos trauados, por razon que en las sobredichas solfas ay algunos puntos, que lo impiden, lo qual comunmente acontesce qua[n]do el passo es muy largo, y entonces el remedio es tañer cada passo suelto, hazie[n]dole cada voz por si, siruiendo (como dicho es) de acompañamiento la voz que no hiziere el passo, a la otra voz que le hiziere.
La otra manera de tañer a duo que se haze sin fuga, se haze haziendo la solfa de ambas a dos vozes diferentes, esto es, no remeda[n]do se la vna voz a la otra, y entonces necessariamente la vna voz, ha de seruir de acompañamiento a la otra voz que haze la solfa que se pretende, y aduierta se que la solfa que se pretende, comunmente se haze con la voz alta, a la qual sirue de acompañamiento la voz baxa. Assi mesmo se tenga cuenta, que ya que en esta manera de tañer a duo, no se haze en fuga, la entrada si possible fuere se haga en fuga, esto es remedando la vna voz a la otra, medio compas o mas si ser pudiere, lo qual hermosea mucho el duo, y por consiguiente la musica.
Es regla general y necessaria, q[ue] no puede faltar, q[ue] quando tañendo a fugas, o los passos sueltos, qualquiera de las quatro vozes ha hecho el passo sobre q[ue] se tañe, luego sirue a la otra o a las otras, de acompañamiento a consonancias, por lo menos hasta q[ue] se junte[n] dos o tres vozes. Esto se haze porque ninguna voz ande sola, lo qual no se puede suffrir en la musica, ecepto en el principio de las obras, donde por la mayor parte entra vna voz sola.
Qua[n]do se tañere[n] los passos sueltos, co[n] todas las quatro vozes, la voz q[ue] ouiere acabado de hazer el passo sobre q[ue] se tañere, ha de seruir a la otra voz, o a las otras de aco[m]pañamiento, por lo menos hasta q[ue] se ju[n]ten dos o tres vozes.
Es de saber que aunque qualquiera consonancia se de a tres, o a quatro vozes, o a mas, con todo eso siempre la consonancia se entiende y se quenta desde el co[n]trabaxo al tiple, que son las vozes extremas, porque las vozes intermedias, que son tenor y contaalto, solamente siruen en las consonancias de acompañamiento y de hinchir el vazio q[ue] ay entre las extremas quando se subiere o baxare arreo, a consonancias dadas a quatro vozes[…].
Y puesto caso que no todas vezes que se canta, se hallen personas, que miren en esas cosillas, porque no siempre se canta en publico: con todo esto los propios compañeros, mirandose vnos à otros, ven las acciones, que se hazen: y así despues de cantado, con mucho gusto, toman plazer dellas. Otros sin aduertir à lo que hazen, cantando acompañan las figuras con la cabeza; de modo que si las notas descenden, ellos tambien con la cabeza se abaxan; y suben, se levantan. Se reprehenden que los [p69] que despues de aver acabado de cantar vna cosa, se alçan con la vida auiendo sido algun tanto plegados, quiça por la difficultad del canto, y muestran de hauer durado fatiga, ò que no tienen mas gana de cantar; pues la acción del bien y perfetamente cantar, ha de ser sin un minimo deffeto
Es menester aduertir que la Musica de los antiguos no era con tantas diuersidades de instrumentos (dexando à parte la que vsauan en las comedias y en sus exericios) Ni tampoco sus concentos eran compuestos de tantas partes, ni con tanta variedad de bozes hazian su Musica, como agora se haze. Mas exercitauanla de tal manera, q[ue] al son de vn instrume[n]to solo, el Musico simplemente aco[m]pañaua su boz, pero con tanta destreza, gracia y eccelencia, que por extremo daua plazer à los que la escuchauan.
Que la Quarta sea co[n]sonancia, se puede prouar en quatro maneras: primeramente por razones, segundariamente por mutança de interualo; despues por authoridades de los Musicos antiguos, y algunos modernos; y finalmente por exemplos. Prueuase primeramente por razon en esta manera. Aquel interualo que en vna composicion harmonica se oye consonar perfetamente, puesto de por si, en ninguna manera puede ser dissonante. Siendo pues la Quarta de tal naturaleza, que acompaña con la Quinta, ò con la Tercera, assi à tres bozes, en vna harmonica composicion, haze suaue y harmoniosa la composicion; sigue que sea tmabine consonante fuera de composicion, es a sauer quando esta puesta sola, y sin arrimo de otra consonancia. El cargo de tal razon, es manifiesto por su contrario, es a saber por las dissonantes, que son Segunda y Septima, con sus compuestas. Las quales no siendo en la composicion por ninguna manera consonantes, son tambien de la misma naturaleza fuera de composicion; porque no se sufre Segunda descubierta, ni tampoco Septima assi [...]
Cerca à las notas de medio, sean quadradas ò alphadas; subiendo ò baxando sin plica son Breues. [...] Eceptuando la Nota siguiente à la primera que tuuiere virgula à la mano yzquierda a la parte alta; la qual (como queda dicho) es en lugar de Semibreue [...] Y esto parece aya sido en vso de los Praticos mas modernos los quales siempre quieren acompañar (aunque este en medio) la primera Semibreue con otra Semibreue; lo qual de razon deuriase hazer solamente quando no son mas de dos Notas.
Agora queda de ver (ya que el tiempo, y el lugar lo pide) en que manera se deuen acompañar las harmonias à las palabras. Para principio desto digo, que para acompañar bien la letra y el sentido de la palabra, es necessario aplicarle la Harmonia que sea formada de vn Numero semejante à la naturaleza de la materia contenida en el sentido de la Oracion. A fin que de la Composicion destas cosas ayuntadas con significacion, mysterio, y con proporcion, salga la Melodia segun el proposito.
[...] assi como no es licito entre los Poetas, componer vna Comedia con versos Tragicos[citó en renglones anteriores a Horacio]; de la mesma manera no serà licito al Musico de acompañar estas dos cosas, es a sauer Harmonia y palabra, fuera de proposito. No serà pues co[n]ueniente que en vna materia alegre, vsamos la Harmonia melanconica y los Numeros graues ò autorizados; ni ado[n]de se tractare materias dolorosas y de muerte y llenas de lagrimas serà licito vsar la Harmonia alegre, y los Numeros ligeros ò regozijados: que dezir queramos. Pues conuiene vsamos las Harmonias alegres y los Numeros ligeros en las materias de alegria, y en las materias de dolor y de tristeza, las Harmonias melanconicas y dolorosas, y los Numeros autorizados y graues; para que todo sea hecho con razon.
De mas de lo dicho [sobre la imitación de la letra por el canto] hauemos de aduertir de acompañar en tal manera cada palabra, que adonde significa crueldad, amargura, dolor, passion, aspereza dureza, llanto, sospiros, y cosas semejantes; la Musica tambien ha de ser dura, aspera, y triste [...]
El primero Choro [en la música a coros] se canta en el Organo con quatro bozes senzillas: el segundo se tañe con vn concierto de diuersos instrumentos formado, acompañando à cada instrumento su boz; ò por lo menos à la parte del Tiple y Baxo, para que expliquen las palabras: mas el tercero (que es el fundamento de toda la Musica) se canta con mucha chusma; poniendo tres, quatro, y mas Cantantes por parte; acompañandolos con algunos instrumentos llenos y de cuerpo, como son las Cornetas, los Sacabuches, los Fagodes [sic] y otros semejantes: que quanto mas cantare lleno y à turba, tanto mas perfecto sera el Choro. En quanto al cantar, aduiertan que los Choros cantan auezes, es asauer quando vno y qua[n]do otro; respondiendose vno al otro, à guisa de Dialogo, cada dos, tres, quatro ò mas Compases [...]
No vsen de hazer cantar solas dos bozes (digo en cosas de Yglesia, y menos siendo en el Choro principal; que en la musica vnida ò de camara, auezes por occasion de las palabras, se podra hazer; como á dezir: due Ninfe, duo amanti &) cantando à mas Choros, aunque auezes se podrà tolerar siendo en Tercio, todas vezes que las tres partes canten en vn mesmo Choro. [...] Aunque se que oydia, este modo de cantar, lo tienen algunos por gracioso, y muy galano: particularmente los Musicos Napolitanos; los quales gustan mucho de la Monodia, haziendo cantar [p677] de quando en quando vna boz sola, acompañada solo con el Organo.
De dos maneras se vsa destas disonancias, vna qua[n]do se dan con las vozes altas. Otra quando se dan con las vozes bajas: que aunque vn mismo signo tenga vna de las dichas falsas, ay difere[n]cia en la voz que la liga para bajar a disculparla, por que difere[n]tes consonancias piden las vnas de las otras en las terçeras bozes con que se acompañan; que quando en c. solfaut, alto, o, en qualquier otro signo se liga la quarta, y la hiere g. solrreut abajo, se aco[m]paña el dicho g. solrreut con quinta o sexta, y al c. solfaut le toca bajar a dar la especie buena y imperfeta, que es la terçera; como en este exemplo se muestra.
[p. 23] Quarta, herida con la voz baja
[EJEMPLO]
Mas quando, sobre g, sol reut, hiere la voz alta, con la quarta en c, solfaut, se acompaña con segunda, y al g, solreut le toca bajar a la especie buena […]
Plica trato/ cauda/ o v[ir]gula pe[n]de[n]s: es la q[ue] depe[n]de de un pu[n]to y no toca en otra/ ora sea[n] las lineas sobie[n]tes ora dece[n]die[n]tes y pone[n]se por adornar y aco[m]pañar al pu[n]to.
Digo que de dos maneras se dan falsas y todas necesarias al fin que se pretende. Vna es en los passos de diminucion que se quenta vna especie buena, y otra mala, guardando el orden de dar y alçar, y otras intermedias, segun la diminucion seran buenas y las demas puede[n] ser falsas. Porque si esto no fuera, los pasos no lleuaran buen ayre, antes fueran desabridos y de mala cantoria, si todas fueran buenas especies. La segunda es en clausula que para serlo es de essencia, o las que se dan por clausula acometida, estas quales han de ser en sus lugares es esta, ya cada tono quales le conuengan. La tercera en el contrapunto co[n]certado, junto al de bozes yguales se trata componiendo a tres o mas [13bv] boces, como se dan quartas y con que consonancias se han de acompañar. Para todo esto digo que assi como para te[m] plar el guisado que lleua mucho dulçe, co[n] lo qual podra no dar gusto le echan vn poco de agrio, y lo vno y otro mezclado haze[n] el mangar sabroso [sic], Lo mismo causan en la compostura las falsas puestas a su tiempo saçonandolas bien con las demas bozes, todo lo qual haze sabroso son y artificio, sin lo qual no fuera tanto.
En la sexta conclusion [de contrapunto] es la primera manera: concor / dancia de vozes es cantar tres o q[ua]tro vozes ju[n]tamente / en terminos distintos: acordadamente en consonancia. s. / ca[n]tar tres vozes o q[ua]tro concertadame[n]te distintas cada / vna por si en su termino distinto: que sean y sonen en con / sonancia: y son constituidos a cada voz los interuallos / que ha de formar: porque mas ligeramente se hallen las / vozes en concierto: y formacion de consonancias. y des / pues de aquellos interuallos que las vozes han de for / mar: la voz alta puede formar la sexta y la dezena como es / ta dicho en la conclusion: porque la voz de tiple no for / me con ella sobre sextas munchas [sic] quintas. y formara pri / mero la octaua de la dezena: porque el tiple de primero / la dezena: y no den en vnisonus. y la voz de tiple puede / [fol 35v] en principio de co[m]pas formar la dezena como dicho es: / por no formar con la voz alta quintas o octauas. y forma / ra la trezena como esta dicho d[e] la sexta: por su imperfecio[n] / y sordedad: y porque no tiene otra formacion que mejor / sea si no es formandola voz alta octaua del canto llano: y / el tiple sexta de la voz alta. En la segunda manera la voz / baxa puede formar la sexta por clausular en octaua: o por / ser despues del golpe del compas y venir el tiple en co[n]so / nancia. Y el tiple puede formar la quinta despues de da / da la tercera y el golpe del co[m]pas: porque la voz baxa no / se ande con el canto llano en octauas o sextas. En la ter / cera manera la voz alta puede formar la sexta: formando / la voz baxa tercera del canto llano. Y puede formar la / quinta despues de dado el golpe d[e]l compas: porque pueda ser / con las otras vozes en consona[n]cia. En la quarta manera / la voz baxa puede formar la sexta como dicho es en ella: / porque las vozes sean mas acordadas en consonancia. y / es de saber que los interuallos principales que en estas / quatro maneras ponemos que las vozes han de formar: / son para mas recto concierto y conoscimie[n]to vnas vozes / de otras. Y los interuallos despues de los principales q[ue] / ponemos que se pueden formar: son para que las vozes se / estie[n]da[n] a mas co[n]trapu[n]cto. Assi como en las maneras q[ue] re / sultan destas dichas q[ua]tro: que son mas abunda[n]tes: assi pa [ra] / co[n]trapu[n]cto concertado: como pa[ra] poder co[m]poner. para lo q[ua]l / es necesario tener noticia y espire[n]cia de todo lo q[ue] esta / dicho del co[n]trapu[n]cto: para mas atreuidamente se pueda / cantar y co[m]poner: sin espantarse ninguno d[e] ninguna cosa / que se pueda hazer: o no se pueda hazer.
Delante de los ya dichos pajes yva tan grand moltitud e ruydo de atabales, tronpetas bastardas e ytalianas, chirimías, tanborinos, panderos e locos, e ballesteros de maça, e otros ofiçiales de diversas maneras, que no avíe persona que una a otra oyr se pudiesen, por çerca e alto que en vno fablasen. Y entre los otros, yva una copla de tres ministreles de duçaynas, que muy dulçe e acordadamente sonavan. Los quales de la cámara del dicho Condestable fueron vestidos de jubones de muy fino terçiopelo azul, sobre los quales levavan ropas de muy gentil florentín verde, bien fechas; en sus cuellos muy lindos collares, bien obrados, de muy fina plata, e muy bien calçados.
E [dìa de Pascua del Espíritu Santo] iva [el condestable] a la dicha Fuente de la Peña en esta manera: primeramente, todos los maestresalas e los ministreles de gaitas ivan en la delantera, tañiendo acompañados de todos los niños de la dicha çibdad, que a esta fiesta se ayuntavan allì; en pos de los quales iva un atabalero, con los atabales e las cherimías de la çibdad, en el tañer acordados; e en pos dellos ivan diez de cavallo, de dos en dos, en muy ordenada manera; e en pos dellos ivan todos los otros atabaleros, muy acomodadamente tocando, con los quales ivan veinte cavalleros, de dos en dos, como dicho es; e tras los dichos atabales e cavalleros ivan todos los tronpetas bastardas e italianas de su señoría; e en pos dellos treinta cavalleros, pareados, en muy gentil orden en la dicha forma, luego iva el señor condestable, aconmpañado de todos los otros cavalleors de la çibdad; e delante dél ivan sus ministreles, tañiendo las chirimías e duçainas.
Y assi todos los cuerdos sienten, q[ue] la arte en componer la razon, sirve no solo para deleitar, sino para mover. Lo primero, porque nada puede entrar en el afecto, si ofendiendo a las orejas, ellas le cierran la puerta. Lo otro, porque la armonia, tiene secreta mano con nuestros afectos, como se vè en el instrumento, en quien sin palabras nos mueve lo numeroso; quanto mas en las razones cuerdas. Quizà les dà este nombre nuestro idioma por la consonancia, con que acordadamente templa[n] nuestros afectos al concordar con la razon.
Aretusa restituyendo el gusto que se perdio en su ausencia, por ser la misma Ninfa, que dixo la loa al festivo estruendo de acordadas vozes, regalò con la suya la suspension del viento, representando con mas donaire, y briuo que prometian sus años[...]
Al compàs de vn acordado instrume[n]to salio vna Ninfa cantando este soneto [...] Bien se infiere, que admirò la voz, estando presentes las de la primera Scena, tanto, que pudiera suspender el amoroso Delfin mas bien, que el musico Anfion. Salieron luego el pastorcillo Danteo, y Darinel representando estos versos[...]
Agora sobre la dicha inuencion de Iubal ò de Pythagoras nace vna duda, y es en que manera pudiessen salir sones acordados de los dos martillos, que contiene la proporcion Sexquioctaua, que es la forma del Tono; el qual, sin duda ninguna, es interualo dissonante. A este se puede responder y dezir, que es cosa razonable y de creer, que los herreros de aquella edad, no herian todos en vn mesmo tiempo y de vna vez, sino el vno empues del otro; como vemos hazer tambien en el dia de oy.
Agora sobre la dicha inuencion de Iubal ò de Pythagoras nace vna duda, y es en que manera pudiessen salir sones acordados de los dos martillos, que contiene la proporcion Sexquioctaua, que es la forma del Tono; el qual, sin duda ninguna, es interualo dissonante. A este se puede responder y dezir, que es cosa razonable y de creer, que los herreros de aquella edad, no herian todos en vn mesmo tiempo y de vna vez, sino el vno empues del otro; como vemos hazer tambien en el dia de oy.
Cinfonía: Instrumento músico, latine sypmphonia, son acordado. Es nombre griego. Y aunque cualquier música acordada se puede llamar sinfonía, es instrumento particular de cuerdas que están concertadas entre sí en consonancia, y cuéntase entre los antiguos, como se lee, Daniel, c. 3: In hora, qua audieritis sonitum tubae et fistuale et citharae sambucae et psalterii et sympho niae, etc. Algunos pobres franceses suelen traer un instrumento, a modo de violoncillo y en el vientre dél cierta orden de cuerdas, que con unas teclas que salen por defuera las arrima a una rueda, que trayéndola a la redonda con la mano derecha, tocando las teclas con la mano izquierda, la hace sonar suavemente. Han usurpado este nombre por título de algunos libros, como Symphonia iuris, que vale tanto como concordancia del derecho, por quanto concilia algunas leyes y decretos que parece estar entre sí discordes.
Tiple. Díxose assí, quasi tiple, porque en rigor la música tiene tres voces acordadas, baxo, tenor y superano, que es el tiple, y por ser tercera voz en orden se dixo triple.
E [dìa de Pascua del Espíritu Santo] iva [el condestable] a la dicha Fuente de la Peña en esta manera: primeramente, todos los maestresalas e los ministreles de gaitas ivan en la delantera, tañiendo acompañados de todos los niños de la dicha çibdad, que a esta fiesta se ayuntavan allì; en pos de los quales iva un atabalero, con los atabales e las cherimías de la çibdad, en el tañer acordados; e en pos dellos ivan diez de cavallo, de dos en dos, en muy ordenada manera; e en pos dellos ivan todos los otros atabaleros, muy acomodadamente tocando, con los quales ivan veinte cavalleros, de dos en dos, como dicho es; e tras los dichos atabales e cavalleros ivan todos los tronpetas bastardas e italianas de su señoría; e en pos dellos treinta cavalleros, pareados, en muy gentil orden en la dicha forma, luego iva el señor condestable, aconmpañado de todos los otros cavalleors de la çibdad; e delante dél ivan sus ministreles, tañiendo las chirimías e duçainas.
Acabado de cantar este soneto, pararon un poco, tañendo quatro vihuelas de arco y un clavicordio tan concertadamente que no sé si en el mundo pudiera aver cosa más para oír ni qué maior contento diera a quien la tristeza no tuviera tan sojuzgada como a mí. Y luego començaron quatro vozes muy acordadas a cantar esta canción: /Canción/ No me quexo yo del daño
Y assi el mesmo propheta Dauid despues de vngido por Rey de Israel, instituyo gran numero de Canticos, que con vozes acordadas, y con dulces y diuersos instrumentos loassen el nombre del Señor. Finalmente tan conueniente es para loar a Dios la musica de los suaues instrumentos, que el glorioso Euangelista sant Iuan desseoso de declararnos el officio de los sanctos en el cielo dize, oy vozes en el cielo como sonido de rios caudales; y como sonido de terribles truenos, y como de musicos que tañian sus vihuelas. y cantauan cantar nueuo delante de la filla de Dios y del Cordero.