Puis il faut tellement diuiser les Quintes en Tierces maieures & mineures, que les maieures soient vn peu affoiblies, & les mineures vn peu plus fortes que ne desire leur iustesse : & ces 10. ou 12. touches estant d'accord l'on doit mettre les autres à leurs Octaues : mais il faut expliquer plus particulierement de quelle methode l'on doit vser pour accorder cet instrument bien viste & iustement, ce que les ioüeurs estiment vn grand secret de l'art : car puis que nous traictons les sciences liberalement, nous ne deuons rien oublier de ce qui peut seruir à la perfection de la Musique. C'est pourquoy nous apporterons la maniere la plus iuste, & la plus prompte de toutes celles qui ont esté experimentees iusques à maintenant en expliquant la figure de l'Epinette.
Les Allemans sont pour l'ordinaire plus inuentifs & ingenieux dans les Mechaniques que les autres Nations, & particulierement ils reüssissent mieux à l'inuention des instrumens de Musique : ce que ie peux confirmer par la maniere qu'ils ont treuuee depuis quelque temps, pour faire ouyr des ieux entiers de Violes sur les Clauecins, quoy qu'vn seul homme en touche le clauier, comme celuy d'vne autre Epinette. Mais ils n'ont nul besoin d'archet, d'autant qu'ils mettent quatre ou cinq rouës paralleles aux touches, quoy que plus hautes que les touches : or on presse les chordes si peu que l'on veut sur lesdites rouës, qui font durer le son aussi long-temps que le doigt demeure sur la touche, & qui le renforcent ou l'affoiblissent selon que l'on presse la touche plus ou moins fort.
Cette diminution est signifiee par la lettre d, qui enseïgne que toutes les notes, sur lesquelles il se rencontre, doiuent estre affoiblies & diminuees. Quant aux Octaues qui paroissent entre les quintes, elles sont tousiours iustes. Or les cinq regles d'enhaut contiennent l'accord des marches diatoniques, comme celles d'en bas contiennent l'accord des feintes, c'est à dire des marches Chromatiques. Apres que l'on a accordé la premiere quinte de F à C, l'on accorde le C d'en bas à l'octaue, & de ce C on monte à la quinte en G, duquel on passe au G d'enhaut ; & puis on accorde le D de dessus à la quinte auec le mesme G.
Si la chorde estoit si longue qu'elle fust à l'vnisson d'vn tuyau d'Orgue de 24 pieds, & qu'elle ne batist l'air que dix fois dans l'espace d'vne seconde, l'oreille pourroit apperceuoir que le son ne seroit pas continu, puis que l'œil discerne tellement ces 10 retours que l'on les peut nombrer, supposé neantmoins que le son de chaque retour soit distinct & discontinu, & qu'il y ayt vn aussi grand nombre de sons differents qu'il y a de retours, car si le son du premier retour est continu auec le son du second, & que tous les sons des tours & des retours ne fassent qu'vn mesme son continu, l'oreille ne peut pas nombrer, ou cognoistre chaque partie du son que fait chaque tour & retour, si ce n'est qu'elle iuge de chaque partie du son par sa differente force ou grandeur. Par exemple, puis que le son de la chorde, qui fait 10 retours dans vne seconde, s'affoiblit en mesme proportion que les retours de la chorde se diminuent, si le second retour est moindre que le premier d'vne dix-neufiesme partie pour le moins, & que les autres retours se diminuent tousiours en mesme proportion, comme ie suppose maintenant, il s'ensuit que si la premiere partie du son a 20 degrez de force, que la 2 partie n'aura que 19 degrez de force, que la troisiesme n'en aura que 18 1/20, & ainsi des autres, & consequemment que l'oreille distinguera ces parties, comme si elles faisoient des sons differents, si elle est assez delicate pour apperceuoir ces petites differences.
LIVRE QVATRIESME DES INSTRVMENS A CHORDES. PREMIERE PROPOSITION. EXPLIQVER LA FIGVRE, LA MATIERE, les parties, l'accord, l'estenduë & l'vsage des Violons. Le Violon est l'vn des plus simples instrumens qui se puissent imaginer, dautant qu'il n'a que quatre chordes, & qu'il n'a point de touches sur son manche, c'est pourquoy l'on peut faire dessus toutes les Consonances iustes, comme auec les voix, dautant que l'on le touche où l'on veut : ce qui le rend plus parfait que les instrumens à touche, dans lesquels on est contraint d'vser du temperament, & d'affoiblir ou d'augmenter la plus grande partie des Consonances, & d'alterer tous les interualles de Musique, comme ie monstreray apres.
A quoy l'on peut adiouster que ses sons ont plus d'effet sur l'esprit des auditeurs que ceux du Luth ou des autres instrumens à chorde, parce qu'ils sont plus vigoureux & percent dauantage, à raison de la grande tension de leurs chordes & de leurs sons aigus. Et ceux qui ont entendu les 24. Violons du Roy, aduoüent qu'ils n'ont iamais rien ouy de plus rauissant ou de plus puissant : de là vient que cet instrument est le plus propre de tous pour faire danser, comme l'on experimente dans les balets, & par tout ailleurs. Or les beautez & les gentillesses que l'on pratique dessus sont en si grand nombre, que l'on le peut preferer à tous les autres instrumens, car les coups de son archet sont par fois si rauissans, que l'on n'a point de plus grand mescontentement que d'en entendre la fin, particulierement lors qu'ils sont meslez des tremblemens & des flattemens de la main gauche, qui contraignent les Auditeurs de confesser que le Violon est le Roy des instrumens.
Et parce que les brins de crin qui font la soye de l'archet ne sont pas continus, l'air qui est meu par la chorde, s'insinuë aysément parmy lesdits crins, dont le mouuement & la pression alterent les qualitez du son. Et si nous examinons cecy plus particulierement, & que l'on vueille que les atomes de l'air, ou de la chorde qui sont meus se meslent auec le mouuement de ceux du crin, l'on ne trouuera nullement estrange que le son qui se fait par ces deux mouuemens, soit different de celuy qui se fait par les seuls tremblemens de la chorde. L'on peut encore remarquer beaucoup de choses qui sont particulieres à l'archet ; par exemple qu'il tient le mesme son aussi long-temps, & aussi foible ou aussi fort que l'on veut, ce que n'a pas l'Orgue qui ne peut affoiblir [p198] ou renforcer ses sons selon le desir des Organistes. Mais afin que l'on ne doute nullement que la chorde ne fasse autant de retours lors qu'elle est touchée de l'archet, que quand elle est touchée du doigt, ie veux expliquer la maniere de l'experimenter, & de le voir tres-clairement : ce qui arriuera si l'on estend vne chorde de cent pieds de long, laquelle fasse chacun de ses retours dans vne seconde minute, soit qu'on la touche de l'archet ou du doigt, ny ayant point d'autre difference, sinon que l'archet peut tellement contraindre la chorde que le premier retour ne sera pas plus grand que le milliesme ou le dernier, au lieu qu'ils vont tousiours en diminuant apres que l'on la touchée du doigt : d'où il arriue que l'archet fait les sons beaucoup plus esgaux que le doigt, & que l'on imite le chant de toutes sortes d'oyseaux, & vne infinité d'autres sons & d'autres bruits par les differentes pressions, & les differens coups de l'archet, qu'il n'est pas possible d'imiter sur le Luth, sur l'Epinette ou sur l'Orgue. Or l'on peut experimenter lesdits tremblemens des chordes touchées de l'archet, sur les Violes & sur les Violons, en mettant le doigt contre lesdites chordes, dont on sent les tremblemens si forts, qu'à moins que d'estre priué du sens du toucher il n'est pas possible que l'on ne les remarque dans toutes les parties de la chorde qui est touchée. Et quand l'on n'auroit pas l'experience, la raison suffit pour conclure que le mouuement de l'archet estant tantost tres-viste & d'autrefois tres-lent ne peut faire le mesme ton, & qu'il est necessaire que l'identité ou l'esgalité de l'aigu procede d'vn mouuement esgal, qui ne peut estre autre en ce sujet que celuy des retours de la chorde, dont le nombre ne peut estre inesgal en temps esgal, qu'il ne change de ton, c'est à dire l'aigu du son, comme i'ay demonstré ailleurs.
Mais il se rencontre encore icy quelques difficultez dans l'ordre desdits sons, comparez à leur force & à leur foiblesse, car si la nature suit l'ordre des nombres, il semble que la Trompette ne doit iamais passer à la Quinte, qu'elle n'ayt premierement fait l'Octaue, & qu'elle ne doit iamais aller à la Quarte simple ou repetée, qu'elle n'ayt passé par l'Octaue & par la Douziesme : or l'experience enseigne que la Trompette monte, quand on veut, depuis son premier ton iusques au dernier sans passer par les interualles du milieu : par exemple, l'on peut faire la triple Octaue d'vn à huict dés le premier saut, & consequemment la Trompette ne suit pas necessairement l'ordre des nombres dont nous auons parlé. A quoy ie responds que cette consideration ne destruit nullement ce que i'ay dit de l'ordre des interualles, lors que l'on pousse le vent fort doucement, & peu à peu, ce qui n'empesche pas que l'on ne fasse de plus grands interualles, quand on le pousse d'vne grande violence, car si l'on donne autant de vent à la Trompette dés la premiere fois, comme à la troisiesme, c'est chose asseurée qu'elle montera plus haut d'vne Douziesme que son premier ton : & si on luy en donne autant comme elle en reçoit au quatriesme ton, elle montera d'vne Dix-septiesme, &c. d'autant que les derniers interualles contiennent les premiers, car la Quinziesme contient l'Octaue, comme la surface contient la ligne, & le Vingt-deuxiesme contient l'Octaue & la Quinziesme, comme le solide contient le plan & la ligne. C'est pourquoy quand le vent est poussé si viste, qu'il bat 2, 3, 4, 5, ou 6 fois l'entrée du bocal, il monte aux tons precedens. Il faut dire la mesme chose de la descente des sons, qui est d'autant plus grande que l'on diminuë dauantage la vistesse ou le nombre des battemens. Or la raison que i'ay donnée, n'est pas fondée sur ce que la Trompette ne peut passer de son premier ton au dernier sans passer par ceux du milieu, mais sur ce qu'elle ne peut faire de moindres interualles que ceux dont i'ay parlé. Neantmoins il y a encore vne grande difficulté qui merite vne Proposition particuliere, à sçauoir comme l'on peut augmenter le son de la Trompette [p255] tant que l'on veut, sans le faire plus aigu, quoy que l'on pousse le vent plus fort qu'à l'ordinaire, & comme l'on peut l'affoiblir sans l'abaisser.
C'est pourquoy l'on peut dire que l'on ne fait point ordinairement les degrez en bas par les seules differentes ouuertures des levres ou de la gorge : & qu'apres l'ouuerture, dont on fait le 1 ton, l'on ne peut tellement les ouurir qu'on ne fasse monter la Trompette à la Quarte, ou à quelque moindre interualle, d'autant que quelque peu qu'on les ouure dauantage, elles ne peuuent adiouster moins d'vn retour ou d'vn battement d'air, aux battemens qui determinent le son precedent : de sorte qu'il est necessaire de faire la Quinte apres l'Octaue, & en suite tous les autres interualles dont i ay parlé : si ce n'est que l'on vse de la mesme ouuerture des levres en poussant vne differente quantité d'air d'vne force differente, laquelle on peut diuiser en tant de degrez que l'on voudra en affoiblissant, ou en augmentant le ton. Il faut donc respondre à la premiere difficulté que les levres ne feroient pas toutes sortes de sons, comme elles font, si elles ne se serroient & se fermoient diuersement, car le poulmon ne seruant d'autre chose que de soufflet, dont l'artere vocale est le porte-vent, il faut que les levres qui touchent immediatement au bocal, modifient la voix ou le vent, pour faire les sons graues & aigus. Quant aux soufflets, lors que l'on aura fait voir qu'ils font tous les tons de la Trompette, nous expliquerons aysément comme cela se fait, ce qu'il ne faut nullement croire sans en voir l'experience, que l'on ne fera iamais à mon aduis : & quand on la feroit, il faudroit dire que la violence du vent fait vn plus grand nombre de battemens que deuant, car la vistesse dont on le pousse, peut suppleer à l'estrecissement du canal par où passe le vent : parce qu'il suffit que l'air batte, ou qu'il soit battu autant de fois qu'il est necessaire pour faire le ton que l'on desire : car il n'importe qu'il soit battu, ou qu'il batte, comme il n'importe nullement que la terre, ou le Soleil se meuuent pour faire le iour. Il est vray que les soufflets font monter les tuyaux d'Orgue à l'Octaue & à la Douziesme, mais ie reserue cette difficulté pour le liure des Orgues. Il n'est [p257] pas besoin de parler de la gorge, dont on fait toutes sortes de sons, parce que l'on experimente qu'elle s'estressit d'autant plus que l'on fait des sons plus aigus, ce qui confirme encore les raisons precedentes : de sorte qu'il ne reste plus que les Flageollets, qui montent à l'Octaue & à la Quinziesme par la seule force du vent, sans qu'il soit besoin d'estressir la gorge ou les levres, comme l'on experimente en tenant tous ses trous bouchez, car on a souuent de la peine à l'empescher de monter à l'Octaue : ce qui arriue semblablement aux Flustes douces, & à plusieurs autres instrumens. Mais il suffit que le vent fasse la mesme chose dans le Flageollet, que la diuersité des pressions de levres dans la Trompette, c'est à dire qu'il fasse deux fois autant de retours, ou qu'il batte deux fois autant la lumiere, quand il monte à l'Octaue, comme il faisoit auant que d'y monter. A quoy l'on peut adiouster le discours de la Proposition qui suit, car il sert pour expliquer cette difficulté & les precedentes.
Comme aux corps naturels, l’ame est le commencement & la cause de tous mouuements naturels : ainsi […] au corps de Musique, la Mode est le commencement & la source de tous les effects & operations d’icelle : d’autant que c’est la partie formelle de la musique […] & partant a plus de force, & puissance, les moye[n]s plus propres, & plus excellents, pour attirer avec plus d’efficace les cœurs & affections des hommes (en quoy consiste le principal effect de la musique) que nulle autre partie d’icelle.
C’est ceste partie [la mode] diuine (comme dict Ciceron tertio de Oratore) qui penetre iusques a l’ame, rauit les esprits, change les affections ; en somme, c’est elle qui produit les effects admirables, qui se lisent & racomptent de la musique.
Aussi savez vous qu'ainsi que la luite, la course, le saut, l'escrime et telz autres excercices, estoient reçuz pour necessaire entretien de la santé corporelle, la Musique servoit d'excercice pour reduire l'ame en une parfette temperie de bonnes, louables, et vertueuses meurs, emouvant et apaisant par une naive puissance et secrette energie, les passions et afeccions, ainsi que par l'oreille les sons estoient transportez aus parties spirituelles [...]
La tercera causa [de que haya mas profesores de Musica en italia] es, por la particular affición que los Italianos tienen a la Musica: porq[ue] muy pocos ay que no quieran emplearse por lo menos vn hora cada dia en tomar licion, sea de Cantar ò de Tañer ò de Contrapunto.
[Título del capítulo 69: Que es lo que se ha de cantar en la Yglesia]
No enuia el Apostol à los Christianos à cantar Vilancicos. ni liuiandades, ni versos antojadizos; si no salmos, hymnos y canticos espirituales [...] Y noten que la differencia que ay entre salmo, hymno y cantico es, que en el salmo se entienden las buenas obras: en el hymno , las alabanças de Dios: y en el cantico, el gozo del alma. El salmo muestra las obras de los escogidos de aquella orden, que significa fueron hechas despues de la conuersion à Dios: y el cantico denota la alabança y grandeza de Dios, y hazimiento de gracias, por tales obras. Todo lo que esta recebido en la Yglesia, assi en el canto como en la letra, se deue cantar y no mas: porque este solo es, que nos combida à deuocion, y al servicio de Dios. [...] El qual canto y modo de cantar comúnmente de todos los Doctores de la Santa Yglesia à sido deuedado: particularmente del Santo Concilio de Trento, en la sess.xxij[...] Y en el Ceremoniaro [...] cap. 69. [...] No quiero dezir que el vso de los Vilancicos sea malo, pues esta recebido de todas las Yglesias de España: y de tal manera, que parece no se pueda hazer aquella cumplida solennidad si no los ay. Mas tampoco quiero dezir que sea siempre bueno, pues no solamente no nos combida à deuoción, mas destrae della: particularmente aquellos Vilancicos que tienen mucha diversidad de lenguajes. Entre los Italianos acostumbrase el ca[n]tar Canciones con diuersidad de personajes y variedad de lenguajes (à las quales llaman Mascherate ) en las Musicas de recreacion, hechas en tiempo de Carnestolendas y Bacanerias, para reyr y holgarse. Porque el oyr agora vn Portugues y agora vn Byzcaino, quando vn Italiano, y quando vn Tudesco; primero vn gitano y luego vn negro, que effeto puede hazer semejante Musica si no forçar los oyentes (aun no quieran) à reyrse y à burlarse? y hazer de la Yglesia de Dios, vn auditorio de comedias: y de casa de Oracion, sala de recreacion? Que todo esto sea verdad, hallanse personas tan indeuotas, que (por modo de hablar) non entran en la Yglesia vna vez al año; y las quales (quiça) muchas vezes pierden Missa los dias de precepto, solo por pereza, por no se levantar de la cama; y en sabiendo que ay Villancicos, no ay [p197] personas mas deuotas en todo el lugar, ni mas vigilantes, que estas. Pues no dexan Yglesia, Oratorio, ni Humilladero que no anden; ni les pesa el lauantarse a media noche por mucho frio que haga, solo para oyrlos. Quando algun afficionado à ellos quisiesse defenderse diziendo, que la S. Madre Yglesia nos combida regozijarse en las fiestas principales, y no quiere que estemos tristes si no alegres, cantando: Haec dies quam fecit Dominus exultemos & laetemur in ea Yo tambien digo, y dirè siempre, que es bien y muy conueniente, que todo Christiano solennize las fiestas con mucha alegría y mucho regozijo: mas advierto que este regozijo ha de ser de otra manera; convi[e]n[e] à sauer, honesto, deuoto y espiritual. Que si atentamente consideramos, hallaremos que hablando la Escritura de los Santos y de sus virtuosos exercicios, dize : Laudemos […] gloriosos, requirentes modos musicos : que alabamos, las personas gloriosas que [...] buscando los modos musicos, entendiendo pero que de la Musica espiritual y no de la [...]. Parece ser impossible que la Musica pueda tener cumplidamente las dichas [...] siendo la letra en romance, y menos siendo compuesta con tanta diuersidad de lenguages. Por donde vemos que en la Yglesia Vaticana y Capilla Pontifica, no se cantan palabras vulgares, si no latinas: lo mesmo digo se guarda en todas las demas Yglesias: en las cuales (quando mucho) se canta vn motete proprio, el dia de la fiesta del Santo Patron y Protector de la Ciudad, pero en latin: siendo su Musica modesta, grave y deuota: y las palabras aprobadas estan en el Ordinario. El que ora con algunas Oraciones latinas aprobadas por la Yglesia, aunque no las entienda, tengan por auiso de encaminar su desseo à la intención de la Yglesia: que el Espiritu Santo suple la inteligencia con la deuoción que nos da. Y desto vemos por la experiencia, que algunos sin letras, y sin entender las Oraciones que dizen, oran con mayor feruor y se allegan mas à Dios, que los letrados. Origenes, para consolacion de los que cantan y leen los salmos y no los entienden, pune vno exemplo de grande utilidad. Sabeys, dize que tales son los hombres que para amor de Dios cantan y no lo entienden; son como los que tienen dineros de oro aprobados por buenos, pero ellos no conocen el valor […] Bien se que esto que escriuo no es leído de buena gana de los ya del todo afficionados à los Vilancicos, por ser contrario à lo que ellos con demasiado placer gustan de cantar, y de oyr cantar. Ni pueden acabar conmigo à tenellos por inconuenientes, por la mucha afficion que les tienen, y por el demasiado contentamineto que ellos toman. Por lo qual ahora acabo de creer, quan verdadera es aquella sentencia de Aristoteles, que dize : Difficile est nobis iudicare illud non esse rectum, in quo naturaliter delectamur Vna de las cosas que ay en el mundo muy difficiles, es (dize) juzgar por yerro, aquello en que naturalmente nos deleytamos, y recreamos.
No quiero gastar mas palabras en esto, solo digo que no sin zelo santo, y buena intencion la M.C. del Rey D. PHILIPPE II. ( de biena memoria que esta en el cielo) en los años del Señor de 1596, mandò, no se cantassen mas Vilancicos en su Real Capilla &.
[…] como afficionado a la Musica (vna de las siete artes liberales) screuir esta a U. M. para que por ella gane yo mas en tener occasion de screuir a U. M., que ganara la obra en ser alauada d[e] quien tampoco como yo la puede leuantar a lo que ella merece.
No solamente la gente hidalga y bien nacida se exercita en la Musica, mas tambien las personas illustres procuran saber poco ò mucho della; como muy bien se saue con quanta gracia cantaua al libro el Conde Nicolas de Arcos: y quan dulcemente cantaua el falsete en el Laud el Conde Ladouigo Martinengo: y con quanta suauidad canta vn Baxo de camera el Conde Marco Antonio Villachara. Assimesmo à diuersos professores es manifiesto quan buenas son las obras Musicales de D. Geronimo Branchiforte Conde de Camerata, y las de D. Carlos Gesualdo Principe de Venosa: y quan harmoniosos son los Madrigales que compuso D. Alexandrr Gonzaga (de felcice rec ordacion) Duque de Mantua: y finalmente docta y acabada es la Lectura musical de Don Andres de Aguauiua Duque de Atri. Muchos otros Caualleros y Principes huuo tambien (y todauia los ay) en Italia los afficionados à la Musica por extremo, que si yo me quisiesse poner à contarlos, primero me faltara tiempo, que palabras.
Segun la disposicion y co[m]posicio[n] de los mosods simples (guardando lo que dellos es escripto) no pueden ser mas de ocho. En el fenecimiento unos [modos] son regulares, y otros son irregulares. Los modos regulares […] fenecen de dos en dos […] Otras tres letras ay, que se llamam affines o confinales, donde puede[n] fenecer los tonos […] En el canto de organo mas letras ay confinales: las quales letras dexo de señalar para su lugar […] Todo modo es regular, o irregular. Si guardare la letra final, composicio[n], y arte: llamarse ha modo regular. Por qualquiera de las sobredichas cosas que faltare: llamarse ha irregular.
Estas tres letras [alamire, mi de befabemi, csolfaut] de los modos accidentales llaman confinales, o affines. Confinales, porque son junctamente con las quatro finales: y affines, por el parentesco que tienen con las finales.
Los modos regulares (segu[n] / dize el melifluo Bernardo) fenece[n] de dos en dos. / Primero y segu[n]do en Dsolre, tercero y q[uar]to en / Elami, q[ui]nto y sexto en Ffaut, septimo y octauo en / Gsolreut. Otras tres ay (q[ue] se llama[n] affines, o con / finales) do[n]de pueden fenecer estos tonos. Sanct / Gregorio y otros doctores dize[n] auer solas tres en / ca[n]to llano: q[ue] son a. b. c. Quieren estos doctores, q[ue] / primero y segundo puedan fenecer en alamire, ter / cero y quarto en bfabmi, quinto y sexto en csolfa / ut: pero septimo y octauo no quieren que acaben / en dlasolre.
El official de instrumentos, que las distancias de consonancias pu[n]tualmente supiere: allende de ser los instrume[n]tos dulces de bozes, no gastadores de cuerdas, y con otras buenas qualidades: ternan poca neceßidad de affinacion.
Verdad es, que quanto mas fueren consonantes, que tanto mas la Musica saldrà afinada y harmoniosa. Mas para conocer quando las dichas notas ò puntos no hazen Relacion Diathonica, si no Chromatica: hallaran que no se pueden mudar si no con grandissima difficultad, y fealdad; pues por lo menos vna parte procederà con interualo enharmonico, dissonante, y falso
De manera que cosa muy clara y verdadera es a todos que algo gozan del oydo e de la vista que el semitono cantable: scilicet mi fa: es de mas distancia e cantidad que el incantable. No hay instrumento de ninguna suerte q[ue] sea en que mejor se pueda esta duda ver e conoscer q[ue] en vn monacordio/ o organo affinado: a vn que no passan de semitono menor: e para saber lo cierto dello no hay otro instrumento: no hay necessidad de mas: como algunos quiere[n] dezir q[ue] la viuela/ es toda burla.[EJEMPLO] La experiencia q[ue] se haze o se demuestra en el primer tono divuidido en dos semitonos menores: la coma en medio señala se para dar entender a los que dessean saber la differe[n]cia del semitono mayor a menor/ q[ue] es la dicha coma añadiendo al vno de los semitonos menores q[ue] a causa della se dize mayor. Cosa cierta es q[ue] vn tono no se puede partir en dos semitonos menores: e la coma en medio por si como han p[re]sumido de retratar algu[n]os ignorantes retratadores: que la coma sie[m]pre anda co[n] el semitono mayor: e con el menor juntame[n]te se forma el tono: el diathessarion esta muy bien señalado para dar a ente[n]der lo que esta dicho arriba.
[…] sie[m]pre se ha de començar a templar el monacordio, desde cefaut graue, el qual afinado, luego se ha de templar su quinta alta, que es el punto de gesolreut agudo, y para esto es necessario tomar en la cabeça, la entonacion del sol deste sobre dicho gesolreut agudo, entonando desde cfaut, vt, re, mi, fa, sol, y assi mas facilmente tomaran en la cabeça el tono deste sol, para afinar las dos cuerdas en el tono del mesmo sol, y para que con mayor facilidad se tome en la cabeça este tono de sol, es necessario herir muchas vezes el vt de cfaut, el qual da mucha ayuda y claridad, para mejor tomar en la cabeça el tono del sol.
Afinador de los organos. el señor raçionero diego hernandes con salario tres mill e seisçientos e un cahiz de trigo lleva christoval de leon por afinar dos mill maravedises e un cahiz de trigo y el dicho raçionero por hazer entonar mill e seisçientos maravedises.
370. Aprobación del concierto que se ha hecho con Antonio Cornejo, afinador de órganos, por 9000 maravedíes cada un año. Este dicho día el Cabildo aprobó el concierto que los Srs. Pedro Pérez y doctoral Diego Pérez, y maestro Hoces, canónigos, en su nombre han hecho con Antonio Cornejo, afinador de órganos, por 9000 maravedíes cada uno de los que los refinare y cometieron sus mercedes a los susodichos hagan escritura de concierto en razón de esto con el dicho Antonio Cornejo.
Este dia [14/02/1522] sus m[e]r[cede]s mandaro[n] q[ue] al afinador de los órganos le sea[n] pagados los tres mill mrs que con el fue alveudo [¿ ?] por los afinar y mas q[ue] pagu[en] a un mozo de trabajo q[ue] tovo yntona[n]do al d[ic]ho afinador al t[iem]po q[ue] estuvo p[ar]a los affinar.
Este dia [14/3/1567] el S[eño]r pro[curado]r propuso a sus m[e]r]ce]d[e]s en como ha entendido de salas afinador de organos que de p[resen]te esta aqui afinando los organos en como la falta del organo grande se puede remediar con mucho menos que a sus m[e]r]ce]d[e]s han dado a entender y que el d[ic]ho salas se offrece a ello por que le faltan muy pocos cañones y la falta esta en los reg[ist]ros y que se le puede adobar con menos de cinq[uen]ta du[cado]s lo qual entendido por sus m[e]r]ce]d[e]s cometieron a los señores capellan mayor […] lo vean y lo den a adobar por lo menos q[ue] ser pueda tomando assiento con el salas […]
Yten que pago [24/11/1541] a Jeronimo mallen v[ecin]o de Calatayud afinador de organos seys mill mrs porq[ue] afino todos los organos de la ig[le]sia y q[ue]da obligado a los afinar cada año por diez du[cad]os q]ue] se le han de dar en cada un año[…]
370. Aprobación del concierto que se ha hecho con Antonio Cornejo, afinador de órganos, por 9000 maravedíes cada un año. Este dicho día el Cabildo aprobó el concierto que los Srs. Pedro Pérez y doctoral Diego Pérez, y maestro Hoces, canónigos, en su nombre han hecho con Antonio Cornejo, afinador de órganos, por 9000 maravedíes cada uno de los que los refinare y cometieron sus mercedes a los susodichos hagan escritura de concierto en razón de esto con el dicho Antonio Cornejo.
Este dia [14/02/1522] sus m[e]r[cede]s mandaro[n] q[ue] al afinador de los órganos le sea[n] pagados los tres mill mrs que con el fue alveudo [¿ ?] por los afinar y mas q[ue] pagu[en] a un mozo de trabajo q[ue] tovo yntona[n]do al d[ic]ho afinador al t[iem]po q[ue] estuvo p[ar]a los affinar.
Este dia [14/3/1567] el S[eño]r pro[curado]r propuso a sus m[e]r]ce]d[e]s en como ha entendido de salas afinador de organos que de p[resen]te esta aqui afinando los organos en como la falta del organo grande se puede remediar con mucho menos que a sus m[e]r]ce]d[e]s han dado a entender y que el d[ic]ho salas se offrece a ello por que le faltan muy pocos cañones y la falta esta en los reg[ist]ros y que se le puede adobar con menos de cinq[uen]ta du[cado]s lo qual entendido por sus m[e]r]ce]d[e]s cometieron a los señores capellan mayor […] lo vean y lo den a adobar por lo menos q[ue] ser pueda tomando assiento con el salas […]
Yten que pago [24/11/1541] a Jeronimo mallen v[ecin]o de Calatayud afinador de organos seys mill mrs porq[ue] afino todos los organos de la ig[le]sia y q[ue]da obligado a los afinar cada año por diez du[cad]os q]ue] se le han de dar en cada un año[…]
Propuso Juan Sanches de la Puebla que el que había afinado los órganos se quejaba que habían hecho conveniencia con él de le dar cierto salario y le habían dado la meitad dello […]
La primera [cosa nueva] es vna vihuela de siepte ordenes. Bien se algunos aver tañido por vihuela de siepte ordenes: pero no por esta nueva, que es de temple nuevo. La mesma quinzena que tiene la vihuela de seys ordenes en vazio: es la distancia desta de siepte. Entrastar una vihuela por compas es la segunda cosa, que yo descubri. Como ay diapasso[n] de un monachordio y de un organo, y se saca por co[m]pas: assi lo ay en los trastes de la vihuela; Pues pone[n]se co[n] toda certitumbre los trastes en la vihuela por co[m]pas. Es la tercera encordar vna harpa de cuerdas yguales en gordura, y que ninguna quede violentada, ni mas floxa que otra: sino siendo todas ygualmente estiradas, formen sus consonancias, y esto se puede hazer en vna vihuela: aun que ternia grandes difficultades. La quarta es inventar nueuo genero de Musica. Y si en los instrumentos hasta ahora hechos no podian affinar las quintas, y algunas quedan menos perfectas, que otras: en mis intrumentos son tan perfectas, que tiene[n] gran aparencia con las octauas […] Desta forma, las quintas en mis nueuos instrume[n]tos que vna boz con otra tan casada: que parece[n] vnisonus, o alguna de su specie.
Para affinar esta vihuela [pequeña de doce puntos]: guardese el orden siguiente. Huellen una cuerda inferior en el quarto traste, y otra en el tercero y herida con la superior en vazio forman unisonus.
El que deste artificio uviere de usar tenga auiso quando templare en vazio la tercera co[n] la quarta en la vihuela comu[n] de seys ordenes, que suba la dicha tercera todo quanto el oydo la pudiere sufrir. Digo mas, que al afinar de las cuerdas las suba, o abaxe segun que ellas pidieren y no toque en los trastes.
Algunos dizen, que ningun instrumento tiene diapaßon: porque el perfecto diapaßon es el oydo. Dize[n] pues no ser menester para hazer unos organos, monachordios, o qualquier otro instrumento cuenta de co[m]pas; porque al affinar (despues de toda cuenta) cortan, añaden, ensanchan, o ensangosta[n] los caños.
Es la octaua [cosa nueva] acerca de los instrumentos, de vn monachordio chromatico, de otro enarmonico: hazer el diapaßo[n] para esto, y para el diatonico. La nona [cosa nueva] es enseñar a tañer por estos instrumentos diatonicamente. Digo, que pueden en estos monachordios tañer los modos accidentales, que se tañen ahora en el monachordio co[n]mun. La decima cosa es hazer instrumentos: que se tangan en ellos todos los semitonos ; lo qual tengo por suma de lo descubierto en Musica. Es la vndecima [cosa nueva], que todos los instrumentos hasta ahora hechos ay artificio para que afina[n]do los se ta[n]gan todos los semitonos […] Es la ultima cosa nueva, el modo de tañer estos instrumentos, y el artificio para saber puntar la musica, que en ellos se ha de tañer accidentalmente, por teclas que no se an tañido hasta oy, y señales nuevas para ello.
Propuso Juan Sanches de la Puebla que el que había afinado los órganos se quejaba que habían hecho conveniencia con él de le dar cierto salario y le habían dado la meitad dello […]
[sus mercedes] nombraron por organista para sólo affinar y aderezar los órganos grandes y pequeños […] a Baltasar de Armas hijo de Baltasar de Armas, el qual sea en gloria, el qual sea obligado a hazer todo aquello que tocare al ministerio de los órganos eçepto tañerlos y para esto señalaron sus mercedes sesenta doblas de salario en cada un año.
Mandóse llamar para pagar a Alonso Sanches el adobo del realexo, y votandose se mando que se le den ochenta reales, luego los quarenta y los otros quarenta quando dixere el señor canonigo Valdes que a acabado de afinarlo.
Afinador de los organos. el señor raçionero diego hernandes con salario tres mill e seisçientos e un cahiz de trigo lleva christoval de leon por afinar dos mill maravedises e un cahiz de trigo y el dicho raçionero por hazer entonar mill e seisçientos maravedises.
1494. El dicho día [ordenó el Cabildo] que el organista con superintendencia del Sr. Obrero [busque] quien afine los órganos y que no pase el gasto de treinta ducados y si pasare avise al Cabildo.
Este dia [14/02/1522] sus m[e]r[cede]s mandaro[n] q[ue] al afinador de los órganos le sea[n] pagados los tres mill mrs que con el fue alveudo [¿ ?] por los afinar y mas q[ue] pagu[en] a un mozo de trabajo q[ue] tovo yntona[n]do al d[ic]ho afinador al t[iem]po q[ue] estuvo p[ar]a los affinar.
Este dia [17/3/1522] sus m[e]r[ce]d[e]s ovieron por bien q[ue] viniendo vna vez cada año graviel vazquez v[ecin]o de çaragoça a visitar e affinar los organos desta igl[es]ia al t[iem]po que viniere le seran dados dos mills mrs cada año por su trabajo.
Este dia [14/3/1567] el S[eño]r pro[curado]r propuso a sus m[e]r]ce]d[e]s en como ha entendido de salas afinador de organos que de p[resen]te esta aqui afinando los organos en como la falta del organo grande se puede remediar con mucho menos que a sus m[e]r]ce]d[e]s han dado a entender y que el d[ic]ho salas se offrece a ello por que le faltan muy pocos cañones y la falta esta en los reg[ist]ros y que se le puede adobar con menos de cinq[uen]ta du[cado]s lo qual entendido por sus m[e]r]ce]d[e]s cometieron a los señores capellan mayor […] lo vean y lo den a adobar por lo menos q[ue] ser pueda tomando assiento con el salas […]
Yten que pago [24/11/1541] a Jeronimo mallen v[ecin]o de Calatayud afinador de organos seys mill mrs porq[ue] afino todos los organos de la ig[le]sia y q[ue]da obligado a los afinar cada año por diez du[cad]os q]ue] se le han de dar en cada un año[…]
Algunas personas me pidieron les pusiese en este libro, vn breue y acertado modo de templar el monacordio, y a mi ver no ay otro mas acertado que templar por otauas, y començar por los tiples. Por otauas, porque aunque se afinen mucho no sucede lo que en las quintas, que afinandolas viene a quedar destemplado el instrumento: començar por los tiples, porque son los que peligran de quebrarse subiendolos mucho y porque templado vno queda templados tres o quatro, para por ellos regirse (como se vera) lo qual no sucede en los baxos.
D.BELA: Hermosa Dorotea, desde que entré aquí puse los ojos en aquel arpa_ de vuestras muchas gracias me dicen que es una la voz y la destreza_ no os tengáis por deservida de que os suplique me favorezcáis con dos versos de los que vos tuviéredes mas gusto.-DOROTEA: Sólo no tengo de música el excusarme, porque me falte todo. Dame aquella arpa, Celia [...] Perdonad el afinarla_ que es notable el gobierno desta república de cuerdas.-D.BELA: Las dos órdenes hacen mas fáciles los bemoles.-DOROTEA: Debéis de saber música.-D.BELA: Afición la tengo [...]
Templada que sea la vihuela por estos sobredichos pu[n]tos de canto: affinarla eys desta manera. Porneys el dedo sobre la segunda, en el cinquen [sic] traste: y tañelda: y si la dicha segunda no esta tan alta como la prima: affinalda , alça[n]do o abaxando algun poco la segunda, o el dicho traste. [f4v] Assi mesmo porneys el dedo sobre la tercera, enel mesmo cinqueno traste: y ha de estar la tercera ta[n] alta como la segu[n]da: y sino affinalda como ya he dicho. Assi mesmo porneys el dedo sobre la quinta: en el mesmo cinqueno traste: y ha de estar la quinta tan alta como la quarta: y sino affinalda como he dicho. Assi mesmo porneys el dedo sobre la sesta: en el mesmo cinquen [sic] traste: y ha de estar la sesta tan alta como la quinta: y sino affinalda como las otras.
Otra manera de afinar ay para ver si la vihuela esta bien templada: y es desta manera. Mete el dedo sobre la segu[n]da enel tercer traste: y luego tras esta tañe la quarta en vazio: y ha de estar la quarta octaua baxo dela segunda. Y metiendo el dedo sobre la tercera: en el tercer traste: ha de estar la quinta en vazio, octaua debaxo dela tercera. Y metiendo eldedo sobre la quarta: en el segu[n]do traste: ha de estar la sesta en vazio, octaua baxo dela quarta.
Considerando la necessidad que los nueuos tienen, del instrumento bien te[m]plado, para que con mas aliuio pueda[n] lleuar el trabajo del estudio, me moui a poner aqui el modo que se ha de tener para templar el monacordio, para lo qual primeramente es necessario saber afinar vn punto en particular. Para esto es de saber, que entonces estara bien afinado el punto, qua[n]do las dos cuerdas del mesmo punto estuuieren en tan yguales en la entonacion, que suenen como si fuesse vna sola. Ni mas ni menos es en el organo, en el qual muchas vezes llega a auer diez y seys caños por punto, y entonces el tal punto estara bien afinado, quando todos los diez y seys caños, vinieren a cerrarse & ygualarse en la entonacion, de suerte que todos ellos parezcan en el sonido, como si fuesse vno solo. Tenga se auiso que para començar a afinar el punto en el monacordio, siempre se baxe la cuerda, porque si se sube, muchas vezes, aco[n]tesce no acertar la clauija de la cuerda que se pretende templar, y assi quebrarse la cuerda.
Para afinar vn pu[n]to en la vihuela, se ha de guardar lo mesmo q[ue] hemos dicho pa[ra] afinar el pu[n]to en el monacordio. Esto presupuesto, es de saber, q[ue] la vihuela se comie[n]ça a te[mplar desde la sexta. Desde esta sexta a la quinta ay quarta, y desde esta quinta a la quarta ay ta[m]bie[n] quarta. Desta quarta a la tercera ay tercera mayor, q[ue] es de vt, a, fa, o de, fa,mi, a,la. Desde esta tercera a la segu[n]da, ay q[ua]rta, y d[e]sta segu[n]da a la prima, ay ta[m]bien quarta, lo qual todo se entie[n]de, toca[n]do las cuerdas en vazio. Notese, q[ue] desde la sexta en vazio, a la prima en vazio ay quinzena. Para q[ue] co[n] mayor claridad se entie[n]da, se porna apuntado de la mesma manera q[ue] en el monacordio.
Sospecha vio / lenta tengo que el genero enarmonico se hallo en / la vihuela por ser instrumento perfecto y apareja / do para hallar el dicho genero. El modo como se / deuio de hallar, fue haziendo redobles, en vn mes / mo traste afloxando vn poco el dedo. Hombres ay / que teniendo bozes delicadas hazen de garganta: / los quales en esto se desuian del pu[n]to que esta pun / tado tan poco, que no allega a ser semitono: y sue / na bien. Mejor se podia esto hazer en la vihuela. / Si teniendo el dedo en vn traste para forma vn / punto, en el qual quisiesen hazer redoble, de la mi / tad de vn semitono, que es vn diesis: afloxen vn po / co el dedo, que tienen puesto en el traste: y hazer lo / han. Bie[n] se, que para hazer este redoble hazia ba / xo, o apreta[n]do mas el dedo en la cuerda, q[ue] sera ha / zia arriba: todos no ternan suficiencia, o destreza.
La segunda Musica se / llama humana: la qual cada vno en si puede expe / rimentar, y complidamente saber entendiendo su / composicio[n]. […] Como la Musica gra / ue atrae y llama algunas vezes a la aguda, para q[ue] / con ella simbolize, o sea semejante en la fuga, / o por / que si es muy alta no hara con ella vna consonan / cia: así el cuerpo graue y corruptible haze al ani / [fxiij] ma abatirse hasta la tierra. […] De forma / que de cosas distintas, como son el anima y el cuer / po en el hombre: nasce esta Musica humana. […] Oyendo las disso / nancias nos dan pena y tristeza, y las consonan / cias alegria: porque semejante concordia senti / mos en nosotros. Asi prueua Seuerino Boecio / la semejança que el hombre tiene con la Musica. / Cierta experiencia, dize, tenemos, que el estado de / nuestra anima y cuerpo en alguna manera es com / puesto de proporciones: con las quales produze el / hombre harmonicas modulaciones. El que can / ta, o tañe vn modo jocundo y alegre, no penséis q[ue] / lo haze para que la Musica le de alegria, dize Pa / pinio, sino para que el harmonia alegre que esta / en el coraçon del que canta, o tañe en alguna mane / ra la produzga [sic]: con la qual se deleyte. Lo mesmo / es del cantor triste, que busca modos proporciona / dos con su tristeza: para despertarla. Los que en / instrumentos de cuerdas tañen vn auiso comun / tienen: que ni afloxan tanto las graues, que no ha / gan Musica: ni suben tanto las agudas, que quie / bren.
Assi como el Musico vsa de mudanças para lo que es bueno y harmonioso, afloxando en lo vno y estendiendo en lo otro, muchas vezes es agradable y aplacible, pero siempre prouechoso : assi el prudente Maestro es mudable en el hablar, pues vnas veces es dulce y otras aspero ; auezes alaba y auezes reprehende. Mas assi como el ciego tiene su tiorba en vn mesmo tono, ni sabe variar, sino estase siempre templando de vna mesma manera: : assi tambien el lisongero de vna mesma regla y tenor acostumbra siempre à consonar lo que deleyta y agrada: ni sabe contradezir en las obras, ni ser aspero en la[s] palabras; si no que siempre sigue lo que quiere el otro. siempre concuerda con su canto y son : y esto acontece por no tener aquella libertad de reprehender que conuiene
Que assi como el Musico vsa de mudanças para lo que es bueno y harmonioso, afloxando en lo vno y estendiendo en lo otro, muchas vezes es agradable y aplazible, pero siempre prouechoso: assi el prudente Maestro es mudable en el hablar, pues vnas vezes es dulce, y otras aspero; auezes alaba y vezes reprehende, pero siempre con prouecho de sus discipulos. Sea pues el perfeto Maestro aspero y dulce, colerico y amoroso: sea prudente en el castigo, acompañando los açotes con algunas palabras espantosas, que desta manera verna castigar a muchos, castigando à vn solo.
La edad el tiempo y la fortuna todo lo muda y trastrueca en auiendo alguna desigualdad luego la amistad coxea […] y como en afloxandose vna cuerda toda la harmonia musica se desbarata en acaesciendo algun trabajo luego el no perfecto amigo le desampara.
[De las Misas de Nuestra Señora en los sabados]. Kyries se cantan en Canto de Organo alternando organo, Capílla y ministriles. Gloria se canta en canto de organo. Acabado el Evangelio tañen los ministriles hasta que hagan señal con la campanilla del altar mayor para decir el Dominus vobiscum. El ofertorio de esta misa tiene particulares dotaciones […] y ansí se canta en Canto llano, y echan contrapunto suelto a la folia y ansi se debe hacer siempre. Sanctus y agnus dei se cantan en Canto de Organo alternando organo y Capilla.
La manera y el estilo, que se ha de tener para componer vna Missa, es conforme la del Motete, en quanto al mouimiento graue, que han de tener las partes; mas no en quanto à la orden, que es muy differente. Porque el principio de la primera parte, y el principio de la segunda y mas partes del Motete, son differentes el vno de lo otro ; y la inuencion esta hecha à voluntad y aluedrio del Composidor, mientras apropriada sea al Tono. Mas en el Componer vna Missa, por fuerça y de obligacion (seruando su verdadera orden) conuiene que la Inuencion en el principio del primero Kyrie, y en el de la Gloria in excelsis Deo, del Credo,del Sanctus, y en el primero agnus dei,sea vna misma: digo que ha de ser vna mesma cosa en la inuencion, y no en las Consonancias y acompañamientos [...] De modo que todos los principios arriba dichos han de tener variedad en las partes y Consonancias, mas no en la inuencion y subiecto.
No siendo la Missa ferial y cotidiana, los Kyries, el Sanctus con todo lo que sigue y los agnus dei, se han de ordenar solennes, remedando diuersas vezes los passos de la Imitacion ò inuencion del subiecto: mas siendo ferial y sin solennidad, basta se diga la inuencion dos ò tres bezes por lo mas; terminando siempre con ella; digo sin intro[p688]duzir muevas inuenciones, y differente materia.
La Missa de ordinario se suele componer sobre de algun Motete, Madrigal ò Cancion (como dicho es) aunque sea de otros autores: y assi se intitula despues con las primeras palabras que canta el dicho Motete, Madrigal, ò Cancion, en esta manera: Missa Virtute magna: Missa Vestiua i colli [...] O siendo del Canto llano, es asauer, q[ue] sea formada con las Solfas de los Kyrios, Gloria, Sanctus, agnus dei ò de otra cosa, pero con las differentes notas del Canto de Organo, darseleha el nombre segun fuere el Cantollano: como à dezir, Missa de B. Virgine: Missa Apostolorum [...]
Este agnus dei se puso por estos terminos, por q[ue] caso q[ue] algunos puntos faltan otros se añade[n], tercera en primero traste se señala la claue de cesolfaut, el ca[n]to llano es la cifra colorada.
[La solemnidad de musica de la primera clase tiene las cosas siguientes. Misa]. El Credo canta la Capilla en Canto de organo […] Sanctus y agnus se cantan a canto de organo alternando organo y capilla.
[… las fiestas … de segunda clase …. tienen las cosas siguientes. Misa]. Sanctus y agnus se cantan en Canto de Organo alternando organo y Capilla. Motete. Podra el Maestro de Capilla cantar algun motete en el Coro, o hacer que algun musico, o musicos lo canten, o tañan con otros instrumentos al organo como el maestro lo ordenare con licencia del Presidente del Coro. Comendon . Sobre el Canto llano del Comendon echan contrapunto a la folia. Los ministriles responden tañendo al Deo gratias.
Tenemos tres maneras de compas conuiene a saber. Compas mayor co[m]pas menor y compas de proporcion. Compas mayor es quando va vn breue al compas muy de espacio, como se haze e[n] la missa desde los kyries hasta los agn[us]. Compas menor es quando va vn semibreue al compas, como en las comunicandas, q[ue] todos los breues se ha[n] de ca[n]tar apriessa como semibreues: y lleuar dos al co[m]pas como se muestra e[n] beata viscera. Compas de proporcion es qua[n]do va[n] tres semibreues al co[m]pas como en el hymno [...] te lucis ante terminum
Assi como el Musico vsa de mudanças para lo que es bueno y harmonioso, afloxando en lo vno y estendiendo en lo otro, muchas vezes es agradable y aplacible, pero siempre prouechoso : assi el prudente Maestro es mudable en el hablar, pues vnas veces es dulce y otras aspero ; auezes alaba y auezes reprehende. Mas assi como el ciego tiene su tiorba en vn mesmo tono, ni sabe variar, sino estase siempre templando de vna mesma manera: : assi tambien el lisongero de vna mesma regla y tenor acostumbra siempre à consonar lo que deleyta y agrada: ni sabe contradezir en las obras, ni ser aspero en la[s] palabras; si no que siempre sigue lo que quiere el otro. siempre concuerda con su canto y son : y esto acontece por no tener aquella libertad de reprehender que conuiene
Se dize que quando [las voces] tengan mas de la boz de pecho que de cabeça, deleytaran siempre mas, que no haran las de pecho y obtusas; porque el quebrar que haze la voz en aquel tono rezio y fuerte, se llama mordiente (casi a semejança del vino picante) y es por la templança tan agradable y delytosa, que los oydos quedan mas satisfechos y consolados, que no hazen de aquellas otras, que por ser priuados, sin este mordiente, que dan mudas, y no dan aquel particular deleyte.
Y aunque los effectos desta admirable facultad [la música] son muchos, sus differencias son tres solas, segun el divino Ysidoro. La primera es harmonica, que de ca[n]to de bozes confia. La segunda organica, que solamente del soplo consiste. La tercera es ritgmica [sic], que del tocamiento de los dedos recibe los numeros. Y aunque todas las tres partes musicales este[n] a la humana naturaleza tan agradables y biensonantes: esta es la que sobre todos tiene el primado, por el toque que con el espiritu biuo se haze: como es en la vihuela, y por la proporcion y conformidad que con la humana voz tiene. Y por tanto es mayor su perfection, porque es de cuerdas, que en latin se dizen chorde. Y aunque ella sea diction Griega, si origen latina le quisiessemos dar, muy a proporcion le vernia que naciesse de cor, que significa coraçon. Porque assi como el pulso de aquel miembro ta[n] subtil y generoso es en el pecho: assi el tocamie[n]to deles [sic] en la vihuela […]
Assi como el Musico vsa de mudanças para lo que es bueno y harmonioso, afloxando en lo vno y estendiendo en lo otro, muchas vezes es agradable y aplacible, pero siempre prouechoso : assi el prudente Maestro es mudable en el hablar, pues vnas veces es dulce y otras aspero ; auezes alaba y auezes reprehende. Mas assi como el ciego tiene su tiorba en vn mesmo tono, ni sabe variar, sino estase siempre templando de vna mesma manera: : assi tambien el lisongero de vna mesma regla y tenor acostumbra siempre à consonar lo que deleyta y agrada: ni sabe contradezir en las obras, ni ser aspero en la[s] palabras; si no que siempre sigue lo que quiere el otro. siempre concuerda con su canto y son : y esto acontece por no tener aquella libertad de reprehender que conuiene
Aunque muy bien aduierto que la practica desto, es contraria acerca de muchos : porque mas cuenta tienen si vn Señor tal, y vn Principe qual les dize este Madrigal ò motete vuestro es muy lindo y muy bueno, y mucho me agrada: que si ciento Compositores y otros tantos eccelentes Musicos les dizen, que no es tan lindo, no es nada bueno, ni nada nos agrada. Quien dessea aprouechar en su profession este lexos de tales juezes y de tales alabanças [...] para juzgar rectamente vna obra conviene ser Musico de veras y no de opinion: y ha menester vn juyzio muy entero, desnudo de odio y de afficion.
[...] veamos como se ordenan [los valores] en las Composiciones, para poderse seruirse dellos cada uno a su plazer. Pero digo que quien seruir se quisiese de los valores accidentales de la manera que son, y no procurasse ponerlos mezclados con los valores moderados y prestos, fueran tan prolixas y tan enfadosas las obras, que no auria quien las quisiesse sentir; mayormente quando fuesen ordenadas con las primeras Figuras. Que esto sea verdad, con (p756)sideramos vn poco quien fuera aquel que de buena gana quisiese sentir vn canto, todo formado de Maximas, de Longas, y de Breues, que valiessen á ygual porcion por 9 Compases cada una, por 18, ó por 27, como suelen valer en las especies modales? cierto que nadie: porque aquel sonido tan continuado y tan largo , engendra pesadumbre y en lugar de agradar, desagrada. Y ansi para que no haya de offender, se mitigan estos valores con otros mas ligeros; y entre la mayor parte de las vozes que han de cantar, vna se pone que tenga los valores largos, y las otras los ligeros: porque la ligereça y velozedad de las demas partes alrededor de aquella vna , causa mucha gracia y lindeza ; y haze que aquella le sea materia y subiecto. [EJEMPLOS CITADOS, sobre todo de la Missa Lomme armé , desde Busnois hasta Palestrina pasando por Morales Ockegem, Jospin y el teórico Aaron].
PROPOSITION PREMIERE. La Chanson ou l'Air est une deduction de la voix, ou des autres sons, par de certains interualles naturels ou artificiels, qui sont agreables à l'oreille & à l'esprit, & qui signifient la ioye, la tristesse, ou quelqu'autre passion par leurs diuers mouuemens.
En cinquiesme lieu, i'ay dit qui sont agreables à l'oreille, & à l'esprit [dans le titre de cette proposition] : car encore que les airs soient tristes, neanmoins ils nous plaisent souuent autant ou plus que quand ils sont gays. En fin i'ay dit par leurs mouuemens, par lesquels i'entens la Rythmique, ou les pieds metriques, dont on accompagne les airs, comme sont les Dactyles, les Spondees, & les Choriambes, dont ie traite au liure de la Rythmique : car le changement du mouuement apporte vne grande difference aux airs, encore qu'on ne change pas leurs interualles.
PROPOSITION PREMIERE. La Chanson ou l'Air est une deduction de la voix, ou des autres sons, par de certains interualles naturels ou artificiels, qui sont agreables à l'oreille & à l'esprit, & qui signifient la ioye, la tristesse, ou quelqu'autre passion par leurs diuers mouuemens.
En cinquiesme lieu, i'ay dit qui sont agreables à l'oreille, & à l'esprit [dans le titre de cette proposition] : car encore que les airs soient tristes, neanmoins ils nous plaisent souuent autant ou plus que quand ils sont gays. En fin i'ay dit par leurs mouuemens, par lesquels i'entens la Rythmique, ou les pieds metriques, dont on accompagne les airs, comme sont les Dactyles, les Spondees, & les Choriambes, dont ie traite au liure de la Rythmique : car le changement du mouuement apporte vne grande difference aux airs, encore qu'on ne change pas leurs interualles.
Or cette grande facilité fait appeller les chansons Vaudeuilles, parce que les moindres artisans sont capables de les chanter, dautant que l'autheur n'y obserue pas ordinairement les curieuses recherches du contre-point figuré, des fugues, & des syncopes, & se contente d'y donner vn mouuement & vn air agreable à l'oreille ; ce que l'on nomme du nom d'Air, comme de sa principale, & presque seule partie : au lieu que le Motet ou la Fantaisie est vne pleine Musique figuree, & enrichie de toutes les subtilitez de cette science.
[...] alors que l'on touche deus cordes diferentes [...] si les deus sons qui s'entrerencontrent par l'air sont mesurables l'un à l'autre par quelque bonne proporcion : il se fait une douce confusion de l'un en l'autre, et ne deviennent quasi qu'un son, d'ou naist la consonance agreable à l'oreille : mais si les sons ne peuvent soufrir proporcionnable mesure l'un de l'autre, ils viennent toucher l'oreille chacun [p16] en son entier, comme combatans à qui veincra, et (pour n'estre confonduz l'un en l'autre) sont reçuz aigrement de l'ouïe, d'autant qu'ils se font ouir separez : d'où vient la facheuse dissonance, et discord mal plaisant.
[…] ay ocho figuras, que se llama[n] maxima, longo, semibreve, minima, seminima, corchea, semicorchea: y los compasses quez valen estas figuras valen sus aguardas, o pausas, en qualquier tiempo, mas no diremos sino del compassillo que aora se vsa: que son la maxima ocho compasses, el longo quatro, el breue dos, se semibreue vno, dos minimas vn compas, quatro seminimas otros, ocho corcheas lo mismo, y diez y seys semicrocheas otro compas. Exemplo de las figuras y sus aguardas.
Quisiera dezir algu[n]as de las muchas perfectiones desta cifra (porque a mi juyzio no ay para que nadie se canse, y desuele en pensar otra) mas por abreviar lo dexaremos. Pues entendido lo que vale cada figura de ca[n]to de organo y sus aguardas (como queda dicho) lo primero que se ha de saber, es contar hasta siete por el guarismo, porque toda esta cifra va repartida en siete cifras graues, y siete agudas, y siete sobre agudas: y si baxare mas la obra del vno graue, el que se sigue es siete regraue: y luego seys, y cinco regraue, que es la primera tecla del monacordio, y lo mismo sera de la vihuuela, o harpa, si baxare[n] y si subieren mas, sera[n] resobreagudas. Exemplo [EJEMPPLO] Sabido que por los rasguillos y puntillos se distingue[n] y conoce[n] estas cifras, porque los regraues tienen vn rasguillo y vn puntillo. [EJEMPLO] y las graues vn rasguillo. [idem]. Yè las aguras no tienen rasguillo, ni puntillo. [idem]. Y las sobre agudas vn puntillo. [idem] y las resobre agudas dos puntillos. [idem]. Luego ha de ente[n]der que qua[n]tas reglas huuiere, d[e] tantas vozes es la obra, porq[u]e si ay dos reglas, es de dos vozes, y si tres, de tres: y si quatro, d[e]quatro: y si cinco, d[e] cinco &. y que por la primera regla d[e] arriba va el tiple, y por la segunda el contra alto, y por la tercera el tenor, y por la quarta: o mas baxa, va el contrabaxo: y si huuiere mas otra voz, y fuere tiple, ponerse ha en otra regla cabe el otro tiple, y si co[n]tra alto ju[n]to al co[n]tra alto: y si assi las otras vozes: y luego parta los co[m]passes por sus quadras en cada vna vno d[e] los quales ha d[e] ymaginar quatro lugares: entre raya y raya: las quales rayas, son dos lineas de alto abaxo, entre las quales estan encerradas las cifras de cada compas (como mas claramente se vera en la cifra) y estos quatro lugares se han de ymaginar en cada voz, en el tiple quatro lugares, y otros tanto en el contra alto, y assi en las otras vozes. Y esto se entiende en cada compas de cada voz: y estos quatro lugares quando estuuieren ocupados sera[n] quatro seminimas [...]
Esta misma regla que auemos dicho para las figuras se ha de tener para sus aguardas o pausas, porque quando viniere esta. p. (que quiere dezir pausa) al principio del compas, y en el segundo lugar ay cifra, sera aguarda de seminima.
Sepa lo primero cifrar el ca[n]to de organo, y ponella en la tecla (como queda dicho), de lo qual te[n]go experie[n]cia, que puede vno hazerlo sin saber ca[n]tar pu[n]to de ca[n]to de organo, ni del llano, para lo qual deue ente[n]der primero el valor de las figuras, y de sus aguardas, y de las figuras ligadas &. y sepa luego por donde va esta cifra por el instrume[n]to, traslada[n]dola en el: y luego cifre la voz que quisiere de vn villa[n]cico, o fauordo[n], y poco a poco trabaje a tañerla, y cantar la solfa, muy a co[m]pas, rigie[n]dose por los vnos y los cincos, que son faes (como queda dicho) que el mismo monacordio bie[n] te[m]plado, le entonara y mostrara como ha de hazer en cada pu[n]to: y despues que te[n]ga bie[n] de coro esta voz: saquela en ca[n]to de organo, por la manera que se pone abaxo, y ca[n]tela mira[n]do como se detiene, y corre cada pu[n]to, y note a do[n]de da y se leuanta el compas, que es en el primero, y tercero lugar, para hazerlo assi en otras obras: y despues podra poner todas las vozes juntas acostumbrandose a cantar siempre vna voz en todo lo que pusiere [f12r], porque demas de que es muy prouechoso, es apazible cantar la letra. Sera mas facil esto para el que supiere tañer algo, como ay muchos que tañen sin saber cantar: que al que es nueuo en todo con poca ayuda de maestro, aprouechara con este auiso. Podria se atajar camino, començando del canto de organo para el canto llano
Despues desto notese donde da y leva[n]ta el compas, conta[n]do desta manera, vna minima y dos seminimas, haze[n] vn co[m]pas y vna minima, y la mitad del semibreue que se sigue: haze[n] otra: y la mitad que queda co[n] lo que viniere, cu[m]plira otro, vna minima co[n] pu[n]tillo co[n] la seminima primera q[ue] verna haze[n] otro compas: los quales pu[n]tillos vale[n] la mitad de aq[ue]l a quie[n] esta[n] arrimados vna minima, y vna aguarda suya haze[n] otro & . Y como fuere co[n]ta[n]do, no[m]bre las figuras y pausas, para que se le quede el nombre de cada cosa y si es aguarda de semibreue, o de minimas [borrado]. Todo por vn libro de ca[n]to de organo, porque haze mucho de vn camino: y luego sepa cantar dos o tres fauordones o villa[n]cicos, muy bie[n], y a co[m]pas, q[ue] por ellos se sacara lo demas.
[…] en ella [la cifra] vee, no solo el maestro, pero el razonable discipulo, como entrò el paso la primera voz, de que modo la segu[n]da respecto de la primera […] Y despues de averlo acabado la primera, como acompañò esta a la segunda, en la fuerça de su passo; y la primera y segunda como acompañaron a la quarta. Y despues de aver todas quatro acabado su thema; advierte como se divierten imitando algun passage de glosa, o juguetea[n]do sin imitacion, o discurrie[n]do de mil modos possibles, hasta que vna dellas deteniendo la rienda a su curso, calla, aguarda[n]do pausa, para denuevo comencar co[n] nueuo intento su discurso o con el mismo repetido por diuerso estilo de acompañamiento. El qual modo procuran imitar las otras vozes aguardando ocasion de clausula, ya callando la vna, ya entra[n]do la que auia callado, ya callando la otra ya acabando la vltima de imitar este segundo intento, o perficionar al primero repetido.
O Cantochão é uma pronunciação de figuras ou pontos de igual valia.
Na Arte de Cantochão há vinte letras: Γ, A, B, C, D, E, F, G, A, B, C, D, E, F, G, A, B, C, D, E. Estas vinte letras dividem-se em três partes: sete graves, sete agudas e seis sobreagudas. Quaeque graves septem, septemque notantur acutae.
Et supra acutae sex, sint tubi quaeque manu.
As sete graves são as sete primeiras, ditas graves porque suas vozes são mais baixas.
As sete agudas são as outras sete seguintes, ditas agudas porque suas vozes são mais altas que as graves.
As seis sobreagudas são as seis derradeiras, ditas sobreagudas porque suas vozes são mais altas que as graves e agudas.
Destas vinte letras se fazem vinte Signos, de maneira que cada letra tem seu signo. Os signos são: ΓUt, Are, Bmi, Cfaut, Dsolre, Elami, Ffaut, Gsolreut, Alamire, Bfabmi, Csolfaut, Dlasolre, Elami, Ffaut, Gsolreut, Alamire, Bfabmi, Csolfa, Dlasol, Ela. Os dez (que são os nones) se põem no Canto em regra; os outros dez (que são os pares) se assentam em espaço, começando por Gammaut, em regra, Are em espaço, Bmi em regra, Cfaut em espaço, etc.
Estes vinte Signos reduzem-se a sete diferentes, dos quais se fará menção na Tabuada, e Capítulo seguinte.
Para orden y formacion de interuallos / necessarios en co[n]trapu[n]cto principaleme[n] / te sobre el canto llano o abaxo del des / pues de vnisonus que es dar dos soni / dos juntamente en vn signo: es de con / siderar que a un sonido graue se puede / dar otro agudo: que formen consonan / cia perfecta o imperfecta. Por lo qual es de saber que de / gamaut vnisonus simple bfa primera diuision o bmi es / tercera consonancia imperfecta y dsolre quinta: conso / nancia perfecta. Y elami sexta: consonancia imperfecta. / Las quales consonancias son interuallos simples: de los / quales se componen otros en mas alto. Assi como gsol / reut agudo vnisonus compuesto: el qual es octaua: conso / nancia perfecta: compuesta de vnisonus simple y bfa o / bmi dezena: consona[n]cia imperfecta: compuesta de tercera. / y dlasolre dozena: consonancia perfecta: compuesta de / quinta perfecta. Y elami trezena: consonancia imperfec / ta: compuesta de sexta. Las quales consonancias son in / teruallos compuestos: de los quales se componen otros / en mas alto: Assi como gsolreut sobre agudo vnisonus de / compuesto: el qual es quinzena: consonancia perfecta: / compuesta de octaua perfecta y bfa o bmi dezisetena: / consonancia imperfecta: compuesta de dezena y dlasol / dezinouena: consonancia perfecta: compuesta de dozena / perfecta y ela veintena: consonancia imperfecta: compu / esta de trezena. Las quales consonancias son interuallos / decompuestos: de los quales se componen otros en mas / alto: que seran interuallos sobre decompuestos. Assi co / mo gsolreut acutissimo vnisonus sobre de compuesto: el / [fol 13v] qual es veinte dosena [sic]: consonancia perfecta: compuesta de / quinzena perfecta. y assi en infinito. Y assi mesmo de are / vnisonus simple: cfaut es terçera y elami quinta y ffaut / sexta y alamire octaua: vnisonus co[m]puesto. y asi de sus se / mejantes: como auemos dicho de gamaut: hasta acabar / toda la mano. y assi mesmo de bfa primera diuision o de / bmi vnisonus simples: dsolre es tercera y ffaut quinta: / de bfa consonancia: y de bmi disonancia y gsolreut / sexta y bfa de bfa octaua y bmi de bmi octaua: / vnisonus compuestos. y assi de sus semejantes: como / auemos dicho de gamaut y assi mesmo de cfaut vniso / nus simple: elami es tercera y gsolreut quinta y a / lamire sexta y csolfaut octaua: vnisonus compuesto. y / assi de sus semejantes: como auemos dicho de gamaut. / y assi mesmo de dsolre: y de todos los otros signos: por / simples y compuestos y de compuestos: hasta acabar to / da la mano. y todo aquello que se hiziere sobre el canto / llano para el extremo alto se hara en baxo del para el ex / tremo baxo.
Para vozes no mudadas y mudadas de tiple / es de considerar que del extremo mas baxo / del canto llano: al extremo mas alto del con / trapuncto: su termino sea vna deziseptena: / de la qual el contrapuncto descienda y suba / dentro de vna dozena. / Y para vozes de tenor es de considerar que del extremo / mas baxo del canto llano: al extremo mas alto del con / trapuncto: su termino sea vna octaua o dezena: de la qual / el contrapuncto descienda y suba dentro de vna dozena. / [fol 14v] Y para vozes altas es de considerar que del extremo mas / baxo del canto llano: al extremo mas alto del contrapun / cto: su termino sea vna dozena: de la qual el contrapuncto / descienda para bozes y suba dentro de vna dezena. / Y para bozes baxas es de co[n]siderar que del extremo mas / alto del canto llano: al extremo mas baxo del contrapun / cto: su termino sea vna quinzena: de la qual el contrapun / cto suba y descienda dentro de vna dozena. / Y estos dichos quatro terminos qualquiera de las dichas / quatro bozes tiene necessidad de entender y saber: aunq[ue] / no aya de exercitar otros terminos y extremos mas de a / quello que su voz alcançare de alto y de baxo. Y es de sa / ber que las vozes de tiple con el primero y segundo modo / de cantar pueden clausular en dlasolre o en alamire o en / dlasol y con el tercero y q[au]rto modos en elami agudo o en / bmi o en ela sobre agudos. y con el q[ui]nto y sexto modos en / ffaut agudo o e[n] csolfaut o en ffaut sobreagudos. y co[n] el: se / ptimo y octauo modos e[n] gsolreut o e[n] dlasolre sobreagudos / o e[n] gsolreut acutissimo. y estas dichas clausulas octaua o q[ui]n / zena q[ue] se formare[n] con los finales de los modos seran las pr[i]n / cipales: hasta las quales no se ha[n] de formar otras si no fue / re por reposo de letra. y esto guarda[n]do la naturaleza y co[m]po / sicio[n] de los modos. y las vozes de tenor puede[n] clausular co[n] / los ochos modos en los signos q[ue] ellos tiene[n] sus clausulas. / y las vozes altas en la q[ui]nta: o octaua arriba de sus finales / o en los finales de los quatro remisos. Y las bozes baxas / en los finales: o octaua embaxo dellos: o octaua en baxo de / do[n]de cumple[n] sus diape[n]tes.
[…] en medios registros de tiple diatonicos fenecidos en delasolrre, las tres vozes inferiores, de necessidad tienen collocacion de tono discipulo v. g. el baxo dende delasolrre sograue hasta el graue, tiene diapason harmonico: tenor dende alamire graue hasta el agudo, diapason Arithmetico: contralto dende delasolrre graue hasta cesolfaut agudo (aunque le falta vn punto de flautado) tambien es harmonico, por el diapenthe que esta a la parte inferior: y el tiple (por quanto su diapason no se puede contar de[n]de alamire agudo; porque es de mixtura de flautado, y al diathesaron entra de mixtura de lleno) de fuerça sea, y deue co[n]tar dende alamire sobre agudo hasta el agudisimo, y contandose, tiene tambien diapason Arithmetico, y por el consiguiente, baxo, tenor, alto, y tiple collocacion de tono discipulo.
Los tres [signos] sograues son los mas baxos de tono de el organo; y se señalan en cifra con los numeros, cinco, seys, y siete de guarismo,o con dos rasguillos cada vno [...] Los siete graues comiençan dende Fefaut Retropollex, octaua abaxo de la claue de fefaut, (que es la segunda tecla blanca de mano izquierda) […] Los siete agudos comiençan dende fefaut agudo, (donde se asie[n]ta la claue de fefaut) […] Los siete sobre agudos comiençan dende fefaut sobreagudo (vn pu[n]to mas abaxo de la claue de gesolrreut) […] [f13v] Los tres agudissimos comiençan dende fefaut agudissimo.
Los signos del genero Enarmonico blando, ascendente: son el bemol de alamire, y el bemol de delasolrre, y por carecer el organo de ellos no los pongo aqui. Los signos de este mismo genero Enarmonico duro, o descendente son tres, vno agudissimo, otro sobre agudo, y otro agudo: todos tres teclas negras, y sustenidos de Gesolrreut.
Comiençan las obras de a cinco: primeramente vn tiento de registro entero, de primero tono, re, y sol, por delasolrre, del genero diatonico. Ytem, algunos tientos de medio registro de dos tiples; y vltimamente otros, de dos baxones, todos ellos a cinco vozes. Todas las obras de musica se consideran en dos maneras, v. g. generica, o especificamente: genericamente es, considerarlas como tono: y especifica es, considerarlas como tal tono, v. g. primero, o segundo, &c. maestro, o discipulo: de modo que las que contienen son genericas, y las co[n]tenidas especificas, y assi las que no se mezclan, diremos que son especificas, y estas (las mas vezes) son las cantables; y las que se mezclan son genericas, y estas son las tañibles, porque contienen las especies de tonos, maestro y discipulo, discurriendo por sus terminos; como sucede en este discurso, el qual se mezcla con segundo tono, baxando hasta desolrre sograue, y subiendo hasta gesolrreut agudissimo; con la calidad que se dirá adelante: por lo qual diremos que procede, y se considera genericamente.