Et puis qu'il faut limer lesdites cheuilles en tournant la lime en forme d'helice ou de vis, afin qu'elles tiennent mieux dans leurs trous, & qu'on les puisse tirer plus viste & plus aysément pour changer les chordes, & mille autres choses que l'exercice apprendra. Il faut seulement remarquer que l'vn des principaux secrets de l'Epinette consiste à barrer la table, dont la bonté depend de l'excellente barrure, qui a esté pratiquée en perfection par Anthoine Potin, & Emery ou Mederic, que l'on recognoist auoir esté les meilleurs Facteurs de France, ausquels les meilleurs Facteurs de maintenant, à sçauoir Iean Iacquet, le Breton, & Iean Denys ont succedé, lesquels sont excellents en leur art : & peut-estre que ce siecle en produira qui adiousteront de nouueaux secrets, & de nouueaux charmes aux instrumens : par exemple, l'on peut faire toucher les chordes par quelques corps qui imiteront la douceur des doigts, & l'harmonie du Luth : l'on peut imiter les battemens, le flattement & tous les autres charmes des autres instrumens sur l'Epinette, que quelques-vns montent de chordes de Luth, afin d'en rendre l'harmonie plus douce.
LIVRE QVATRIESME DES INSTRVMENS A CHORDES. PREMIERE PROPOSITION. EXPLIQVER LA FIGVRE, LA MATIERE, les parties, l'accord, l'estenduë & l'vsage des Violons. Le Violon est l'vn des plus simples instrumens qui se puissent imaginer, dautant qu'il n'a que quatre chordes, & qu'il n'a point de touches sur son manche, c'est pourquoy l'on peut faire dessus toutes les Consonances iustes, comme auec les voix, dautant que l'on le touche où l'on veut : ce qui le rend plus parfait que les instrumens à touche, dans lesquels on est contraint d'vser du temperament, & d'affoiblir ou d'augmenter la plus grande partie des Consonances, & d'alterer tous les interualles de Musique, comme ie monstreray apres.
A quoy l'on peut adiouster que ses sons ont plus d'effet sur l'esprit des auditeurs que ceux du Luth ou des autres instrumens à chorde, parce qu'ils sont plus vigoureux & percent dauantage, à raison de la grande tension de leurs chordes & de leurs sons aigus. Et ceux qui ont entendu les 24. Violons du Roy, aduoüent qu'ils n'ont iamais rien ouy de plus rauissant ou de plus puissant : de là vient que cet instrument est le plus propre de tous pour faire danser, comme l'on experimente dans les balets, & par tout ailleurs. Or les beautez & les gentillesses que l'on pratique dessus sont en si grand nombre, que l'on le peut preferer à tous les autres instrumens, car les coups de son archet sont par fois si rauissans, que l'on n'a point de plus grand mescontentement que d'en entendre la fin, particulierement lors qu'ils sont meslez des tremblemens & des flattemens de la main gauche, qui contraignent les Auditeurs de confesser que le Violon est le Roy des instrumens.
Quant à l'inuention des Epinettes qui seruent pour les ieux de Violes, l'on s'est seruy iusques à present d'vne grande rouë toute seule, sur laquelle portent toutes les chordes de l'Epinette, comme font les quatre de la Vielle, ou de cinq rouës differentes paralleles, comme l'on fait en Allemagne. Mais vn archet de crin bandé dessus ou dessous les chordes imiteroit mieux la Viole, si l'on pouuoit remedier à tous les accidens qui en empeschent le mouuement. Or ie ne doute nullement que l'industrie des Facteurs ne les puissent euiter, d'autant qu'il y a moyen de faire tellement perdre les crins de la soye les vns dans les autres, ou d'en faire passer vne partie dessus, tandis que l'autre passe dessous, qu'il ne s'y rencontrera point de noeuds. Et puis on peut tenir l'archet esgalement bandé par le moyen des poulies sur lesquelles il passe, parce qu'on peut les approcher ou les esloigner auec des vis, afin de bander la soye lors qu'elle se sera laschée. Surquoy il faut remarquer que les chordes doiuent estre fort proches des rouës, ou de la soye de l'archet, afin qu'elles parlent aussi tost que l'on touchera le clauier, dont les touches peuuent estre plus ou moins abaissées, pour faire parler les chordes plus ou moins fort. L'on peut y adiouster de petits ressorts pour faire des battemens sur les chordes, afin d'imiter les tremblemens & les flatemens de la main gauche ; & si l'on y accommode des mouuemens pour faire tourner les roües ou l'archet, l'on n'aura pas besoin d'vn homme, ou du pied pour iouër de cet instrument : mais seulement de la main pour toucher le clauier, comme celuy des Clauecins ordinaires, laquelle fera entendre vn concert de cinq ou six Violes, lors qu'on touchera cinq ou six parties dessus. Il n'est pas necessaire de mettre icy de la tablature pour cette sorte d'Epinette, ny pour la Vielle augmentée de tant de chordes que l'on voudra, parce que celle que i'ay donnée pour l'Epinette, & pour les Violes y peuuent seruir. Quant aux Tambours ou Barillets, dont on vse pour faire iouër les Epinettes toutes seules, i'en parleray dans le liure des Orgues.
Quant à la perfection de la Pratique, elle consiste au beau toucher, lequel est la base & le fondement du plaisir qui doit contenter l'oreille : & parce que cet instrument n'a point de touches, il faut tellement aiuster les doigts sur chaque lieu du manche, que les sons persuadent vne proportion aussi bien reglée que s'il y auoit des touches comme à la Viole. En second lieu, il faut addoucir les chordes par des tremblemens, que l'on doit faire du doigt qui est le plus proche de celuy qui tient ferme sur la touche du Violon, afin que la chorde soit nourrie. Mais il faut appuyer les bouts des doigts le plus fort que l'on peut sur la touche, afin que les chordes fassent plus d'harmonie, & les leuer fort peu de dessus le manche, afin d'auoir assez de temps pour les porter d'vne chorde à l'autre. En troisiesme lieu, si l'on veut parfaitement reüssir, la main qui tient l'archet doit estre du moins esgale en vistesse à la gauche, d'autant qu'elle fait paroistre tous les mouuemens differens qui enrichissent les airs, & qui donnent de la beauté aux chants. En quatriesme lieu, il faut traisner l'archet sur les chordes, & repeter plusieurs fois le battement du doigt sur vn mesme ton, & puis sur vn autre, en continuant ainsi depuis le haut iusques en bas, pour faire les mignardises qui sont fort agreables, à raison de la belle modulation qui donne vn grand plaisir à l'ouye, quoy qu'il faille y proceder auec iugement. Or le Violon à cela par dessus les autres instrumens qu'outre plusieurs chants des animaux tant volatiles que terrestres, il imite & contrefait toutes sortes d'instrumens, comme les voix, les Orgues, la Vielle, la Cornemuse, le Fifre, &c. de sorte qu'il peut apporter de la tristesse, comme fait le Luth, & animer comme la Trompette, & que ceux qui le sçauent toucher en perfection peuuent representer tout ce qui leur tombe dans l'imagination. Ie laisse vne infinité d'autres remarques qui appartiennent à cet instrument, par exemple, que l'on peut sonner vne Courante, & plusieurs autres pieces de Musique auec vn seul coup d'archet : que l'on peut flatter les chordes de 8, de 16, ou de 32 coups de doigt dans l'espace d'vne mesure : qu'il faut mettre les trois doigts de la main gauche, c'est à dire l'index, celuy du milieu, & l'annulaire [p184] si pres de la chorde que l'on veut toucher, qu'il ne s'en faille qu'vne demie ligne qu'ils n'y touchent, afin que ce petit esloignement n'empesche point la vistesse du toucher & des tremblemens.
Quant à la perfection de la Pratique, elle consiste au beau toucher, lequel est la base & le fondement du plaisir qui doit contenter l'oreille : & parce que cet instrument n'a point de touches, il faut tellement aiuster les doigts sur chaque lieu du manche, que les sons persuadent vne proportion aussi bien reglée que s'il y auoit des touches comme à la Viole. En second lieu, il faut addoucir les chordes par des tremblemens, que l'on doit faire du doigt qui est le plus proche de celuy qui tient ferme sur la touche du Violon, afin que la chorde soit nourrie. Mais il faut appuyer les bouts des doigts le plus fort que l'on peut sur la touche, afin que les chordes fassent plus d'harmonie, & les leuer fort peu de dessus le manche, afin d'auoir assez de temps pour les porter d'vne chorde à l'autre. En troisiesme lieu, si l'on veut parfaitement reüssir, la main qui tient l'archet doit estre du moins esgale en vistesse à la gauche, d'autant qu'elle fait paroistre tous les mouuemens differens qui enrichissent les airs, & qui donnent de la beauté aux chants. En quatriesme lieu, il faut traisner l'archet sur les chordes, & repeter plusieurs fois le battement du doigt sur vn mesme ton, & puis sur vn autre, en continuant ainsi depuis le haut iusques en bas, pour faire les mignardises qui sont fort agreables, à raison de la belle modulation qui donne vn grand plaisir à l'ouye, quoy qu'il faille y proceder auec iugement. Or le Violon à cela par dessus les autres instrumens qu'outre plusieurs chants des animaux tant volatiles que terrestres, il imite & contrefait toutes sortes d'instrumens, comme les voix, les Orgues, la Vielle, la Cornemuse, le Fifre, &c. de sorte qu'il peut apporter de la tristesse, comme fait le Luth, & animer comme la Trompette, & que ceux qui le sçauent toucher en perfection peuuent representer tout ce qui leur tombe dans l'imagination. Ie laisse vne infinité d'autres remarques qui appartiennent à cet instrument, par exemple, que l'on peut sonner vne Courante, & plusieurs autres pieces de Musique auec vn seul coup d'archet : que l'on peut flatter les chordes de 8, de 16, ou de 32 coups de doigt dans l'espace d'vne mesure : qu'il faut mettre les trois doigts de la main gauche, c'est à dire l'index, celuy du milieu, & l'annulaire [p184] si pres de la chorde que l'on veut toucher, qu'il ne s'en faille qu'vne demie ligne qu'ils n'y touchent, afin que ce petit esloignement n'empesche point la vistesse du toucher & des tremblemens.
[…] ie reuiens au rang que les Violes tiennent entre les autres instrumens. Or il est tres-aysé d'entendre la Tablature de la Viole, qui se fait auec les lettres de l'alphabet mises sur six lignes, comme nous auons veu dans celle du Luth, au lieu desquelles les Italiens se seruent de nombres, & commencent [p195] en haut par la Basse, que nous mettons la derniere ; mais les notes qui sont dessouz les lignes vis à vis des lettres font comprendre cecy plus clairement qu'vn long discours, car elles signifient & monstrent toute l'estenduë de la Viole par ♮ quarre laquelle est d'vne Dix-neufiesme. L'on peut encore marquer cette tablature sans regles & sans notes, par les nombres en les mettant vis à vis des lettres qui representent chaque chorde, par exemple la tablature precedente sera ainsi marquée ; de sorte que les chansons & les pieces de Musique peuuent estre exprimées en peu d'espace, quoy qu'il soit necessaire de marquer les temps de chaque nombre ou lettre, soit par notes, ou autrement. Certes si les instrumens sont prisez à proportion qu'ils imitent mieux la voix, & si de tous les artifices on estime d'auantage celuy qui represente mieux le naturel, il semble que l'on ne doit pas refuser le prix à la Viole, qui contrefait la voix en toutes ses modulations, & mesme en ses accents les plus significatifs de tristesse & de ioye : car l'archet qui rend l'effet dont nous auons parlé, a son trait aussi long à peu prez que l'haleine ordinaire d'vne voix, dont il peut imiter la ioye, la tristesse, l'agilité, la douceur, & la force par sa viuacité, par sa langueur, par sa vistesse, par son soulagement, & par son appuy : de mesme que les tremblemens & les flatteries de la main gauche, que l'on appelle la main du manche, en representent naïfuement le port & les charmes. Et si l'on dit que l'Orgue, la Musette, la Flute, &c. peuuent fournir vne tenuë & continuité beaucoup plus longue que la Viole, l'on peut respondre qu'à cela pres, & à quelques mignardes cadences, ils manquent de tout le reste, & qu'il n'est pas possible de mesnager leur vent en telle sorte qu'ils puissent rendre l'effet que nous venons de dire. Et si l'on allegue le Luth, la Harpe, l'Epinette, &c. i'aduouë qu'ils ont aucunement le mignard effet de la Viole, mais auorté, pour n'auoir pas le moyen d'obseruer les tenuës. Quant au Violon & à la Lyre moderne, on peut les appeller imitateurs de la Viole, comme ils le sont de la voix : mais ils ne l'esgallent pas, car le Violon a trop de rudesse, d'autant que l'on est contraint de le monter de trop grosses chordes pour esclater dans les suiets, ausquels il est naturellement propre : & si on le monte comme la Viole, il n'en sera different qu'en ce qu'il n'a point de touches. [Chanterelle - Seconde - Tierce - Quarte - Cinquiesme - Sixiesme]
[…] Después de las primeras flautas de caña, se usaron otras de cicuta, hierba venenosa, por tener el tallo hueco y los niños la hacen sonar como trompeta; y tómase la una flauta por la otra. Virgilio, égloga 2. Advierte que de fístula se dijo fistolete, que vale tanto como cañoncillo, y corruptamente decimos pistolete; es muy mal pisto para el que probare. Hiciéronse después las flautas de box, torneando su madera y agujerándola, que es sólida, caso como de hueso, y tan pesada que se hunde en el agua: y por eso le dan varios atributos debajo de la significación de flauta. […]
Hicieron también de los huesos de las grullas flautillas, de donde tomaron el nombre de tibias, por ser de las cañas o huesos de las piernas destas aves, de que hoy se hacen los pífaros, que tañen juntamente con los atambores de guerra; y dijéronse pífaros del sonido que hace el labio arrimado al agujero del pífaro y soplando en él, pif. En las comedias usaron las flautas, y llámanlas dextras y sinistras; porque en los cuernos del teatro donde se representaba, estaban en una parte o en otra, o en ambas los tibicines o copla de menistriles; como si dijésemos, tañían a un coro o a dos coros[…]
Gayta. Instrumento conocido del odre y la flauta de puntos con sus bordones, uno de los que se tañen con ayre […] Díxose gayta de gayo que […] vale alegre; y lo es este instrumento en su armonía y también por la cubierta del odre, que de ordinario es de quadrillas y escaques de diversos colores. Diego de Urrea dize ser nombre arábigo, gaytetum, del verbo gayete, que sinifica incharse y ponerse colérico. Refiérese al odre, porque para que suene la gayta es necessario dar ayre al odre, lo qual le [sic] haze o con la boca, o con unos fuellecillos que traen, y los menean con el braço izquierdo, atándolo por cima del codo. Y por esta razón llamaron los latinos los gaiteros utricularios, y los franceses y italianos llaman a la gaita cora musa […]
[...] y conuirtieronla en cañauera, y meneandose con el viento hazia vn ruydo muy apazible, y de tan suaue harmonia, que por el grande contento, de que Pan gozaua, en quanto lo oìa, y por el amor, que tenia a Siringa, tomò siete cañas de aquellas, y juntandolas con cera ordenò, y inuentò la flauta, suaue instrumento para tañer, y fue el primer inuentor de ella, como dize el Poeta Ecloga 2. Pan primus calamos cera coniungere plures Instituit. Agora auemos de explicar la pintura del Dios Pan, y lo que significan sus amores con la donzella Siringa, y porque hizo la flauta de siete vozes, y luego queda clara la Emblema, y el titulo de ella quadrara al Dios Pa[n]. [...] El cielo siempre tiene continua instabilidad por su continuo mouimiento local, pero esta instabilidad es ordenada, y eterna, virgen sin corrupcion, y sus fealdades son con correspondencia, ordenada, y harmonica, y estas son las cañas del rio, en las quales fue transformada Siringa, en quien el espiritu engendra suaue sonido, y harmonia. Porque el espiritu intellectual, que mueue los cielos, es causa de su correspondencia, y consonancia: de las quales cañas hizo Pan la flauta, tomando siete de ellas que significan la congregacion de los orbes de los siete Planetas, y su admirable concordancia harmonica.
Deprended a cantar: y cogoscereys el deleyte de la musica […][f10ra] Quando Saul fue de Samuel ungido por Rey: le dixo, que fuesse al ayuntamie[n]to de los prophetas que delante dellos tañia un psalterio, flauta, y otros instrumentos musicales […] Traeydme un moço, que sepa bien tañer y cantar […]. […] y Samuel e[n]tre ellos, que presidia, era maestro de capilla, que enseñaua a los prophetas lo que auian de cantar.
[…] toda naturaleza de Musica, y toda cantilena es una de tres maneras, conuiene a saber o se haze con boz de hombre, o co[n] ayre aßi como los organos, y flautas, o co[n] toque de dedos como en la vihuela y harpa.
Es vna Musica, dizen los doctores, mundana, otra humana, y la tercera instrumental. Esta diuision tomaron los latinos de Boecio romano. […] llamase Musica mundana, la causada de los cielos, planetas y elementos. […] [f2rb] La segunda Musica se llama humana: la qual cada vno en si puede experimentar, y complidamente saber entendiendo su composicion. […] [2va] La tercera es Musica instrumental. Esta es el harmonia musical: causada de instrumentos con socorro, y ayuda. Tres instrumentos ay para Musica. Vnos se llaman naturales, y estos son los hombres el canto de los quales es dicho harmonia musical. Otros son artificiales de toque, y son vihuela, harpa, y sus semejantes: la Musica de los quales es dicha artificial, o Rithmica. Los terceros instrumentos son de ayre, como es flauta duçayna, y organos: la Musica de los quales es dicha organica.
Todos los que exercita[n], dize Boecio, la Musica en algun instrumento: toman nombre de tal instrumento.El tañedor de organo se llama organista, el de flauta se dize tibicina, y el de la vihuela, o harpa se nonbra citharista: pero el theorico de la misma scie[n]cia toma renombre, que se dize musico […] Aquel es dicho musico, que tiene saber para specular las proporciones musicales, los modos, y generos de musica […] [f3va]Pues no se, si es mas sabio: el que pretende contentar oydos, o por mejor dezir orejas de pueblo: al qual contentan con el canto de Conde claros, tañido en guitarra, au[n]que sea destemplada. Para el que entendimiento tiene excelentißimame[n]te queda prouado ser mejor la Musica theorica, que la practica […]
De la manera que los monachordios tiene[n] los diapaßones señalados en unas tablas para que las teclas hieran a proposito de las consonancias que han de formar, la flauta en los agujeros, el sacabuche en las tiradas, y otros instrumentos en otra forma: aßi la vihuela en los trastes, y auia de tener para ser del todo perfecta las deduciones seguidas: assi como las tienen los otros instrumentos.
Sanct Bernardo accusando / se en el libro de las meditaciones dize. Muchas ve / zes quebrante la boz en el canto haziendo d[e] garga / nta por cantar mas dulceme[n]te. Deleytaua me la me / lodia de la boz mas: que la co[m]puncion del coraçon. Dios […] no quiere la blandura de la boz: sino / la pureza d[e]l coraço[n]. En tanto q[ue] el cantor q[ui]ere agra / dar los oydos del pueblo: offende a Dios con las / costumbres. […] Son llenos de spiritu sanc / to, los que cantan a Dios: como estan envueltos / en sp[irit]u d[e] sathanas, los q[ue] dize[n] ca[n]ciones torpes. Porq[ue] / dixo el Apóstol, ca[n]tad en v[uest]ros coraço[n]es: Porq[ue] si co[n] / el ente[n]dimie[n]to vays co[n]te[m]pla[n]do, lo q[ue] ca[n]tays: recibi / reys el alegria sp[irit]ual, q[ue] suelen tener los sieruos de / Dios. Los q[ue] ca[n]ta[n], leemos en la sacra scriptura ser / llenos de sp[irit]u s[an]cto. Qua[n]do Saul fue d[e] Samuel vn / gido por Rey: le dixo, q[ue] fuesse al ayu[n]tamie[n]to de los / prophetas, que delante de ellos tañian vn psalte / rio, flauta, y otros instrumentos musicales, y seria / [fxxvijv] mudado en otro varon, que recibiria el sp[irit]u s[anc]to y / vaticinario, o prophetaria co[n] los prophetas.
Fingen sus poe / tas [los poetas gentiles] (a los quales es dado el me[n]tir por officio) que / [fxljv] el Dios Jupiter, de la Nympha diosa de la memo / ria engendro siepte hijas: las quales se llamaron / Musas, y que de este nombre vino la Musica. […]porque toda naturale / za de Musica, y toda manera de cantilena es en / vna d[e] tres maneras, conuiene a saber o se haze de / boz de hombre, o con ayre assi con los organos, con / flautas, o con toque de dedos como en la vihue / la y harpa.
Oydos / ay q[ue] admitte[n] dissona[n]cias por consona[n]cias: y suffre[n] / golpes, q[ue] no son, p[ro]porciones musicales. Ha[n] de ser / pues a los juezes de las co[n]sona[n]cias los oydos artiza / dos, y exercitados e[n] buena y mucha Musica. Dize / el philosopho, q[ue] de aq[ue]llo podemos ser juezes q[ue] / bie[n] sabemos. El q[ue] no oyo sino golpes d[e] tro[m]petas: / mirad como juzgara rectame[n]te Musica d[e] flautas, / o de otros excele[n]tes instrume[n]tos. […] Esta condicion [aprobar o no una consonancia] es que vni / forme y suauemente suene al oydo ya dicho.
Todos los que exercitan, dize Boecio, la Musica / en algun instrumento: toman nombre d[e]l tal instru / mento. El tañedor de organos se llama organista, el / de flauta se dize tibicina, porque la flauta en latin / se llama tibia: y el de vihuela, o harpa se nombra el / citharista, porque este instrumento en latin se llama / cithara: pero el teórico d[e] la mesma ciencia toma / nombre, que se dize musico. Y si los practicos alca[n] / çan renombre de músicos: es con aditamento d[e] di / minucion. Musico de organos, músicos de vihue / la, assi a todos los otros llamamos. Esto que de la / Musica cuento: es proprio en todas las artes. A / quel es dicho musico, que tiene saber para spe / cular los numeros de las proporciones musicales, / [fxvj] los modos, generos: y diferencia de Musica. El / que depriende a tañer, o a cantar sin arte, no pue / de ser dicho musico: pues que no tiene ciencia de / la Musica: la qual no esta en la facilidad de los de / dos, ni en la boz entonada, ni en el sentido cierto: si / no en el anima. […] Assi que el musico / speculatiuo, o theorico es antepuesto al practico. […] No se engañen los nouicios en la / Musica, pensando que consiste saber el arte d[e] ella / en las veynte letras, en signos, en las seys bozes, en / siepte deducciones, en dos o tres claues, en muta[n]ças / de bquadrado y de bmol, y en otras cosas que / ponen en las artezicas.
La tercera es Musica instrumental. / Esta es el harmonia musical causada de instrume[n] / tos con socorro y ayuda. Tres instrumentos ay pa / ra Musica. Unos se llaman naturales. Y estos son / los hombres: el canto de los quales es dicho har / monia musical. Otros son artificiales de toque, y / son vihuela, harpa, y sus semejantes: la Musica / d[e] los q[ua]les es dicha artificial: o rithmica. Los ter / ceros instrume[n]tos son de ayre, como es la flauta, / [fxiiij] duçayna [sic] y organos: la Musica de los quales es / dicha lorganica [sic]. […] La Musica harmonica, di / ze Boecio, es facultad, y scie[n]cia de medir y juzgar / con la razon las differencias del sonido causado d[e] / bozes graues y agudas. […] Los q[ue] sabeys cantar, o tañer qual / quier instrumento, para que atineys a elegir y es / coger la Musica: oyd al real propheta, que dize. / Cantad al señor cantar nueuo: porque hizo cosas / marauillosas.
Los cieruos se van tras las flautas de los pastores, los elefantes se amansan con la musica, a los animales de carga con cascauales [sic por cascaueles] y campanillas, les ayudan a lleuar el trabajo del camino las aues no solo la sienten: pero algunas, como es notorio, la professan, y dexado a parte lo que se vee y admira con el Ruyseñor, y Plinio del cuenta, es de notar lo que Plutarcho refiere de vn tordo, que por el cantar era estimado en mucho, y auiendo oydo vna muy buena musica en el aposento donde estaua, no canto el en aquellos cinco dias siguientes, y se penso que de atronado auia enmudecido y al cabo dellos salio contrahaziendo aquella misma musica que auia oydo, [...]
Este día cometió el Cabildo a los canónigos […], juntamente con el maestro de capilla y Martin García, sochantre, exeminen a Joan Sánchez, menestril que vino de Valladolid, en corneta, flauta, chirimía y cornamusa.
El dicho señor canónigo Paredes propuso diciendo […] que habían enviado a llamar a un menestil de Toledo el cual [...] envió e mandó otro de Cuenca. el cual también es menestril y flauta, e corneta la toca poco.
Cometieron [los capitulares] al señor canonigo luis carrillo que compre si viere que es necessario una caxa de flautas para los menestriles y vea primero la vieja que ay si esta para servir.
Que en las salves los tres versos que tañen el uno sea con chirimias y el otro con cornetas y el otro con flautas porque siempre un instrumento enfada.
442. Este dicho día el Cabildo dio comisión a los Srs. Arcediano de Almazán y maestro Hoces, Canónigo, para que hablen a los ministriles se instruyan para el día de Todos los Santos con las flautas que se han traído de Zaragoza.
2054. El dicho día ordenó el Cabildo que a Juan Francisco, mozo de coro, se le preste una flauta de la arca que tienen los ministriles y que la trate bien.
[31/8/1596] […] que viese [Joan Chacon] con guerrero ministril las flautas y orlos que estan en el sagrario si se pueden aprobechar para que compren las que faltaren y si no fueren de probecho que se compren nuebos instrumentos de flautas y orlos pa[ra] que los ministriles tañan y diferencien de lo que ordinariamente hasta aquí tañen […]
[Fiesta de la Calenda] Al tiempo que se acaban de cantar aquellas palabras Nativitas Domini nostri Iesus Christi segundum carnem, tañen los ministriles un verso vreve y devoto con los instrumentos que les parecieren mas a proposito, flautas, o Musas.
Y pues se quiere este tal Compositor mantener de los trabajos agenos, y asseytarse de los estudios que no son suyos y con ellos [p108] alcançar fama; y sustentarse en honra con lo que sobrò à otros, sera conveniente digamos prouerbialmente. Coruus relictis ab aquila cadaueribus vescetur . Otros hay, hijos de Orpheo y nietos de las Musas, los quales (por lo que ellos dizen) parece que à manera de vn manojo de olorosas flores, tengan en su mano, todas las partes de la Musica: pues ellos saben Cantar, Contrapuntar, Componer, Tañer, (no digo de campana) sino de tecla, de guitarra, de laud, de arpa, corneta, flauta, sacabuche, vihuela, violon, y aun de violon y de violaça. y finalmente de todo genero de instrumentos que Vs. Ms. mandaren.
Porque las dos Musicas mundana y humana son naturales, cuyos discursos pertenecen à los especulativos Philosophos, y no à los praticos Musicos, las dexaremos à parte, y diremos solamente de la tercera Musica, q[ue] es la instrumental. Haueys visto pues en el Cap. 2 passado, que esta música instrumental otra cosa no es, que vna harmonia causada con ayuda de instrumentos. Y porque ay instrumentos artificiales, y otra naturales; y vna harmonia que se perficiona con instrumentos artificiales, y otra con naturales; à la primera llamaron los Philosophos Musica Organica; y à la segunda, Musica harmonica. La Musica instrumental Organica, es la que pertenece à instrumentos artificiales ò es vna sciencia que perficiona la Musica con instrumento, con mano, y con ayre; diziendo Celio: Musica Organica est, quae ad instrumenta artificialia expectat: vel est peritia concentum, pulsu, manu, statu perficiens. Pero à differencia, porque la que se perfecciona con instrumentos de ayre, como es la flauta, dulçayna, corneta, sacabuche, cherremías y Organo, &c. propriamente se llama Musica instrumental organica: à differencia de la que se perfecciona con instrumentos de toque, como es la vihuela, quitarra, laud, y harpa, &c. que se llama propiamente Musica instrumental rithmica: aunque Zarlino à la vna y á la otra llama indifferentement llama Musica artificiada; que suena, hecha con arte. Mas la Musica instrumental harmonica, es la que pertenesce à instrumentos naturales, ya son estos: pulmon, garganta, paladar, lengua, quatro dientes (que son los grandes que están en el medio) y dos labios.[...Cita de Roseto...]. Y assi el Cantor que estuuiere falto ò defectuoso en vno de aquestos instrumentos, jamas podrá cantar claro, y con satisfaccion del oído. Y esta Musica es de dos maneras, inspectiua y actiua; que por otro nombre se dizen theorica y pratica.
Toda naturaleza de Musica instrumental es vna de tres maneras, ò se haze con boz humana, que es cantando; ò con ayre, como con flautas, cornetas, y Organos; ò con toque de dedos, como co[n] harpa, quitarra, vihuela &c. Pues para honrar à estas tres maneras de Musica, los ciudadanos de Thebas (segun dize M. Varron) querian poner en el Templo de Apolo tres Musas, Meleten. Mnemen, Aaedon, y no mas; aunque despues pusieren nueue dellas [...] Viendo pues los ciudadanos, despues de acabadas, que todas nueve estatuas eran de ygual hermosura y belleza, todas nueue compraron, y fuereon dedicadas al dicho Templo. Despues con el tiempo (por causa de las divisiones, que de las tres hizieron les pusieron los nombres que tienen agora; y son estos: Caliope, Clio. Erato, Talya, Melpomene, Cytharistria, Euterpe, Pelimnia, y Vrania.
Sexto tiento de medio registro de baxon de primero tono, re, y sol, en gesolrruet del genero semicromatico blando y de ocho al compas, acommodado para discipulos, de segundo curso, por ser facil y de mis principios. En organos grandes de tono de catorze palmos, y dende: quitese el flautado o bardon mas baxo, y dexese la octaua, o flautas, para que respondan mejor, y assimismo para que dende desolrre sograue hasta gesolrreut agudissimo, se cuenten con verdad los diez y ocho signos de ambito de este tono primero.
Clavicordio: Instrumento de cuerdas de alambre, que se toca con unos clavetes o plumillas. Claviórgano, el que demás de las cuerdas tiene flautas o cañones que se tañen con ayre. Clavicímbalo, otro instrumento, poco diferente del sobredicho; aunque difieren en la forma, que el uno es más largo que el otro.
Zambra. Dança morisca. En rigor zambra vale tanto como música de solplo o silvo, porque se dança al son de dulçauana y flautas. Según el padre de Palencia originalmente es hebreo, de […], cantar, y de ay […]. Mizmor, el psalmo y zambra, dança en mizmor, el psalmo y zambra, dança en que se canta y tañe.
Atambor de guerra o caxa, vide supra atabal. Justo Lipsio, De militia Romana, lib. 4, dialog. 10, fol. mihi 315 refiere cómo algunas naciones han usado en la guerra de los tympanos, y un lugar de Menandro histórico que dize assí: Abari initio praelii statuerant exercitare mixtum quendam et ferum sonum, simulque cum barrita personare tympanis. Persuádese a que estos tímpanos de los ábaros, que otros llaman hunos, no eran como los que agora usamos en la guerra, porque les ponían dentro de las caxas campanillas, como hazen a los panderos. Ni estos atabales, ni los de los judíos, ni los que refiere Plutarco de los partos serían como las caxas de los atambores que oy día se usan en la guerra, con dos hazes y un sonido, que parece encienden los coraçones de los soldados para pelear; de manera que los demás que tienen una haz serán atabales o atabalillos, y los que tienen dos en plano, que son de plazer y regozoijo, que tañen las mugeres, se llaman panderos. Los atabalillos, a cuyo son bailan en las aldeas con el sonido de la flauta, tamboriles. Dirás dellos en sus lugares.
Caña. Del nombre latino canna, del hebreo […], cane, calamus. La caña es hueca y a trechos con ñudos, y remátase en una maçorca […] De las cañas hizieron las primeras flautas, y dan por inventor dellas al dios Pan [cita de Virgilio, eglog. 21]. Fingen los poetas averse convertido la ninfa Syringa en cañas, siguiéndola el dios Pan; y travando dellas como diesse un amoroso suspiro, causó cierto sonido suave; de donde tomó ocasión para inventar las flautas [cita de Ovidio, lib. 1, Metamorphoseon] Syringa vale tanto como cañuto, ; nombre griego […], syrinx, fistula […]
Caramillo. La flauta delgada de voz muy aguda. Dixosse assi, quasi calamillo, porque las primeras flautas se hizieron de cálamos o cañas, y quanto más delgadas y gráciles, tanto más subidas son de tono. Destas flautillas usan los pastores en los campos […]
Çampoña. Instrumento pastoril, que algunos vuelven sambuca, y de alló çampuca y çampoña. El padre fray Diego Ximénez, hablando de la sambuca, dice que era instrumento de cuerdas, y así no concuerda con lo que tenemos recebido de la çampoña, que se entiende ser instrumento de boca; Antonio Nebrija, sambuca, según porfirio in Ptolomei Harmoniaca, es un instrumento músico triangular, que consta de cuerdas desiguales. Esto es añadido, que él no dixo más que sambuca, la çampoña, instrumento músico. Pudo ser que al principio se probase este instrumento, en algún palo de sabuco, latine sambucus, porque tiene tuétano, y se hace cabo con facilidad, y así como la flauta tuvo origen de la caña, y la sambuca pudo tenerla del sabuco y después perfeccionarse, como ha sucedido en todos los instrumentos músicos que al principio fueron groseros y después se mejoraron y perfeccionaron. Sánchez Brocense, çampoña, forte corruptus a cicuta. El padre fray Pedro de Palencia dice ser nombre babilónico, de los que se tocaban ante la estatua de Nabucodonosor.
flauta: Instrumento músico muy conocido y ordinario. Es un trozo de palo, redondo, hueco y con cierto número de agujeros, que se tapan con los dedos, y dándole el soplo de la boca por lo alto, do tiene un agujero prolongado con su lengüeta, mudando los dedos con tapar y destapar los agujeros, hace varios sonidos dulces y apacibles. Todos dan la invención deste instrumento a Pan, dios silvano, fingiendo que, estando enamorado de la ninfa Syringa, aborrecido della la fue persiguiendo hasta el lugar do paró, no pudiendo pasar adelante, y a ruego que hizo a los dioses fue convertida en un cañaveral, y pensando que la tenía ya en su poder echándole la mano se halló con los trozos de las cañas y como diesse un gran suspiro, aquel aire hiriendo en ellas, dio un dulce sonido, del cual tomó ocasión y argumento para formar la flauta. Ovidio, lib. I, Metmorphoseon. […] La flauta de siete trozos, que suena con tanta suavidad y armonía, es el movimiento de los cielos, con los aspectos de los siete planetas, que hacen una consonancia suavísima. Dejado todo esto aparte, digo que la palabra syringa es nombre griego syrinx, y vale lo mismo que fístula; y porque un instrumento de metal con que echan los clysteles es en forma de una fístula, o cañón hueco, la llamaron geringa y jeringar; tomando el nombre de la ninfa Syringa, de cuyas cañas Pan hizo el instrumento de la flauta dicha por otro nombre calamus, por ser hueca como lo es la caña; la flauta que era simple se llamó monokalamon y la que era compuesta de muchos desiguales llamaron polikalamon, Virgilio, égloga 2 […]
El uso de las flautas, que por lo dicho parece haberse inventado en los campos, se trujo al poblado y usaban de ellas en diferentes ocasiones los gentiles, principalmente en sus sacrificios, como se ve esculpido en algunas piedras antiguas, en los juegos públicos y en los convites y festines y también, en tono triste, se tañían las flautas en las obsequias. De todo esto hace mención Ovidio, libro 6, Fastorum.
En las obsequias de los hombres de cuento y fama, táñanse trompetas y clarines, pero a las de los niños y doncellas flautas con son moderado y blando, para significar la ternura y el dolor de los que habían llegado a la edad de ser conocidos por sus famosos hechos y heroicas virtudes. Y parece haberse usado lo mismo en tierra de Palestina, por lo que cuenta San Mateo, cap. 9, del aparato que había para enterrar la doncella hija del archisinagogo, diciendo: […].
[…] La música de flauta no es ejercicio ni entretenimiento de hombre noble, por cuanto priva de poder hablar teniendo ocupada la boca con el instrumento, y lo mismo se entiende de los demás instrumentos de boca, como chirimía, sacabuche, bajón, dulçaina, etc. Dicen las fábulas que Minerva se entretenía tañendo este instrumento, y que el dios Fauno, que la vio, empezó a hacer burla della y quedando corrida acertó a poner los ojos en una fuente, cerca de la cual estaba, y echó de ver que hinchando los carrillos y poniéndose muy colorada, la desfiguraba y descomponía de su hermosura y serenidad; y así la arrojó […]
Gayta. Instrumento conocido del odre y la flauta de puntos con sus bordones, uno de los que se tañen con ayre […] Díxose gayta de gayo que […] vale alegre; y lo es este instrumento en su armonía y también por la cubierta del odre, que de ordinario es de quadrillas y escaques de diversos colores. Diego de Urrea dize ser nombre arábigo, gaytetum, del verbo gayete, que sinifica incharse y ponerse colérico. Refiérese al odre, porque para que suene la gayta es necessario dar ayre al odre, lo qual le [sic] haze o con la boca, o con unos fuellecillos que traen, y los menean con el braço izquierdo, atándolo por cima del codo. Y por esta razón llamaron los latinos los gaiteros utricularios, y los franceses y italianos llaman a la gaita cora musa […]
Alboge. Escierta especie de flauta, o dulçaina, latine aulos, [Alphabet grec], tibia; de la qual usavan en España los moros especialmente en sus çambras. Está el vocablo corrompido de albuque, que en su terminaci ón arábiga se dize bucum que vale tanto como trompetilla o instrumento de boca para sonar, Urrea. El padre Guadiz dize que alboge es un género de gaita de que usan los moros, y le llaman buque, que vale gaita; todo parece que viene a sinificar una cosa.
Albogero. El que tañe esta flauta [alboge], aulaedus qui tibiis canit, graece [alphabet grec absent], fistulator. . Ay un proverbio: “En casa del albogero todos son albogeros“, dándonos a entender que qual es la vida del señor, tal es la de los criados, y si él es jugador, o tiene otro vicio, también lo son ellos y le imitan en todo; y antes en el vicio que en la virtud.
Sacabuche: Instrumento de metal, que se alarga y recoge en sí mesmo; táñese con los demás instrumentos de chirimías, cornetas y flautas. Díjose así, porque cualquiera que no estuviese advertido le parecería, cuando se alarga, sacarle del buche.
[…] El instrumento que agora llamamos salterio es un instrumento que tendrá de ancho poco más que un palmo, y de largo una vara, hueco por dedentro, y el alto de las costillas de cuatro dedos; tiene muchas cuerdas, todas de alambre, y concertadas de suerte que tocándolas todas juntas con un palillo guarnecido de grana hace un sonido apacible; y su igualdad sirve de bordón para la flauta, que el músico deste instrumento tañe con la mano siniestra y conforme al son que se quiere hacer, sigue el compás con el palote; úsase en las aldeas, en las procesiones, en las bodas, en los bayles y danças. Díxose a psallendo, porque al son suyo acostumbraban cantar.
[...] una compañía de ninfas, por orden de Felicia, llegó a la fuente, y cada cual con su instrumento tañiendo movían un estraño y deleitoso estruendo. Una tañía un laúd, otra una harpa, otra con una flauta hazía maravilloso contrapunto, otra con la delicada pluma las cuerdas de la cítara hazía reteñir, otra las de la lira con las resinosas cerdas hazía resonar, otras con los albogues y chapas hazían en el aire delicadas mudanças, levantando allí tan alegre música que dexó los que presentes estaban atónitos y maravillados.
Mas por quanto esta tal action deue tener su gouierno, por tanto mandaua Cayo Gracco mancebo Romano eloquente, todas las vezes que al pueblo platicasse, le tocasse vn esclauo a sus espaldas vna flauta quedito (segun Valerio Maximo) con cuyo sonido el tambien se gouernasse, leuantando vnas vezes el espiritu y deprimiendolo otras.
Pan Dios de los Pastores, venerado en Arcadia, tuuo por insignia el instrumento musico de las siete flautas; y esto dizen fue, por auer sido inuentor de esta musica, fingiendose que se auia enamorado de la Nimpha q[ue] se conuirtio en caña, y en honra della auia hecho la flauta, y de la auena que es mas delgada, o de la caña de la cicuta dizen que hizo siete diferencias, q[ue] juntas con cera sonauan y hazian consonancia y armonia. Y la verdad desta señal que se le dio con las demas de su figura tan disforme co[n] tanta variedad, fue por significarse en el la naturaleza del vniverso, segun el nombre. Y siendo assi, que todo esta marauillosamente ordenado con admirable concierto y armonia; ninguna cosa se le podia dar por señal que fuesse mas a proposito, que el instrumento que auemos dicho, pues siendo vna cosa muerta viue con el aliento y espiritu del ho[m]bre, mostrando su melodia y suauidad, a cuya semejança el vniuerso todo hecho y fabricado por las manos de Dios, y lleno de su diuino espiritu nos muestra la verdadera musica y armonia, que a las cosas del cielo nos despierta y combida.
De la tortola dizen, que al son de las flautas salta y haze mudanças, con que suelen engañarla y cogerla en los lazos, y por estos [=esto] significauan en la pintura della al dançador.
Pintauan el cieruo y el que le estaua tañendo vna flauta por la adulacion, porque gusta de la musica tanto que se oluida de si, y esta tan manso que se viene a las manos del caçador, que con aquel gusto le engaña.
[...] y es mejor la que se puede hazer del psalterio cruzados detras del, la flauta y el palo con que se hieren las cuerdas, y el mote: Non percussae silent.
Partía Amadís en busca de la selva encantada, y al llegar a la peña, oía diversas vozes que en las galerías altas del aparato se dividían en cuatro coros, unos enfrente de otros, que se formaban de la capilla real con varios instrumentos, unos de guitarras, otros de flautas, y baxoncillos. Otro de tiorbas, y otro de violones y laúdes. Cantábale un coro, y proponíale peligros, otro le infundía esfuerços, ya le desanimaba éste, ya le alentaba aquél [...]
[...] y conuirtieronla en cañauera, y meneandose con el viento hazia vn ruydo muy apazible, y de tan suaue harmonia, que por el grande contento, de que Pan gozaua, en quanto lo oìa, y por el amor, que tenia a Siringa, tomò siete cañas de aquellas, y juntandolas con cera ordenò, y inuentò la flauta, suaue instrumento para tañer, y fue el primer inuentor de ella, como dize el Poeta Ecloga 2. Pan primus calamos cera coniungere plures Instituit. Agora auemos de explicar la pintura del Dios Pan, y lo que significan sus amores con la donzella Siringa, y porque hizo la flauta de siete vozes, y luego queda clara la Emblema, y el titulo de ella quadrara al Dios Pa[n]. [...] El cielo siempre tiene continua instabilidad por su continuo mouimiento local, pero esta instabilidad es ordenada, y eterna, virgen sin corrupcion, y sus fealdades son con correspondencia, ordenada, y harmonica, y estas son las cañas del rio, en las quales fue transformada Siringa, en quien el espiritu engendra suaue sonido, y harmonia. Porque el espiritu intellectual, que mueue los cielos, es causa de su correspondencia, y consonancia: de las quales cañas hizo Pan la flauta, tomando siete de ellas que significan la congregacion de los orbes de los siete Planetas, y su admirable concordancia harmonica.
Las Sirenas fueron hijas del rio Acheloo, y la Musa Thersicore, y fueron tres, Parthenope, Ligia, y Leucosia. Estas persuadidas de la Diosa Iuno se atreuieron a desafiar a tañer, y cantar a las Musas, pero fueron vencidas, y castigadas [...] Eran muy diestras, vna en musica de voz, otra en tañer vna flauta, la tercera en tocar vna cithara, o vihuela, con tanta gracia que ninguno las oìa que no quedase arrobado de tanta melodia, y dulçura [...] Luego que vieron a Vlisses començaron a cantar, ven aca Vlisses, muy gran gloria de los Griegos, dete[n] tu nauio, llega[n]dote mas cerca, oye nuestros ca[n]tos [...] dize Dorion, que las Sirenas fueron vnas muy hermosas cantoneras que viuian a la orilla del mar, las quales con la suauidad de su armonia atraìan a los nauega[n]tes [...]
El Buxo es vn arbol, la madera del qual es amarilla, de la qual se hazen flautas, y otras cosas agradables a los muchachos [...] (vnde) de donde, o del qual (fistula facta est) se hizo la flauta (modis disparibus) con las vozes differentes.
[Música instrumental se hace] toca[n]do ju[n]tame[n]te co[n] las manos y expelie[n]do el ayre assi como en organos cheremias/ gaytas sacabuches flautas y otros semejantes instrume[n]tos.
La segunda regla es: que no es bien que el principe apre[n]da musica de flautas ni de otros ynstrumentos que se tañen con la boca: porque fueron tenidos siempre por hombres de baxa suerte los que los tañen / por los gestos e visajes que hazen tañendo.
Y tambien se atreuio [Palas] a quebrar su flauta a Apollo: en q[ue] era ta[n] diestro / que auia sobrepujado y vencido a aquel grande flautero Marsia que auia apostado a tañer con el el qual de corrido y afrentado de verse vencido se ahogo en vn rio que de su no[m]bre despues se llamo Marsia.
No reprouaron estos insignes varones esta musica que se tañe con la boca sino en personas generosas: que bien conceden que es prouechosa para en tiempo de guerra adonde se tañen trompetas y sacabuches dulçaynas e pifaros y otros ynstrumentos bellicos que animan a los que pelean. Como demostro vna vez aquel ynsigne musico Thirtheo: que viendo que los lacedemonios con quien estaua / yuan de vencida peleando contra los messenios: tomo el y otros sus compañeros trompetas y flautas / y tañero[n] co[n] ta[n]ta efficacia q[ue] hizieron boluer co[n] ta[n]ta fortaleza y esfuerço a pelear a los lacedemonios que de vencidos fueron vencedores.
Con la vihuela no se pierde la habla: nila figura del rostro, Como con las flautas la pierden los que las tañen:y esto en ta[n]ta manera que a penas son de sus amigos quando estan tañiendo conocidos.
Y de alli se entrò [el príncipe] en aquella sala de sus exercicios y entretenimientos, adonde estaua vn clauiorgano, que el dia antes auia llegado de Alemania, presentado de vn gran Principe a su Alteza. Pieça muy rara y realissima, assi por la gran variedad que tenia de difere[n]cias, de cuerdas, y flautas, y otras mezclas de notable artificio: como por la inuencion de la hechura, riqueza, y primores con que estaua adornado. Y estando alli Diego del Castillo, capellan y organista de su Magestad, para hazer a su Alteza demostracion de todo lo que en el auia: la hizo, te[n]tandole por todas partes con algunas co[n]sonancias muy graues, flores, y passos peregrinos.
Lycurgo dize, que la musica es dada naturalmente al hombre, para que con mas facilidad lleue los trabajos, y fundado en esto introduxo las flautas en la guerra, lo qual durò algunos años. Los mismos Lacedemonios en la guerra contra Missenios ya yuan de cayda, y del todo se huuieran perdido, si Tyrteo no los animàra con lo que al son de la flauta cantò, que de vencidos los hizo vencedores.
Los Griegos aprouaron mucho la musica en los Reyes, y capitanes, y ansi fue Cimon en vn combite preferido a Themistocles de mejor cantor al son de la vihuela, aunq[ue] el hauia rehusado de hazerlo: y vna de las virtudes de que principalmente loan a Epaminundas Thebano, es, que cantaua bien con vna vihuela, en lo qual tuuo por maestro a Dionysio, y en la flauta a Olympiado, a Callyphrone en dançar: que todo esto hazia con mucha gracia.
Alcibiades estaua de veras mal con la flauta y pifaro, porque impide[n] la habla, y hazen al que tañe de mal gesto, fundaua el este odio con exemplos de los Dioses, principalmente de Minerua: que mirandose en la laguna Tritonia al tie[m]po que tañia vna flauta, la quebrò, porq[ue] no le affeasse el rostro […] Mas en publicandose en Athenas que Alcibiades hauia quebrado las flautas (que Antigenides noble tañedor le hauia presentado) por la deformidad que vio le causauan al tañer, todos de comun co[n]sentimiento dexaron de vsarlas: ansi se perdio esta arte en Athenas. Lacedemonia la conseruò gran tiempo en la guerra. Los Thebanos la vsauan en co[m]bites y regozijos.
[A Dios] cantaron alaba[n]ças co[n] melodia de vozes. y de flautas y de vihuelas. siguiendo la doctrina del real propheta, que en las postreras palabras del psalmo. 100. dize, Load al Señor con atabales, y con choros, loalde con instrumentos de cuerdas y con organos, loalde con campanas de buen sonido, co[n] campanas de alegria.
[...] y no errarian tan ciegamente, ni les sucederia lo que al cieruo: que por ser amicissimo de musica, le coge el caçador, tocandole vna flauta (propio hyeroglifico de la adulacion) y siruele de perder la vida [...]
Deprenda[n] los hijos d[e] los thebanos a ca[n]tar pues no saben hablar: pero nosotros los athenie[n]ses, acordamonos q[ue] tenemos a Pallas y Mercurio por patrones, de los quales ella viendo vna flauta la hizo pedazos, y el dessollo al musico Marsias, por la osadia co[n] q[ue] presumptuosamente le hauia desafiado.
Antiquissima cosa es luego la musica pues como diximos, del armonia de los cielos tomo fundamento y de su hazedor. Fue tan tenida de los Lacedemonios y Athenienses antiguos, que como dize el mesmo Platon, tenian por muy vsada costumbre y ley enseñar a los hiios de los nobles letras y musica en especial de la vihuela. Esta misma costumbre tomaron despues los Romanos, y avn por ella se oluidaron algun tiempo de otras artes. Conoscido pues el prouecho que della se seguia, muchos sabios philosophos se preciaron della, como Pythagoras. Aristoxeno. Hismenias, Asclepiades. Xenocrate, Platon. Aristoteles. Theophrasto. Galeno. Plutarcho. e despues el sancto Boetio, y aun algunos despues de vieios la empeçaron a deprender, como de Socrates refiere Ciceron, que en la postrera hedad deprendio a tañer la vihuela, y otro si grandes y señalados capitanes la deprendieron a tañer y cantar con ella, conuiene asaber Achiles fuerça del exercito griego, de su maestro Chiron, y Epamino[n]das varon principal de la Grecia, y otros muchos: y ansi es que en todos los va[n]quetes y regozijos que en Athenas los nobles y sabios entre si hazian, cantauan a instrumentos musicos de vihuelas y flautas de mano en mano, los valerosos acontecimientos, y señaladas hazañas q[ue] insignes capitanes en servicio de su republica y por libertad de su patria auian hecho.
[…] en medios registros de tiple diatonicos fenecidos en delasolrre, las tres vozes inferiores, de necessidad tienen collocacion de tono discipulo v. g. el baxo dende delasolrre sograue hasta el graue, tiene diapason harmonico: tenor dende alamire graue hasta el agudo, diapason Arithmetico: contralto dende delasolrre graue hasta cesolfaut agudo (aunque le falta vn punto de flautado) tambien es harmonico, por el diapenthe que esta a la parte inferior: y el tiple (por quanto su diapason no se puede contar de[n]de alamire agudo; porque es de mixtura de flautado, y al diathesaron entra de mixtura de lleno) de fuerça sea, y deue co[n]tar dende alamire sobre agudo hasta el agudisimo, y contandose, tiene tambien diapason Arithmetico, y por el consiguiente, baxo, tenor, alto, y tiple collocacion de tono discipulo.
Tiento de medio registo de tiple, de octavo tono, vt y sol, por cesolfaut, de el genero semicromatico blando. Excelente modo de seguir passo es, entrar la segunda voz antes que acabe la primera, y la tercera antes que acabe la segunda, especialmente en discursos, y versos de registro entero; porque en medios registros bien se puede vsar de entradas largas, aun en las tres vozes del flautado, y en lo que toca a la voz de tiple, o de el baxon, no solo se puede, sino que se deve vsar dellas, dexando acabar el passo de todas las vozes, y aun algo mas segun la musica lo pidiere. Y esto por quanto estos tales requieren grande grauedad en sus entradas, si son de a 16. o mas figuras al compas.
Sigvese otro tiento de medio registro de dos tiples de septimo tono, vt y sol, por gesolrreut, del genero diatonico, cuyo diapason es arithmetico, y comiença dende desolrre sograve punto de mediacion, subiendo, y cantando: re, mi, fa, sol, re, mi, fa, sol. Como son de naturalezas tan distintas, las vozes superiores destos discursos de medio registro, respecto de las inferiores, por andar aquellas (esto es los tiples) en el lleno del organo, y estas (esto es los baxos) en el flautado: o al reves, si los discursos son de dos baxones; los tiples en el flautado, y los baxos en el lleno o trompetas, y no poderse mezclar vnas con otras, andando las inferiores sobre las superiores, o a la contra; segun y como se puede hazer en la musica de canto de organo, de dos o tres tiples, contralto &c. en la qual el segundo tiple suele hazer oficio de contralto poniendose debaxo del en muchas ocasiones: por tanto es necessario, que estos dichos discursos de dos tiples, o de dos baxones sean a cinco vozes, y no menos en manera alguna: para que quando callaren los dos tiples, queden canta[n]do tres vozes en el flautado; y el tiple segundo no pueda tener, ni tenga transito al flautado, para efecto de hazer oficio de contralto, cosa tan fuera de proposito, como algunos que poco saben an querido intentar.
Sigvese otro orden, y el vltimo, de medios registros de do baxonesm a cinco vozes. Discurso de medio registro de dos baxones, de segundo tono por delasolrre, en la entrada cromatico, aunque en su mayor progresso de el genero diatonico: cuyo diapason es harmonico, y comiença dende de solrre sograue, diziendo: re, mi, fa, sol, re, mi, fa, sol. Las mismas razones que militan en los discursos de medio registro de tiple, de baxon, y de dos tiples fenecidos en delasolrre, para que sean juzgados de segundo, y no de primero tono: militan tambien en estos discursos de dos baxones, para el mismo fin. Y las mismas que obligan, a que los de dos tiples se compongan a cinco vozes, y no a quatro, essas mismas (y otra mas) obliga[n] a estos de dos baxones a lo mismo: la otra razon mas es; porque dos baxones, con la corpulencia de sus vozes, confunden las otras dos (siendo los discursos a quatro) de los tiples flautados: por lo qual concluyo, que an de ser a cinco vozes, y no menos en manera alguna.
Tiento, y discvrso de medio registro de dos baxones, de octavo tono, vt, y sol, por gesolrreut del genero diatonico, o assi mesmo de vndecimo tono, (irregulariter finitum) respeto de tener claues altas, y el ambito dende delasolrre graue, y quitado el flautado dende el sograue (que todo es vno) hasta gesolrreut agudissimo. La digression en los modos es tan suaue al oydo, como la diversidad de manjares al gusto en vn combite; esta la tiene este tiento dende el compas 86. hasta el 98. vsando de passos y clausulas que combinan con primero, quarto, noveno, y decimo tonos. El diapason es Arithmetico considerado como octavo, comiença dende desolrre diziendo: re, mi, fa, sol, re, mi, fa, sol.
Sigvense tres glosas sobre el canto llano de la Immaculada Concepcion de la Virgen Maria Señora nuestra. La primera glosada de seys al compas, la segunda de nueue, la tercera de doze. Compas ternario el primero de sexquialtera, el segundo de sexquinona, el tercero tambien de sexquialtera, con la aduertencia de los numeros, el que tuuiere nota de ternario que es vn tres, a de yr con el ayrecillo de proporcion menor, y el que tuuiere de binario, con el ayre de proporcion mayor, las figuras iguales. Van en forma de medio registro de tiple, y assi se podra echar el flautado a los contrabajos, y a los tiples la mixtura que mejor vista le fuere al organista [...].
Sexto tiento de medio registro de baxon de primero tono, re, y sol, en gesolrruet del genero semicromatico blando y de ocho al compas, acommodado para discipulos, de segundo curso, por ser facil y de mis principios. En organos grandes de tono de catorze palmos, y dende: quitese el flautado o bardon mas baxo, y dexese la octaua, o flautas, para que respondan mejor, y assimismo para que dende desolrre sograue hasta gesolrreut agudissimo, se cuenten con verdad los diez y ocho signos de ambito de este tono primero.
[…] Tañer por lo flautado, vale hablar por lo mesurado y melifluo. Está tomado del instrumento dicho órg ano, que tiene algunas diferencias y las ordinarias son lleno y flautado; la una suena mucho y la otra poco.
El mejor organo el de mostoles q[ue] tiene 21 difere[n]cias admirables lo hordinario lo flautado orlos dulçainas tronpetilla paxarillos y a[u]n bozes humanas vihuelas de arco harpas co[n] te[m]bla[n]tes ta[m]boriles cornetas chirimias.
Y tambien se atreuio [Palas] a quebrar su flauta a Apollo: en q[ue] era ta[n] diestro / que auia sobrepujado y vencido a aquel grande flautero Marsia que auia apostado a tañer con el el qual de corrido y afrentado de verse vencido se ahogo en vn rio que de su no[m]bre despues se llamo Marsia.
Caramillo. La flauta delgada de voz muy aguda. Dixosse assi, quasi calamillo, porque las primeras flautas se hizieron de cálamos o cañas, y quanto más delgadas y gráciles, tanto más subidas son de tono. Destas flautillas usan los pastores en los campos […]
[…] Después de las primeras flautas de caña, se usaron otras de cicuta, hierba venenosa, por tener el tallo hueco y los niños la hacen sonar como trompeta; y tómase la una flauta por la otra. Virgilio, égloga 2. Advierte que de fístula se dijo fistolete, que vale tanto como cañoncillo, y corruptamente decimos pistolete; es muy mal pisto para el que probare. Hiciéronse después las flautas de box, torneando su madera y agujerándola, que es sólida, caso como de hueso, y tan pesada que se hunde en el agua: y por eso le dan varios atributos debajo de la significación de flauta. […]
Hicieron también de los huesos de las grullas flautillas, de donde tomaron el nombre de tibias, por ser de las cañas o huesos de las piernas destas aves, de que hoy se hacen los pífaros, que tañen juntamente con los atambores de guerra; y dijéronse pífaros del sonido que hace el labio arrimado al agujero del pífaro y soplando en él, pif. En las comedias usaron las flautas, y llámanlas dextras y sinistras; porque en los cuernos del teatro donde se representaba, estaban en una parte o en otra, o en ambas los tibicines o copla de menistriles; como si dijésemos, tañían a un coro o a dos coros[…]
Mais puis que Dieu nous a donné la voix si flexible, qu'elle peut passer par tous ces degrez, il est raisonnable que nous les employons à sa loüange, & que lors que nous ferons les interualles des Consonances, ou des Dissonances, nous pensions aux interualles & aux distances qui nous separent du Concert des Bien-heureux, dont les Musiciens doiuent exprimer le desir par le Psalme 144. Exaltabo te Deus meus Rex, & benedicam nomini tuo in saeculum & in saeculum saeculi.
[…] supuesto que los diapasones son de los tales tonos [5, 6, 11, 12]: y se sigue y viene a resultar tambien, que el quinto y sexto tonos, se canten por be quadrado, fenecido en fefaut naturalmente, como se cantan muchos graduales, y otras canturias destos tonos, y lo vsó Antonio de cabeçon en los chiries diatonicos de quinto tono por fefaut, en su compendio fol. 49, a la buelta y fol. 50 y lo vso morales en vn verso del gradual de las missas de requie[m] que dize: in memoria aeterna &cc. transportado semicromaticé & bemoraliter por befabemi, que es lo mismo que por fefaut sin bemol, y se vsa con otras canturias, y lo vso yo en los dos tientos que desuso se haze mencion […] ; y assi veran que quando canta el choro el fabordon del sexto tono; si se le tañe por bemol al boluer a entrar en el la de alamire, entran tan blanda y floxamente que casi lo haze[n] fa: semiditono de fefaut y assi tañendo por bequadrado el dicho sesto [f3v] tono, parece que abiua[n] y despiertan haziendo fuerte el la de alamire y formando la dicha tercera mayor en su legitima ca[n]tidad, como se deue formar: y en estas ocasiones es bueno vsar del sexto tono por be quadrado, y el que es maestro en obras y discursos, y de repente en las ofrendas y infra actiones: para hazer ostentacion de su ingenio.
Holla[n]do el tañedor donde suele hollar la cuerda, apretando el dedo no assienta la cuerda en la parte del traste: que suele aßentar, quando el dedo esta floxo.
[…] en los otros instrumentos de cuerda vemos, que quanto una cuerda fuere mas floxa, tiene el sonido mas baxo: y quanto mas extensa, o estirada tiene el sonido mas subido. Veyz una mesma cuerda tener diuersos sonidos, por la extension, o remißion. Quanto mas uno aprieta el dedo en la cuerda, haze que este mas tirada, o extensa: y qua[n]to mas afloxa queda remißa la dicha cuerda.
Las mas hermosas [consonancias] son Tercera y Sexta mayor ( de las quales la sexta es mas llena.) y siempre dessean hazerse mayores, passando la Sexta à la Octaua; y la Tercera à la Quinta: son por naturaleza sonorosas, viuas, llenas, varoniles, alegres, y con que hazen las composiciones llenas de alegria y biueza, y son mas apropiadas para cosas asperas, pero que no son las otras menores. Las menos hermosas son Terceras y Sexta menor (y destas, la Tercera es mas llena, que la Sexta.) Estas desean siempre hazerse menores llegando la Sexta à la Quinta, y la Tercera al Vnisonus. Son por naturaleza enfermas, debilitadas, affeminadas, tristes, dolorosas y melindrosas; con que salen las composiciones melanconicas, flojas, lamentables, affanosas y dolorosas: para cosas de amores y de lastima son arpopiadas.
Y aunq[ue], por lindeza, auezes tarde[n] los Cantores algun tanto, el que no ha de guardar aquella tardança , si no atender cumplidamente à su oficio: afin que los Cantores, viendo la firmeza del Compas, se inanimen y tomen osadia: que si el que quisiere tardar con el Compas, hasta que el Cantor tenga formado en todo las Figuras de sonido, à cada Compas será menester detenerse: porquanto siempre el Cantor se toma libertad de pronunciar la nota despues del Compas para hazerla sentir con mayor gracia. No aduierto esto por otra cosa, si no porque ay algunos que le llevan tan pesado, y tan espacioso y tardo, que quitan la gana al Cantante de cantar ; y le dan occasion de tenerse à mal el hallarse en aquellas Musicas, tan frías y tan floxas.
floreo. El preludio que hazen con las espadas los esgrimidores antes de acometer a herir el uno al otro, o quando dexan las espadas, que llaman assentar. De aquí llaman floreo la abundancia de palabras en el orador, quando no aprietan y tan sólo atienden a tener benévolos a los oytentes. Y flores todas las razones agudas que deleytan y alegran. Irse en flores, no aver cosa de sustancia[…]
Y de alli se entrò [el príncipe] en aquella sala de sus exercicios y entretenimientos, adonde estaua vn clauiorgano, que el dia antes auia llegado de Alemania, presentado de vn gran Principe a su Alteza. Pieça muy rara y realissima, assi por la gran variedad que tenia de difere[n]cias, de cuerdas, y flautas, y otras mezclas de notable artificio: como por la inuencion de la hechura, riqueza, y primores con que estaua adornado. Y estando alli Diego del Castillo, capellan y organista de su Magestad, para hazer a su Alteza demostracion de todo lo que en el auia: la hizo, te[n]tandole por todas partes con algunas co[n]sonancias muy graues, flores, y passos peregrinos.
Las inuenciones de los Madrigales han de ser breues, no mas largas del valor de dos Semibreues ò de tres siendo à Compas menor: y es, porque si las invenciones fuessen largas, no serian para Madrigales; mas fueran proprias de los Motetes y Missas. Su proprio es tener en su compostura muchas Semiminimas, y tambien de las Minimas, y Semiminimas sincopadas (las quales ya deximos no tener lugar en las Composiciones Ecclesiasticas) y con la palabra debaxo casi de cada nota, Semibreue, Minima, ò Semiminima que sea; por no vocalizar con tantos puntos, como se haze en los Motetes. Hazese en ellos algunas Corcheas, y algunas vezes ( para florear mas la obra) algunas Semicorcheas, pero muy pocas; y no en todas las partes juntamente, si no en algunas dellas; que de otra manera, fallera [=saliera] de su orden, y podriase llamar obra glosada; y han de ser ordenadas, sin lleuar sylaba particular, y sin saltos: pues estas assi ordenadas, se reseruan para las Chanzonetas y para los Estrambotes, y Frotolas.
Assi llamamos pneuma y melodia a los pu[n]tos e[n] q[ue] el ca[n]to co[n] una l[et]ra vocal se va florea[n]do por sus r[e]uolucio[n]es y co[n]uersacio[n]es de los passos q[ue] tiene.
floreo. El preludio que hazen con las espadas los esgrimidores antes de acometer a herir el uno al otro, o quando dexan las espadas, que llaman assentar. De aquí llaman floreo la abundancia de palabras en el orador, quando no aprietan y tan sólo atienden a tener benévolos a los oytentes. Y flores todas las razones agudas que deleytan y alegran. Irse en flores, no aver cosa de sustancia[…]
Tiento: El floreo del músico de vigüela, o de otro instrumento, antes de tañer de propósito; y esto se haze para tentar y experimentar si está templado, pasando por todas las consonancias del tono. Dar un tiento.