Algunos ca[n]ta[n], tan descuydadamente, q[ue] da[n] pena, porq[ue] se van caye[n]do, especialmente en las clausulas q[ue] se quiere tener cuydado para bien cantar, y saber qual es Tono y Semitono, y dar a cada vno su can[f28r]tidad, porq[ue] pa[ra] las clausulas naturalme[n]te se va la boz antes al interualo menor, q[ue] es al sostenido, o Semitono, q[ue] no al interualo mayor: que es tono entero, y para esto sera bien poner señales en las clausulas desta manera: que si en Desolrre se dixere Re, vt Re, que es clausula, que se po[n]ga la señal de Bequadrado que es esta [CROIX S. ANDRE couché] junto al Vt […]
Les lettres ne seruent qu'à garder l'ordre entre les syllabes, & icelles conioindre ensemble. Les sillabes sont six en tout, à sçauoir, vt, re, mi, fa, sol, la. Lesquelles aucuns appellent voix, d'autant qu'elles nous rendent vn son, par lequel la vertu des clefs est exprimée : & pource que d'icelles les vnes profere[n]t vn son doux, les autres dur, & les autres mediocre, aucunes sont appellées douces {vt fa : les autres dures {mi la ; & les autres mediocres {re sol. Des six voix susdits sont instituées trois deductions, selon trois divers chants, a sçauoir ♮ quaire, nature, ♭mol.
Deduction est vne conduyte des six voix [...], selon leur chant & situation propre (comme dict Guilliand au 4. chap. de son 2. traicté) & tout ainsi qu'il y a trois ordres de clefs, aussi y a il trois deductions de voix, comprises en chascun ordre. Dont la premiere est du chant de ♮ quaire, lequel pre[n]d tousiours son origine de l'vt de G solreut : la deuxième est [p10] du chant de nature, lequel prend tousiours son origine de l'vt de C solfavt : & la troisiesme est du chant de ♭mol, lequel prend son origine de l'vt de Ffaut, estant demonstré par ce charactere, ♭. Exemple.
Estos siete grados cada uno d[e]llos trae co[n]sigo seys bozes naturales: e las bozes son estas. G. vt re mi fa sol la: cfa ut: vt re mi fa sol la. et sic de alijs.
Algunos llama[n] a estos ocho tonos modos o tropos: assi como el Guillermo [de Podio] e otros: y no tonos a differencia de ut a re. tono en algo pone su saber. Verdad es que la dista[n]cia de ut a re es tono /o de re a mi &, segun la composicion de nueue a ocho dize se tono: assi como al diatessato[n] diatessaron: y al diapente diape[n]te &. como fue la voluntad de los auctores de poner los nombres a las consonancias co[n]forme a cada vna dellas al respecto de lo que vale y es: esto se entiende especial. Mas en general el tono es nome[n] equiuocum ad plura. de manera que tono en general se puede bien dezir por qualquier diuersidad de modo de ca[n]tar buen tono o mal tono &. Quanto mas que de mucho tiempo aca muestros antecessores los nombraron como nos: nombren los de la manera que quisieren [...]
Cada vna de las seys bozes naturales es boz simple: o sensilla como la q[ui]sieren no[m]brar la dista[n¡cia de ut a re: o de re a mi subie[n]do o desce[n]die[n]do imediate es tono. Assimesmo la distancia de mi a fa: o de fa a mi es semitono ju[n]tamen[n]te la vna boz co[n] la otra imediate subie[n]do o desce[n]die[n]do y es mayor ca[n]table
Los dos fas son. el semitono de entre are. y bmi. este fa. tiene su ut: en ffa ut de retropolex. re en gama ut. mi en are. sol en cefa ut. la en desolre. El segu[n]do fa. es el semitono de entre dsolre y elami. tiene su ut en el semitono entre are y bmi. re en cfa ut. mi en dsolre. sol en ffa ut , la en gesolre ut. Estos fas se assienta[n] por diuision de tono: y se ca[n]tan por b[e]mol: assimesmo sus octauas e quinzenas: assi por arriba como por abaxo hasta lo possible.
Tono es espacio/ o intervallo/ o dista[n]cia de vna voz a otra immediate: assi como de vt a re o de re a mi: assi subiendo como descendiendo [...] esta en la proporcio[n] de sexqui octaua [...] El semitono tan bien es espacio de dos vozes i[m]mediate: empero por el espacio o i[n]tervallo pequeño que tiene al respecto del tono se dize semitono: assi son dos: mayor y menor: ca[n]table e incantable: y cada vno de ellos es de dos maneras diatonico y cromatico: co[n]viene a saber natural y accide[n]tal
[...] [los] tres semitonos mis sostenidos [...] siempre se cantan por sol fa sostenida. re ut re: o sol fa sol: o la sol la. segu[n] en el signo do[n]de se hieren. Re ut es tono en tal parte o signo suena se o ca[n]ta se mi fa semitono mayor ca[n]table: esto se entie[n]de donde quiere q[ue] estos mis sostenidos interviene[n]: porq[ue] si m uta[n]ça se fiziesse a lo cromatico seria menos facile de entender: porq[ue] hauria de mudar co[n] m uta[n]ças no costu]m]bradas. couiene a saber. la fa. fa la. re fa. fa re. sol mi. mi sol. mi sol. la ut. ut la. Assi llega[n]do al pu[n]to sostenido dondeq[ui]era que se hiere la passan la mesma solfa: de manera q[ue] no[m]bran tono y suenan semitono.
[…] & pour ce sujet ie dy premierement qu’il est aisé de dire le nombre des boyaux dont chaque chorde de Luth, de Viole, ou d’vn autre instrument est faite, par le son qu’elle fait : car apres auoir consideré le son de celle qui n’a qu’vn boyau, l’on sçait la raison de son ton auec celuy des autres chordes de telle grosseur qu’on voudra, soit qu’elles ayent vne mesme ou differente longueur & tension, pourueu que l’on cognoisse ladite tension & longueur : par exemple, si celle d’vn seul boyau longue d’vn pied tenduë par sept liures fait l’vt de C sol & que celle de deux pieds tenduë par sept liures descende vne Octaue, il est certain qu’elle est composee de trois boyaux, parce que si elle n’estoit tenduë que par quatre liures, elle n’aurait qu’vn boyau, puisque la tension est en raison doublee des sons, lors que les chordes sont d’esgale grosseur : & parce qu’outre cette double longueur, la grosseur est triple, il faut encore tripler le poids ou la tension de la chorde d’vn boyau pour auoir la tension de sept liures.
Encore qu'il semble qu'vn mesme homme ne puisse chanter deux parties differentes en mesme temps, à raison qu'vne seule partie occupe tellement la bouche, la gorge, & les autres organes de la voix, qu'il ne peut rien prononcer que ce qu'il chante ; neantmoins l'experience enseigne que l'on peut chanter vne partie auec la gorge, & vne autre en sifflant, comme fait le fils de la Pierre d'Auignon, lequel on estime pour ce sujet l'vn des plus rares hommes du monde : mais l'on n'a point encore veu d'homme qui profere deux dictions, ou qui chante deux notes en mesme temps, en prononçant quelque syllabe, par exemple VT & RE ; car ceux qui parlent du gosier ou du fonds de la bouche pour faire croire qu'ils sont éloignez, ou pour imiter l'echo, ne peuuent proferer d'autres paroles en mesme temps, parce que la langue, & les autres organes de la parole ne peuuent auoir deux mouuemens en mesme temps.
Mais ie veux encore donner vne autre figure qui contiendra les trois precedentes, & tous les degrez qui sont dans la [p004] Vingtdeuxiesme, dont la premiere colomne a 22 notes, la seconde contient les nombres qui expliquent les raisons de chaque degré suiuant la vraye Theorie, qui met l'inégalité des sons, c'est à dire qui met le ton majeur & le mineur, & consequemment les Tierces & les Sextes iustes, & qui vsent des moindres nombres pour signifier le moindre nombre des retours que font les plus longues ou les plus grosses chordes, & des plus grands pour exprimer le plus grand nombre des retours que font les moindres chordes ; ce qui n'arriue pas à la troisiesme colomne, à raison qu'elle a les nombres Pythagoriques, qui n'ont que le ton majeur, & qui n'ont point d'autre demiton que le Pythagorique, dont nous parlerons ailleurs. [Consonances. Nombres Legitimes. Nombres Pythagoriques. Notes. Consonances. Dissonances. VT, RE, MI, FA, SOL, LA, BI]
La quatriesme [colonne de la figure] contient les syllabes qu'il faut prononcer sur chaque note : où il faut remarquer que i'vse de la nouuelle maniere de chanter dans les syllabes de la premiere Octaue, afin de monstrer comme l'on peut chanter sans muances en mettant la syllabe BI au lieu de MI, & en disant Vt, re, mi, fa, sol, la, bi, vt, au lieu de Vt, re, mi, fa, sol, re, mi, fa, qui suiuent en montant pour accomplir le Trisdiapasion de cette table. Mais i'expliqueray cette maniere de chanter plus au long dans le traité de la Methode & de l'Art de bien chanter. La cinquiesme monstre toutes les Consonances qui sont dans trois Octaues, c'est à dire dans la Vingtdeuxiesme ; & la derniere contient les Dissonances, dont ie traiteray plus particulierement en plusieurs propositions […] [Consonances. Nombres Legitimes. Nombres Pythagoriques. Notes. Consonances. Dissonances.]
Car i'ay de la peine à croire que tous les anciens Latins & François, & tous nos voisins luy [le diapason] ayent donné ce nom sans raison, lequel ils ont peu prendre du nombre ordinaire des sons, que les Grecs & les Musiciens des autres nations ont mis dans l'Octaue selon nos notes ordinaires, Ut, re, mi, fa, sol, re, mi, fa, ou suiuant [p040] les nouuelles, Bo, ce, di, ga, lo, ma, ni, bo, dont nous parlerons dans vn autre lieu.
Il faut dire la mesme chose de la longueur des chordes, dont la proportion est vn peu mieux gardee par les ouuriers, que celle de la grosseur, mais non parfaitement. Or il n'est pas besoin d'expliquer ces proportions plus particulierement, parce qu'elles dependent de la cognoissance du monochorde, dont nous auons desia parlé dans vn autre lieu. Et qui sçait la raison des degrez de l'octaue, à sçauoir d'vt, re, mi, fa, sol, &c. sçait la raison des grosseurs & des longueurs qu'il faut donner aux chordes ; par exemple, si la plus longue est de quatre pieds, la plus courte doit estre d'vn demy pied. Il faut dire la mesme chose de la Harpe, dont les chordes sont esgalement disposees, de sorte que l'on peut dire que l'Epinette est vne harpe couchee & renuersee, ou au contraire, que la harpe est vne Epinette renuersee quant aux chordes, car elles sont differentes quant aux autres choses : mais ie feray vn discours particulier de la longueur & grosseur que doiuent auoir les chordes de l'Epinette, & des autres instrumens pour rendre vne harmonie parfaite, & donneray deux tables pour ce sujet dans la suite de ce Liure.
Par exemple le premier VT RE [gravé sur le couvercle E G F D du manichordion], qui est de C sol en D sol, comprend cinq notes, dont la premiere est esloignée de la seconde d'vne seule diese, c'est pourquoy i'ay marqué cette diese d'vne simple croix, comme la 3. note d'vne double croix, à raison qu'elle est esloignée de la premiere note de deux dieses. Semblablement vne triple croix precede la 4. note, par ce qu'elle en est esloignée de trois dieses ; de sorte qu'il ne reste plus qu'vne diese de la 4. à la 5. note pour acheuer le ton.
Les petits fers N O, qui ont trois trous, & qui sont faits en forme de lis, attachent le couuercle qui ferme le Psalterion, lequel a ce priuilege par dessus les autres instrumens, que l'on apprend a en sonner dans l'espace d'vne ou deux heures, ce qui le fait estimer de ceux qui n'ont pas dauantage de temps pour l'employer à cet exercice. Or ces premieres chordes sont de leton, & les autres d'acier, lesquelles ont vne certaine pointe & gayeté qui ne se rencontre pas dans les autres instrumens, tant à raison des petits sauts & reiallissemens du baston, que de la briefuetè & tension des chordes, qui sont capables de toutes sortes de chansons, pourueu que l'on y mette toutes les chordes necessaires ; car encore que cettuy-cy soit accordé par ♭ mol, il est tres-aysé de l'accorder par ♮ quarre, si l'on veut sonner deux ou plusieurs parties ensemble sur cet instrument, l'on peut auoir deux bastons, ou toucher vne, deux, ou plusieurs parties de la main gauche, tandis que la main droite frappe les chordes auec le baston. Quant à sa fabrique & à sa matiere elle n'est pas differente de celle de l'Epinette, dont ie parleray apres. Mais l'on peut faire le Psalterion double ou triple, par le moyen de trois ou plusieurs cheualets trauersans, afin de sonner les trois genres de Musique sur vn mesme instrument ; il peut aussi seruir pour apprendre à chanter & à entonner iuste. Or on le peut toucher auec tant d'industrie & d'adresse, qu'il ne donnera pas moins de plaisir que les autres instrumens. Quant à sa Tablature on la peut marquer par les notes de la Musique, ou par les lettres de la main Harmonique, A, B, C, &c. ou par les nombres dont se seruent quelques-vns en chantant vn, deux, trois, quatre, cinq, &c. au lieu d'vt, re, mi, fa, sol, &c. de sorte que les treize premiers nombres peuuent seruir pour tous les chants, dont cet instrument est capable : car pourueu que l'on sçache le son de chaque chorde, l'vnité seruira au plus graue, le binaire au second, le ternaire au troisiesme, & ainsi des autres iusques au treziesme qui signifie le son le plus aigu.
A quoy i'adjouste que l'on transpose aysément chaque ton en douze manieres, par le moyen des dieses & des fa feints, ou ♭ mols qu'ils appellent accidents, comme l'on void dans l'exemple du premier mode qui commence en C sol vt fa, [p190] dans lequel ce mode commence tousiours vn demy-ton de plus haut en plus haut iusques au douziesme demy-ton de l'Octaue : ce que l'on pratique semblablement dans les onze autres modes ; par exemple dans le troisiesme qui suit, & qui commence en D re sol, de sorte que l'on fait 144. varietez des douze modes sur le Violon : ce que l'on peut semblablement faire sur le Luth, sur la Viole, & sur tous les autres instrumens à manches, & mesme sur les Epinettes, & sur l'Orgue dont le clauier est diuisé en douze demy-tons esgaux, suiuant la methode que i'en ay donnée dans le traité du Luth. Or puis que l'on peut prendre l'VT, le RE, le MI, &c. sur chaque chorde du Violon, soit qu'on la touche à vuide, ou qu'on l'accourcisse d'vne, de deux, ou de trois touches, &c. il est certain que la touche ou le manche du Violon est capable de representer tous les modes, quoy qu'il n'ayt que quatre chordes, c'est pourquoy il faut corriger ce que i'ay dit au contraire dans la troisiesme Proposition de ce liure, quoy qu'il se puisse expliquer au sens de quelques ioüeurs de Violon, dont i'ay suiuy l'idée. Mais puis que i'ay entrepris de parler nettement & intelligiblement, il faut oster tous les embarras du discours. Il faut aussi corriger ce qui est dit que D sol re est le plagal du mode C sol vt fa, car son mode collateral ou plagal descend vne Quarte plus bas en G re sol vt ; mais i'ay traité fort amplement des modes dans vn autre liure, auquel ie desire que l'on se tienne. Voyons maintenant ce qui appartient aux Violes.
Ie laisse plusieurs autres choses qui meritent des discours particuliers ; par exemple, pourquoy l'on met plustost le baston que l'on appelle l'ame de la Viole, souz le pied du cheualet du costé de la chanterelle, que souz celuy qui soustient la sixiesme chorde, veu qu'estant plus grosse il semble qu'elle a plus de besoin d'estre soustenuë : pourquoy l'ame estant abbatuë la Viole perd son harmonie, & [p194] pourquoy cette harmonie est moindre lors que l'on met l'ame souz les autres chordes, afin de monstrer le rang que l'on peut donner aux Violes entre les autres instrumens, apres auoir remarqué le nom que les Italiens donnent aux six chordes de leurs Violes vis à vis desquels l'on void comme, nous les appellons : D la re sol : SOL, Canto, Chanterelle. Seconde espece de Quarte. A mi la re : RE LA, Sotana, Seconde. Troisiesme espece de Quarte. E mi la : MI MI, Mezana, Troisiesme. Diton C sol vt fa : VT FA, Tenor, Quatriesme. Premiere espece de Quarte. Г re sol : VT SOL, Bourdon, Cinquiesme. Seconde espece de Quarte. D la re sol : RE, Basso, Sixiesme chorde. voicy comme les Italiens marquent cet accord que l'on m'a enuoyé de Rome, lequel enseigne que la Taille & la Haute-contre sont à la Quinte de la Basse, & que le Dessus est à son Octaue : quoy que plusieurs mettent la Taille à la Quarte de la Basse, la Haute-contre à la Quarte de la Taille, & le Dessus seulement à vn ton de la Haute contre : de sorte qu'il faut mettre la chanterelle de la Taille à l'vnisson de la seconde de la Basse, la chanterelle de la Haute-contre à l'vnisson de la seconde de la Taille, & la chanterelle du Dessus à l'Octaue de celle de la Basse pour accorder toutes les parties des Violes […]
Quant à leur estenduë & leur tablature [celles des Flustes douces] qui suit tant par ♭ mol que par ♮ quarre, elle n'est pas plus difficile que celle du Flageollet, car chaque petite ligne perpendiculaire, qui tombe sur les lignes de Musique, monstre les trous qu'il faut boucher pour faire les sons representez par les notes qui sont vis à vis : & les zero ou les lettres o signifient les trous debouchez, & quand ils sont pochez ou noirs, il les faut boucher. Ie donneray seulement vn ou deux exemples pour faire entendre cette pratique, dont le premier sert pour l'VT, ou pour le RE de G re sol vt, que l'on fait en bouchant les quatre premiers trous & le septiesme, & en ouurant les autres. Et pour faire le FA qui est plus haut d'vne Quarte, l'on bouche seulement le premier, le troisiesme & le septiesme : comme pour faire le SOL qui suit, l'on bouche seulement le troisiesme & le septiesme trou. [p239] La tablature monstre clairement combien il faut boucher ou deboucher de trous pour faire tous les autres tons, & l'estenduë de cet instrument, qui est d'vne Quinziesme, comme celle du Flageollet, encore que quelques-vns ne luy donnent qu'vne Treziesme d'estenduë. Mais il faut remarquer que l'on peut sonner vn air, ou vne chanson sur la Fluste douce, & en mesme temps chanter le chant de la Basse, sans toutesfois articuler les voix, car le vent qui sort de la bouche en chantant est capable de faire sonner la Fluste, de sorte qu'vn seul homme peut faire vn Duo.
Quant à l'estenduë & à la tablature de cette Fluste [Fluste d'Allemand], qui peut seruir pour le Fifre, qui luy est entierement semblable, ie l'ay mise par des cercles blancs & noirs, afin de retenir celle qui est en vsage, ce qui n'empesche nullement que l'on ne la puisse marquer auec les petites lignes de la tablature de la Fluste à neuf trous, ou de telle autre maniere que l'on voudra. Or i'ay mis chaque rond vis à vis de chaque trou, afin que l'on sçache les trous qu'il faut boucher ou deboucher pour faire les sons marquez par les notes qui sont dessus, dont chacune respond à chaque rang de cercles, qui monstrent que tous les trous estant bouchez elle fait la plus basse note, à sçauoir l'VT de G re sol vt, & le [p242] RE qui suit en debouchant le sixiesme trou, & ainsi des autres iusques au 19. son, qui se fait en ouurant seulement le troisiesme trou, car elle a vne Dix-neufiesme d'estenduë, comme l'on void par les notes de la Musique. Si cette Fluste suiuoit la precedente dans ses mouuemens, il ne seroit pas necessaire de fermer tous ses trous excepté le premier, pour faire l'Octaue, car tous ses trous estant ouuerts monteroient à ladite Octaue, quoy qu'il soit difficile de donner la vraye raison de cette difference, & des autres qui se rencontrent entre cette tablature & les precedentes. [Tablature & Estenduë de la Fluste d'Allemand].
PROPOSITION XII. Expliquer pourquoy la Trompette ne peut faire les degrez en bas, comme en haut : & pourquoy elle fait l'Octaue dans son premier interualle, la Quinte dans le second, & ainsi des autres. Il faut icy supposer l'experience qui est vniforme par tout le monde, à sçauoir que l'on ne peut faire vt, re, mi, fa, &c. depuis le premier ton de la Trompette, car ceux qui en sonnent font tousiours vt, sol, fa, c'est à dire la Quinte & puis la Quarte en haut : ce qui arriue semblablement aux Cors & aux Trompes. Il faut aussi remarquer que le ton, que l'on appelle ordinairement le premier, ou le plus bas de la Trompette, n'est pas celuy dont [p250] on vse ordinairement, & que i'ay nommé VT, car elle descend encore d'vne Octaue entiere, quoy que plusieurs Trompettes ne le croyent pas, parce qu'ils ne le peuuent faire, ou qu'ils ne l'ont iamais essayé. Or il n'y a nul doute que le vent est autrement poussé & modifié pour faire le second ton, que pour faire le premier, & ainsi des autres, & que celuy qui fait le second a ses reflexions, ou ses retours deux fois aussi vistes que celuy qui fait le premier, comme i'ay demonstré dans les liures precedens. Ce qui arriue à raison du vent qui est poussé auec plus ou moins de violence ou de vistesse, & qui consequemment a ses retours plus ou moins frequens ; de sorte qu'il faut seulement donner la raison pourquoy cette plus grande vistesse fait plustost l'Octaue, & la Quinte &c. pour son premier, & son 2 interualle, qu'vn autre consonance ou qu'vne dissonance, & pourquoy le vent est determiné & contraint à faire deux fois autant de retours au second ton de la Trompette, & trois fois autant au troisiesme, &c. qu'au premier, comme l'on void dans l'estenduë de ses sons. Or ie dis que cela arriue à cause que tous les agens naturels vont tousiours par le chemin le plus court, & le plus aysé quand ils ne sont pas empeschez, comme l'on experimente aux corps pesans qui descendent vers leur centre par vne ligne droite, parce qu'elle est la plus courte de toutes, car chaque chose naturelle se haste tant qu'elle peut d'arriuer à sa perfection, & nous sert d'exemple pour nous faire embrasser le chemin le plus court, le plus seur, & le plus aysé pour arriuer à nostre derniere fin : c'est à dire la charité & l'amour de Dieu, hors duquel l'on ne trouue que des lignes obliques. Et si la nature ne suiuoit le chemin le plus court, elle feroit des mouuemens inutiles, & trauailleroit en vain ; or le chemin le plus aysé, & le plus court qu'elle puisse suiure, consiste à faire l'Octaue pour son premier interualle, & puis la Quinte & les autres qui suiuent dans son estenduë, comme ie demonstre.
Terceramente [Para templar la vihuela] se ha de templar la vihuela por puntos de canto desta manera. Despues de subida la prima enla vihuela ta[n] alto como arriba he dicho: templareys la segunda: que este quatro puntos debaxo de la prima. Despues templareys la segunda: que este quatro puntos debaxo la prima. Despues templareys la tercera que este quatro puntos debaxo la segunda. Y la quarta que este tres puntos debaxo la tercera. Y la quinta q[ue] este quatro puntos debaxo la quarta. Y la sexta que este qyatro puntos debaxo la quinta. Y para mejor intelligencia, sobre las cuerdas de la presente vihuela hallareys la entonacion que cada vna de las cuerdas ha de tener. [EJEMPLO] La, mi, de la prima ala segunda: quiere dezir. Que la segu[n]da este quatro pu[n]tos mas baxa que la prima. La, mi, de la segunda ala tercera. Quiere dezir: que la tercera este quatro pu[n]tos mas baxa que la segunda. Mi, vt, del a tercera ala quarta. Quiere dezir: que la quarta este tres puntos mas baxa que la tercera. Sol, re, de la quinta ala sexta. Quiere dezir: que la quinta este quatro puntos mas baxa que la quarta. Sol, re, de la quinta ala sexta. Quiere dezir: que la sexta este quatro puntos mas baxa que la quinta.
El tritono tiene vna especie q[ue] se forma d[e]l fa de ffa ut al mi de bfabmi assi subie[n]do como descendiendo. El tono con diapente tiene tres species. La primera de ut a la. puedes la aplicar a cada deducion. re mi. del re. de dsolre al mi d[e] bfabmi fa sol del fa de ffa ut graue al sol de dlasolre. y cusus [sic] semejantes. El semitono con diapente tiene tres species. La p[ri]mera re fa del re de dsolre al fa de bfabmi. La. ij. mi sol. del mi de bmi al sol de gsolre ut. La. iij. mi fa. del mi de elami al fa de csolfa ut. Semiditon[us] con diape[n]te ut fa del ut de ga[m]ma ut al fa de ffa ut. re sol del re de are al sol d[e] gsolre ut mi la del mi de bmi al la de almamire, re fa del re de dsolre al fa de csolfa ut, mi sol del mi de elami al sol de dlasolre. Ditonus con diapente ut mi de ut d[e] ffa ut graue al mi de elami agudo fa la delos mismos sigos y de sus eq[ui]pollentes. Diapasson del ut d[e] ga[m]ma ut al sol de gsolre ut. e assi arreo todas las otras atrancando ocho vozes cada vez.
Las letras son. xx. y diuidense en tres partes [...]. y destas nascen. xx. signos. los quales son diuididos en dos partes [...], y destos nascen siete deduciones o p[ro]priedades comença[n]tes en vt: por las quales son regidos. y cantanse por tres p[ro]priedades. s. por natura y bemol [...]: y de cada vna nascen seis voces.
Signo es vn lugar señalado que nos demuestra todo lo que en si con[n]tiene. y d[e]muestra nos quel ut de ga[m]ma ut se canta por de la p[ri]mera deducion con are y bmi.
Estos siete signos se ca[n]tan por tres propriedades, cuyos nombres son, bequadrado, natura, y bemol, para cuya intelligencia sea de notar que entre las siete letras q[ue]son, g ,a, b, c, d, e, f, de las quales diximos nascer los siete signos, ay tres principales, que son, g, c, f, estas son la llaue y gouierno de todo el canto, la. g, significa y da a entender bequadrado, la. c, natura, y la. f, bemol. De cada vna destas tres letras nacen tres cosas principalissi[2v]mas en el canto, que son, vt, propriedad, y clave. con estas tres cosas se rige y govierna el canto llano y canto de Organo. El vt es principio y raiz de las cinco bozes, que son re, mi, fa, sol, la. Y por tanto por la propriedad que se cantare el vt, se cantaran tambien todas las otras cinco bozes, que son re, mi, fa, sol, la. Y ase de notar que el vt, en ninguna de las otras quatro letras se halla excepto en estas tres, que son g. c. f. sino fuesse accidentalmente.
Le Quatriesme [ton] varie encore autant sa finale, comme l'on peut voir dans les antiphonaires : je l’ay aussi terminé suivant ses Antiennes en E la mi. Le Cinquiesme change fort peu ses finales : mais on peut remarquer que ses Antiennes sont quelque fois terminées en Fa, comme nostre Septiesme Mode : mais le plus souvent en ut, d’ou j’ay tiré la raison de le mettre en F fa ut par ♭ mol.
Le Sixiesme [ton] change aussi fort peu son Euouae : mais ses Antiennes ont la mesme varieté du Cinquiesme, lesquelles se terminent quelque-fois en Fa, comme nostre Huictiesme Mode : mais le plus souvent en ut, comme je l'ay mis, c'est la resolution de Glarean, & d'autres.
Le Septiesme [ton] fait cinq ou six sortes de finales, c’est pourquoy je l’ay traité suivant les dominantes de ses Antiennes, qui ressemblent a nostre Neufiesme Mode, aussi ne le doit on toucher autrement, d’autant que les Antiennes qui precedent le Cantique, obligent l’Orgue de donner a ce Cantique son intonation, mediation, & finale : les bons Autheurs ont fait ainsi, et l’ont fini en ut, par ce que le Chœur ne pourroit prendre son intonation si on ne le finissoit en cette corde, je l’ay transposé une Quarte plus bas pour la commodité du Chœur.
Le Huictiesme [ton] a encore ses finales diverses ; mais toutes ses Antiennes finissant en mesme lieu, m’ont fait resoudre en cette varieté de finales, de les terminer en Ut, qui est la principale corde dominante desdittes Antiennes.
El vnisonus se haze de vna sola boz, diziendo, vt vt, o re re, es principio de consona[n]cia, de donde las demas nasce[n],como la vnidad, en el arithmetica, que es principio de los numeros y no es numero.
En el arte de ca[n]to llano ay siete letras differentes, que son estas g.a.b.c.d.e.f. y triplicadas se diuiden en siete graues siete agudas, y seys sobre agudas. Assi mismo son siete bozes naturales que son.vt.re.mi.fa.sol.la. las quales se cantan por tres propiedades, que son quadrado, natura, y bmol.
De las siete letras [...], la g.la.c. y la.f. son mas principales: porq[ue] en la g.ay .vt., por quadrado, y en la .c.vt. por natura, y en la f.vt, por bmol, de donde se dirivan y nascen las dichas seys bozes.vt.re.mi.fa.sol.la. demanera q[ue] todas seys bozes se cantaran por aquella propriedad q[ue] se cantaua el.vt. descindiendo de qualquiera de las bozes al.vt.
M uta[n]ça es mudar el no[m]bre de vna boz en otro, ponie[n]dolo al mismo tono, por vna [f4v] de tres causas haremos m utança: la primera quando el canto sube arriba de.la. o baxa de.vt. La segu[n]da por cumplir alguna consonancia. La tercera por no yr contra la naturaleza de los modos.
[…] el punto de guitarra es una disposición hecha en las cuerdas, con los dedos apretados encima de los trastes. Cada punto tiene su figura, y disposición diferente, y cada una tiene tres vozes, que son, baxete, alto, y tiple. La quantidad dellos es veinte y quatro no mas (dexo los semitonados, y falsos) pues no son de importancia para nuestro intento. Doze son naturales, y doze b, mollados; estos b, mollados no difieren de los naturales sino en una cuerda, y esta cuerda haze el b, mollado. Llamanse estos puntos de muchas maneras como es cruzado mayor, y cruzado menor, vacas altas, y vacas baxas, puente, y de otras infinitas suertes que los musicos unos, y otros les han puestos nombres diferentes : pero yo aqui no los llamaré sino primero, segundo, tercero, y quarto, &. y estos ò naturales, ò b, mollados.
[…] el punto de guitarra es una disposición hecha en las cuerdas, con los dedos apretados encima de los trastes. Cada punto tiene su figura, y disposición diferente, y cada una tiene tres vozes, que son, baxete, alto, y tiple. La quantidad dellos es veinte y quatro no mas (dexo los semitonados, y falsos) pues no son de importancia para nuestro intento. Doze son naturales, y doze b, mollados; estos b, mollados no difieren de los naturales sino en una cuerda, y esta cuerda haze el b, mollado. Llamanse estos puntos de muchas maneras como es cruzado mayor, y cruzado menor, vacas altas, y vacas baxas, puente, y de otras infinitas suertes que los musicos unos, y otros les han puestos nombres diferentes : pero yo aqui no los llamaré sino primero, segundo, tercero, y quarto, &. y estos ò naturales, ò b, mollados.
El bueno, y practico Pintor tiene aparejados todos los colores que son necessarios para pintar, de la[=o]s quales está à su alvedrio si quiere pintar, o un hombre, o un leon, o un buey; de la mesma manera nosotros hasta aqui avemos aparejado todos los puntos, que son como materia, y como los colores del Pintor, de los quales se pueden formar toda manera, [p24] y suertes de tonos, saltando del uno al otro. Puedense con estos puntos hazer vacas, passeos, gallardas, villanos, italianas, pabanillas, y otras cosas semejantes, por doze partes; y lo que es de maravillar (lo que à muchos parecerá impossible) que con estos puntos puede qualquier ajuntar, o acomodar por las dichas doze partes, todo lo que se tañe, y pueda tañer, con qualquier instrumento de musica […]
He querido traer estos doze modos de hazer passeo, por ser comunes à tantos tonos casi infinitos, y tambien, porque sabiendo mudar de uno en otro, se sabrá tañer por las doze partes muchas tonadillas, que andan por aqui; como son vacas, gallardas, pabanillas, sezarillos, &c. Y por no enfadar, examinandolas de una en una, quiero poner aqui un exemplo baxo de estos numeros, que serán unas vacas.
Ya está entendido como la susodicha tonadilla se tañe por doze modos, todos diferentes; y no solamente esta, pero sea la que fuere, que todas se pueden tañer con este estilo. .
Quien duda que oydia los que no saben cantar, mas que vnas tonadas en la quitara destemplada, y todos los que no saben tañer otra cosa mas que las vacas y la çarabanda, quieren ser llamados Musicos? y es que los vanagloriosos por tañer estas y otras semejantes niñerias, y por cantar mil suciedades y torpeças, piensan cantar y tañer cosas musicales: a manera de aquel estudiante que muy ruynmente tañia una vihuela; el qual, diziendole vna Señora en modo de burla, que le hiciese plazer de cantar alguna cosa de arte, començò cantar los nominatiuos: imaginandose el pobre musiquillo de hauer acertado en el blanco. El conocer à vno destos tales Musicos seluajes, es muy facil: y es que se acompaña con otros de su valor, saber, y condicion facilmente: porque el vno abarra al otro, y haze señas de contento y alegria como hazen los ximios entre ellos: por verse de vna misma valia.
Siguense quatro obras de compas ternario de tres semibreves, seys minimas, doze seminimas, y beinte y quatro corcheas al compas. Primeramente vn tiento de primero tono, re, y sol, por delasolrre de el genero diatonico. Yten, vn tiento de medio registro de tiple de sexto tono fenecido en fefaut. Yten, vna cancion glosada, de octauo tono generico, vt y sol por cesolfaut. Y vltimamente diez y seis diferencias glosadas sobre el canto llano de las vacas. Todas (ecepto la cancion) no tocan en cefaut, desolrre, y elami, sograues, que son los tres signos que se señalan con dos rasguillos, porque se compusieron respectiuamente de algunos organos antiguos, que carecen de los dichos tres signos. El compas se lleue bien a espacio, assentando todo el pie al dar, levantando vna parte de el (esto es la punta, o carcañal) al estar, y vltimamente leuantando otra vez todo el pie al alçar. Tiento de primero tono por delasolrre, cuyo diapason es arithmetico, y sube dende alamire graue, diziendo, re, mi, fa, re, mi, fa, sol, la.
La primera [cosa nueva] es vna vihuela de siepte ordenes. Bien se algunos aver tañido por vihuela de siepte ordenes: pero no por esta nueva, que es de temple nuevo. La mesma quinzena que tiene la vihuela de seys ordenes en vazio: es la distancia desta de siepte. Entrastar una vihuela por compas es la segunda cosa, que yo descubri. Como ay diapasso[n] de un monachordio y de un organo, y se saca por co[m]pas: assi lo ay en los trastes de la vihuela; Pues pone[n]se co[n] toda certitumbre los trastes en la vihuela por co[m]pas. Es la tercera encordar vna harpa de cuerdas yguales en gordura, y que ninguna quede violentada, ni mas floxa que otra: sino siendo todas ygualmente estiradas, formen sus consonancias, y esto se puede hazer en vna vihuela: aun que ternia grandes difficultades. La quarta es inventar nueuo genero de Musica. Y si en los instrumentos hasta ahora hechos no podian affinar las quintas, y algunas quedan menos perfectas, que otras: en mis intrumentos son tan perfectas, que tiene[n] gran aparencia con las octauas […] Desta forma, las quintas en mis nueuos instrume[n]tos que vna boz con otra tan casada: que parece[n] vnisonus, o alguna de su specie.
La vihuela comun tiene seys ordenes de cuerdas: las quales se llaman sexta, quinta, quarta, tercera, segunda, y prima. Esta vihuela en vazio, sin hollar traste alguno tiene desde la sexta hasta la prima una quinzena, que son dos diapaßones, o dos octavas.
El ambito, o distancia de la bandurria en vazio es una octava. Tiene este instrumento tres cuerdas: y se pueden llamar tercera, segunda y prima […] El temple com[m]un es, que desde la cuerda tercera hasta la segu[n]da ay un diateßaron y desde la dicha segu[n]da hasta la primera contiene vn diapente. Este temple parece ser antiguo: porque pone por fundamento el diateßaron, segun que en el tiempo antiguo se vsaua. Por lo qual algunos tañedores suben la cuerda segunda vn tono mas, y viene el diapente a la parte inferior: y el diateßaron a la superior […] El temple segundo es mas a proposito de la Musica del tie[m]po presente. Los temples de los instrumentos deue[n] seruir a la Musica, y como la musica se mudare: se deuian mudar los temples de los instrumentos.
De un traste a otro se forma el semitono mi fa: en dos vn tono, vt re: en tres vn semiditono, que es tercera menor […] es de notar, que el officio de las teclas en el monachordio es el de los trastes en la vihuela. De la manera que con las teclas formamos todas las consonancias en el organo: aßi con los trastes en la vihuela [...]Notad que la cejuela de la vihuela tiene officio de traste. De manera que la cuerda en vazio forma la boz sobre la cejuela: aßi hollando la tal cuerda forma en el traste la boz […] Quando en guitarra, ba[n]durria y rabel quisieredes formar alguna consonancia: tened consideracion al contar de los trastes: quanta distancia ay de vna cuerda a otra.
Como el rabel tenga tres cuerdas: pueden tener los mesmos nombres de las cuerdas de la ba[n]durria. La distancia de estas cuerdas es vna novena. De vna cuerda a otra ay un diapente […] Este instrumento en el temple y distancia inmita a la guitarra en el te[m]ple de los nueuos: porque tiene nueue puntos en vazio.
Comu[n]mente los tañedores de vihuela que son diestros en el arte de cifrar, y de poner en este instrumento cifras: ymaginan començar la sexta cuerda en vazio en gamaut, y algunas vezes en Are […]. Bien se, que por aqui [Are y gamaut] y por otros lugares semejantes no acertaro[n] todos a tañer […] Dixe señaladame[n]te imaginar: porque pintar las vihuelas, guitarras, bandurrias y rabeles, que adelante vereys: no se haze porque departe de los dichos instrumentos ello sea aßi: sino que, tenie[n]do las vihuelas debuxadas, facilmente (mirando a los signos que en ellas esta[n] pintados) pueden cifrar. Es pues este arte imaginario: para por el venir con facilidad, y certidumbre a cifrar, que es lo que muchos tañedores deßean.
Comiença en esta demonstraçion la cuerda sexta en vazio (segun nuestra ymaginacio[n]) en gamaut: por lo qual tiene al nascimiento una g griega, que se dize gamaut […] Entiendo ser una cuerda en vazio quando es herida sin hollar algun traste.
La prima en vazio es gsolreut, en el segundo traste alamire, en el tercero fa y en el quarto mi de bfa mi, en el quinto cesolfa, en el septimo dlasol, en el nono ela, y en el decimo ffaut. Co[n] este vltimo signo da la vihuela la buelta redonda.
Para affinar esta vihuela [pequeña de doce puntos]: guardese el orden siguiente. Huellen una cuerda inferior en el quarto traste, y otra en el tercero y herida con la superior en vazio forman unisonus.
Quiero poner otra vihuela de siepte ordenes por tener mejor temple, y seruira para obras de Gomberth, y otras hechas aposta para el organo. En esta vihuela se pueden poner obras acinco: si saben tomar los signos que da[n] en vazio.
Todas las cuerdas desta vihuela [de siete órdenes] quedan en tal disposicion [5ta+4ta+5ta+4ta+5ta+4ta], que siendo heridas junctas en vazio hazen harmonia: por lo qual vernan muchos golpes en vazio.
Tiene esta vihuela [otra de siete órdenes]en vazio diez y nueve puntos. que es quinta sobre qui[n]zena: el temple de la qual es el siguiente. Desde la septima a la sexta ay un diapente, de la sexta a la quinta un diateßaron, de la quinta a la quarta un ditono, de la quarta a la tercera un diapente, de la tercera a la segunda un diatessaro[n], y de la segu[n]da a la prima un semiditono.
Para te[m]plarla [otra vihuela de siete órdenes]por unisonus se tenga este orden. Templada la septima en el tono que las otras cuerdas puedan suffrir: puesto el dedo en el septimo traste viene con la sexta en vazio en unisonus. El diapente tantos trastes pide. La sexta hollada en el quinto traste, herida con la quinta en vazio: viene a ser yguales[…].
Suelen poner a la quarta de la guitarra otra cuerda, que le llama[n] requinta. No se, si quando este nombre pusieron a la tal cuerda: formaua con la dicha quarta vn diape[n]te, que es quinta perfecta: y por esto tomo nombre de requinta. Ahora no tiene este temple: mas forman a[m]bas cuerdas vna octaua: segu[n] tiene el laud, o vihuela de Flandes. Este instrumento teniendo las tres, o quatro ordenes de cuerdas dobladas, que forman entre si octauas: dizen tener las cuerdas requintadas. Tiene esta guitarra a los nueuos en vazio nueue puntos [4ta+3M+4ta].
Para cumplir con lo prometido en este libro falta hablar de las bandurrias. Este instrumento de algunos tañedores es muy extimado: por lo qual quiero del tractar en el presente capitulo. Co[m]munmente tiene la bandurria tres cuerdas en la forma del rabel […] Los nombres destas tres cuerdas son tercera, segu[n]da, y prima. Esta una cuerda de otra por distancia de una quinta perfecta: segun el temple de algunos tañedores. De forma, que la bandurria en vazio tiene una novena. Quisieron los tañedores que deste temple usan abreuiar la guitarra en el tamaño, y cuerdas. y hizieron la ba[n]durria.
De forma, que todas tres cuerdas [de la bandurria] en vazio forman el diapasson: pero tiene el diateßaron entre el contrabaxo y el tenor: Lo qual no osaran hazer sin differe[n]cia los componedores deste tiempo. Dixe ser temple viejo: porque el diatessaron ponen por basis y fundamento del diapente. Tuuo gra[n] preeminencia entre los a[n]tiguos el diateßaron el qual tuuieron por consonancia perfecta.
El que quisiere començar a cifrar tome tres auisos. El primero es, que mire el contrabaxo de la obra que quisiere cifrar: y el signo mas baxo del dicho contrabaxo, se porna en la sexta en vazio. Quiero dezir que tal vihuela cifrareys: qual fuere el signo mas baxo de la contra.
Algunos curiosos y diestros tañedores quando viene algun paßo, que no se puede con la mano alcançar: ponen la una boz en una cuerda en vazio, y la otra en la compañera desta cuerda hollada en el tercero, o en otro traste que la Musica pide. Tengo por buena abilidad: aunque es menester mucho tiempo para el exercicio.
El que todas las cifras de vihuela ha de entender: primero deue saber, que cosa es cifra. Los contadores de guarismo vsaron vnas señales: para en breues palabras contar gran suma. Siguense las señales. 1.2.3.4.5.6.7.8.9. No tienen mas de estas señales: y bastan ellas para contar. La primera se llama zero, la otra es vna unidad […] En qualquier cuerda que hallardes el zero: dize, que ha de ser tocada la tal cuerda en vazio. Algunos tañedores llaman en lleno a lo que yo nombro en vazio: y todos queremos dezir vna cosa por diversos no[m]bres […] Cada cifra es vn golpe. Todo puntillo entra en el mesmo golpe del punto con el qual esta puesto.
En esta cuenta va numerada la cejuela de la vihuela por traste: porque forma[n]dose en ella la boz en vazio, tiene el mesmo officio de traste. Mirad, que consonancia quereys formar, y contad quantos semitonos tiene: que ta[n]tos trastes le aueys de dar, y mas la ceja de la vihuela.
En esta vihuela (segun tenemos por experiencia) [de 7 órdenes] anda la mano yzquierda muy recogida, da muchos golpes en vazio, y hallanse las consonancias a manojos.
Desde la quarta [cuerda] en vazio hasta la tercera en vazio ay dos tonos, y desde la ceja hasta el traste primero (como esta puesto) ay vn semitono mayor.
El que deste artificio uviere de usar tenga auiso quando templare en vazio la tercera co[n] la quarta en la vihuela comu[n] de seys ordenes, que suba la dicha tercera todo quanto el oydo la pudiere sufrir. Digo mas, que al afinar de las cuerdas las suba, o abaxe segun que ellas pidieren y no toque en los trastes.
Bordon. En el instrumento músico de cuerdas es la que suena octava abaxo y algunas están fuera de las que se huellan en el cuello del instrumento que se tocan tan solamente en vacío para dar las octavas. Bordoncillo, el versecico quebrado o presa que se repite en la poesía, que a ciertas medidas se acude a él, como para descansar de la corriente que llevan las rimas. Y lo mesmo se dirá del bordón de los insturmentos, porque se descansa en él con la consonancia y con el final […]
Ceja. […] Ceja en la vihuela, y los demás instrumentos de cuerda, es la reglita que las [sic] levanta al principio del cuello para que no topen en los trastes tocadas en vacío.
Fantasia por el primero tono a quatro, señalase la claue de Fefaut quarta en vacio, y señalase la voz del Tenor con vnos puntillos, y en todas las demas que se siguen.
Las seys rayas a la larga, significan ser las seys cuerdas de la vihuela, tomandolas desta manera.[EJEMPLO a] Las letras de cuenta de Guarismo significan numero, contando de vno hasta diez. Exemplo. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. x. salvo esta letra, o, que en la cuerda que estuuiere, se ha de dar en vacio. Todos estos numeros señalan en que traste se an de tocar las cuerdas, y assi, este numero. 1. en la cuerda que estubiere se a de tocar en el primero traste, y assi el numero 2. se tocara en el segundo traste:y por el co[n]siguiente los demas, y todos los numeros q[ue] estubiere[n] en frente los vnos de los otros, tocarse an juntas las cuerdas en q[ue] estubieren: y qua[n]do esten por si apartado el vno del otro, tocarse a cada cuerda por si. |EJEMPLO b]
Tambien en las obras de a cinco y a seys se parte algunas vezes la cuerda, y esto por guardar la verdad de la compostura: porque este instrumento [la vihuela] aunque mas perfecto que todos, no sufre cosas muy difficultosas, y por no vsar de consonancias peregrinas, qui e[sic] tomar este medio de partir la cuerda en esta manera [EJEMPLO]. Pongamos caso que se offrece vna consonancia, y sea esta: la quarta en vazio: tercera en el tercero traste: segunda en el mesmo: prima en el segundo. Estas son quatro bozes: pero pisando vna de las dos terceras el tercero traste como ya es dicho, la que queda en vazio seruira de mi, o re: y la que se hollare, sera sol, fa, o fa, segun el tono que se tañere: y en esta manera sera consonancia de cinco bozes.
Assi mesmo es sauido, que en alguna compostura, y fantasias, se baxa la sexta vn punto del tono en que se suele templar. Esto se entiende en octaua de la quarta en vazio, con que se ha de entonar. […] ¶ No pongo glosa todas vezes en las obras compuestas, porque no soy de opinion que con glosas ni redobles se obscurezca la verdad de la compostura, como vemos que algunos, contentos con sola su opinion, las obras que muy buenos authores han compuesto con excellente artificio y buen spiritu, puestas en sus manos las componen ellos de nueuo, cercandolas con no se que redobles, ordenados a su voluntad. Digo que si no fuere offreciendose clausula, o en tiempo que la misma compostura diere lugar no se deue en otra manera defraudar la compostura con las semejantes glosas o redobles y como dicho tengo, por la causa que aqui digo, yo no la pongo en las obras deste libro: saluo al clausular, o en los lugares que la compostura lo demanda, como en las mismas obras se vera. ¶ Tambien se señala la claue en la boz colorada que se ha de cantar, porque se tenga conoscimiento de la solfa que se ha de dezir: no se pone mas que en los motetes y en las obras estrangeras, pues las faciles y conocidas poca necessidad tienen desta señal.
Hase pues de notar, q[ue] assi en co[m]posturas como en fantasias, algunas vezes se offrece[n] consona[n]cias de quatro bozes: entre las q[ua]les queda alguna de las cuerdas en vazio: y si la dicha consonancia no es tocada con la mano derecha con algun auiso o curiosidad, aquella cuerda que quedo en vazio, haze dissonancia freçando en ella, con las demas que estan pisadas en sus puntos o cifras. Y esto no solo es tañer suzio, pero aun da gran dessabrimiento al oydo. Pongamos exemplo. Offrecese prima en vazio, segunda en el segundo traste: tercera en el tercero: quinta en vazio: estas son quatro bozes que hazen perfecta consonancia: pero queda aqui la quarta en vazio, que viene a ser tocandole septima de la segunda, que esta en el segundo traste. Claro pues esta, que si el que toca la consonancia ya dicha con la mano derecha, se desmanda con el dedo pulgar a tocar en la quarta, que hara la dissonancia que dicho te[n]go.
El remedio que para esto ay [evitar la disonancia] es facil, para qualquiera que lo quissiere vsar. Y es, que siempre que esta consonancia o otra semejante se offreciere, el dedo pulgar con que hiere la quinta, al tiempo que da el golpe, se ha de quedar fixado en la quarta, que dixe estar en vazio, de manera que su sonido no sea ocasión de dessabrimiento.
Templada que sea la vihuela por estos sobredichos pu[n]tos de canto: affinarla eys desta manera. Porneys el dedo sobre la segunda, en el cinquen [sic] traste: y tañelda: y si la dicha segunda no esta tan alta como la prima: affinalda, alça[n]do o abaxando algun poco la segunda, o el dicho traste. [f4v] Assi mesmo porneys el dedo sobre la tercera, enel mesmo cinqueno traste: y ha de estar la tercera ta[n] alta como la segu[n]da: y sino affinalda como ya he dicho. Assi mesmo porneys el dedo sobre la quinta: en el mesmo cinqueno traste: y ha de estar la quinta tan alta como la quarta: y sino affinalda como he dicho. Assi mesmo porneys el dedo sobre la sesta: en el mesmo cinquen [sic] traste: y ha de estar la sesta tan alta como la quinta: y sino affinalda como las otras. Otra manera de afinar ay para ver si la vihuela esta bien templada: y es desta manera. Mete el dedo sobre la segu[n]da enel tercer traste: y luego tras esta tañe la quarta en vazio : y ha de estar la quarta octaua baxo dela segunda. Y metiendo el dedo sobre la tercera: en el tercer traste: ha de estar la quinta n vazioe, octaua debaxo dela tercera. Y metiendo eldedo sobre la quarta: en el segu[n]do traste: ha de estar la sesta en vazio, octaua baxo dela quarta.
Las cifras [de la vihuela]son en cue[n]ta de alguarismo y son estas. 0123456789. [Une ligne traverse ces chifres].La primera se llama zero en la cuerda que la tal estuuiere sea de tocar en vazio sin poner el dedo enella. En todas las otras se an de poner los dedos. La segunda cifra es numero de vno y es el Primer traste. Y la tercera es dos y es ados trastes. Y la quarta es tres y es a tres trastes y procediendo porlas que restan hasta la postrera que es nueue y señala al noueno traste. Y quando passare la compostura o fantasia del noueno traste y llegare al dezeno estara con esta cifra .[EJEMPLO]. Y si al onzeno con esta .[EJEMPLO].
Mvchas maneras ay de Templar el Violon con el Cymbalo por que qualquier tono se puede tañer, subiendo a abaxando en el tañer vn punto o mas, segun el tono del Cymbalo lo requiriere, lo qaul avun que sea difficultoso con el continuo exercicio se hara facil. Empero la mas facil y meior manera de templar el Violon con el Cymbalo es que la quinta del Violon en vazio este vnisonus col el G maut del Cimbalo, porque desta manera participan ygualmente de los baxos y altos y en esta manera de temple se ha de tanner todo lo que aqui escriuiere destos instrumentos.
Porque me parescio que es cosa que conuiene alos que an de tañer saber templar la vihuela, facilmente a se de tomar la vna quarta dela vihuela en vazio, y despues ygualarla con la otra, q[ue] no este mas alta, ni mas baxa, y despues que esten yguales poner la quarta, en quarto traste con la tercera en vazio q[ue] esten yguales, y despues la tercera en quinto traste: con la segunda en vazio, y despues destar templadas estas tres prouar la quarta en vazio co[n] la segunda en tercero traste que es octaua y sonaran bien, si esta templada luego poner la segunda en quinto traste con la prima en vazio que esten yguales, y luego poner la quarta en segundo, traste con la prima en vazio y sera otra octaua, tocallas entrambas y luego se vera, si estan templadas, la quinta se a de poner en quinto traste con la quarta en vazio que esten yguales, y para ver si esta templada poner el dedo en la tercera en tercero traste con la quinta envazio que estara la quinta enla octaua en vaxo, poner la sexta en quinto traste y tocarla con la quinta en vazio que esten yguales y despues poner el dedo en la quarta en segundo traste que sera octaua con la sexta en vazio, y desta manera si sonare bien quedara templada.
Abisos para tañer con linpieza. Digo que una de las cosas que con estudio i cuidado en este instrumento se debe procurar es tañer con linpieza la maior que fuere posible lo que en el se tañere Y para que en alguna manera esto se pueda adquirir no dejare de dezir lo que en el tienpo y la experiencia me ha enseñado. Y para esto pongo los abisos que se siguen. Hase pues de notar que a conposturas como en fantasias algunas bezes se ofrezen consonanz[ia]s de quatro bozes entre las que se les queda alguna de las querdas en Bazio i si la dicha consonancia no estocada con la mano derecha con algun aviso o curiosidad aquella cuerda que quedo en Bazio haze disonanzia freçando en ella con las demas que estan pisadas en sus puntos o cifras iestonoes [sic=i esto no es ] solo tañer suzio pero aun da gran desabrimiento al oido; querer tractar de todas las consonanz[ia]s en que se deben guardar los abisos ia dados pareceme seria prolijidad baste que con lo ya dicho el q[ue] sabiam[en]te lo quisiere entender podra considerar lo que en esto dejo de dezir.
De dos maneras se hieren las cuerdas en la Vihuela. La vna es en vazio, y la otra en lleno. Herir en vazio, es herir las cuerdas con la mano derecha, sin assentar en los Trastes la mano yzquierda. Herir en lleno, es herir las cuerdas con la mano derecha, assentanto juntame[n]te en los Trastes la mano yzquierda.
La manera que agora se vsa de poner las obras en la Vihuela, es por Cifra, para lo qual, es de saber, que esta Cifra, es la quenta del guarismo, en esta quenta, la, o, da a entender que hieran en vazio, en qualquiera de las seys cuerdas, que señalare, y todos los otros numeros dan a entender, que hieran en lleno. El numero de vno, da a entender, que assiente[n] la mano yzquierda en el primero Traste, y el numero de dos, que la assienten en el segu[n]do Traste[...] Mas ha se mucho de notar [...] que el primero Traste, es el que esta junto a las Clauijas, y el segundo Traste, el que se sigue luego tras el .
Para afinar vn pu[n]to en la vihuela, se ha de guardar lo mesmo q[ue] hemos dicho pa[ra] afinar el pu[n]to en el monacordio. Esto presupuesto, es de saber, q[ue] la vihuela se comie[n]ça a te[mplar desde la sexta. Desde esta sexta a la quinta ay quarta, y desde esta quinta a la quarta ay ta[m]bie[n] quarta. Desta quarta a la tercera ay tercera mayor, q[ue] es de vt, a, fa, o de, fa,mi, a,la. Desde esta tercera a la segu[n]da, ay q[ua]rta, y d[e]sta segu[n]da a la prima, ay ta[m]bien quarta, lo qual todo se entie[n]de, toca[n]do las cuerdas en vazio. Notese, q[ue] desde la sexta en vazio, a la prima en vazio ay quinzena. Para q[ue] co[n] mayor claridad se entie[n]da, se porna apuntado de la mesma manera q[ue] en el monacordio.
[…] conviene dezir las reglas para entender la cifra y particulares cosas que en el se contiene[n]. Primeramente las seys rayas siguientes, que devaxo estan figuradas, so[n] las seys cuerdas de la vihuela, tomando las desta manera [EJEMPLO].
En estas seys cuerdas se muestran las siguientes cifras, que son los numeros para conoscer el valor de cada traste, co[n]tando de vno hasta diez, exemplo 1 2 3 4 5 6 7 8 9 x saluo esta letra o que en la cuerda que estuuiere sea de tocar en vazio, de manera que las presentes [B] cifras os han de servir pa[ra] mostraros en que trastes se an de poner los dedos en la vihuela como aqui esta figurado. En el primero traste la sesta. Quinta en el tercero traste. Quarta en el tercero traste. Tercera en el tercero traste. Segu[n]da e[n] el primero traste. Prima en el primero traste, [EJEMPLO].
Quando las cifras estan vna despues de otra, tañerse an las cuerdas de la vihuela vna despues de la otra, como arriba os esta figurado. Y si vie[n]en dos o tres o quatro cifras iuntas frontero vnas de otras tañer se an las cuerdas de la vihuela iuntas como aqui se figuran. [EJEMPLO]
Esta musica es pa[ra] discantar vn pu[n]to/ o consonancia q[ue] es vn co[m]pas q[ue] comume[n]te llaman el ata[m]bor. Ase de tañer en p[ro]procio[n] de tres minimas al co[m]pas. Esta señal( se pone en el ca[n]to llano pa[ra] bouer siempre a sonar la hasta q[ue] acabe de disca[n]tar la otra vihuela. Este es ca[n]to lla[n]o q[ue] a de lleuar otra vihuela te[m]plada en vnisonus co[n] la q[ue] a de disca[n]tar, o en guitarra su tercera en vazio a los vieios co[n] tercera en lleno de la vihuela en vnisonus.
Aqvi se sigven dos fvgas para principio de entender la mvsica deste libro, son a tres, esta primera se señala desta manera pa[ra] ente[n]der la solfa. tercera en primero traste se señala la claue de ce sol fa ut. pa[ra] saber q[ue] la primera cifra colorada es alamire, ca[n]ta[n]do y tañe[n]do la sol. sol. la. re. co[n] las cifras negras. Y pa[ra] meior gustar esta[n]do tres iuntos el q[ue] tañere ca[n]tara iuntame[n]te la dicha cifra colorada, y entonara al segu[n]do en segunda en vazio, aguarda[n]do los co[m]pases, como se vera en la primera señal, y el segu[n]do entonara al tercero en prima en vazio, aguardando el dicho tercero vn compas al segundo.