D'où l'on peut encore tirer des raisons pour expliquer pourquoy la Trompette, & les autres instrumens font l'Octaue pour leur premier interualle, & qu'ils ont ce semble plus de peine, ou moins d'inclination à faire le ton, ou le demi-ton, qu'ils ne font pas si nettement, ny si constamment comme l'Octaue. Or ils font ces degrez au lieu de ladite Octaue, lors que l'on ne pousse pas le vent assez fort, quoy qu'il soit difficile de sçauoir pourquoy ils ne font pas aussi bien les Tierces, la Quarte & la Quinte, comme le ton & le demiton, auant que de passer à l'Octaue ; dont ceux qui auront plus de loisir, ou d'esprit que moy peuuent trouuer la raison dans les mouuemens du vent que l'on pousse, & dans la figure interieure, & la construction de l'instrument, qui sont causes de plusieurs sons particuliers, & de plusieurs interualles que l'on apperçoit ez vns, quoy qu'ils ne soient pas dans les autres. Ce qu'il suffit d'auoir remarqué sans qu'il soit necessaire de particulariser mille petites circonstances qui se rencontrent aux sons, & aux interualles de chaque instrument, & dont on ne sçauroit expliquer les raisons à moins que d'en faire vn liure entier. Ce que l'on doit reseruer à ceux qui ont consommé toute leur vie à considerer, & à pratiquer les instrumens : car ie ne veux pas demeurer si long temps à parler de la Trompette, que i'oublie les autres, c'est pourquoy ie viens à l'explication de son Diapason & de son vsage.
El punto de licencia se entiende ser, quando el Tono es perfeto: es à saber, compuesto de vn Diapason que son ocho vozes, y estos [sic]son los ocho puntos que dizen de Arte: porque para hazer Clausulas differentes, en semejantes occasiones, se permitent los dos puntos de licencia en cada Tono, añadiendo el vno dellos à la parte superior y el otro à la parte inferior. Y entonces tiene el Tono diez puntos en sus extremos, y llamase verdadero perfeto, por ser à imitacion del Psalmista, à do dize; In psalterio decachordo psallam tibi: en el Salterio de diez cuerdas, cantare al Señor.
Sexto modo, o tono verdadero llamo: al que formando el diapente dezimos fa sol re mi fa. [fxxxj] El que se compone por sexto, es mixturado de octauo y sexto: por lo qual con sola vna señal se conuirtio en octauo.
Tiene mas este tono [primero por alamire] en esta vihuela [común de gamaut] sustentados de clausula en quinta: que no los tiene el organo, y seran en la segunda [cuerda] en el primero [traste], que es mas cercano a elami. Algunos tañedores particulares tañen primero por mi, y elami en el organo: y con mayor perfection se puede tañer en esta vihuela: porque tiene clausulas de puntos sustentados. El quarto se tañe por Dsolre, alamire, y mi: por los quales signos mas excelentemente se puede tañer en esta vihuela, que en el organo se tañe, Sexto modo verdadero, y el que por sexto se suele cantar, tañeran en esta vihuela: como en el organo. El octauo se puede tañer en esta vihuela, como en el organo por Cfaut, Dsolre, Elami, Ffaut, y alamire. Y aun en este modo por Elami se tañera mas perfectamente en esta vihuela, que en el organo: porque tiene sustentados.
El punto de licencia se entiende ser, quando que el Tono es perfeto: es à sauer compuesto de vn Diapason que son ocho vozes, y estos son los ocho puntos que dizen de Arte: porque para hazer Clausulas differentes, en semejantes occasiones, se permiten los dos puntos de licencia en cada Tono, añadiendo el vno dellos à la parte superior y el otro à la parte inferior. Y entonces tiene el Tono diez puntos en sus extremos, y llamase verdadero perfeto >, por ser à imitacion del Psalmista, à do dize ; In psalterio decachordo psallam tibi: en el Salterio de diez cuerdas, cantare al Señor.
El punto de licencia se entiende ser, quando el Tono es perfeto: es à saber, compuesto de vn Diapason que son ocho vozes, y estos [sic]son los ocho puntos que dizen de Arte: porque para hazer Clausulas differentes, en semejantes occasiones, se permitent los dos puntos de licencia en cada Tono, añadiendo el vno dellos à la parte superior y el otro à la parte inferior. Y entonces tiene el Tono diez puntos en sus extremos, y llamase verdadero perfeto, por ser à imitacion del Psalmista, à do dize; In psalterio decachordo psallam tibi: en el Salterio de diez cuerdas, cantare al Señor.
El Segundo Tono por ser compañero del Primero, serà casi de vna mesma naturaleza: sus extremos son a y d: se compone de la primera Especie de la Diapente a y D, y de la primera Diathessaron puesta en el graue, es à saber D y A. Sus principios verdaderos y naturales seran a la mi re, D sol re, y Are con sus Octavas: la final serà en D sol re. Sus clausulas principales seran D sol re y a la mi re: la de D sol re es final e intermedia, y la de a la mi re es solamente intermedia.
[Las especies] son partidas en siete perfetas y seys imperfetas. perfetas son estas. vnisonus. v. viij. xij. xv. xix. xxij. Imperfetas estas.iij. vj. x. xiij. xvij. xx. Estas xiij species son consonantes: concordantes: y verdaderas.
On pourra encores reconnoistre que j’ay obligé la plus grande partie des fugues a la prononciation des paroles, estant raisonnable que l’Orgue qui sonne un vers alternatif l’exprime autant que faire se peut.
Quant à la duree du chant, les Musiciens n'ont encore rien estably sur ceste difficulté : il y en a de longs, de courts, & de mediocres : & l'on peut quasi dire la mesme chose des chants que des vers, car il n'y a point de vers qui ne puisse auoir vn chant ; & si le vers est inutile & imparfait, comme sont ceux ausquels il manque vn, ou plusieurs pieds, on peut appeller leur chant imparfait. Toutesfois l'on peut dire que le chant doit pour le moins durer deux ou trois mesures pour estre accomply & parfait, afin qu'il ait son commencement, son milieu, & sa fin, car ses trois parties se rencontrent presque tousiours en toutes ces choses, particulierement en celles qui sont liees & obligees au mouuement, comme sont les chants dont nous parlons.
En troisiesme lieu, les chants se diuisent en autant d'especes que les passions ; car il y en a de tristes ou languissans, & de ioyeux ; il y en a de propres à la guerre, & d'autres à la paix. Ils se peuuent encore diuiser en Dactyliques, Anapestiques, Iambiques, &c. suiuant les differentes especes des vers & des mouuemens dont les anciens Poëtes & Musiciens ont vsé, & dont on se sert aux Balets.
Ie donneray encore plusieurs autres sortes de chants lors que ie parleray [à la fin du sixiesme liure Latin, qui traite des genres & des modes] des Danses, & des Balets, & de toutes les especes de chants dont on vse en France. Et l'on peut encore voir tous ceux que i'ay donné dans le 13 article de la 57 question sur la Genese. L'on peut aussi rapporter tous les chants que Goudimel, Claudin le Ieune, du Caurroy, Caignet, & les autres ont donné aux Psalmes mis en vers François, & toutes les Chansons spirituelles aux chants Ecclesiastiques, puis qu'ils seruent à eleuer l'esprit à la contemplation des choses diuines, & consequemment qu'ils suiuent le but & le dessein de l'Eglise. Et finalement on peut voir le chant de tous les Motets qui ont esté imprimez depuis que l'on a commencé à chanter à plusieurs parties.
Ie ne crois pas qu'il faille d'autres regles pour faire de bons chants sur toutes sortes de sujets, car la suite des degrez & des interualles des sons qui composent le chant, & la cognoissance du mode dont il faut vser, sont comprises dans la seconde regle [de cette proposition] ; & toutes sortes de vers, & de mouuements sont contenus dans la premiere : quant à la bonté de la voix, & à la prononciation, elles n'appartiennent pas aux regles des chants, mais à la methode, & à la maniere de chanter, & au Chantre, dont nous parlerons ailleurs. Quant à la relation des sons qui composent le chant, comme celle du Triton, & de la fausse Quinte, qui sont quasi les seules relations mauuaises tant au plain chant, que dans la Musique (encore que ces interualles, & tous les autres puissent entrer dans les recits, lors que le sujet le requiert) il en faudra parler dans le liure de la Composition.
L'on doit encore considerer le suiet de la chanson ; car si l'air est lié à quelque matiere, soit prose, ou vers, il sera plus agreable que s'il estoit separé de toute sorte de sujet, dautant que le iugement de l'oüie se faisant dans le sens commun, & non seulement dans les replis & les cauernes des oreilles, si l'air ne porte rien auec soy que le son, il ne peut estre si bien goûté de l'esprit, que lors que le son est joint à quelque parole qui a conformité & analogie auec le chant.
De plus, vn sujet en vers rend le chant plus agreable qu'vne prose, dautant que le vers frape plus subitement le sens commun, & enuelope en peu de paroles vn sens plus aigu, & plus subtil, qui donne vn particulier contentement au sens commun, ou à l'esprit : car la volupté se faict au sens commun, comme le chatoüillement au corps, par vn mouuement subit & non preueu. Certes i'estime qu'il faut conclure qu'il n'est pas au pouuoir d'vn homme de trouuer l'air le plus parfait de tous, encore qu'il fust chanté par les plus belles voix du monde : car cet air se deuant parfaitement raporter au sens d'vn vers parfait, & n'estant pas possible de trouuer le vers le plus parfait de tous, l'on ne sçauroit arriuer à la perfection de l'air dont nous parlons.
Quant au chant que l'on considere comme oüy, & receu par les oreilles d'autruy, il n'est pas plus aysé de le rendre parfait que quand il est consideré en l'autre façon ; car les temperaments particuliers, & les humeurs & inclinations des hommes estant aussi differentes qu il y a de personnes au monde, il est impossible de trouuer vn Air qui plaise également à tous, & d'apporter ce souuerain degré de plaisir que l'on attend d'vn chant de Musique parfaitement agreable. Tel se plaist à vne seule voix qui ne peut goûter la perfection d'vn Concert, & vn autre au contraire : l'vn n'estime pas les voix si elles ne sont iointes aux Instruments, & vn autre n'approuue ny les Instruments à vent, ny ceux qui se seruent de chordes. Quelques-vns se plaisent à vne Musique douce, les autres à vne plaine, forte, & massiue : il en est comme des viandes, chacun a son goust, ou pour mieux dire, comme de l'Eloquence, l'vn l'aime plaine, & diffuse, l'autre concise & nerueuse : Tel se plaist aux vers lyriques, qui ne sçauroit goûter les heroïques : A peine se trouue-t'il deux hommes qui aiment & qui suiuent vn mesme stile. Il en est ainsi de la Musique, car le melancholique aime vn autre air que le bilieux ; & entre les diuersitez des melancholiques il se rencontre diuerses inclinations aux airs & aux chants de Musique.
Or ce Chant en Ison, ou égal, peut receuoir quelques differences selon les differentes manieres dont il est chanté, ou recité : ce qui arriue particulierement [p091] en deux façons : premierement quand on s'arreste plus long temps sur quelque syllabe, & qu'on la prononce plus fort & auec plus de vehemence que les autres, en donnant quelque cadence au chant : ce qu'on remarque au chant des Capucins, qui font la penultiesme ou l'ante-penultiesme du milieu & de la fin de chaque verset des Pseaumes beaucoup plus longue, & qui la chantent plus fort que les autres syllabes, qu'ils font quasi aussi longues les vnes que les autres, & les chantent comme en roulant, ou en nombrant les syllabes sans les trainer, ce qui rend leur chant plus gay & plus agreable. Secondement lors qu'on obserue exactement toutes les longues & les brefues, en donnant deux temps à la longue & vn à la brefue, tant à la fin qu'au commencement & au milieu, sans trainer plus long-temps vn mot l'vn que l'autre, comme il arriue à la prononciation des vers : il y a plusieurs autres manieres qui peuuent varier ce chant, à raison desquelles on dit que tels, ou tels Religieux, ou autres personnes, chantent d'vn tel, ou d'vn tel air, encore qu'ils ne se seruent point d'airs les vns ny les autres, si l'on prend l'air comme ie l'ay definy cy-dessus.
Or la chanson que l'on appelle Vaudeuille est la plus simple de tous les Airs, & s'applique à toute sorte de Poësie que l'on chante note contre note sans mesure reglee, & seulement selon les longues & les breues qui se trouuent dans les vers, ce que l'on appelle mesure d'Air ; sous laquelle sont compris le plein chant de l'Eglise, les Faux-bourdons, les Airs de Cour, les Chansons à danser & à boire, & les Vaudeuilles, & n'y a souuent que le seul Dessus qui parle, que l'on appelle aussi le suiet, & ce sans accords ou consonances des autres parties, parce que faire vne chanson signifie simplement mettre en chant, ou donner le chant à quelques paroles.
Ie laisse vne infinité d'autres Exemples, afin d'adiouster les mouuemens mesurez, que i'explique auec les deux caracteres ordinaires dont on vse pour marquer les brefues, & les longues dans toute sorte de Poësie, comme l'on fait pour marquer ce vers Trochaique, dont les longues syllabes ont cette petite ligne droite − pour leur signe, & les brefues ont ce demicercle ∪ :
il faut donc remarquer que le temps brief est dans les mouuemens ce que le point est dans la Geometrie, ou l'vnité dans les nombres ; & que le premier pied, ou mouuement est composé de deux temps brefs ; le second d'vn temps bref & d'vn long, & ainsi des autres qui suiuent, dont les douze premiers sont simples, & les vnze derniers sont composez, car quant aux autres qui sont composez d'vn simple & d'vn composé, ou de deux composez, ie n'en veux pas parler, d'autant qu'ils ne sont autre chose qu'vne repetition des precedens, ou qu'ils doiuent plustost estre nommez vers, ou metres, que pieds ou mouuemens. Or bien qu'au lieu du temps brief l'on mette deux, quatre, ou huit temps si courts qu'ils ne durent pas dauantage que le temps bref, & qu'ils ayent vne autre grace, & d'autres effets bien differens, neantmoins ils sont pris pour vne mesme chose à l'egard de l'espece du temps, ou du mouuement, comme il arriue lors que pour la minime, qui signifie la premiere partie du pied iambique, l'on met deux noires, quatre crochuës, huict doubles crochuës, ou seize triples crochuës, dont ie parle ailleurs.
Surquoy il est bon d'auertir les Maistres de Chœur qui composent les motets, & les autres pieces de Musique, dont la lettre est latine, que tout ce qu'ils feront chanter aura beaucoup plus de grace s'ils obseruent les syllabes longues & briefues, d'autant qu'ils rencontreront quasi toutes sortes de vers sans les chercher, dont Ephestion & les autres ont vsé : quoy qu'ils ne soient pas tellement obligez à faire toutes les longues & les brefues, qu'ils ne s'en puissent dispenser, comme ils font en allongeant la premiere syllabe briefue de chaque diction, en imitant la prononciation de la Prose, par exemple, on allonge la premiere syllabe de Dominus, & de Deus, &c.. Or ceux qui entendent le Latin receuront vn singulier plaisir à la lecture des six liures que sainct Augustin a fait de la Musique, & verront l'estat qu'il fait des mouuemens Rythmiques, comme il les trouue, & les remarque en toutes les choses du monde, & comme il esleue l'esprit à Dieu par leur moyen ; c'est ce que ie desire semblablement que facent ceux qui liront ces liures des Chants, afin qu'il n'y ayt nulle recreation, d'où l'on ne tire du secours pour porter la volonté à son deuoir, qui consiste particulierement à adorer les Decrets eternels de la Diuine maiesté. Ceux qui voudront apprendre les regles particulieres qui seruent à faire des airs, & des chants propres pour esleuer l'esprit à Dieu, les trouueront dans les liures de la Composition & de l'art, ou de la Methode de bien chanter. F I N.
Et si ie voulois faire chanter ce vers hexametre François au mesme ton que ie le chante, lors que ie le commence à vn ton plus haut d'vne Tierce maieure que le plus bas ton de ma voix, & que ie voulusse que les Chinois le chantassent au mesme ton que moy, il suffiroit qu'ils cogneussent que le ton de la premiere note vaut 50, parce que la chorde qui est à l'vnisson de ce ton tremble 50 fois dans vne seconde ; c'est pourquoy 50 est le propre charactere, ou [p149] le propre nom de la premiere note de cet air : car il n'y a point de mesure si propre pour mesurer le graue & l'aigu des sons, que les nombres, par lesquels les Medecins peuuent remarquer le temperament ou la complexion des hommes aux differens tons de leurs voix, ou aux differens battemens de leur poux. L'on peut donc conclure de ce discours que le nombre des retours estant marqué vis à vis de chaque note, que tous les hommes du monde commenceront & chanteront la mesme piece de Musique au mesme ton, & que si tost qu'ils verront 50 à la marge du papier, dans lequel le vers precedent sera escrit, qu'ils le chanteront en mesme ton que moy. Où il faut remarquer que ces nombres de tremblemens peuuent seruir au lieu des notes, ou de la Tablature ordinaire des voix & des instrumens.
Vne autre chose altere encore le reglement des Modes, c’est que pour mieux former l’intonation au chœur, l’Organiste fait tenir ordinairement le plainchant à la basse-contre, or s’il est du premier mode, quand la Taille le tient à l’autre vers il est du second : de sorte que voyla l’Autentique & le Plagal en mesme sujét, toutefois cela se faisant en tout lieux & de long temps, je l’ay admis & laissé, pour raison de la facilité & liberté de l’instrument dont la grande estendue du clauier peut assés fournir a la modulation des deux especes, comme aussi a l’esloignement des parties pour estre mieux exprimées.
Pour la longueur des vers qui traitent les fugues, je ne pouuois les rendre plus courts, y ayant trois ou quatre fugues repetées par toutes les parties sur le sujét : mais pour s’acommoder au chœur, l’on pourra finir a quelque periode vers le milieu, dont j'en ay marqué quelques vns pour seruir d'exemple. I'aduertis aussi qu'il y a des notes qui ont vn point esloigné de leur caractere que je n’employe que pour vn quart de leur valeur ; c’est pour sauuer vne note & vne liayson qu'il faudroit pour le signifier : aussi ce point est en vn lieu ou il ne peut valoir d’auantage. Adieu.
On peut voir aussi que j’ay pressé les fugues afin d’abreger les couplets, ceux qui les trouuerront trop longs, pourront au lieu de la cadence mediante pratiquer la finale : il y a mesme plusieurs vers qui ont des marques pour cét effet.
On pourra encores reconnoistre que j’ay obligé la plus grande partie des fugues a la prononciation des paroles, estant raisonnable que l’Orgue qui sonne un vers alternatif l’exprime autant que faire se peut.
J’ay adjouté un Second Deposuit potentes & parce qu’au Cantique Benedictus il y a sept vers pour l’Orgue : & le Magnificat n’en ayant que six, on y fera seruir celuy que l’on voudra.
Estant en ceste peine, de fortune ils rencontrerent un jeune berger couché de son long sur l’herbe, et deux bergères aupres de luy. L’une luy tenant la teste en son giron, et l’autre jouant d’une harpe, cependant qu’il alloit souspirant tels vers, les yeux tendus vers le ciel, les mains [p29] jointes sur son estomach, et le visage tout couvert de larmes.
Elle vouloit repliquer, lorsque le berger qui allait chantant, les interrompit, pour estre desja trop pres d’eux, avec tels vers : Chanson de l’inconstant Hylas […]
Alors Alcippe, se ressouvenant du commandement qu’Amarillis venoit de luy faire, ne peut s’empescher de souspirer tels vers : et parce qu’il avoit la voix assez bonne, chacun se teut pour l’escouter. Sonnet […]
Un jour qu’il la rencontra qu’elle s’allait [p159] promener seule avec moy, parce qu’il a la voix fort agreable, et que je le priay de chanter, il dit tels vers : Chanson […]
Apres nous, chacun selon son rang, chanta quelques vers, et mesme Filandre qui avoit la voix tres-bonne, quand ce vint à son tour, dit cettuy-cy d’une fort bonne grace. Stances […]
[…] ne pouvant attendre la venue de l'aurore dans le lict, Il [Silvandre] l’avoit devancée, et avoit desja esté longtemps pres de ce hameau, pour voir quand sa nouvelle maistresse [Diane] sortiroit, et aussitost qu’il l’avoit apperceuë s’en estoit venu à elle chantant ces vers : Stances […]
[…] & me souvient que sur ce mesme suject il fit des vers qu’il chanta devant vous, il y a quelque temps, lors que vous luy commandiez de celer son affection. Ils estoient tels : Sonnet […]
Ce sont, sans mentir, dit Celadon, de grandes vengeances que celles d’amour, et je me ressouviens qu'un pasteur des nostres, fit dernierement sur le tombeau d’un mary jaloux, tels vers : [p790] Sonnet sur le tombeau d’un mary jaloux [...]
Et parce que la musique ayant quelques temps continué, en fin elle cessa pour laisser ouyr les voix de ceux qui chantoient. Quand ce vint à mon rang, je chantay les vers que je vous vay dire, pour asseurer Florice que tout ce que je luy avois dit estoit veritable. Sonnet […]
Nous le suivismes de loin, & lors qu'il se cacha aupres de Phillis, nous en fismes de mesme pour ouyr Silvandre qui chantoit ces vers quand nous y arrivasmes. Stances [...]
Permettez-moy pour le moins de chanter ce que mes yeux ne cesseront jamais de pleurer. Et lors il souspira ces vers, ausquels pour luy déplaire elle respondit : Dialogue [...]
Leonide qui avoit sçeu desja qui elles estoient, voulut les attendre, et Hylas qui ne demeuroit jamais muet, eslevant la voix, s’en venoit chantant ces vers, à haut de teste : Sonnet […]
Je fis en passant par ces grands rochers, & ces deserts des vers que j’ay oubliez, mais un estranger […] [p730] en fit qu’il me recita, & parce qu’ils me plurent, je les appris par cœur : ils estoient tels. Sonnet […]
[…] je fis semblant d’estre un peu jaloux de Valentinian, & de me resjouyr de son depart, & je fis des vers sur ce sujet que chantay devant elle, à la premiere occasion qui se présenta : ils estoient tels. Sonnet […]
Ie donneray encore d'autres exemples des Airs, & des beaux Chants dans le traité qui apprend à bien chanter : car ie veux seulement icy donner quelques chants Ecclesiastiques qui excitent la deuotion lors qu'ils sont bien chantez ; & pour ce sujet ie choisis certains versets de quelques Psalmes qui sont propres pour éleuer l'esprit à la contemplation des choses diuines, afin que le chant & la lettre se respondent mutuellement.
Or les quatre chants qui seruent aux quatre versets des Psalmes sont en vsage parmy les Prestres de l'Oratoire, qui les chantent auec vne grande deuotion ; & le dernier est vsité dans les prisons de Paris. Et l'on pourroit diuiser tous les chants Ecclesiastiques en Leçons, Versets, Respons, Antiennes, Psalmes, Cantiques, Hymnes, Sequences, & Messes, dont Cerone en rapporte vne grande partie dans son 3, 4, & 5 liure : l'on en trouue aussi plusieurs dans Glarean, & Franchin, sans qu'il soit besoin d'en charger ce traité.
Or ce Chant en Ison, ou égal, peut receuoir quelques differences selon les differentes manieres dont il est chanté, ou recité : ce qui arriue particulierement [p091] en deux façons : premierement quand on s'arreste plus long temps sur quelque syllabe, & qu'on la prononce plus fort & auec plus de vehemence que les autres, en donnant quelque cadence au chant : ce qu'on remarque au chant des Capucins, qui font la penultiesme ou l'ante-penultiesme du milieu & de la fin de chaque verset des Pseaumes beaucoup plus longue, & qui la chantent plus fort que les autres syllabes, qu'ils font quasi aussi longues les vnes que les autres, & les chantent comme en roulant, ou en nombrant les syllabes sans les trainer, ce qui rend leur chant plus gay & plus agreable. Secondement lors qu'on obserue exactement toutes les longues & les brefues, en donnant deux temps à la longue & vn à la brefue, tant à la fin qu'au commencement & au milieu, sans trainer plus long-temps vn mot l'vn que l'autre, comme il arriue à la prononciation des vers : il y a plusieurs autres manieres qui peuuent varier ce chant, à raison desquelles on dit que tels, ou tels Religieux, ou autres personnes, chantent d'vn tel, ou d'vn tel air, encore qu'ils ne se seruent point d'airs les vns ny les autres, si l'on prend l'air comme ie l'ay definy cy-dessus.
[…] todos los dichos señores rreçibieron a Diego Ruiz de Sedano, clerigo presbitero, por sochantre desta yglesia y señalaronle el salario […] que […] es quinze mill maravedis y dos cahizes de trigo […] Ha de servir de sochantre e mostrar los moços de choro a cantar de canto llano e versetes y rresponsos.
Las capitulaçiones que Joan Ruiz, cantor o maestro de capilla nuevamente rreçebido ha de guardar son las siguientes: Primeramente que todos los dias eçepto domingos e fiestas de guardar de dos liçiones de canto llano a todos los moços de coro, enseñandoles el arte e tomandoles rrazon del, la vna por la mañana entre prima y tercia, e la otra a la tarde entre nona e biesperas, e en los dias que la nona se dize antes de comer, a la hora que a el le pareçiere, de tal manera, que ellos tomen sus dos liçiones cada dia y esten en el choro[…] Yten que de los dichos moços se escogerán quatro o çinco o seis, o los que a los señores paresçeran, a los quales enseñará canto de organo e contrapunto, e porque han de ser mas abiles, asi de bozes como de ingenio, para los elegir se tomara el pareçer de dicho maestro, e a éstos enseñará los versetes de todo el año, e los rresponsos de la quaresma e los otros versos e cantos que los ministros suelen e deven dezir por todo el año. Yten en lo que toca al cantar canto de organo en el coro […] se le encarga lo haga segund e en los dias que en la dicha yglesia mayor de Sevilla se acostumbra hazer las fiestas de primera dignidad, con sus tres dias solemnes, e las fiestas de segunda dignidad, e los sabados a la missa de nuestra señora y a las salves, e el miercoles de la çeniza, e los dias de las tinieblas y el sabado Santo, y los tres dias de las rrogaçiones y el octavo del Corpus Christi a las bisperas, e proçesiones, e todos los domingos del año, e quando quiera que los señores salieren en proçesion fuera de la yglesia […]
El dicho francisco guerrero les enseñe a los dichos niños cantorçicos a leer y escrivir y cantar los responsos versetes y antifonas y leçiones y calendas.
Item [13/1/1514] que segun la mutaçion y diversidad de las fiestas y Dominicas enseñe [el maestro de canto] a los moços de choro los Responsos, y versetes como el mejor lo sabe hacer, y lo mismo haga en lamentaciones, Antiphonas de la Semana Santa a los señores benefficiados, y bendicion de cirio, y Passiones, y todo lo que mas neçesario fuere, y a cada uno, segun su abilidad enseñe canto llano, y canto de organo y contrapunto
Todas vezes que pues que en vno destos quatro sobredichos Tonos [2,4,5,8], en el demediar del versete acontece ser la postrera palabra de vna syllaba (llamada diccion monosyllaba) como es en vna destas, tu, te, me, spe, sunt, & siempre la demediacion se quedara suspensa en el penultimo punto, que es el Sol, digo sin baxar al Fa.
Quando el Motete esta diuidido en dos partes, y que las postreras palabras de la segunda parte, son las mismas de la primera, assi mesmo el Composidor (si quiere) puede repetir en la segunda parte la mesma Musica, que cantò en la primera parte : lo qual de ordinario acontece, quando que las palabras son tomadas de los Responsos con sus versetes. Verdad es, que si la primera parte acabasse con Clausula suspensa, la segunda parte en lugar desta final, ha de terminar con la final del Tono; por seruar la orden de las Clausulas finales [...] Conuiene acabarle [el motete] en la cuerda final de aquel Tono que esta compuesto, para que facilmente se pueda conocer de que Tono sea. Verdad es, que si està diuidido en dos partes, la primera (querendo [sic] el Composidor) puede acabar con final suspensa: es asauer en la posicion adonde acaba la Diapente de aquel Tono; de modo pero, que la segunda parte acaba siempre con la propia Clausula final del Tono. Y noten que si el Motete es diuidido en tres, en quatro, ò en mas partes, conuiene hazer infaliblemente que la primera y postrera parte acaben en la verdadera cuerda final; y las demas partes que[p687]daran à la voluntad del Componedor. De modo empero no haga arreo dos de aquellas finales suspensas: que es en la cuerda confinal del Tono.
Los tres canticos principales, es à sauer Magnificat, Nunc dimittis, y Benedictus Dominus Deus Israel se suelen hazer solennes: y por esto conuiene esten compuestos con estilo mas subido y de mayor arte y primor, que los otros Canticos, [p690] y que los psalmos [...] Suelen hazer los Composidores (y es lo mejor) que todas las partes [de los tres cánticos principales] imiten la intonacion del Cantollano solenne, en principio de los versetes: pero siempre con variadas y differentes maneras. Tambien acostumbran que dos partes hagan la entonacion, y las otras hagan otra inuencion libre, y arbitraria [...]
Del Hymno, no ay que dezir otra cosa mas, si no que el tambien va compuesto sobre del Cantollano, con mucha solennidad, muchas repeticiones, y mucho artificio (saluo los que siruen para cantar procesionalmente caminando, y para los dias no solennes) y que tanto serà hermoso y de mas quilates, quanto mas imitare al Cantollano: cantando algun versete de lo de medio à menos bozes, y con el postrero (querendo [sic] assi) à mas bozes [...]
De vna cosa q[ue] e procurado, nunca é hallado escriptura ninguna, ni menos quien me de razon dello, y es desto q[ue] en Toledo llaman Melodia, que los mochachos dizen en los versetes de las Oras, y en otros Responsos, lo qual no se haze en otra parte de España, ni fuera della, ni aun saben que cosa es. Y esto bien parece inuencion, pues no tiene arte, y aun los mesmos nombres que tienen, parece que [f29r] hazen burla dello, a los quales dizen Ho[n]das, Formacion, Goteado, Sobaquillo, y otros muchos q[ue] yo no se, ni aun estos que é dicho entiendo. Esto sin duda deuio de ser inuencion de algun embaydor, que no pudo ser menos, porq[ue] si fuera arte, muchos le supiera[n], y estuuiera escripto sobre ello, y en otras muchas partes lo vsaran, mas aqui dende ello se trata, no ay quien sepa dar quenta ni razon dello, porque no tienen fundamento, ni arte, y assi podra cada vno hazer lo q[ue] quisiere, y salirse con ello, con dezir q[ue] es Melodia. Otra cosa es, si quieren lleuar por aqui, qua[n]do vn cantor tuuiere boz y abilidad, que cante un canto llano, assi como Lame[n]tacion o otra cosa, co[n] buenos passos, y quiebros meneandose discretamente de vn pu[n]to a otro, esto es abilidad y no melodia, q[ue] claro esta que vn cantor diestro no a de dezir vn ca[n]tollano si canta solo, tan simple, y seco como el esta co[m]puesto, si no que a de quitar, o poner de lo q[ue] alli esta puntado, guardando la orden del tono, sin hazer desgarros, ni disparates, y assi esto no es para todos, sino para los q[ue] emos dicho; [f29v], lo q[ue] mas e visto sobre esto que dizen melodia, es lo q[ue] algunos escriuen en sus artezillas, y ninguno se declara q[ue] cosa es melodia, mas de que vnos dize[n] [al margen: Iuan martinez]. Qvando quiera que la Melodia del Canto subiere o descindiere de tal a tal parte, y qua[n]do la melodia se siguiere mas de Befabemi arriba q[ue] abaxo. Otros dize[n] [al margen: Taraçona], q[ue] cada vno de los tonos tiene diuersa melodia, y singular manera, y por naturaleza o melodia del canto. Otros dize[n] [ al margen: Taraçona] que algunos tonos huyen de la melodia del canto, por la naturaleza o melodia de algun passo. Otros dizen [al margen: Villafa[n]ca] lo mesmo, por la naturaleza o melodia de algu[n] passo, o por la suauidad del oydo. Por estas razones parece q[ue] quiere[n] aplicar la melodia al Bemol, mas luego en otra parte dizen [al margen: Espinosa] al contrario, que los generos de melodia, que son tres. Be quadrado, Natura, y Bemol, que ellos dizen Diatonico, Cromatico, Enarmonico. Pues si toma[n] a la Melodia por solo el Bemol, como dizen q[ue] los generos de melodia son tres? Aqui a todos los generos hazen de melodia, y de Bemol, como parece, en verdad q[ue] yo no hallo por ninguna [f30r] via por donde los defender, que si ellos se declararan q[ue] es lo que tienen por Melodia, presto nos entendieramos. Y cierto que esto, que lo auian de quitar, pues es cosa de burla, que no tiene fundame[n]to, razon ni arte, ni dello se puede seguir ningun prouecho (como vemos) antes pareze algazara de Moros, que otra cosa. Y lo mesmo es el canto Moçarabe, que ta[m]poco le ay sino en Toledo (?) [sic] FIN.
Auiso xvj. De los versetes de las Oras, y de los tratos de la missa.
Los Responsetes de las Oras. Prima Tercia, Sexta y Nona, son del sexto tono, y ansi esta en costumbre, y en esto va poco. Otros ay que tienen mas composicion, assi como Inclina cor meum, de las Dominicas, y otros del Aduiento. Assi mesmo lo tratos de las ferias, todos los tiene[n] co[m]puestos, segundo y octauo tono: y en esto no ponemos al co[m]ponedor limitacio[n] ninguna, si no que los pueda co[m]poner del tono q[ue] quisiere: lo demas es burla.
[La solemnidad de musica de la primera clase tiene las cosas siguientes. Completas]. En las Completas tañe el organo al primero y tercero verso del Himno, y el segundo verso es en Canto llano. Nunc Dimitis se canta en fabordon alternando organo y Capilla. Podra el Maestro de Capilla hacer que algun musico o musicos lo canten, o tañan al organo pidiendo primero licencia al Señor Presidente del Coro. La Salutacion de Nuestra Señora y las responsiones del versillo y oracion se han de cantar en fabordon.
[De la procesión del Santísimo Sacramento por la ciudad]. §1 En la solemnisima procesión del santísimo Sacramento desde la Capilla mayor y por la ciudad hasta que vuelve a la misma capilla mayor en toda la dicha procesión se cantan los himnos Pange lingua y Sacris solemnis de esta manera, un verso en Canto de órgano, segundo verso ministriles y el tercero verso en Canto llano y ansi alternando en todo el discurso de la procesión. §2. Organo pequeño. Ytem en los altares y estaciones de la procesión, en cada una de estas estaciones se ha de cantar el órgano pequeño que para este efecto se ha de llevar en toda la procesión […] §3. Música y villancicos. Ansimesmo ha de llevar un villancico en cada una de estas estaciones lo cual se hará según y cómo lo ordenare y dispusiere el Maestro de Capilla a cuyo cargo está los villancicos y todo lo demás se ha de cantar y tañer con música en esta procesión. §4. Sochantre Canto llano. El Sochantre está obligado a tener cuidado del Canto llano, y en lo que hubiere correspondencia con la música de la Capilla ha de consultar el tono con el Maestro de Capilla. §5. Fin de la procesión. En la Capilla mayor al fin de la procesión se cantará un verso de los de Pange lingua en Canto de Organo y la Capilla ha de responder a los versillos, y despues de la oración al Benedicamus responden los ministriles y tañen un verso de Pange lingua y con esto se acaba el oficio de la procesión.
Cancion glosada de compas ternario (como los dos discursos antecedentes) de octauo tono Vt, y sol, por cesolfaut del genero semicromatico blando, sobre el verso tetrametro catalectico: dexaldos mi madre mis ojos llorar, pues fueron a amar: comiença el canto llano el tiple, y prosiguenlo las demas vozes. De lo dicho en los discursos antecedentes, acerca de el proceder de los generos se colige: que es cosa imposible darse genero inabstracto; porque, o a de proceder por interualos, o por signos, o por clausulas, de los otros dos generos: y querer abstraerse de esto, seria hazer vna musica desabridissima, y el auer querido los antiguos abstraer los generos, procedie[n]do en cada vno simplicissimame[n]te, sin mexcla ni co[n]creto de otros: fue causa de el tal desabrimiento en las cantilenas, y este, de desecharse el vso de los generos, en aquel sentido, y assi oy se vsan in concreto, que es entretexiendo vnos con otros.
Tabla de los tiento, y discvrsos de musica de organo contenidos en este libro, los quales van segregados en seis repartimientos, a quien llamo grados, començando por los mas faciles y de menos estudio en primer grado, y assi consecutiuamente añidiendo [sic] grados, como seua añidiendo dificultad y cuydado, en la ordenenacion de los dichos discursos, hasta llager al quinto y vltimo; el qual grado denota la mayor dificultad y perfeccion, de los discurses [sic] que caen en el. El segundo grado no supone calidad; sino divide versos de tientos.
Primeramente deue saber cantar el ecclesiastico principiante el responso breue de completas: el qual se sigue […] [fxvi] Con este verso vltimo se dizen todos los versos de visperas y maytines. Entiendo por versos los que dizen despues de los hymnos, y en los nocturnos Para las conmemoraciones es el verso siguiente. […] El benedicamus domino primero es de el domingo y fiestas solemnes, y el segundo es d[e] las fiestas simples. El tono siguiente d[e] lectiones es el ordinario romano.
El canto de organo, dize el musico Andrea, es desygualdad de figuras: y diuersa quantidad d[e] señales. De dos cosas habla esta diffinicion: d[e] las quales en este breuemente tractare. Dize en la primera, que consiste el canto de organo en desygualdad de figuras, o puntos. A semejança d[e] la grammatica que tiene una syllaba breue, y otra longa para hazer harmonia en los versos: assi el canto de organo no tiene los puntos yguales para hazer buena Musica. Son desyguales los puntos, no solamente en las figuras: sino en el valor. Y para saber el valor de cada vno d[e] los puntos: es la diuersidad de señales, que es lo segundo.
Cuenta nos Boecio, que quando avian de pu[n]tar alguna musica: no tenian los puntos, claues, o instrumentos que nosotros tenemos: sino por no poner todos los nombres de las cuerdas, por las quales la tal musica andaua: usauan ciertas señales sobre los versos que avian de cantar.
A los que tienen animas racionales, es concedida de la largueza de Dios la Musica, sciencia de bien medir, o de modulacion. El musico co[m]pone: y vn pu[n]to haze breue, y otro semibreue, vno lo[n]go, y otro minima. El artifice de hazer versos cognosce, que tie[m]po requiere para pronu[nciar vna sylaba breue, y otra longa. Esto haze el cantor, y el poeta para dar graciosidad a su Musica. Conforme a su arte cantan a priesa , y a despacio: y es Musica acertada.
Primeramente ha de saber cantar el ecclesiastico principiante el responso breue de completas: el qual se sigue [EJEMPLO] Por este verso vltimo se dizen los versos de bisperas y maytines. Entiendo por versos, los que se dizen despues de los hymnos, y e[n] los nocturnos […].
Las entonaciones de los psalmos solemnes no diffieren de los simples, sino en el principio […] [f24vb] En el arçobispado de Toledo comiençan estos canticos solemnes [Magnificat, Benedictus]: como tienen puntados los versos de los yntroytos de la Mißa […] Las sobredichas entonaciones (aßi solennes como simples) son romanas: pero no differe[n¡] de las seuillanas, sino en el modo primero y sexto en las mediaciones, que abaxa[n] con pu[n]to ligado.
El canto de organo, dize el musico Andrea, es desygualdad de figuras. y diversa quantidad de señales […] A semejanza de la grammatica que tiene vna sylaba breue, y otra longa, para hazer harmonia en los versos: aßi el canto de organo no tiene los puntos yguales para hazer buena Musica.
De adonde infiero: que el yntroito, responso, y responsete breve porque tiene[n] versos con preßa, o repeticion […] no mirareys en ellos el final, sino donde dexays de cantar, que es el ultimo pu[n]to antes del verso.
Sanct Ysidoro en sus Ethimolo / gias dize, que Musica viene de vn vocablo grie / go que significa buscar: porque el harmonia de la / boz, la modulacion, y sonoridad de los versos por / [fxliij] la Musica se halla: o Musica es dicha de vn in / strumento muy excelente, que se llama Musa.
La Música de los tales [los que no guardan la compostura en el coro] a / borrece Dios por el propheta diziendo. Quitad / y apartad de mi el tumulto y mala Musica d[e] vues / tros versos, y los canticos de vuestra harpa no / los oyre. Porque el alabança en la boca del pecca / dor no es hermosa: el ca[n]to del es dicho tumulto q[ue] / es sonido confuso.
Sabido ya lo dicho con certidumbre, cognos / ca los tonos, o modos de las antiphonas: y pa / ra esto tomad las reglas siguientes. Entre los mo / dos ay maestros y discipulos. Todos los nones / son maestros: y los pares discipulos. […] Mirando el final del antipho / na, si es Dsolre p[ri]mero o segu[n]do: si es Elami ter / cero o q[ua]rto: si es Ffaut quinto, o sexto: y si es Gsolreut / sera septimo, o el octauo. Para saber q[ua]l de los dos / es, contad desde el punto final del antiphona has / ta el primero de la sequencia: y si vuiere tres, o qua / tro punctos: sera discipulo, y si cinco o seys: sera ma / estro. Luego sabed entonarlos. Tres cosas ay q[ue] / saber en esta materia, co[n]uiene a saber principio de / la entonacion, mediacion y sequencia. […] [fvv] Por el signo / donde esta el punto primero de la sequencia de ca / da vno de los modos: por alli va el psalmo. Mirad / bien los primeros puntos de las sequencias: y ha / llareys la regla infalible. Esta regla es general pa / ra entonaciones solennes y simples d[e] psalmos: los / quales van por el punto primero d[e] las sequencias / aunque al començar diffieren. […] Donde el modo / haze punto, que es medio del verso: llamo media / cion.
Quando la [sic] Magnificat y el Benedictus quieren / cantar solenne, no tan solamente los dicen differen / tes a los psalmos simples en los principios: pero / tambien en las mediaciones. Aunque esta differen / cia no es de ordinario Romano: sino de vso de Es / paña. Algunos curiosos quisieron en esto imitar, / o contrahacer a los versos de los introytos: aunq[ue] / no se si para ello tuuieron sufficie[n]te autoridad. Pa / ra los que suelen decir estos canticos con la solen / nidad sobredicha: soy compelido apuntarlos en es / te.
El que quisiere saber, vn ca[n] / to de que tono es: mire primero la letra final. Do[n] / de se acaba totalmente el canto: llamo final. De a / donde infiero, que el introito, responso, y response / te breue porque tienen versos con pressa, o repeti / cion (aunque el verso se aya de mirar lo que sube / o lo que abaxa como parte del modo) no mirare / ys en ellos el final, sino donde dexays de cantar, q[ue] / es el vltimo punto antes del verso. Contad des / de el final cinco puntos arriba, y si encima de a / quellos cinco subiere mas, que abaxa de su final: / sera maestro. Y si abaxase su final, mas que sube / arriba de los dicho cinco puntos: sera discipulo.
Esta razon [melodía que hace bemol para después subir y descender de nuevo a bemol o una nota inferior a él] / va conforme a la necessidad que ay de hazer algu / nas vezes puntos intensos. Esto hallareys en vna / alfa de la natiuidad de nuestra señora, que comien / ça felix: en dos partes, vna en alfa, y la otra / en fin de verso. Estos son los casos que hallo en / los quales por necessidad de buena Musica se de / ue hazer bemol: fuera de estos no hallo razon para / hazerlo: porq[ue] todo bmol es defendido. Esto prue / uo assi. Todo bmol (hblando en rigor de Musi / ca) es genero chromatico, y todo genero chroma / tico (cantando diatonicamente) es defendido: lue / go todo bmol es defendido.
Todos los respo[n] / sos breues de las horas del dia se deuen cantar a / compas. Donde menos guardan el compas son / en los que traen alleluya, y es contra buena Mu / sica: por ser composicion de ca[n]to llano. Los versos / que dicen despues de estos responsos breues, y en / los nocturnos de los maytines: tengan auiso, que / van por Ffaut, do[n]de diremos fa. Concluyo co[n] vn / auiso general en esta materia, q[ue] en todo lo q[ue] ca[n]tare[n] / vayan tan sobre el auiso, q[ue] no se passe punto, señal, / claue, o guion: que no sepan como esta.
Boecio dize auer tres generos de hombres, / que en la Musica se exercita[n]. Unos tañen instrume[n] / tos, otros componen versos, y los terceros juzgan / la obra de los instrumentos, y la de los versos. To / do aquel que tañere instrumento, o cantare care / ciendo de la cierta intelligencia de los tales instru / mentos, o de las consonancias: sera dicho cantan / te, o tañente. Dize Andrea. El que tiene por pro / fessos en la Musica, si su entendimiento de la verda / dera intillegencia de ella caresce: aunque cante y / tanga bien, le negamos el nombre de musico. Esta / la sciencia de la Musica, testigo Augustino, sin el / vso de ella: y muchas vezes (segun vemos) donde / ay menor vso en el tañer de los instrumentos, y en el / cantar: ay mas ciencia, y mayor speculacio[n]. La li / gereza de los dedos en los q[ue] tañen, y la facilidad d[e]l / [fxxv] pronunciar los puntos en los que cantan: del vso, y / no del arte procede. A estos tales bien les conuie / ne el nombre de cantantes, y queda[n] bien pagados: / porque no passaron adelante. El segundo genero / de hombres que en este arte se exercitan son los poe / tas. Estos mas compone[n] por una lumbre natural, / o por distinto [sic, por instinto] de naturaleza: que por speculacion / de entendimiento. Este genero de hombres, dize / Boecio, que no deue gozar del nombre de musico. / Uerdad es, que el doctissimo Augustino entre los / musicos los cuenta: pues que entre la Musica tra / ta de poesia, como parte de Musica. Podemos de / zir, que el poeta no es musico artificial con Boecio: / y que es musico natural con Augustino. El terce / ro genero de hombres que en Musica tractan: es, / que tienen ciencia de juzgar entre las composicio / nes malas y buenas. Esto es proprio del arte de la / Musica: porque consiste en speculacion y razon.
Dizese por cosa auerigua / da, que Pythagoras cantando vn verso spondeo / en el modo tercero, que en otro tiempo se llama / ba Phrygio, curo vn mancebo, que de ebrio lo bol / uio manso, y a entera razon.
A los que tienen animas racionales, es concedida / de la largueza de Dios la Musica, scie[n]cia d[e] bien me / dir, o de modulacio[n]. El musico co[m]pone: y vn pu[n]to / haze breue, y otro semibreue, vno longo y otro mi / nima. El artifice de hazer versos cognosce, q[ue] tie[m]po / se req[uie]re para pronu[n]ciar vna sylaba breue, y otra / lo[n]ga. Esto haze el ca[n]tor, y el poeta para dar gracio / sidad a su Musica. Conforme a su arte ya canta / apriessa, ya de spacio: y es Musica acertada. Dios […] se ha con lo criado, como el ca[n]tor co[n] los pu[n] / tos. Todos los spacios de los tiempos en las co / sas que nascen y mueren, no son otra cosa, sino sylla / bas y puntos de que se compone vn marauilloso / canto: con el cognoscimiento del qual vernemos a / contemplar la sabiduria de Dios. Nasce vn niño / y biue un año, es semicorchea de la Musica de Di / os. Biue dos años, es corchea: biue quatro es se / miminima: biue ocho es minima: y assi podeys mul / tiplicar.
Item, que Juan de Galdámez, que tiene cargo de los mozos de coro, tenga cuidado de […] enseñarles todas las tardes después de completas versos que se han de cantar y oficios y misas de otro dia, y darles leción de leer y contar […] y, si pudiere, darles leción del salterio.
Se tiene de tener cuidado de pasarles la misa o magnificat que se haya de decir otro día, porque cantándose en concierto y compañía se hacen presto hábiles, y si en la tal misa o magníficat que así provieren [sic] hubiere algún dúo o tercio o verso que sea de tiple para lo decir sencillos [sic] se le enseñen muy bien a los niños por si fuere menester que lo diga uno o dos dellos con muy gentil aire y meneo.
[…] Mandaron [los capitulares] que deste dia adelante todos los cantores […] se hallen presentes y canten al verso que se dize en las proscesiones en la nave que esta frontero de nuestra señora de los Remedios.
Que en las salves los tres versos que tañen el uno sea con chirimias y el otro con cornetas y el otro con flautas porque siempre un instrumento enfada.
1409. El dicho día se ordenó que en las festividades de primera y segunda clase los ministriles estén en el coro a tañer al primer verso del primer salmo de tercia, pena de dos reales por cada vez que lo contrario hiciere a cada uno que faltare y esto mismo se entienda con los demás músicos en las dichas festividades.
[Fiesta de la Calenda] Al tiempo que se acaban de cantar aquellas palabras Nativitas Domini nostri Iesus Christi segundum carnem, tañen los ministriles un verso vreve y devoto con los instrumentos que les parecieren mas a proposito, Flautas, o Musas.
[La solemnidad de musica de la primera clase tiene las cosas siguientes]. En las Completas tañe el organo el primero y tercero verso del Himno, y el Sochantre entona y prosigue el Coro el segundo verso. Nunc Dimittis se canta en Fabordon alternando organo y Capilla y el maestro de Capilla advertira con tiempo al organista el tono que se ha de cantar. El Maestro de Capilla podra ordenar que este Cantico lo cante al organo uno, o mas musicos, o se solemnice con algun otro instrumento, o instrumentos segun le pareciere, y primero que se haga ha de pedir licencia al Señor que presidiere en el Coro.
[La solemnidad de musica de la primera clase tiene las cosas siguientes]. La Salutacion de Nuestra Señora se canta en fabordon y han de responder ansi al versillo como a la oracion prima, tercia. Sexta y nona. A las horas de prima y tercia acostumbran echar contrapunto sobre algunos versos de los salmos procurando tener cuidado con la letra y acabar con el verso de cada Coro, y el Sochantre entonara de forma que se pueda echar contrapunto y tendra cuenta con todos los versos del Canto llano en ambos Coros.