Quant aux cheualets [de la Vielle], le plus haut marqué de R, lequel est proche de la rouë, a ses coches ou ses fentes vn peu plus basses que la surface superieure de la rouë, afin que les chordes portent dessus, & qu'elle les touche lors qu'on torne le manche, ou la maniuelle Y, laquelle s'ente au bout de la queuë V au point Z ; & à l'autre bout on attache les deux chordes du milieu aux points ε ζ. Si l'on veut vser de trois, quatre, ou plusieurs autres chordes sur ce cheualet, il luy faut faire autant de dents, & adiouster autant de touches aux marches. Les deux autres cheualets S & T seruent pour determiner la longueur des chordes du Bourdon, qui sont attachées aux points δ γ, & qui s'estendent iusques aux dernieres cheuilles 13 & 14 ; les deux autres sont liées & entortillées à la premiere & à la seconde, qui sont marquées de 11 & 12. Or ces cheuilles qui sont icy horizontales, ont coustume d'estre perpendiculaires sur le bout du manche, lequel est tellement couuert que l'on ne void que la teste des cheuilles : mais i'ay descouuert tout cet instrument pour en faciliter l'intelligence, si l'on met 2, 3 ou 4 bourdons, il faut faire plusieurs dents de differentes hauteurs aux cheualets S & T, afin que les chordes touchent aux autres parties de la rouë depuis l'endroit où touche la chorde O iusques à P : ce qui est tres-aysé à comprendre. La lettre X monstre l'ouye de la Vielle, & l'on peut y adiouster d'autres ouyes comme à la Viole, & plusieurs particularitez & circonstances, tant pour l'ornement que pour la commodité, par exemple, vn petit coffre pour mettre des chordes & de la colophone ; ce qui depend de l'industrie & de la volonté des Facteurs. Et parce qu'ils peuuent faire des Vielles de cinq ou six pieds de long, & de toutes autres sortes de grandeurs, il n'y a nul doute que l'on en peut faire des concerts, qui toucheroient peut-estre dauantage l'esprit que ceux des autres instruments.
Quant à l'inuention des Epinettes qui seruent pour les ieux de Violes, l'on s'est seruy iusques à present d'vne grande rouë toute seule, sur laquelle portent toutes les chordes de l'Epinette, comme font les quatre de la Vielle, ou de cinq rouës differentes paralleles, comme l'on fait en Allemagne. Mais vn archet de crin bandé dessus ou dessous les chordes imiteroit mieux la Viole, si l'on pouuoit remedier à tous les accidens qui en empeschent le mouuement. Or ie ne doute nullement que l'industrie des Facteurs ne les puissent euiter, d'autant qu'il y a moyen de faire tellement perdre les crins de la soye les vns dans les autres, ou d'en faire passer vne partie dessus, tandis que l'autre passe dessous, qu'il ne s'y rencontrera point de noeuds. Et puis on peut tenir l'archet esgalement bandé par le moyen des poulies sur lesquelles il passe, parce qu'on peut les approcher ou les esloigner auec des vis, afin de bander la soye lors qu'elle se sera laschée. Surquoy il faut remarquer que les chordes doiuent estre fort proches des rouës, ou de la soye de l'archet, afin qu'elles parlent aussi tost que l'on touchera le clauier, dont les touches peuuent estre plus ou moins abaissées, pour faire parler les chordes plus ou moins fort. L'on peut y adiouster de petits ressorts pour faire des battemens sur les chordes, afin d'imiter les tremblemens & les flatemens de la main gauche ; & si l'on y accommode des mouuemens pour faire tourner les roües ou l'archet, l'on n'aura pas besoin d'vn homme, ou du pied pour iouër de cet instrument : mais seulement de la main pour toucher le clauier, comme celuy des Clauecins ordinaires, laquelle fera entendre vn concert de cinq ou six Violes, lors qu'on touchera cinq ou six parties dessus. Il n'est pas necessaire de mettre icy de la tablature pour cette sorte d'Epinette, ny pour la Vielle augmentée de tant de chordes que l'on voudra, parce que celle que i'ay donnée pour l'Epinette, & pour les Violes y peuuent seruir. Quant aux Tambours ou Barillets, dont on vse pour faire iouër les Epinettes toutes seules, i'en parleray dans le liure des Orgues.
COROLLAIRE I La Vielle peut seruir pour accorder les Epinettes, & particulierement celles qui sont Luthées, ou qui font le concert des Violes, & qui pour ce suiet [p215] sont montées de chordes de Luth & de Viole, car si les touches du Clauier de la Vielle sont bien disposées selon les raisons harmoniques, soit exactes ou temperées, on peut les mettre à l'vn des bouts, ou à costé de l'Epinette, ou les cacher dessouz, afin d'aiuster ses chordes auec l'harmonie de la symphonie, dont l'accord & la iustesse ne change point, soit que la chorde s'enfle, & qu'elle monte, ou qu'elle descende, d'autant que chaque touche luy sert de cheualet immobile.
PROPOSITION II. Expliquer de combien il y a d'especes d'instrumens à vent, & quel est le plus simple de tous. L'on peut diuiser ces instrumens en plusieurs manieres, dont i'en expliqueray icy les principales, par exemple, on peut leur donner le mesme ordre qu'ils tiennent dans l'vsage ordinaire, en ioignant ensemble ceux qui seruent à vn mesme concert, ou celuy des temps esquels on les a inuentez, ou celuy du nombre de leurs trous, &c. de sorte qu'il importe fort peu quel ordre l'on suiue, pourueu que l'on en entende la fabrique, la proportion & [p227] l'vsage. Or i'explique premierement ceux qui n'ont qu'vn trou, & puis ceux qui en ont deux, trois, ou plusieurs ; & parce qu'entre ceux qui n'ont que deux, trois, ou plusieurs trous, les vns ont des bocals, ou bouquins, que l'on peut appeller emboucheures, & les autres des tampons, des lumieres, ou des anches, ie parleray premierement de ceux-cy, & puis des instrumens à bocal : mais ie ioindray ceux que l'on embouche à costé par vn simple trou, auec ceux qui vsent de lumiere, laissant neantmoins à chacun l'entiere liberté de les disposer autrement. Quant au plus simple instrument, il est mal aysé de le determiner, car il semble d'vn costé que la Fluste, que l'on appelle Eunuque, & les autres qui rendent seulement la voix qu'ils ont receuë, par exemple les pots cassez, les coquilles, & les autres corps concaues, dans lesquels on parle pour renforcer la voix, sont les plus simples de tous, & d'ailleurs que l'on doiue attribuer cette simplicité à ceux qui n'ont qu'vn seul trou, comme il arriue aux flustes de Pan, dont vsent les Chaudronniers, aux petits sifflets, aux clefs percées, à l'vne des mains iointes, ou à toutes les deux qui seruent de sifflet, & à plusieurs apeaux, ou pipets dont on vse pour appeller & pour prendre les oyseaux. A quoy l'on peut adiouster que les chalumeaux de paille sont tres-simples, & qu'il n'y a nul instrument plus rural ou champestre, ny qui soit plus aysé à faire, si ce n'est qu'on leur prefere les cornes de boeuf & de belier, ou des autres animaux, dont ie parleray dans le discours des Cors de chasse.
Ie laisse plusieurs sons que produisent les vents à la rencontre des rochers, & des autres corps, parce qu'ils ne sont pas dans nostre disposition, & qu'ils ne peuuent seruir à la Musique, encore qu'il puisse arriuer qu'ils fassent toutes les parties d'vn concert par le moyen de plusieurs trous, qui se rencontrent quelquefois dans les rochers, & dans les montagnes : de sorte que l'on peut se tromper en s'imaginant que la douce confusion des sons que l'on oyt pres des bois, des forests, des rochers, des cauernes, &c. vienne de quelque Musique esloignée. Ce qu'il faut remarquer afin de ne faire pas passer pour miracle, ou pour prodige ce qui n'est que naturel, & que nostre religion, dont l'essence est si saincte & si veritable, qu'elle est digne de Dieu, ne soit pas mesprisée, lors que l'on veut l'appuyer, ou la confirmer par des actions que les ignorans publient quelquefois pour extraordinaires & miraculeuses, quoy qu'elles n'ayent rien de surnaturel, comme ie fais voir en plusieurs endroits de cet oeuure, qui peut seruir pour destruire la superstition, & pour affermir la vraye deuotion qui consiste particulierement à aymer Dieu de toute nostre affection & nostre prochain, c'est à dire tous les autres hommes, autant que nous mesmes, & à pratiquer toutes les actions que prescrit la vraye Religion, soit du corps, ou de l'esprit, auec la sincerité & la pureté que Dieu desire de la creature raisonnable.
Le quatriesme Chalumeau est appellé Eunuque par quelques-vns, mais la difference de ses sons ne vient pas de celle de ses trous, ny de sa longueur, comme il arriue aux autres : car elle ne fait point d'autre son que celuy de la bouche, ou de la langue qui parle, dont elle augmente la force & la resonance par le moyen de sa longueur & de sa capacité, & par vne petite peau de cuir mince, & deliée comme la peau d'vn oignon, dont on affuble le haut, où l'on void A, afin que le vent & la voix que l'on pousse par le trou B, qui fait l'emboucheure, aille frapper cette peau comme vn petit tambour, qui donne vn nouuel agreement à la voix par ses petits tremblemens qui la reflechissent. La boëtte ou le pauillon A B, sert à couurir ladite peau, & ses trous donnent l'issuë à la voix, quoy qu'ils ne soient pas necessaires. Or l'on fait quatre ou cinq parties differentes de ces Flustes pour vn concert entier, qui a cela par dessus toutes les autres Flustes, qu'il imite dauantage le concert des voix, car il ne luy manque que la seule prononciation, dont on approche de bien pres auec ces Flustes. Ce que les Organistes & les Facteurs doiuent soigneusement remarquer, afin d'inuenter des ieux nouueaux, qui imitent beaucoup mieux les voix humaines que leurs Regales, & de tromper tellement leurs Auditeurs, qu'ils croyent entendre vn meilleur concert que celuy des voix, qui sont priuées de la douceur de l'harmonie, & des charmes qui viennent des petites peaux que l'on peut adiouster en diuers endroits des tuyaux & des Flustes.
Les notes qui sont precedées de ♭ mols signifient les feintes, les accidents, ou les demy-tons, que l'on fait en moderant le vent, ou par l'industrie des doigts, dont on bouche plus ou moins les trous [de la Fluste], afin de sonner les chansons qui sont par ♭ mol. Or la note qui est sur la clef de C sol vt fa, & qui recommence en bas sur la premiere ligne, continuë les tons que nous auons commencez sur l'autre clef, & sert comme de racine pour acheuer le reste de l'estenduë, comme monstrent les notes qui suiuent. Quant aux autres caracteres il faut les expliquer si clairement, qu'il ne soit plus besoin d'en parler dans les discours des autres Flustes qui s'en seruent : ie dis donc en second lieu que les lignes noires, qui tombent perpendiculairement sur les trois regles de la tablature, signifient le nombre des trous, qu'il faut boucher pour faire les sons marquez par les notes de dessouz : par exemple, les trois premieres, qui sont sur les trois regles, signifient que l'on fait la premiere note en bouchant les trois trous, & en poussant le vent le plus foiblement que l'on peut : les deux autres lignes qui suiuent monstrent qu'il faut boucher les deux trous marquez vn & deux, & deboucher le dernier trou marqué par trois pour faire le re, ou la seconde note ; la petite ligne qui suit encore, signifie qu'il faut seulement boucher le premier trou pour faire le mi, ou la troisiesme note : & les trois zero, ou les trois cercles enseignent qu'il faut deboucher tous les trous pour faire la quatriesme note, ou le fa. Mais l'on ne peut continuer le sol iusques à l'Octaue, & l'on est contraint de passer tout d'vn saut à la Quinte en haut, afin de prendre l'Octaue de la premiere note, qui a son Octaue en haut, lors que l'on recommence à boucher les trous, & que l'on renforce le vent : ce qu'il faut remarquer d'autant plus soigneusement que la mesme chose arriue à plusieurs autres instrumens à vent, comme au Flageollet & aux Flustes, qui montent à l'Octaue, & quelquefois à la Quinziesme, & à la Vingt-deuxiesme, selon que l'on augmente le vent ; de sorte qu'il se rencontre des hommes qui font l'estenduë d'vne Vingt-deuxiesme sur la [p232] Fluste à trois trous, dont i'ay veu l'experience en Iean Price Anglois. Or c'est chose asseurée que l'on peut faire toutes les parties de Musique auec plusieurs Flustes à trois trous, comme auec les autres, quoy que ces concerts ne soient pas en vsage, c'est pourquoy ie n'en donne point d'exemples.
Or il est si aysé de comparer la tablature precedente auec celle-cy, qu'il n'est pas besoin d'en parler, c'est pourquoy ie poursuis l'explication des autres Flustes, & premierement de celles d'Angleterre que l'on appelle ordinairement douces, à raison de la douceur de leurs tons & de leurs accords, apres auoir donné vn exemple à quatre parties, qui monstre la maniere de faire des Concerts, & telles parties que l'on voudra, auec quatre ou cinq sortes de Flageollets. Or l'exemple qui suit est vn Vaudeuille du troisiesme mode transposé d'vne Quarte : le Dessus se iouë auec D la re sol tout fermé, & tout ouuert à l'Octaue : & pour les autres parties l'on ferme, & l'on ouure le C sol vt, & le G re sol : ce qui est si aysé à comprendre qu'il n'est pas necessaire d'en parler plus au long. Cet exemple & les autres qui seruent aux instrumens qui suiuent, ont esté composez par le sieur Henry le Ieune, qui entend fort bien leur portée, & leur estenduë. Ceux qui desirent d'autres exemples peuuent consulter les Maistres de l'art, car il suffit que celuy-cy fasse voir la proprieté du Flageollet, & l'estenduë de toutes ses parties, afin que l'on en puisse vser dans toutes sortes de concerts : ce qu'il faut semblablement remarquer pour les autres instrumens à vent, qui ont vn exemple particulier qui sert pour comprendre leur nature. [p237]
Neantmoins les Philosophes qui en voudront rechercher les causes, doiuent les tirer de la fabrique de cet instrument [la Fluste d'Allemand], & de la maniere dont on l'embouche pour pousser le vent, & de toutes les autres circonstances. Ie laisse aussi quelques autres remarques que l'on peut faire sur cette tablature, par exemple, que quelques-vns font de certains tons en bouchant ou en debouchant d'autres trous que ceux qui sont marquez, comme l'on void dans cette autre tablature qui suit : & qu'il est beaucoup plus difficile de faire parler cette Fluste que les autres qui s'embouchent en haut, car tous peuuent vser de celle-cy, & peu sçauent sonner de celle-là, à cause de la difficulté que l'on trouue à disposer les levres comme il faut sur le premier trou, qui sert de lumiere : [p243] ce qui arriue semblablement au Fifre, qui ne differe d'auec la Fluste d'Allemand qu'en ce qu'il parle plus fort, que ses sons sont beaucoup plus vifs & plus esclatans, & qu'il est plus court & plus estroit. C'est le propre instrument des Suisses, & des autres qui battent le Tambour, quoy que les vns le sonnent d'vne façon & les autres d'vne autre, suiuant les differentes coustumes & les differentes tablatures que l'oreille & l'vsage peuuent suppleer. Mais l'on ne fait pas ordinairement toutes les parties de Musique auec les Fifres, comme auec les Flustes d'Allemand, que l'on met au ton de chapelle pour faire des concerts : & parce que l'on ne peut faire de Basse assez longue pour descendre assez bas, l'on vse de la Sacquebute, ou du Serpent, ou de quelqu'autre Basse pour suppleer, car si la Fluste d'Allemand estoit assez longue pour faire cette partie, les mains ne pourroient pas aysément s'estendre iusques aux derniers trous, tandis qu'on l'emboucheroit ; quoy que l'on puisse suppleer ce defaut dans les Basses de ladite Fluste par plusieurs clefs, en les rompant ou redoublant, comme l'on fait aux Bassons, dont nous parlerons apres.
COROLLAIRE Si les Chasseurs veulent auoir le plaisir de faire des Concerts à quatre ou plusieurs parties auec leurs Cors, il est assez aysé, pourueu qu'ils sçachent faire les tons iustes, & qu'ils proportionnent tellement la longueur & la largeur de leurs Trompes, qu'elles gardent les mesmes raisons que les tuyaux d'Orgues : par exemple, si le plus grand Cor à six pieds de long, il fera le Diapente en bas contre celuy qui aura 4 pieds de longueur : ie diray ailleurs si leurs largeurs doiuent estre en raison Sesquialtere. Et si l'on adiouste vn troisiesme Cor long de trois pieds, il fera la Quarte contre le second, de sorte que les trois feront vn Trio parfait, & toucheront les trois principales chordes du premier mode : ausquels il sera aysé d'en adiouster trois ou quatre autres pour faire les autres accords. Il y a plusieurs autres choses qui concernent les Cors, dont nous parlerons apres ; i'adiouste seulement qu'on les peut faire de chrystal, de verre, de terre, de pierre, &c. & que les Facteurs y peuuent ioindre vne grande quantité d'industries qui les feront autant admirer que les autres instrumens.
PROPOSITION XVII. Expliquer le Diapason des Trompettes, c'est à dire les differentes grandeurs qu'elles doiuent auoir pour faire les quatre parties de Musique, & toutes sortes de Concerts : & la figure & l'vsage de la Sourdine.
La escuela de los Sacerdotes entendian por la cigarra, que siendo tan pequeña auezilla y sin boca, ca[n]ta tanto y tan concertadamente; y assi en su escuela sin sylabas y con señales mudas se entendian, que en alguna manera era como hablar sin boca.
Has de començar y acabar contrapuntando solo en specie perfeta y la mas alta que pudiere alcançar sobre el canto llano. E si ay dos contrapuntantes o mas? no se guarda esta regla. saluo aguardarse concertadamente vnos a otros.
Acabado de cantar este soneto, pararon un poco, tañendo quatro vihuelas de arco y un clavicordio tan concertadamente que no sé si en el mundo pudiera aver cosa más para oír ni qué maior contento diera a quien la tristeza no tuviera tan sojuzgada como a mí. Y luego començaron quatro vozes muy acordadas a cantar esta canción: /Canción/ No me quexo yo del daño
Auiendo seruido casi quarenta a vuestra real alteza de musico de camara. Visto lo mismo que a todos es muy notorio .s. en estos vuestros muy famosos reynos e provuincias de Portugal generalmente la musica ser estimada: sintida e concertada: tanto a la dulçura de su melodia quanto a la parte muy sotil de su theorica auentajada mas que en otra parte del mundo.
Aunque conozco auer hecho grandisimo agrauio a mi padre, Dios le de gloria, en auer querido juntar en este libro algunas cosas que el dio de licio[n] a sus discipulos, por no auer sido cosa que el vuiese hecho de proposito para este fin. Mas viendo el prouecho que en ellos han obrado, cosas dadas de tales manos, me ha movido a sacarlas a luz con no poco trabajo mio, que hasta ponellas en la perfection que he podido he pasado, si algunas faltas vuiere, pido se suplan, y se resciua mi voluntad, que es deseosa de que todos se aprouechen, especialmente los religiosos y religiosas, los quales no ternan escusa para no trauajar en este arte, para loar a nuestro Señor.
Raras vezes toparan en cosas glosadas dos quintas, o dos octauas, paresciome dexallas, por ser menos inconuiniente, que no que se pierda el buen son que tiene la glosa por no dallas, pues tiene el que tañe la mesma licencia, quando glosa, que el cantor qua[n]do bien canta.
Algunas vezes dexa de señalar el molde en algunos compases, ligaduras o pausas, aduiertan que en el compas q[ue] faltare, si la letra que detras viene sonare bien en el lugar q[ue] falta, es ligadura, y si sonare mal es pausa: y teniendo aduiertimiento en esto, no tienen q[ue] dudar en nada.
Aduiertase que qua[n]do entre las cifras graues viniere cifra sobreaguda, o aguda, de manera que la voz de salto desatinado o al contrario quando entre sobreagudas o agudas, vinieren graues o regraues, de manera que den setima o nouena de salto, que aquello es falta de la impresion: mirese como la voz vaya mas concertada.
El contrapunto a co[n]cierto, es ordenado desta manera. Qua[n]do el ca[n]to llano fuere por co[n]trabajo ca[n]tara[n] de co[n]certado tiple, tenor, o contra alto, para lo qual seguira el tiple las consona[n]cias, de octaua, dozena, quinzena, dezisetena: y el tenor; o co[n]tra alto, dara[n] sobre el ca[n]to llano, tercera, quinta, o octaua, dezena, dozena, y concertarse han desta manera. Si el tiple diere quinta sobre el ca[n]to llano, dara el contra alto tercera, y si diere octaua, dara el co[n]tra alto quinta, y si diere dezena: dara el contra alto octaua: y si diere dozena, dara el contra alto, dezena: y ansi de las demas que se siguen qua[n]to pudiere alca[n]çar cada voz en su termino, sie[m]pre mira[n]do q[ue] las vozes se guarde[n] de dar, fa, co[n]tra, mi, en specie perfecta, ni de[n] dos species perfectas de vn mesmo ser vna tras otra, y procure[n] ymitar al ca[n]to llano, y yr lo mas ju[n]tas q[u]e pudiere[n], y allegadas al ca[n]to llano, y trabaje[n] co[n]trahazerse la vna a la otra, cada vna en su termino, y esto co[n] diuersos passos de caças y fugas vna tras otra Por semibreue, minima, o seminima, y el mismo orde[n] q[ue] se dixo arriba del co[n]certar de las species, vna voz co[n] otra, se ha de tener en el clausular.
En la sexta conclusion [de contrapunto] es la primera manera: concor / dancia de vozes es cantar tres o q[ua]tro vozes ju[n]tamente / en terminos distintos: acordadamente en consonancia. s. / ca[n]tar tres vozes o q[ua]tro concertadame[n]te distintas cada / vna por si en su termino distinto: que sean y sonen en con / sonancia: y son constituidos a cada voz los interuallos / que ha de formar: porque mas ligeramente se hallen las / vozes en concierto: y formacion de consonancias. y des / pues de aquellos interuallos que las vozes han de for / mar: la voz alta puede formar la sexta y la dezena como es / ta dicho en la conclusion: porque la voz de tiple no for / me con ella sobre sextas munchas [sic] quintas. y formara pri / mero la octaua de la dezena: porque el tiple de primero / la dezena: y no den en vnisonus. y la voz de tiple puede / [fol 35v] en principio de co[m]pas formar la dezena como dicho es: / por no formar con la voz alta quintas o octauas. y forma / ra la trezena como esta dicho d[e] la sexta: por su imperfecio[n] / y sordedad: y porque no tiene otra formacion que mejor / sea si no es formandola voz alta octaua del canto llano: y / el tiple sexta de la voz alta. En la segunda manera la voz / baxa puede formar la sexta por clausular en octaua: o por / ser despues del golpe del compas y venir el tiple en co[n]so / nancia. Y el tiple puede formar la quinta despues de da / da la tercera y el golpe del co[m]pas: porque la voz baxa no / se ande con el canto llano en octauas o sextas. En la ter / cera manera la voz alta puede formar la sexta: formando / la voz baxa tercera del canto llano. Y puede formar la / quinta despues de dado el golpe d[e]l compas: porque pueda ser / con las otras vozes en consona[n]cia. En la quarta manera / la voz baxa puede formar la sexta como dicho es en ella: / porque las vozes sean mas acordadas en consonancia. y / es de saber que los interuallos principales que en estas / quatro maneras ponemos que las vozes han de formar: / son para mas recto concierto y conoscimie[n]to vnas vozes / de otras. Y los interuallos despues de los principales q[ue] / ponemos que se pueden formar: son para que las vozes se / estie[n]da[n] a mas co[n]trapu[n]cto. Assi como en las maneras q[ue] re / sultan destas dichas q[ua]tro: que son mas abunda[n]tes: assi pa [ra] / co[n]trapu[n]cto concertado: como pa[ra] poder co[m]poner. para lo q[ua]l / es necesario tener noticia y espire[n]cia de todo lo q[ue] esta / dicho del co[n]trapu[n]cto: para mas atreuidamente se pueda / cantar y co[m]poner: sin espantarse ninguno d[e] ninguna cosa / que se pueda hazer: o no se pueda hazer.
De ciertos auisos para entonar los psalmos. Tres cosas ay que saber en esta materia, couiene a saber principio de la entonacio[n], mediacion, y sequencia. En el principio diffiere[n] algunos modos, y otros conuiene[n][...] Por el signo donde esta el punto primero de la sequencia de cada vno de los modos: por alli va el psalmo. Mirad los primeros puntos de las sequencias[…] Quando se deue[n] entonar las entonaciones solemnes, y quando las simples: a la disposicion del ca[n]tor queda[…] Donde el modo haze punto, que es medio del verso: llamo mediacion […] La sobre dicha regla en canto concertado de fauordon, o contrapunto padece excepcion: porque volvera[n] con punto ligado al propio signo do[n]de salieron […] En el final (que es la sequencia) todos [modos] tiene[n] seys puntos. A lo menos para cada vno son menester seys sylabas […].
El ultimo genero de contrapunto, y de quien se haze mucho caudal, es el concertado, y es quando dos cantores sobre un canto llano hazen de improviso musica concertada […] Reglas particulares pare este contrapunto concertado yo no las se dar: sino son las dichas en los capitulos superiores, y los auisos vniversales puestos en el presente los quales se siguen. El primero sera, que el ca[n]tor sepa bien las leyes del contrapu[n]to, y las aya puesto mucho por obra […] ] f134rb] Co[n]uiene lo segundo dar se mucho a la composicion de canto de organo: porque sepa muy de memoria los golpes que cada vna de las bozes puede hazer, y quando la vna diere en cierto signo: la otra en que signo, o signos puede ser puestas, y a tal passo del tiple que puede hazer el tenor, o contralto […] Lo tercero y muy principal que se requiere: es, que los ca[n]tores se cognoscan, y sepa el vno los terminos que el otro tiene en el hechar contrapunto, para que lo sepa aguardar y seguir en los paßos que le diere. Visto auemos dos excelentes hombres en co[n]trapu[n]to, y por no cognoscerse: no concertarse en el contrapunto. Pues hecho el oydo en oyr todas las bozes, y medir las consonancias, siendo diestro en co[n]trapunto, y cierto en la composicion: es ydoneo para hechar contrapunto concertado.
Para mayor hermosura deste contrapunto [concertado] e[n]tren las bozes en fuga. Unas vezes guardaran la fuga del canto llano (entrando el canto llano a la postre) y otras vezes entre la una boz de contrapunto juncto con el canto llano, y aguarde la otra boz: la qual seguira la tal fuga. Es cosa curiosa: yr las bozes del contrapunto contrahaziendo el canto llano.
[…] del exercicio de la composicion de canto de organo, que es composicion sobre pensado: se granjea el contrapunto concertado, que es composicion de improviso.
Ueys la gran differe[n]cia que ay entre los / musicos concertados, honestos, y virtuosos de aq[ue]l / tiempo: y algunos de los cantantes n[uest]ra edad: / En el tiempo q[ue] Dauid eligio los tres maestros de / capilla (allende de ser en su arte sabios) los busco / que fuesen prophetas: porque ellos se hiciesen la / letra y el punto. Opinion ay, q[ue] muchos de los psal / mos compusieron estos maestros. La scriptura di / ze. Escogio Dauid a los maestros de los cantores, / para que prophetassen en los psalterios, en las har / pas, y cimbalos. Affirman los hebreos, que tañen / do con estos instrumentos eran tocados con la gra / cia del spiritu sancto para prophetar. Te[n]ga[n] temor / de Dios los ca[n]tantes liuianos, no gasten la Musi / ca en vsos malos: porque allende de ser offensa co / mun, como cosa mala: es otra particular, que roba[n] a / Dios la Musica, que el tiene para su seruicio.
Los Angeles (dize la yglesia en el prefacio de / la missa) no cessan en bozes concertadas de dezir / cada dia sancto, sancto, sancto: los quales continuamen / te alaban a Dios, y hazen fiesta a los sanctos que / celebramos.
De esto que / tengo por cierto [que el nombre de la ciudad de Setubal procede de su fundador, Tubal, padre de la música], y d[e] lo que veo en los portugueses, / que aunque no sepan cantar por arte, lleuan Mu / sica concertada: infiero, que ellos heredaro[n] la Mu / sica del fundador, poblador y rey de Portugal, / Tubal padre de los cantores. Mi libro habla de / grandes secretos de Musica perfecta. En el Rey / no de Portugal començo la perfection de la Musi / ca por el Rey Tubal.
La solemnidad de musica de la primera clase tiene las cosas siguientes. La Capilla ha de responder en las primeras Visperas al Deus in adjutorium meum intende en Canto de Organo, y echar contrapunto suelto en la primera antifona ambas veces y de la misma manera a la antifona de la Magnificat antes y despues de ella. En algunas iglesias acostumbran echar contrapunto concertado en la primera antifona ambas veces (solamente a la entrada de la antifona) y de la misma manera a la antifona de la Magnificat.
[… las fiestas … de segunda clase …. tienen las cosas siguientes. Misa]. Alleluia de concierto. Alleluia se canta en contrapunto concertado segùn y como el Maestro de Capilla le pareciere el cual la encomendarà con tiempo, y advertirá él mismo por su persona a los señores caperos que no las encomienden [sic]. Nota 1. Cuando el Coro repite Alleluia antes del verso y ansimismo cuando en el verso despuès del contrapunto de concierto entran todos con el Canto llano para acabar el verso, han de echar contrapunto a la folia, pero cuando la ùltima vez se canta después del verso Alleluia ha de ser en contrapunto concertado y con ello se ha de acabar. Nota 2. Muchas veces no hay en la Capilla disposición para que se cante Alleluia de concierto, podrá el maestro encomendarla a dos contrabajos o dos tenores, y no habiendo cantores podrán encomendarla a dos señores segundos caperos y echarán contrapunto a la folia como se notó en la Primera Clase.
Alleluia se canta en contrapunto concertado el principio de el y a la repeticion echan todos contrapunto suelto a la folia, y ansimismo se canta en contrapunto concertado el principio del verso una o dos clausulas del y de alli adelante prosigue todos echando contrapunto suelto a la folia. Y se ha de cantar el Alleluia despues del verso en contrapunto en concierto con que se ha de acabar porque esta ultima vez no han de echar contrapunto que lo de concierto y esta es la costumbre de esta santa iglesia lo cual se deja a la prudencia y orden del maestro de capilla.
Assi como fueron diuersos los gustos y pareceres de los Autores que escriuieron Tractados de Musica (benigno Lector) assi fueron diuersas las practicas y razones que tractaron en sus artes musicales. Porque vnos afficionados à la harmonia de la Musica concertada, procuraron hazer vn perfeto Compositor_ otros quisieron formar con mucha facilidad vn muy galan Contrapuntista_ otros vn diestro Cantante_ y otros vn acabado Musico Theorico
Otro Contrapunto ay mas hermoso y mas artifcioso, y es que se puede replicar en Dezena, ò en Dozena graue. Para hazerle, se dexa la Sexta; no se vsan dos Terceras arreo, ni dissonancias en ligadura; la Septima desligada no puede hazer buen effecto si no es que passe luego seguidamente à la Quinta, procedendo ambas partes gradatin; mas dexando las dissonancias del todo, sin duda sera mas galano, y mas concertado: finalmente auiertan que no ha de passar la Dozena. [EJEMPLO]
Cinfonía: Instrumento músico, latine sypmphonia, son acordado. Es nombre griego. Y aunque cualquier música acordada se puede llamar sinfonía, es instrumento particular de cuerdas que están concertadas entre sí en consonancia, y cuéntase entre los antiguos, como se lee, Daniel, c. 3: In hora, qua audieritis sonitum tubae et fistuale et citharae sambucae et psalterii et sympho niae, etc. Algunos pobres franceses suelen traer un instrumento, a modo de violoncillo y en el vientre dél cierta orden de cuerdas, que con unas teclas que salen por defuera las arrima a una rueda, que trayéndola a la redonda con la mano derecha, tocando las teclas con la mano izquierda, la hace sonar suavemente. Han usurpado este nombre por título de algunos libros, como Symphonia iuris, que vale tanto como concordancia del derecho, por quanto concilia algunas leyes y decretos que parece estar entre sí discordes.
[…] El instrumento que agora llamamos salterio es un instrumento que tendrá de ancho poco más que un palmo, y de largo una vara, hueco por dedentro, y el alto de las costillas de cuatro dedos; tiene muchas cuerdas, todas de alambre, y concertadas de suerte que tocándolas todas juntas con un palillo guarnecido de grana hace un sonido apacible; y su igualdad sirve de bordón para la flauta, que el músico deste instrumento tañe con la mano siniestra y conforme al son que se quiere hacer, sigue el compás con el palote; úsase en las aldeas, en las procesiones, en las bodas, en los bayles y danças. Díxose a psallendo, porque al son suyo acostumbraban cantar.
Tenor: Una de las voces en la música concertada, dicha así, a teniendo, porque ordinariamente tiene y sustenta la cuerda y el ton y lleva el canto llano.
Començaron las deleitosas canciones a resonar por toda la huerta, los concertados instrumentos levantaron suave harmonía, y aun parescía que los floridos árboles, el caudaloso río, la amena fuente y las cantadoras aves, de aquella fiesta se alegraban
Para cantar contrapunto concertado a dos o tres o quatro bozes: has de mirar que no se toque vna boz con otra en specie falsa asy como en segunda: septima: nona: vndecima etc. saluo en diminucion gradatim o sincopa o clausulas las quales sin ellas no se pueden fazer.
Para contrapunto concertado, hara gran prouecho vsar de los passos largos generales que puse de ambas diminuciones, dizie[n]do la vna boz vn passo y la otra otro que entren en differente especie, ambos baxando, o ambos subiendo, ambos dando el compas, ambos alçando.
Cada boz del contrapu[n]to concertado ha de ser con el canto llano, como si fuesse sola en el orden y buen ayre. Vna boz con otra pueden dar quartas guardando esta regla. Y como dize el buen Antonio de Nebrixa en sus documentos, Ne sit opus toties, eadem praecepta resuñi [Al margen: Antonio de Nebrixa]. Se aduierta, que hora sea contrapunto co[n]certado lleua[n]do boz baxa el canto llano, hora sea lleuandole boz alta, que llaman bozes yguales, que el contrapunto en comun anda mas baxo que el canto llano, hora sea en compostura, siempre vna boz con otra diere quarta, dando o alçando el compas ha de ser estando otra boz mas baxa, tercera o quinta en baxo, con la boz de enmedio, que sera con la alta sexta, o octaua, excepto en clausulas que ya tienen su regla. Exemplo.
Digo que de dos maneras se dan falsas y todas necesarias al fin que se pretende. Vna es en los passos de diminucion que se quenta vna especie buena, y otra mala, guardando el orden de dar y alçar, y otras intermedias, segun la diminucion seran buenas y las demas puede[n] ser falsas. Porque si esto no fuera, los pasos no lleuaran buen ayre, antes fueran desabridos y de mala cantoria, si todas fueran buenas especies. La segunda es en clausula que para serlo es de essencia, o las que se dan por clausula acometida, estas quales han de ser en sus lugares es esta, ya cada tono quales le conuengan. La tercera en el contrapunto co[n]certado, junto al de bozes yguales se trata componiendo a tres o mas [13v] boces, como se dan quartas y con que consonancias se han de acompañar. Para todo esto digo que assi como para te[m] plar el guisado que lleua mucho dulçe, co[n] lo qual podra no dar gusto le echan vn poco de agrio, y lo vno y otro mezclado haze[n] el mangar sabroso [sic], Lo mismo causan en la compostura las falsas puestas a su tiempo saçonandolas bien con las demas bozes, todo lo qual haze sabroso son y artificio, sin lo qual no fuera tanto.
Acabada esta canciòn, començaron a sonar muchas diversidades de instrumentos y vozes muy excelentes, concertadas con ellos, con tanta suavidad que no dexaron de dar grandíssimo contentamiento a quien no estuviera tan fuera dél como yo. .
De las consonancias perfectas, assi simples como compuestas, y de compuestas, vsamos necessariamente, en el principio y fin de las obras, y en el final de las clausulas, aunque algunas obras comiençan en consonancia imperfecta, lo qual comunmente se halla vsado en canciones y en cosas semejantes, que por la mayor parte va[n] a co[n]sona[n]cia[sic] dadas a q[ua]tro vozes. La razon desto es, porque como las tales canciones o cosas semejantes, en el proceso dellas, no lleuan rigor de Musica concertada, sino solamente consonancias, tan poco comiençan con el rigor que las leyes de Musica piden.
Es regla general y necessaria, q[ue] no puede faltar, q[ue] quando tañendo a fugas, o los passos sueltos, qualquiera de las quatro vozes ha hecho el passo sobre q[ue] se tañe, luego sirue a la otra o a las otras, de acompañamiento a consonancias, por lo menos hasta q[ue] se junte[n] dos o tres vozes. Esto se haze porque ninguna voz ande sola, lo qual no se puede suffrir en la musica, ecepto en el principio de las obras, donde por la mayor parte entra vna voz sola.
Y assi claro parece que los grandes oradores en musica fundauan sus oraciones populares con musica adornauan sus razonamientos en el senado/ con consonancias y rhithmos polian los periodos y clausulas con tonos musicos co[n]certaban la suauidad de la boz entonando cada cosa con la que significaua/ y finalmente con musica concertada moderaua[n] el rostro/ y componian el mouimiento de todos los miembros y cuerpo.
Esto que dixe concertar dos bandurrias, y cifrar para ellas: se entienda para qualquier instrumento. Pueden templar una vihuela, un discante, y una guitarra: un discante, una guitarra, y una bandurria, y finalmente instrumentos de diuersas maneras los pueden poner en tono que lo suffra[n] las cuerdas, y cifrar para ellos, y tañer en tres instrumentos a seys bozes y a ocho. El concertar de las vihuelas que algunos usan: va fuera del arte de la Musica. Es salga lo que saliere. Empero si tres musicos artistas se concertassen con tres vihuelas, o con tres instrumentos puestos en buen temple: tañerian atinadamente […] Los que fueren musicos de ueras, o tuuieren principios en la Musica y buen entendimiento, y en el estudio no fueren remissos: en estas pocas palabras entenderan que differencia ay desta Musica de concierto, a la que tañen algunos solamente de oydo.
El ultimo genero de contrapunto, y de quien se haze mucho caudal, es el concertado, y es quando dos cantores sobre un canto llano hazen de improviso musica concertada […] Reglas particulares pare este contrapunto concertado yo no las se dar: sino son las dichas en los capitulos superiores, y los auisos vniversales puestos en el presente los quales se siguen. El primero sera, que el ca[n]tor sepa bien las leyes del contrapu[n]to, y las aya puesto mucho por obra […] ] f134rb] Co[n]uiene lo segundo dar se mucho a la composicion de canto de organo: porque sepa muy de memoria los golpes que cada vna de las bozes puede hazer, y quando la vna diere en cierto signo: la otra en que signo, o signos puede ser puestas, y a tal passo del tiple que puede hazer el tenor, o contralto […] Lo tercero y muy principal que se requiere: es, que los ca[n]tores se cognoscan, y sepa el vno los terminos que el otro tiene en el hechar contrapunto, para que lo sepa aguardar y seguir en los paßos que le diere. Visto auemos dos excelentes hombres en co[n]trapu[n]to, y por no cognoscerse: no concertarse en el contrapunto. Pues hecho el oydo en oyr todas las bozes, y medir las consonancias, siendo diestro en co[n]trapunto, y cierto en la composicion: es ydoneo para hechar contrapunto concertado.
[...] se hallará q[ue] assí consta [el hombre] de anima y cuerpo, assi se conseruan ambos por la consonancia y proporcion que tienen entre si, que no es de menos marauillosa consideracion que la del mundo grande, y vn indicio del abismo de la diuina sabiduria que supo concertar y proporcionar en vn subjecto dos naturalezas tan differentes como la del alma y cuerpo, con tan extraña armonia qual cada vno en si siente [...]
[...] los elementos entre si guardando esta proporcion se conseruan y permanescen en su ser y naturaleza, y baxando del mundo grande al pequeño, que es su retrato, el qual dixeron los Philosophos ser el hombre, se hallara q[ue] assi consta [el hombre] de anima y cuerpo, assi se conseruan ambos por la consonancia y proporcion que tienen entre si, que no es de menos marauillosa consideracion que la del mundo grande, y vn indicio del abismo de la diuina sabiduria que supo concertar y proporcionar en vn subjecto dos naturalezas tan differentes como la del alma y cuerpo, con tan extraña armonia qual cada vno en si siente, y explicarla seria muy largo, y porque en todo se paresciesse este modelo a su edificio, tambien tiene cada parte [del hombre] por si librada su conseruacion y perfection en esta consonancia [la unión de alma y cuerpo], pues los humores del cuerpo templados en salud y destemplados causan enfermedad y muerte, como lo consideran los Musicos desta parte [el cuerpo humano] que son los Medicos, los quales tocando los trastes desta vihuela, conoscen en el pulso quando no esta templada, y procuran con su arte reduzirla en su primer concierto, y tanto es esto assi, que la misma anima del hombre dixo Aristoxeno Musico y Philosopho insigne, no en [=era] otra cosa sino aquella armonia q[ue] del concierto del cuerpo y sus partes resultaua, pero dexando esta opinion como ya condenada, y mirando lo que passa dentro del alma hallaremos que tienen [=tiene] sus consonancias y proporciones, y toda su virtud y perfection consiste en el concierto de las potencias entre si obedeciendo la parte inferior a la superior, andando de acuerdo el appetito con la razon, assi como tambien en la ciudad, y en cualquier Reyno y Prouincia que es otro modelo, o retrato deste mundo, y del hombre ay diuersos estados y condiciones de gentes, que conforme a la doctrina del diuino Platon, en su republica, se parescen a las potencias del anima humana, los quales mientras se conseruaren en la armonia y concierto en que las leyes los templaron, terna concordia y ser la ciudad y Reyno, y en destemplandose desto, y diuidiendose entre si, sera destruydo como la diuina sabiduria dixo por su boca.
Del Sabado Santo. §1 Gloria in excelsis . Gloria in excelsis Deo. La capilla responde en Canto de Organo, Et in terra pax etc. y al tiempo de comenzar Et in terra. tañen juntamente a un tiempo Capilla, organo y ministriles todos tres Coros por espacio de un breve verso de Magnificat, y cesan los instrumentos y prosigue la Capilla. Nota. Para evitar disonancia han de preguntar con tiempo el organista y ministriles al maestro de Capilla el tono que han de tañer para comenzar a cantar Gloria, porque los tres Coros concierten.
Para que todo esto mas clara y palpablemente se entienda, ponremos el juego del Monachordio dibuxado. y a cadauno de los Semitonos incantables , ponremos en particular vna raya atrauessada de tecla negra à tecla blanca : y da à entender, que adonde quiera que estuuiere esta raya atauessada, es Semitono incantable; por el qual en ninguna manera se puede subir ni baxar (tañendo como digo Genero Diathonico en su natural,) ni tampoco redoblar, ni hazer quiebros. tambien da à entender, que a donde quiera que no hubiere la sobre dicha raya atrauessada te tecla megra à tecla blanca, es Semitono cantable: ecepto las dos primeras teclas negras, de las quales à las teclas blancas que tienen junto a si à ambos lados, no ay Semitono cantable, ni tampoco incantable. A fin vaya todo mas claro, aduierto que las teclas blancas , y las dos primeras negras , van señaladas con letra , que da á entender la posicion de cada una. Aduertiendo que las que tuuieren cruz , son posiciones que estan fuera de las veynte ordinarias que ay en la Mano. Las tres Claues particulares que rigen toda la Musica es à sauer de F faut, de C solfaut, y de G solreut estan puestas en sus lugares: tambien las teclas negras las quales son Bemoles, van señaladas con su indicio, que es esta b letra; y las que son Sostenidos , con el suyo, que es este [SIGNO MUSICAl]. Y todo esto se hizo a fin que el Maestro de Capilla pueda saber lo que conuiene para seruicio de su Musica: y conocer por quales partes se puede concertar accidentalmente, fingiendo vozes en Signos adonde naturalmente no las ay. Lo qual se haze por dar vn tono natural y cantable al Choro, y à los que cantan en el organo; y eso nace de no estar proporcionado el tono del instrumento con el tono de las vozes. Aduiertan pero, que algunos instrumentos ay, que tienen dos teclas de mas; y otros, que les faltan la primera tecla blanca, y las dos primeras teclas negras. Los que tienen teclas blancas de mas, son de diez contras; en los quales [SIGNO MUSICAL] tiene su assiento en la quinta blanca: los que les faltan la primera tecla blanca , y las dos primeras teclas negras , son de cinco contras: y en estos, [SIGNO MUSICAL] tiene su assiento en la segunda tecla blanca: mas los que ni les falta ni sobra [p.932] (que son los comunes que agora se vsan) son de ocho contras ; y en estos tales, [SIGNO MUSICAL] tiene su assiento en la tercera tecla blanca, como aqui se vee. Figura del Juego del Monachordio, adonde se pueden ver los lugares de los Bemoles Y Sostenidos, con todo lo demas, que hasta aqui hemos tractado.
(Dux accipe hanc citharam) Duque toma y recibe esta cythara (Quae halieutica) la qual se llama (en Griego) barca de pescador. (à forma lembi) de la forma que tiene de nauio pequeño, y muy ligero. (Et Musa Latina vendicat propriam sibi) la qual la Musica, y canto Latino, ò Italiano, toma y atribuye assimismo, porque los Italianos vsan muy ordinariamente de la lira, y cithara. (Nostrum munus placeat tibi hoc tempore) agradete este presente nuestro en este tiempo. (Quo paras inire foedera noua cu[m] socijs) en el qual te apercibes hazer nueuas alianças, conciertos, pazes, y compromissos con tus compañeros, los Duques, y Potentados de Italia. (Difficile est) es negocio difficultoso. (Nisi docto homini) sino al hombre diestro, y que sepa bien tocar este instrumento musico. (Tendere tot chordas) templar tantas cuerdas. (Vnaq[ue] si fides) y si vna sola cuerda entre todas. (Non fuerit bene tenta) no estuuiere bie[n] templada. (Rupta ve) ò se quebrare. (Quòd facile est) lo qual es negocio facil. (Omnis gratia conchae perit) toda la gracia de la lira, y buen sonido de la musica perece y se acaba. (Illeq[ue] cantus praecellens) aquel excelente canto, y suaue armonia. (Ineptus erit) sera sin prouecho, y gusto alguno. (Sic proceres Itali coeunt in foedera) assi se juntan los Potentados, y principales Italianos en los conciertos y contratos. (Nil est quod timeas) ninguna cosa ay que temas ni receles. (Si amor concors tibi constet) si el amor te este conforme, y no aya desco[n]cordancia entre ellos. (At si aliquis deciscat) pero si alguno se aparta, y deshaze y rompe el concierto, y no lo guarda ni cu[m]ple. (uti plerunq[ue] videmus) como muchas vezes vemos. (Illa omnis harmonia) toda aquella buena consonancia, y harmonia de vozes. (Soluitur in nihilum) se dessata y buelue en nada. Este es el sentido literal, del qual se entiende toda la Emblema donde pinta muy bien, y a buen tiempo esta harpa, ò laud para embiar al Duque, quando procura hazer pazes y conciertos con los señores de Italia. Porque quando los Egypcios querian dar a entender vn hombre vnido, y co[n]forme, pintauan vna lyra. Refiere el Maestro, q[ue] Diogenes Cynico llamaua a juyzio los Musicos, porque adereçauan y templauan cuerdas de instrumentos musicos, si eran hombres destemplados, y de malas costumbres. El proprio viendo vn dia vn Musico de poco entendimiento q[ue] estaua templando vn psalterio, le dixo: No tienes verguença de concertar los sonidos en vn palo, y no componer tu animo para viuir bien? Y porque es difficultoso templar tantas cuerdas, de las quales si se quiebra, ò destempla vna sola, toda la musica se deshaze, y causa disgusto en el oydo, pero estando templadas dan contento. Embia este instrumento dando a entender, que para que esten conformes es necessario, concordancia entre ellos, como en este instrumento, pero si vn solo Duque, ò Potentado quiebra el concierto, luego las pazes y concordia quedan quebradas, y desechas, como la musica si se quiebra vna sola cuerda entre tantas. Tambien le embia el laud, ò cythara, porque los Romanos antiguos con vna lyra significauan la concordia, y assi haziendo el Duq[ue] las pazes, es bien le embie este laud, al qual quadra el titulo Foedera, los conciertos.
Assi el compas en musica es thesoro y freno que la templa y concierta bien ordenada par cantar y tañer por sus compasses por quien jamas ay desconcierto en numero nin consonancias
Forma de componer a tres voces. Para componer algunas obras a tres o quatro vozes has de tener la orden siguiente para dos vozes. no es mas necessario. que arriba esta latame[n]te dicho. Para [componer] a tres has de conformar muy bien el tenor conel tiple. y si el tiple estudiere. viij. encima el tenor puedes echar la contrabaxa. v. encima el tenor. que sera. iiij, baxo el tiple, o, iij. encima el tenor que sera. vj. baxa del tiple: o vnison[us]. y sera mejor: o. 3. baxo el tenor. que sera, x. del tiple. o, v. baxo el tenor. q[ue] sera. xij. del tiple o. viij. baxo del tenor. que sera q[ui]nzena de tiple. y si el tiple estudiere. v. encima el tenor: puedes tomar. 3. encima el tenor. y sera. 3. baxo d[e]l tiple, o vnison[us] co[n]el tenor. y sera la q[ue] se era. o. viij. de baxo el tenor y sera xij. con el tiple. O el tiple. x. encima d[e]l tenor. y estonce podras echar el c[ontra]baxo, viij. enctina [=encima] el tenor. que sera. 3. del tiple: o v. encima el tenor: que sera. vj. del tiple. o. 3. encima el tenor. que sera viij. d[e]l tiple: o vnison[us] q[ue] sera la q[ue] se era: o. 3. baxo el tenor: q[ue] sera. xij. co[n]el tiple: o. viij. d[e]baxo el tenor q[ue] sera. xvij. co[n] el tiple. y contino es muy bueno el contrabaxo tomar vnisonus conel tenor: y despues variar por sus especies adelante. y fenescer en especie perfecta. assi como en vnisonus. o en. v. encima. o. viij. baxo. ha se de ordenar el tiple conel tenor: y despues echar la co[n]trabaja saluo si quisiere difere[n]ciar en decenear la co[n]trabaxa conel tiple en algunos dulces passos: q[ue] esto[n]ce esperara el tenor. y despues co[n]formaras. el tenor muy bien y facilmente co[n]el tiple y co[n] la co[n]tra. Y tan bien. si quesieres echar caça vna empos de otra: es menester de fantasear el passo que mas agrade: al co[m]poniente: y poner le enla voz q[ue] mas quesiere. po[n]gamos que sea enel tiple. Durante la qua[n]tidad del tiempo dela caça ha de co[n]tar e poner lo en pausas calladas enel tenor tantas quantas vale la caça. y despues haga otra tal caça enel tenor dexado esto. venga y po[n]ga tantas pausas: qua[n]tas hasta el tiempo. assi del tenor como del tiple. y haga la misma caça suso dicha. despues concierte el tiple co[n]la caça del tenor. y despues todo conla co[n]trabaxa: y assi hara qualquier musica acordante. Para echar los co[n]tras altos. Para echar los contras altos ha de ser el cantor muy cauto. y antes conformar muy bien las clausulas delas otras vozes cada tono d[e]las suyas: y no de las ajenas. assi como arriba esta platicado: y ha de mirar: porque los co[n]tras altos: co[n]tino andan desta suerte. o tercera baxo el tiple: o. 3. encima el tenor: o. iiij. baxo el tiple: o. iiij. encima el tenor. sin miedo se puede echar: a maior parte. v. o. viij. encima el co[n]trabaxo: guardando la orden del co[n]trapunto. las co[n]tras altas se han de echar de suerte que sean cantables e no diformes: como muchos fazen. verdad es que no se pueden fallar lugares tan aparejados pa[ra] se echar como enlas otras vozes. pero a esto ha de. suplir viuo ingenio del co[m]ponedor. Si el tiple del tenor este vna. x. y la co[n]tra baxa quinta encima el tenor. puedes echar la co[n]tra alta: viij. encima el tenor: que es q[ua]rta co[n]la co[n]trabaja: y tercera conel tiple. y si el tiple estudiere [=estuviere]. viij. encima el tenor y la co[n]tra baxa tercera encima el tenor que es sexta del tiple: echaras tercera encima la co[n]trabaxa. que es quinta del tenor y q[ua]rta del tiple. si la co[n]trabaja estudiere q[ui]nta debaxo el tenor y el tiple sexta encima echaras q[ua]rta encima el tenor que sera. 3. baxo del tiple. y. viij. encima del co[n]trabaxo. y si la co[n]trabaxa estudiere. viij. debaxo el tenor: y el tiple q[ui]nta encima. echa la co[n]tra alta. 3. encima el tenor. que sera. 3. baxo el tiple. y. x. dela [fbiijr] co[n]trabaxa: o. iiij. debaxo el tenor que fuera. viij. baxo el tiple. y. iiij. baxo el tenor. y. v. encima la co[n]trabaxa. y si quisieres echar. caças faze lo suso dicho. hase de diferenciar la obra lo mas que se pueda: no saliendo delas clausulas del tono. y ha se de guardar enla progression del canto de echar especies perfectas semejantes vna empos de otra. asi como el tiple co[n]el tenor o contra alta o baxa: y lo mismo de todas las otras vozes: lo defectuoso suppla lo el biuo ingenio del componedor que vale mas que no lo escripto y para exemplo d[e]sto dize esta poca d[e] obra que se sigue. [Portus3]
Ay una señal y es esta .ii. y ponese para tornar a ca[n]tar la letra de lo pasado como en el canto de horgano se acostumbra, por que algunas vezes se hallara la cifra colorada sin letra y ase de tañer desta manera. Ay otras señales e[n] el libro del .a. b. c. do esta[n] puestas: en el libro donde se canta el falsete: y en el libro para tañer dos iu[n]tos en dos vihuelas: y en el dicho libro q[ue] es pa[ra] cantar falsete ponense las dichas señales del.a. b. c. en el ca[n]to de horgano y en la cifra para que mas presto se halle el punto con la cifra y se acierte muy presto, en lo de las dos vihuelas: para que si tañendo iuntos en concierto: alguno se perdiere por las dichas señales del .a. b. c. se bueluan a co[n]certar luego, las aspiraciones y guardas que en la cifra se hallaren guardar se an como en el canto de horgano: por que son las mismas: y tengan auiso en las aspiraciones que en la cifra estan puestas que parece[n] primer traste.
El contrapunto a co[n]cierto, es ordenado desta manera. Qua[n]do el ca[n]to llano fuere por co[n]trabajo ca[n]tara[n] de co[n]certado tiple, tenor, o contra alto, para lo qual seguira el tiple las consona[n]cias, de octaua, dozena, quinzena, dezisetena: y el tenor; o co[n]tra alto, dara[n] sobre el ca[n]to llano, tercera, quinta, o octaua, dezena, dozena, y concertarse han desta manera. Si el tiple diere quinta sobre el ca[n]to llano, dara el contra alto tercera, y si diere octaua, dara el co[n]tra alto quinta, y si diere dezena: dara el contra alto octaua: y si diere dozena, dara el contra alto, dezena: y ansi de las demas que se siguen qua[n]to pudiere alca[n]çar cada voz en su termino, sie[m]pre mira[n]do q[ue] las vozes se guarde[n] de dar, fa, co[n]tra, mi, en specie perfecta, ni de[n] dos species perfectas de vn mesmo ser vna tras otra, y procure[n] ymitar al ca[n]to llano, y yr lo mas ju[n]tas q[u]e pudiere[n], y allegadas al ca[n]to llano, y trabaje[n] co[n]trahazerse la vna a la otra, cada vna en su termino, y esto co[n] diuersos passos de caças y fugas vna tras otra Por semibreue, minima, o seminima, y el mismo orde[n] q[ue] se dixo arriba del co[n]certar de las species, vna voz co[n] otra, se ha de tener en el clausular.
Pero bolbiendo a los çiegos de agora ninguno diçe[n] que ygualô a antonio cabeçon musico del organo de su m. t ni en estos ni en los tienpos Pasados no solo le tocaua mas le conçertaua todo hasta la misma parte del como si uiera.
El contrapunto a co[n]cierto, es ordenado desta manera. Qua[n]do el ca[n]to llano fuere por co[n]trabajo ca[n]tara[n] de co[n]certado tiple, tenor, o contra alto, para lo qual seguira el tiple las consona[n]cias, de octaua, dozena, quinzena, dezisetena: y el tenor; o co[n]tra alto, dara[n] sobre el ca[n]to llano, tercera, quinta, o octaua, dezena, dozena, y concertarse han desta manera. Si el tiple diere quinta sobre el ca[n]to llano, dara el contra alto tercera, y si diere octaua, dara el co[n]tra alto quinta, y si diere dezena: dara el contra alto octaua: y si diere dozena, dara el contra alto, dezena: y ansi de las demas que se siguen qua[n]to pudiere alca[n]çar cada voz en su termino, sie[m]pre mira[n]do q[ue] las vozes se guarde[n] de dar, fa, co[n]tra, mi, en specie perfecta, ni de[n] dos species perfectas de vn mesmo ser vna tras otra, y procure[n] ymitar al ca[n]to llano, y yr lo mas ju[n]tas q[u]e pudiere[n], y allegadas al ca[n]to llano, y trabaje[n] co[n]trahazerse la vna a la otra, cada vna en su termino, y esto co[n] diuersos passos de caças y fugas vna tras otra Por semibreue, minima, o seminima, y el mismo orde[n] q[ue] se dixo arriba del co[n]certar de las species, vna voz co[n] otra, se ha de tener en el clausular.
(Faunus ait) dize Fauno (cernens turmas fugientes), viendo las esquadras, que huìan (effuso agmine) desbaratado el exercito (quis nunc inflat cornua mea?) quien toca mis bozinas? Para entendimiento desto auemos d[e] saber q[ue] Pa[n] fue Capita[n] de Baccho, y el primero que inuentò el exercito, y esquadron en la guerra, y le llamò, Phalange, instituyò lo que los Latinos llaman en los exercitos cornu dextrum, et sinistrum, y por esta causa le atribuyeron las bozinas y cornetas [...] Otros dizen que peleando Pan contra los Titanes, hallo esta concha torzida, con la qual le pintan aqui de la qual vsaua en lugar de trompeta.
(Faunus ait) dize Fauno (cernens turmas fugientes), viendo las esquadras, que huìan (effuso agmine) desbaratado el exercito (quis nunc inflat cornua mea?) quien toca mis bozinas? Para entendimiento desto auemos d[e] saber q[ue] Pa[n] fue Capita[n] de Baccho, y el primero que inuentò el exercito, y esquadron en la guerra, y le llamò, Phalange, instituyò lo que los Latinos llaman en los exercitos cornu dextrum, et sinistrum, y por esta causa le atribuyeron las bozinas y cornetas [...] Otros dizen que peleando Pan contra los Titanes, hallo esta concha torzida, con la qual le pintan aqui de la qual vsaua en lugar de trompeta.
Pero parece q[ue] no viene a proposito, porq[ue] q[ue] tiene q[ue] ver Trito[n] tro[m]peta de Neptuno tocando vna corneta en medio de vna culebra? Ninguna cosa hallára Alciato a su proposito mas conuiniente, lo qual se vera explicandola, para lo qual auemos de saber q[ue] Trito[n] fue tro[m]peta de Neptuno [...] refiere Plinio lib. 9. cap. 5. q[ue] sie[n]do Tyberio Emperador de Roma le embiaro[n] a dezir los de la ciudad de Lisboa en vna embaxada q[ue] auia[n] hallado en vna cueua vn pece destos tocando vna trompeta de concha. Estauan los Tritones como refiere Macrobio lib. 1. cap. 8. de los Saturnales puestos en lo alto del templo de Saturno con vnas trompetas [...] porq[ue] la tro[m]peta es señal de la fama, y alabança. La serpiente enroscada significa el mundo, como ya esta dicho en la Emblema 1. donde se podran ver las razones. Luego poniendo en medio desta culebra, que significa el mu[n]do, al trompeta Triton tocando la tro[m]peta es dar a entender q[ue] la fama de los ho[m]bres doctos es immortal [...] como aqui lo significa Alciato. (Triton tubicen Neptuni) Triton trompeta de Neptuno (comprenditur medio orbe serpentis) esta cercado, y cogido en medio del circulo, y redo[n]dez de vna serpiente [...]
[...] los elementos entre si guardando esta proporcion se conseruan y permanescen en su ser y naturaleza, y baxando del mundo grande al pequeño, que es su retrato, el qual dixeron los Philosophos ser el hombre, se hallara q[ue] assi consta [el hombre] de anima y cuerpo, assi se conseruan ambos por la consonancia y proporcion que tienen entre si, que no es de menos marauillosa consideracion que la del mundo grande, y vn indicio del abismo de la diuina sabiduria que supo concertar y proporcionar en vn subjecto dos naturalezas tan differentes como la del alma y cuerpo, con tan extraña armonia qual cada vno en si siente, y explicarla seria muy largo, y porque en todo se paresciesse este modelo a su edificio, tambien tiene cada parte [del hombre] por si librada su conseruacion y perfection en esta consonancia [la unión de alma y cuerpo], pues los humores del cuerpo templados en salud y destemplados causan enfermedad y muerte, como lo consideran los Musicos desta parte [el cuerpo humano] que son los Medicos, los quales tocando los trastes desta vihuela, conoscen en el pulso quando no esta templada, y procuran con su arte reduzirla en su primer concierto, y tanto es esto assi, que la misma anima del hombre dixo Aristoxeno Musico y Philosopho insigne, no en [=era] otra cosa sino aquella armonia q[ue] del concierto del cuerpo y sus partes resultaua, pero dexando esta opinion como ya condenada, y mirando lo que passa dentro del alma hallaremos que tienen [=tiene] sus consonancias y proporciones, y toda su virtud y perfection consiste en el concierto de las potencias entre si obedeciendo la parte inferior a la superior, andando de acuerdo el appetito con la razon, assi como tambien en la ciudad, y en cualquier Reyno y Prouincia que es otro modelo, o retrato deste mundo, y del hombre ay diuersos estados y condiciones de gentes, que conforme a la doctrina del diuino Platon, en su republica, se parescen a las potencias del anima humana, los quales mientras se conseruaren en la armonia y concierto en que las leyes los templaron, terna concordia y ser la ciudad y Reyno, y en destemplandose desto, y diuidiendose entre si, sera destruydo como la diuina sabiduria dixo por su boca.
Este es el exemplar o materia, a cuya imitacio[n] se invento esta diuina arte de la Musica, cuyo inventor con[n]templando esta gran armonia y consonancia del mundo, supo a ymitacion della hazer otra semejante en los sonidos y vozes considerando bien que no en balde les dio Dios aquella diversidad de agudo, grave, alto y baxo: sino para que dellas se compusiesse este marauilloso concierto, y ordenasse esta diuina arte, con que particularme[n]te quiso ser seruido, y por esto con mucha razon la llamamos diuina, pues aunque todas las artes liberales se han de enderezar al servicio de Dios, de quien todo lo bueno recebimos, muy mas particularmente lo haze esta, cuyo primero y principal exercicio consiste en el culto diuino, y como ministra mas cercana trata los mas sagrados misterios, y se occupa en el alabança de su criador.
Y porq[ue] el summo bien que es nuestra bienauenturança, o esta en la virtud, o se alcança por ella nadie dudara que la summa y mayor vtilidad sera aquel medio por donde alcançamos tan importante fin como el ser virtuosos, este es la Musica conforme a la doctrina deste Philosopho, el qual en los primeros libros de su republica, y en el segundo de las leyes declara bien particularmente que la virtud no es otra cosa sino aquel concierto que deziamos de los mouimientos interiores del alma que llamamos passiones o appetito: los quales ha de templar y concordar el entendimiento y razon en cierta sazon y edad del hombre, y antes que esta llegue, la Musica.
Porque asi como el arbol no da fructo luego en siendo plantado sino a cierto tiempo, assi el hombre no recibe el vso de la razon, sino passados ciertos años de su niñez y mocedad, y porq[ue] importa mucho desde pequeños caminar debaxo del gouierno de la virtud, lleuando subjectos y obedientes a ella los mouimientos de nuestra anima que aun son en aquella edad mas desconcertados, e impetuosos, y si lo dexassemos estar assi quando despues llegasse la razon los hallaria tan rebeldes con la soltura y libertad passada como cauallos desbocados, y con mucha difficultad los domaria debaxo del freno de la obediencia de sus leyes, es menester que entre tanto que llega su tiempo, venga la Musica y a bueltas de su gusto y suauidad que es el cebo con que aquella edad se ha de caçar, y el lenguaje que en ella se entiende les introduzga [sic por introduzca] el concierto y compas y orden en sus appetitos y desseos, haziendoles afficionados a esta compostura y moderacion que la Musica muestra, siruiendoles en esto de ayo y gouernadora tanto mejor y mas efficaz que el que este nombre tiene, quanto es mas firme y segura la buena costumbre assentada por bien y con gusto, que la que con fuerça y miedo se introduze como dixo bien el Comico.
Este prouecho que la Musica trae no lo encaresce, como quiera Platon, pues demas de fundar sobre el la institucion de la republica, preguntando [=preguntado] despues quando y porque causa vernia a desconcertarse y perderse della el buen gouierno, dize que sera quando los Musicos mudaren los tonos de sus canciones, dando a entender lo mucho q[ue] importa co[n]seruar este fundame[n]to, lo qual auia[n] bie[n] ente[n]dido los Egypcios, y los Athenienses antiguos: pues como el mismo auctor refiere, tenia[n] ley que les vedaua el mudar de la Musica de sus antepassados, de aqui nacio aq[ue]l recato que se tuuo de no mudar ni alterar las leyes y concierto de los instrumentos musicos como paresce en Proueruio Griego, que en Romance suena ta[n]to como si dixessemos, nadie agrauie la Musica.
[...] Y para que con mejor fundamento se vayan entendiendo las excellencias de la Musica, no se deue considerar por la via ordinaria estrechandola al vso de vn pequeño instrumento, o al exercicio de ciertas y limitadas vozes, pues quien quisiere contemplarla en otros mas nobles y mejores subjetos, la hallara por lo menos en la admirable machina de todo este mu[n]do, que es su primero y principal instrumento hecho y templado por mano de la diuina sabiduria, con tanto concierto y proporcion en sus partes que resulta dellas, aquella alta y primera armonia, que los sabios antiguos co[n] tanto estudio anduuieron rastreando, y con tanto gusto y admiracion descubireron, confessando consistir en ella la vida deste mundo visible, el qual esta proporcionado entre si con las influencias de los cuerpos celestiales y el concierto que en los elementos inferiores les corresponde, y tomando por si cada vna destas partes en el movimiento de los cielos hallaron tan concertadas proporciones que vinieron a dezir los Pythagoricos resultar dellas vna diuina armonia, a cuya imitacion, se auia inventado esta que agora vsamos en instrumentos Musicos [...].
[…] por dos respetos conviene que sepan tañer por todos los puntos qualquier tono. El primero es; yà saben que la voz no se puede acomodar à todos los puntos, porque à unos es muy alta, à otros muy baxa, y si quieren cantar por el modo que saben, y aciertan con una Guitarra, que tiene de si estar muy alta, o muy baxa, y no saben tañer el tono que quieren cantar sino de una manera, por fuerça avran de cantar, o muy alto, o muy baxo, y ofenderán los sentidos de los oyentes, y los suyos: pero si saben tañer el tono por las susodichas doze partes, cantarán segun la voz que tienen, aunque la Guitarra sea, o muy alta, o muy baxa. El segundo es, quando quieren que [p28] dos Guitarras se toquen juntas, la una tiene de si estar [sic] muy alta, y la otra muy baxa; aunque los puntos sean diferentes, pueden cantar à concierto, pues serán todas de una misma consonancia. De esta manera se pueden tocar doze Guitarras juntas, cada una por sus puntos, y todas hara[n] una mesma consonancia.
Ya que se ha tractado cumplidamente del contrapuntar y componer à Consonancias, y de todas las circunstancias que à ello pertenecen, siguese agora tractar del componer à co[n]cierto, Para lo qual es de saber, q[ue] assi como todas las cosas, cada cosa se ordena à vn fin, para el que se toman muchos medios; assi todo lo que hasta aqui se ha tratado [...] va ordenado y endereçado como medio à vn fin, que quien quisiere componer por Arte y à Concierto (esto es ordenando y concertando todas las vozes vnas con otras) ha de ymaginar y hazer cuenta que las quatro voces que ordenariamente [ sic ] se vsan, son quatro hombres de buena razon, de los cuales cadauno en particular habla cuando deue hablar, y calla cuando deue callar, y responde quando deue responder, teniendo respecto vnos à otros conforme razón. A cuya semejança cadauna de las quatro partes ò vozes, teniendose respecto vnas à otras, ha de cantar quando deue cantar, callar quando deue callar, y responder quendo deue responder; y todo conformne à las leyes, y buena Arte de la Musica.
Algunas vezes acontece que quando la Clausula se haze a duo y la haze la boz superior, se haze sin disonancia a la parte inferior, por que en lugar de la septima que communmente se hiere a la parte inferior en la segunda mitad del semibreue de la Clausula, se hiere quinta, y tengase gran quenta con esta Clausula, porque es muy necessaria para muchos passos que entran con pausa de minima quando se tañe a concierto, como se vera todo por estos Exemplos siguientes.
El tañer los passos a concierto (a) quatro vozes, se haze de tres maneras, es a saber, a duo, a tres, y a quatro […] El tañer los passos a quatro vozes […] , se puede hazer tambien a consonancias […] Y notese que tañendo a quatro vozes, es cosa muy delicada y apazible a los oydos, tañer los passos sueltos, lo qual se haze, tañendo vnas vezes a duo, y otras a tres, y otras quatro.
En este tañer a concierto, comunmente el contrabaxo y el tenor (que son las dos vozes baxas) van juntos y conbinados por si, y ni mas ni menos el contra alto y el tiple (que son las dos vozes altas,) lo qual se haze en las responsiones de los passos que se hazen en las sobre dichas dos maneras de tañer a duo, q[ue] son en fuga y sin fuga. De donde se sigue, que el arte de tañer a concierto, va fundado en vn duo a la parte inferior, y otro a la parte superior, y assi siempre se respo[n]den a vezes las dos vozes baxas y las dos vozes altas.
Ya q[ue] se ha tratado de todos los medios necessarios, que para tañer fantasia a co[n]cierto y por arte se requieren, resta ahora solame[n]te tratar del modo que se ha de tener para proceder en ella […].
[…] procure exercitarse, en mudar las obras por todos los signos acidentales que se pudieren tañer, y assi mesmo procure tomar dellas, los passos q[ue] fueren de solfa graciosa, y tenerlos en la memoria para despues tañer sobre ellos fantasia a concierto.
[…] procure començar a tañer fanatasia a concierto, sobre algunos passos que sean de solfa graciosa. Y de mas desto, procure tañer los passos con fugas diferentes, esto es, en figuras que se hagan en quartas, y en quintas y en octauas, lo qual en gran manera hermosea la musica.
El contrapunto a co[n]cierto, es ordenado desta manera. Qua[n]do el ca[n]to llano fuere por co[n]trabajo ca[n]tara[n] de co[n]certado tiple, tenor, o contra alto, para lo qual seguira el tiple las consona[n]cias, de octaua, dozena, quinzena, dezisetena: y el tenor; o co[n]tra alto, dara[n] sobre el ca[n]to llano, tercera, quinta, o octaua, dezena, dozena, y concertarse han desta manera. Si el tiple diere quinta sobre el ca[n]to llano, dara el contra alto tercera, y si diere octaua, dara el co[n]tra alto quinta, y si diere dezena: dara el contra alto octaua: y si diere dozena, dara el contra alto, dezena: y ansi de las demas que se siguen qua[n]to pudiere alca[n]çar cada voz en su termino, sie[m]pre mira[n]do q[ue] las vozes se guarde[n] de dar, fa, co[n]tra, mi, en specie perfecta, ni de[n] dos species perfectas de vn mesmo ser vna tras otra, y procure[n] ymitar al ca[n]to llano, y yr lo mas ju[n]tas q[u]e pudiere[n], y allegadas al ca[n]to llano, y trabaje[n] co[n]trahazerse la vna a la otra, cada vna en su termino, y esto co[n] diuersos passos de caças y fugas vna tras otra Por semibreue, minima, o seminima, y el mismo orde[n] q[ue] se dixo arriba del co[n]certar de las species, vna voz co[n] otra, se ha de tener en el clausular.
[La solemnidad de mùsica de la primera clase tiene las cosas siguientes. Misa] Si no huviere quien cante contrapunto de concierto. Muchas veces no hay en la Iglesia y Capilla disposicion para cantar Alleluia en contrapunto de concierto. Y en tal caso encomendara el Maestro el Canto llano del Alleluia a dos contrabajos o dos tenores los cuales cantaran solos una vez el Alleluia y cuando se repite cantaran todos Alleluia contrapunto a la folia. Y despues los dos que comenzaron cantaran el verso hasta su penultima clausula, y desde alli entraran echando contrapunto suelto a la folia hasta el fin del verso, y los dos que comenzaron al princicio comenzaran Alleluia, y prosiguiendo todos echaran contrapunto a la folia todo lo cual gobernara el maestro de capilla
[… las fiestas … de segunda clase …. tienen las cosas siguientes. Misa]. Alleluia de concierto. Alleluia se canta en contrapunto concertado segùn y como el Maestro de Capilla le pareciere el cual la encomendarà con tiempo, y advertirá él mismo por su persona a los señores caperos que no las encomienden [sic]. Nota 1. Cuando el Coro repite Alleluia antes del verso y ansimismo cuando en el verso despuès del contrapunto de concierto entran todos con el Canto llano para acabar el verso, han de echar contrapunto a la folia, pero cuando la ùltima vez se canta después del verso Alleluia ha de ser en contrapunto concertado y con ello se ha de acabar. Nota 2. Muchas veces no hay en la Capilla disposición para que se cante Alleluia de concierto, podrá el maestro encomendarla a dos contrabajos o dos tenores, y no habiendo cantores podrán encomendarla a dos señores segundos caperos y echarán contrapunto a la folia como se notó en la Primera Clase.
De la feria segunda rogationum. §1. Musica como en la fiesta de primera clase. Feria segunda rogationum, este dia se acostumbra cantar la misa de Nuestra señora de los Huertos con mucha solemnidad, alternando organo Capilla y ministriles, y responde la Capilla todas las responsiones en Canto de organo, y se canta Alleluia en contrapunto de concierto, o si le paresciere al maestro de capilla la podran cantar dos contrabajos en Canto llano, y echaran todos contrapunto suelto al Alleluia y fin de verso.
Alleluia se canta en contrapunto concertado el principio de el y a la repeticion echan todos contrapunto suelto a la folia, y ansimismo se canta en contrapunto concertado el principio del verso una o dos clausulas del y de alli adelante prosigue todos echando contrapunto suelto a la folia. Y se ha de cantar el Alleluia despues del verso en contrapunto en concierto con que se ha de acabar porque esta ultima vez no han de echar contrapunto que lo de concierto y esta es la costumbre de esta santa iglesia lo cual se deja a la prudencia y orden del maestro de capilla.
Todas tres [ninfas] de concierto tañían sus instrumentos que junnto con las divinas vozes no parecieron sino música celeste y la primera cosa que cantaron fue este villancico:/Contentamientos de amor
[…] si ca[n]tare[n] de co[n]cierto doz vozes yguales sobre el ca[n]to llano, como son dos tiples, o dos contra altos &. el modo q[ue] ha de tener en ca[n]tar es este. Que se ha de ymitar la vna a la otra en vnisonus, co[n] pasos diuersos de caças y fugas, por semibreue, minima, o seminima, y el clausular d[e]llas, lo mas allegado q[ue] ser pudiere vna a otra.
Se tiene de tener cuidado de pasarles la misa o magnificat que se haya de decir otro día, porque cantándose en concierto y compañía se hacen presto hábiles, y si en la tal misa o magníficat que así provieren [sic] hubiere algún dúo o tercio o verso que sea de tiple para lo decir sencillos [sic] se le enseñen muy bien a los niños por si fuere menester que lo diga uno o dos dellos con muy gentil aire y meneo.
Alleluia se canta en contrapunto concertado el principio de el y a la repeticion echan todos contrapuntos suelto a la folia, y ansimismo se canta en contrapunto concertado el principio del verso una o dos clausulas del y de alli adelante prosigue todos echando contrapunto suelto a la folia. Y se ha de cantar el Alleluia despues del verso en contrapunto en concierto con que se ha de acabar porque esta ultima vez no han de echar contrapunto que lo de concierto y esta es la costumbre de esta santa iglesia lo cual se deja a la prudencia y orden del maestro de capilla.
Mas la Musica (hablo, digo otra vez, de la Musica quando se reduze en obra, cantando) no tiene otro fundamento mas que vna medida vacilante y fragil , fundada sobre de vn pequeño interualo de tiempo , semejante . Este intervalo que dezimos, otra cosa no es que vn pequeño interualo de tiempo el interualo del polso ò al palpitar del coraçon; con que los Cantores obseruando el valor de las Figuras, cantan las Musicas en concierto. Adonde assi como de vn contrapeso, el tiempo del relox viene guiado y gouernado, del qual todas las demás ruedas con orden recta y contraria, quien presto y quien tarde, se mueren; y con el mouimiento, se rigen y mantienen: assi tambien de vna medida llamada Tiempo, todas las partes de vna Composición, sin dissonancia ninguna, se rigen; y regense [ sic ], se cantan. El Tiempo pues en la Musica se toma por todo aquel intervalo , que tienen las Figuras naturalmente ; y tambien por aquel valor , que tienen accidentalmente. Y assi (boluiendo dezir otra vez ) todas las cantorias de Musica , se hallan fundadas debaxo de Tiempo , por quanto se componen de tantos interualos sonorosos , constituydos debajo de numeros consonantes y dissonantes; que por esto en ellas , es tan necessaria la medida llamada [p750] Tiempo : el qual vulgarmente es llamado Compas ò Batuda.
[...] la musica pratica consta de Consonancias : y de Dissonancias: de Consonancias, como de principios intrinsecos y essenciales: y de Dissonancias, como de accidentes que dan perfeccion à la Musica. Y porque (como dize el Philosopho) dos contrarios pertenecen à vna mesma ciencia; por esto las Consonancias y Dissonancias (que son contrarias) pertenecen à la mesma ciencia de la Musica : por quanto las Dissonancias se ponen en concierto para que las Consonancias salgan mas hermosas, y mas harmoniosas.
Ay una señal y es esta .ii. y ponese para tornar a ca[n]tar la letra de lo pasado como en el canto de horgano se acostumbra, por que algunas vezes se hallara la cifra colorada sin letra y ase de tañer desta manera. Ay otras señales e[n] el libro del .a. b. c. do esta[n] puestas: en el libro donde se canta el falsete: y en el libro para tañer dos iu[n]tos en dos vihuelas: y en el dicho libro q[ue] es pa[ra] cantar falsete ponense las dichas señales del.a. b. c. en el ca[n]to de horgano y en la cifra para que mas presto se halle el punto con la cifra y se acierte muy presto, en lo de las dos vihuelas: para que si tañendo iuntos en concierto: alguno se perdiere por las dichas señales del .a. b. c. se bueluan a co[n]certar luego, las aspiraciones y guardas que en la cifra se hallaren guardar se an como en el canto de horgano: por que son las mismas: y tengan auiso en las aspiraciones que en la cifra estan puestas que parece[n] primer traste.
[los señores dean y cabildo] acordaron y mandaron que se hagan unos organos, porque los que agora están en la yglesia son mui corrutos y syn rremedio […] Yten asi mismo le [a Pedro Diaz] mandan dar salario porque tenga a su cargo el rrelox y el conçierto de los organos[…]
[...] y por que este instrume[n]to [vihuela d'arco] se suena de dos maneras en concierto de vihuelas, o discantando con otro Instrumento diuidio [Diego Ortiz] el tratado en dos partes, la vna muestra la orden que se ha de tener tañendo con exemplos de todas las glosas que se pueden hazer en las clausulas con toda suerte de puntos que se hallaren y en la otra da el modo que se ha de obseruar discantando con otro Instrumento[...]
Donde se trata la practica del sermon por otro modo, y se descubre otro artificio, para que de la suerte que la musica compone vna letra por differentes puntos: assi ni mas ni menos tenga el Orador differentes modos para poder tratar sus cosas. Para lo qual se pone la idea de vn sermon. […] D. Ni la musica de las Sirenas, q[ue] tanto cautiuo el ente[n]dimie[n]to de Vlysses, ni la de las Musas, que a estas mesmas sobrepujaron me parece pudo tener mayor harmonia que la que vos aueys representado en la admirable co[m]posicion de la platica passada […] L. Creedme señor don Luys, que Musica verdadera ay en el mundo, y harmonia que merezca este nombre que no lo es la musica de que vsays vos y los demas con estos instrume[n]tos manuales, sino la Rhetorica, la qual es digna y merecedora deste nombre, y creedme haze tanta ventaja en el ser verdadero de musica, a la mesma musica, qua[n]to lo haze la forma a la materia. […] L. Quando oys tocar vn instrumento, y juntamente canta alguna persona de voz suaue alguna letra aguda, de que recebis mas contento, de la musica o de la voz? D. De la voz si es buena. L. Pues que differencia haura entre la voz y el instrumento? D. Pareceme a esta cuenta ser la voz el alma de la musica, y el instrumento ser el cuerpo. L. Y qual seria de mas gusto para vn buen entendimiento? D. La voz, porque aunque no sea mas de para oyr vna lection, o lamentacio[n], solemos muchas vezes no caber en la yglesia. L. Pues luego siguese que lo que estimays en mas, sera de mas excellencia, y que por el consiguiente la voz que teneys en mas, sera la alma de la musica, y lo que se toca sera el cuerpo. D. Verdad. L. Luego bien digo yo que la Rhetorica sera verdadera musica, si verdaderamente la quereys considerar: pues no solamente es tambien voz, sino voz ordenada y dispuesta con industria y artificio […] Y puesto que la musica passada os dio tanto gusto, qua[n]to me significastes, digo que aunque yo sea mal musico y Rhetorico, pues tanto os agrada, que determino hazer lo que los musicos, quando cantan vna mesma letra por differentes tonadas, y tornar a cantar, o por mejor dezir a tratar vn concepto por otro differente termino, mostrando de otra suerte el artificio, del que en la materia passada oystes. D. Que es possible que mostrareys mas arte que en lo passado? L. De tal suerte que aquello digays hauer sido canto llano, y esto otro canto de organo contrapunteado […] quanto a lo primero: ya lo tengo prouado por el exemplo que dixe, de que vna pieça se puede tocar con differe[n]te musica, por diuersas partes, y quanto a lo segundo, digo que el orden natural ya lo haueys visto en el exemplo del concepto de la pobreza, el qual fue tratado con vn co[n]cierto llano, procediendo en todo conforme a naturaleza de menor a mayor, hasta que al fin todo aquello se concluyo el exemplo que alli pusimos es semejante a vna razon natural, que vno de suyo inuenta.
En la sexta conclusion [de contrapunto] es la primera manera: concor / dancia de vozes es cantar tres o q[ua]tro vozes ju[n]tamente / en terminos distintos: acordadamente en consonancia. s. / ca[n]tar tres vozes o q[ua]tro concertadame[n]te distintas cada / vna por si en su termino distinto: que sean y sonen en con / sonancia: y son constituidos a cada voz los interuallos / que ha de formar: porque mas ligeramente se hallen las / vozes en concierto: y formacion de consonancias. y des / pues de aquellos interuallos que las vozes han de for / mar: la voz alta puede formar la sexta y la dezena como es / ta dicho en la conclusion: porque la voz de tiple no for / me con ella sobre sextas munchas [sic] quintas. y formara pri / mero la octaua de la dezena: porque el tiple de primero / la dezena: y no den en vnisonus. y la voz de tiple puede / [fol 35v] en principio de co[m]pas formar la dezena como dicho es: / por no formar con la voz alta quintas o octauas. y forma / ra la trezena como esta dicho d[e] la sexta: por su imperfecio[n] / y sordedad: y porque no tiene otra formacion que mejor / sea si no es formandola voz alta octaua del canto llano: y / el tiple sexta de la voz alta. En la segunda manera la voz / baxa puede formar la sexta por clausular en octaua: o por / ser despues del golpe del compas y venir el tiple en co[n]so / nancia. Y el tiple puede formar la quinta despues de da / da la tercera y el golpe del co[m]pas: porque la voz baxa no / se ande con el canto llano en octauas o sextas. En la ter / cera manera la voz alta puede formar la sexta: formando / la voz baxa tercera del canto llano. Y puede formar la / quinta despues de dado el golpe d[e]l compas: porque pueda ser / con las otras vozes en consona[n]cia. En la quarta manera / la voz baxa puede formar la sexta como dicho es en ella: / porque las vozes sean mas acordadas en consonancia. y / es de saber que los interuallos principales que en estas / quatro maneras ponemos que las vozes han de formar: / son para mas recto concierto y conoscimie[n]to vnas vozes / de otras. Y los interuallos despues de los principales q[ue] / ponemos que se pueden formar: son para que las vozes se / estie[n]da[n] a mas co[n]trapu[n]cto. Assi como en las maneras q[ue] re / sultan destas dichas q[ua]tro: que son mas abunda[n]tes: assi pa [ra] / co[n]trapu[n]cto concertado: como pa[ra] poder co[m]poner. para lo q[ua]l / es necesario tener noticia y espire[n]cia de todo lo q[ue] esta / dicho del co[n]trapu[n]cto: para mas atreuidamente se pueda / cantar y co[m]poner: sin espantarse ninguno d[e] ninguna cosa / que se pueda hazer: o no se pueda hazer.
[...] tiene cada parte [del hombre] por si librada su conseruacion y perfection en esta consonancia [la unión de alma y cuerpo], pues los humores del cuerpo templados con salud y destemplados causan enfermedad y muerte, como lo consideran los Musicos desta parte [el cuerpo humano] que son los Medicos, los quales tocando los trastes desta vihuela, conoscen en el pulso quando no esta templada, y procuran con su arte reduzirla en su primer concierto [...]
[...] mirando lo que passa dentro del alma hallaremos que tienen sus consonancias y proporciones, y toda su virtud y perfection consiste en el concierto de las potencias entre si obedeciendo la parte inferior a la superior, andando de acuerdo el appetito con la razon [...]
[...] en la ciudad, y en cualquier Reyno y Prouincia que es otro modelo, o retrato deste mundo, y del hombre ay diuersos estados y condiciones de gentes, que conforme a la doctrina del diuino Platon, en su republica, se parescen a las potencias del anima humana, los quales mientras se conseruaren en la armonia y concierto en que las leyes los templaron, terna concordia y ser la ciudad y Reyno, y en destemplandose desto, y diuidiendose entre si, sera destruydo como la diuina sabiduria dixo por su boca.