[…] Pour la Lyre elle en approche [de la viole] d’auantage, mais elle n’est pas capable des passages que l’on execute sur la Viole, qui sont la vraye image de la disposition de la voix, parce que son cheualet est trop plat; ce que l’on fait, afin de toucher par accord plusieurs chordes ensemble. Ceux qui ont ouy d’excellens ioüeurs & de bons concerts de Violes, sçauent qu’il n’y a rien de plus rauissant apres les bonnes voix que les coups mourants de l’archet, qui accompagnent les tremblemens qui se font sur le manche, mais parce qu’il n’est pas moins difficile d’en descrire la grace que celle d’vn parfait Orateur, il faut les faire ouyr pour les comprendre.