Il est certain que les instrumens (dont nous parlons [à vent]) peuuent sonner auec toute sorte de vent, soit qu'il ne vienne d'ailleurs que de la simple émotion de l'air, comme celuy des soufflets qui seruent aux orgues, & aux Musettes, ou qu'il soir meslé de vapeurs & de l'eau, comme celuy de la bouche, lequel est si plein d'eau, que les anches & les canaux des instrumens en deuiennent tous moites & moüillez. Or encore que les vents viennent d'en haut, ou d'en bas, ou de tel autre costé que l'on voudra, & qu'on les excite auec les Aelopiles, auec la poudre à canon, le salpestre, ou de telle autre maniere que l'on voudra, ils ne sont pas differens du mouuement de l'air [...]