Or ces sons suiuent la raison de ces nombres 1,2,3,4,5, car l'on entend quatre sons differens du naturel, dont le premier est à l'Octaue en haut, le second à la Douziesme, le 3. à la Quinziesme, & le 4. à la Dix-septiesme maieure comme l'on void par lesdits nombres, qui contiennent les raisons de ces consonances en leurs moindres termes. Or il faut remarquer deux choses, à sçauoir que nul son ne s'entend iamais plus bas, ou plus graue que le son naturel de la chorde, car ils sont tous plus aigus ; & que ces sons suiuent le mesme progrez des sauts de la trompette [...]