[…] si on veut co[n]siderer la nature du diapason, on trouuera qu’il n’est point seulement le fondement, ains la mesure essentielle, & la perfection mesme de la musique : Car si nous disons la ligne circulaire estre parfaite, par-ce qu’elle retourne à son principe, & au mesme poinct où elle a commencé : aussi pouuons nous dire, le diapason estre parfaict, par-ce qu’il retourne à son principe, & à son mesme poinct, d’où il a commencé ; d’autant que le diapason contient tout ce qu’il y a d’vne lettre à vne autre semblable, si comme d’Are en alamire.